vendredi 23 décembre 2022

Nous irons mieux demain


Résumé : 

Mère célibataire de vingt-huit ans, ébranlée par le décès récent de son père, Candice Louradour mène une vie sans saveur. Un soir d'hiver pluvieux, à Paris, elle est témoin d'un accident de la circulation. Une femme est renversée et grièvement blessée.
Bouleversée, Candice lui porte assistance, puis se rend à son chevet à l'hôpital. Petit à petit, la jeune ingénieure du son et la convalescente se lient d'amitié.
Jusqu'au jour où Dominique demande à Candice de pénétrer dans son appartement...

Mon avis

Nous irons mieux demain est un des livres de la rentrée littéraire de septembre 2022 que j’avais envie de découvrir. Je l’ai, en fait, écouté puisque j’avais la version audio et quelques semaines après l’avoir fini, je ne sais toujours pas si j’ai aimé ou pas….

Tout d’abord, la version audio est lue par l’auteure, elle-même, et j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire. Sa voix ne me plaisait pas et je ne suis rendue compte que la plupart du temps, je préfère les donneurs de voix masculins (désolée mesdames).

J’ai adoré l’intrigue qui tourne autour de Zola mais je trouve malheureusement que le roman se disperse trop : La maladie de Candice est terrible, certaines descriptions font froid dans le dos, mais elle n’apporte pas grand-chose au roman. De même que le mystère autour du père de Candice. Dominique est attachante mais son personnage est trop dans l’excès, elle a un comportement vraiment étrange dans n’importe quelle situation. Elle visite la maison de Zola et elle réagit comme une folle, Candice l’héberge et elle devient envahissante, ses relations avec les collègues de Candice ou son petit-ami sont là encore soit extrêmement amicale soit elle disparait sans laisser de trace, sans parler des détails très poussés sur sa sexualité.

Même si le fond du roman est réussi parce qu’il se dévore, même s’il nous donne envie de relire Zola ou de flâner dans les rues de Paris, je ressors un peu sceptique sur la forme donnée par Tatiana de Rosnay. On est loin des superbes romans écrit par le passé comme Boomerang ou Rose mes deux favoris.

The bullet that missed


Résumé : 

It is an ordinary Thursday and things should finally be returning to normal.

Except trouble is never far away where the Thursday Murder Club are concerned. A decade-old cold case leads them to a local news legend and a murder with no body and no answers.

Then a new foe pays Elizabeth a visit. Her mission? Kill. . . or be killed.

As the cold case turns white hot, Elizabeth wrestles with her conscience (and a gun), while Joyce, Ron and Ibrahim chase down clues with help from old friends and new. But can the gang solve the mystery and save Elizabeth before the murderer strikes again?

Mon avis : 


Troisième tome du Murder club du jeudi, lu dans le cadre de mon club de lecture et encore une fois gros coup de cœur.

Quel plaisir de retrouver des personnages que l’on aime : Elizebeth et son passé si mystérieux, Joyce et sa naïveté si attachante, Ibrahim et son côté très réfléchi et Ron, qui malgré les années est toujours prêt à faire la révolution. Et puis bien sur les personnages secondaires sont importants notamment le nouveau couple formé par Bogdan et Donna.

L’enquête est une nouvelle fois prenante mais peut-être un peu plus complexe car le murder club rouvre un cold case mais dans un même temps, Elizabeth est menacée. Il y a donc deux affaires qui finalement vont se rejoindre à la fin.

L’écriture de Richard Osman est toujours aussi agréable, les chapitres courts se succèdent rapidement, chaque chapitre met en lumière un personnage différent et le suspense est là. C’est sans doute ma série Cozy murder préférée et j’attends septembre 2023 avec impatience pour découvrir le quatrième tome.

jeudi 22 décembre 2022

Verity

 

Résumé : 

Toute vérité n'est pas bonne à dire.

La vie a toujours souri à Verity Crawford.
Ses livres font d'elle une auteur star, sa maison du Vermont est splendide et elle forme avec Jeremy, son mari, un couple parfait. Mais un jour, sur une route, son rêve tourne au cauchemar. L'accident l'empêche d'écrire, transforme sa trop grande maison en prison, et menace de l'éloigner de Jeremy.

La vie n'a jamais été tendre avec Lowen ashleigh.
Ses livres ne rencontrent qu'un accueil poli, ses finances sont au plus mal et ses histoires d'amour sont des feux de paille. Jusqu'à ce que Jeremy la recrute pour devenir le ghostwriter de Verity et terminer à sa place sa série à succès.

Pour Lowen, aussi incongrue que soit la proposition, l'occasion est beaucoup trop belle pour ne pas la saisir, et Jeremy beaucoup trop séduisant pour qu'elle lui dise non. Mais en découvrant, dans les papiers de Verity, ce qui semble être son autobiographie, Lowen va voir se dessiner, page après page, le portrait d'une femme épouvantable, prête au plus atroce des crimes pour ne pas perdre ce qu'elle a, et prompte à toutes les perversités lorsqu'elle se sent menacée.
Et aux yeux de Verity, Lowen est désormais une menace.

Mon avis : 


A la lecture du résumé, je m’attendais à un véritable coup de cœur avec ce roman et je ressors de cette lecture avec un sentiment vraiment mitigée.

J’ai aimé l’intrigue avec cette auteure pleine de secrets que Lowen va tenter de percer. Se faire une idée de la personnalité d’un écrivain a travers ses romans, c’est plutôt intéressant comme concept. Mais le récit est extrêmement maladroit.

La romance entre Lowen et le mari de Verity est absolument ridicule et non crédible, c’est l’extase à chaque rapport et bien sûr, elle tombe enceinte du premier coup. Quant aux descriptions de sexe entre Verity et son époux, elles finissent par être extrêmement lassante. Trop de détails inutiles dont je me serais bien passée. On sent que Colleen Hoover a l’habitude d’écrire des romances mais que c’est son premier thriller. Je ne parle même pas de la scène de meurtre final, qui m’a fait rouler des yeux…. Elle arrive trop vite et est complètement tiré par les cheveux.

En revanche, j’ai aimé le coté inquiétant, quand Lowen est persuadée que Verity n’est pas malade, qu’elle l’espionne.

Enfin la fin, je l’ai trouvé plutôt réussite. Verity est-elle un monstre comme elle le décrit dans son autobiographie ? Son mari est-il si parfait ? Ou au contraire le manipulateur ? Lowen en parfaite idiote choisit de fermer les yeux dommage. J’aime le retournement de situation et le fait que l’on ne sache pas qui manipule qui. C’est maintenant à chaque lecteur de se faire sa propre opinion. Cette fin ouverte apporte un peu plus et relève un peu le niveau.

mercredi 21 décembre 2022

Sous protection


 Résumé : 

Andreis Kova? est un homme puissant. Enfant réfugié de la guerre de Bosnie, il est devenu baron de la drogue à Stockholm. À défaut de pouvoir le faire tomber pour trafics de stupéfiants, la justice tente de le coincer pour fraude fiscale. Mais Kova? peut s’offrir les meilleurs avocats : il sait qu’il s’en sortira, une fois de plus.

Une femme fait pourtant le pari contraire : la procureure Nora Linde. Pour l’atteindre, elle compte sur la jeune épouse du trafiquant, Mina, en fuite après avoir été battue par son mari. C’est un témoin clé qui pourrait faire basculer le procès.

Placée sous protection avec son bébé dans une villa de l'archipel, Mina devient l’enjeu d’une guerre sans merci. Andreis Kova? ne reculera devant rien pour les récupérer, elle et son fils. L'inspecteur Thomas Andreasson saura-t-il protéger Nora Linde de sa brutalité sans bornes ?

Mon avis : 

Un neuvième tome a la hauteur des huit précédents et encore une fois je suis conquise par l’écriture de Viveca Sten.

Tout d’abord, j’ai vraiment adoré l’intrigue, le suspense est incroyable et l’auteure m’a privé de quelques heures de sommeil car j’ai veillé pour le finir. J’ai tremblé pour Mina et son fils, j’ai été épouvanté par Andreis et sa violence mais qui en parti s’explique par ce qu’il a vécu dans son enfance en Bosnie.

J’ai été ravie de retrouver Nora et Thomas qui comme toujours forme un incroyable duo. Je suis heureuse de voir Nora épanouie dans ses activités professionnelles mais aussi au coté de Jonas. Pour Thomas, j’espère que son couple va survivre car j’aime beaucoup Pernilla.

J’espère que le dixième tome « I hemlighet begravd » paru en 2019 en Suède sera traduit en français rapidement.

mardi 20 décembre 2022

La fille du Docteur Moreau

 

Résumé : 

Carlota Moreau : jeune femme ayant grandi dans une propriété isolée à l’environnement luxuriant, loin des conflits qui secouent la péninsule du Yucatán. Fille unique d’un chercheur soit génial… soit fou.

Montgomery Laughton : marginal, chef d’équipe mélancolique au passé tragique, porté sur la boisson. Aide le docteur Moreau dans ses expériences financées par les Lizalde, propriétaires fortunés de splendides haciendas.

Les hybrides : fruit des travaux du docteur, destinés à obéir aveuglément à leur créateur et à rester dans l’ombre. Monstres mi-humains, mi-animaux formant un groupe hétéroclite.

Tous vivent dans un monde stable et routinier ébranlé par l’arrivée soudaine d’Eduardo Lizalde, charmant et insouciant, fils du mécène du docteur Moreau, qui déclenchera sans le vouloir une dangereuse réaction en chaîne.

Car Moreau a des secrets, Carlota des interrogations, et dans la chaleur accablante de la jungle, les passions pourraient bien s’embraser.

Mon avis : 


Second livre de Silvia Moreno-Garcia que je lis et je suis moins enthousiasme par celui-ci que par Mexican gothic, le précédent.

La fille du Docteur Moreau est une réécriture de L'Île du docteur Moreau de H. G. Wells. Je ne connais pas le roman original mais cela ne m’a pas posé de problème durant ma lecture. Pourtant j’ai trouvé le livre long et sans aucune surprise : la première partie ou Carlota est enfant n’apporte rien à l’intrigue mais installe juste les lieux et les personnages. Une fois celle-ci terminait, on s’attend à un sursaut dans l’intrigue qui n’arrive pas. Le secret de Carlotta tarde arrive alors qu’on la devinait depuis le premier chapitre….

Ce qui m’a aussi dérangé, c’est le manque de narration. En effet, le roman se présente quasi uniquement sous forme de dialogues. Dialogue qui parfois m’ont fait rouler des yeux comme : “Carlota loved everything about Yaxaktun, but most of all she loved her father. He was like the sun in the sky, lighting her days.”

Je suis contente d’etre retournée au Mexique le temps d’une lecture mais ce n’est pas le meilleur roman de l’ateure.

mardi 29 novembre 2022

Tout près de moi

 

Résumé : 
Clare revient de loin : son mari a mis le feu à la maison qu’elle occupait avec ses deux filles avant d’être interné. Après ce drame, elle croit avoir trouvé le lieu idéal pour prendre un nouveau départ : un appartement avec un jardin partagé au cœur de Londres. Les résidents forment une communauté soudée, et Virginia Park est un lieu charmant, à l’abri du monde, avec des cachettes au détour de chaque sentier. Ses filles pourront y jouer en toute sécurité.

Mais une nuit d’été, l’impensable se produit. Alors que Clare a passé la soirée chez ses voisins, sa fille aînée, âgée de 13 ans, est retrouvée inanimée dans un bosquet, à moitié dévêtue. Qui a pu s’en prendre à elle ? La menace vient forcément du voisinage...

Mon avis : 

Premier roman de Lisa Jewell que je lisais et je ne suis que moyennement convaincue. L’idée de base est plutôt bonne, une famille s’installe dans un quartier résidentiel, une résidence entourée d’un parc ou d’un jardin. C’est une petite communauté fermée ou Clare veut s’installer avec ses deux filles pour prendre un nouveau départ. Très vite, on fait connaissance des voisins et tout le monde s’entraide.

J’ai trouvé l’ambiance du roman assez étrange. Tout le monde me paraissait suspect, louche, cachant quelque chose. Pourtant les personnages du roman ne semblaient pas partager mon opinion et tout le monde avait l’air heureux. J’ai eu l’impression de devenir un peu parano durant ma lecture.

J’ai aussi été dérangé par le rythme du roman du roman. Le prologue est captivant, puis la première partie retombe comme un soufflé. C’est très long. Une fois que l’agression arrive et l’après, tout repart à cent a l’heure… Mon personnage préféré a été pendant toute la lecture Adèle, j’ai aimé son enquête, son humour et j’ai trouvé que c’était une forte femme, fidèle à ses convictions. En revanche, elle est son mari mon déçue sur la fin du roman. Ils semblent avoir décidé de fermer les yeux pour ne pas se confronter à la réalité.

Enfin, j’ai trouvé que l’auteure amenait trop grossièrement les choses. A force de trop mettre l’accent sur Gordon ou Leo, on comprend très vite qu’ils n’y sont pour rien. C’était bien trop flagrant. Bref, un peu déçue par ce roman.

vendredi 28 octobre 2022

Rendez-vous à Gibraltar


Résumé : 
Cristina Sánchez Pradell, flic à Marviña, dans la région de Malaga, est de garde cette nuit-là. Quand la police est appelée pour un cambriolage, elle accepte de remplacer l'un de ses collègues, jeune père impatient de rentrer chez lui. Sans imaginer un seul instant qu'en mettant les pieds à La Paloma, ce quartier à la vue imprenable sur la Méditerranée où de riches expatriés se sont bâti de luxueuses villas, sa vie va basculer irrémédiablement et qu'elle va désormais craindre sans relâche non seulement pour sa vie, mais pour ceux qui lui sont chers, son fils Lucas, Antonio son mari, et sa tante Ana, aveugle et sourde. Tandis que John Mackenzie, un policier écossais réputé pour son flair autant que pour son caractère exécrable, est détaché sur l'affaire où des compatriotes sont impliqués, le paysage paradisiaque de ces confins du continent européen se peuple de sourdes menaces.

Mon avis : 
J’étais curieuse de découvrir un nouveau roman de Peter May après sa trilogie écossaise si passionnante. Mais je ressors de cette lecture légèrement déçue.

Tout d’abord, j’ai eu du mal avec les personnages qui sont de vraies caricatures. L’anglais qui se revendique écossais, d’une prétention sans limite d’un côté et de l’autre, la policière pauvre espagnole, qui crie sur son mari. Pardon mais j’ai roulé des yeux plusieurs fois devant ce manque d’originalité. J’ai vraiment eu l’impression que les personnages n’étaient pas assez travaillés et auraient pu être plus profonds. Il est donc difficile de s’identifier ou de s’attacher à eux.

Autant dans la trilogie écossaise, Peter May vendait du rêve, ici, il ne donne pas du tout envie de visiter Gibraltar et sa région. J’espère que l’enclave britannique est mieux en réalité que sous la plume de l’auteur sinon fuyez.

Heureusement le suspense est la et le récit est prenant. On passe un bon moment et l’on a envie de découvrir la résolution de l’enquête. La fin est pas mal, je dois dire, et relève un peu le niveau même si tout n’est pas très crédible et réaliste.

Je ne sais pas si mes attentes étaient trop hautes ou si ce roman est un peu en dessous des autres récits de l’auteur mais je ne le recommanderai pas.

mercredi 26 octobre 2022

Derniers mètres jusqu’au cimetière

 

Résumé : 
À 37 ans, Jaakko a tout pour être heureux.
Jusqu’au jour où, lors d’une simple visite médicale, il apprend qu’il va bientôt mourir. La raison de ce triste verdict : quelqu’un l’empoisonne depuis longtemps à son insu.
Alors que cette annonce aurait suffi pour faire de cette journée la pire de sa vie, Jaakko n’est pas au bout de ses surprises.
En rentrant chez lui, il découvre sa femme sur la chaise longue du jardin en plein ébat avec le livreur de leur entreprise. Trop, c’est trop !
Jaakko décide d’utiliser les derniers jours qui lui restent pour enquêter lui-même sur son empoisonnement. Et nombreux sont ceux à avoir un mobile pour tuer celui qui est l’heureux propriétaire d’une société hautement rentable et spécialisée dans la culture d’un champignon : le matsutake. Une espèce particulière qui pousse en Finlande et dont les Japonais raffolent au point de l’acheter à des prix déraisonnables !
Le chemin de la vérité sera parsemé de morts, qui n’empêcheront pas Jaakko de garder en tête le plus important : c’est surtout dans les derniers mètres jusqu’au cimetière qu’il faut profiter de chaque instant.

Mon avis : 
J’ai retrouvé l’humour et de style d’Antti Tuomainen avec plaisir. J’avais beaucoup aimé Sous le soleil éternel de Finlande et j’ai tout de suite aimé ce roman-ci également.

Jaakko apprend qu’il va mourir prochainement. En effet, depuis quelques temps il est victime de malaises, de douleurs diverses et son médecin lui apprend que quelqu’un de son entourage l’empoisonne. Il décide donc de mener discrètement son enquête auprès de sa femme et des quelques employés qui travaillent dans son usine de champignons. Et il n’est pas au bout de ses surprises.

J’adore le style de l’auteur. Son roman est tragi—comique. Malgré la mort imminente du personnage principal jamais le livre n’est larmoyant. Au contraire, on rit vraiment de la naïveté de Jaakko, du côté loufoque de certains passages, des retournements de situation… Le roman est habillement construit et l'on savoure chaque passage. 

Encore une fois, j'ai adoré ma lecture et une fois commencé, impossible de lâcher le roman. Nous n'avons qu'une envie, connaitre le fin mot de l'histoire et savoir qui en veut tant à Jaakko. Je vous avoue que j'ai soupçonné beaucoup de personnages mais encore une fois, je me suis trompée sur toute la ligne.

Enfin, j'ai aimé le dépaysement même si le temps n'était pas toujours clément. J'ai apprécié me balader dans les grandes forêts finlandaises à la recherche des plus beaux champignons et découvrir ce pays vraiment fascinant.

vendredi 14 octobre 2022

Une écharpe dans la neige

 

Résumé : 

Après Meurtres à Sandhamm, la nouvelle série de Viveca Sten, déjà n°1 des ventes en Suède. Sur un télésiège de la station suédoise d'Åre, dans les montagnes du Jämtland, on découvre un corps gelé. Dans la neige, une écharpe en laine... Hanna Ahlander, récemment virée de la police de Stockholm (et accessoirement larguée par son petit ami), mène l'enquête avec l'inspecteur Daniel Lindskog. Entre la rebelle hantée par ses échecs et le jeune père débordé par son boulot, le courant passe.
Mais parviendront-ils à résoudre cette affaire plus sombre et complexe qu'il n'y paraît ? Que cache ce décor de luxe ? Un nouveau duo cabossé et attachant, un rythme encore plus effréné, et des paysages à couper le souffle : addictif !

Mon avis : 

C’est toujours un plaisir de retrouver Viveca Sten qui est une de mes auteures préférées. J’avais tellement hâte de découvrir cette nouvelle série à Åre que j’ai commencé le roman en suédois et je les terminé en français. Malgré l’ambiance suédoise, ce premier tome est bien différent de la saga qui se déroule à Sandhamn. On est loin de l’ile paisible, avec ses forêts et ses plages. Ici nous sommes dans le nord du pays, sous la neige dans une station de ski aux températures polaires.

Nous faisons la connaissance d’un nouveau duo d’enquêteurs que j’ai beaucoup aimé : Daniel, jeune papa, tiraillé entre son métier et sa famille et Hanna, une jeune femme qui vient de se faire larguer et virer de la police de Stockholm. J’ai aimé cette inversion des rôles : l’homme père de famille qui essaye de trouver du temps pour s’occuper de sa fille tandis qu’Hanna est la flic paumée et seule. Malgré leur vie personnelle un peu chaotique, j’ai beaucoup aimé leur efficacité dans l’enquête.

L’intrigue : la disparition d’une jeune fille après une fête chez sa meilleure amie, qui est retrouvée finalement assassinée sur un télésiège de la station de ski. Sa famille n’est pas aussi lisse et parfaite comme elle voulait le faire paraitre et beaucoup de secrets vont être découvert.

Une construction qui rappelle les précédents romans de l’auteure, des chapitres très courts qui alternent entre les différents personnages, du suspense, et une enquête bien ficelée. J’ai hâte de découvrir les tomes suivants.

mardi 11 octobre 2022

Angélique


Résumé : 
« Qui veut tuer Angélique Charvet ? »

Fiévreux, inattendu, exaltant,
un labyrinthe d'émotions
où les certitudes d'une page
ne sont jamais celles de la suivante.

Mon avis : 

C’est l’un des romans de cette rentrée littéraire que j’attendais avec le plus d’impatience et je ne regrette pas car j’ai adoré cette lecture dévorée en un week-end.

Mathias se réveille à l’hôpital où Louise est à son chevet. Elle lui demande d’enquêter sur la mort de sa mère, survenue quelques mois plus tôt. Mathias est sceptique mais comme Louise refuse de le laisser en paix, il accepte de prendre le dossier et très vite, il va découvrir des zones d’ombres.

J’ai vraiment été happée par ce roman et une fois commencé, il est très dur de le lâcher. L’enquête est passionnante même si je trouve que tout arrive un peu trop facilement entre les mains de Mathias. Il a, à peine, repris l’enquête qu’il trouve déjà des pistes qui semble avoir échapper à la police. Soit la police est passée complètement à côté de l’enquête soit Mathias est un super flic mais j’ai trouvé cela peu crédible. C’est bien la mon unique bémol, je vous rassure.

Les personnages ont tous des zones d’ombre, des secrets que l’on découvre au fur et a mesure. Si Mathias se fait passer pour un gros bonhomme bourru et Louise pour l’adolescente ingénue dans les premières pages, ils sont en fait bien plus profond que cela. Et puis, il y a tous les personnages qui gravitent autour d’eux et que l’on croise au fil des pages dont la plus importante Angélique qui donne son nom au roman que j’ai adore détester dès les premières pages.

Enfin j’ai adoré le dépaysement et me balader entre Paris et Venise en passant par Beyrouth. Guillaume Musso décrit à merveille les lieux, les odeurs, les couleurs et l’on a vraiment l’impression de se trouver sur les lieux avec les personnages.

lundi 10 octobre 2022

L'île des âmes


Résumé : 

Depuis plusieurs décennies, la Sardaigne est le théâtre de meurtres rituels sauvages. Enveloppés de silence, les corps de jeunes filles retrouvés sur les sites ancestraux de l’île n’ont jamais été réclamés. Lorsque les inspectrices Mara Rais et Eva Croce se trouvent mutées au département des “crimes non élucidés” de la police de Cagliari, l’ombre des disparues s’immisce dans leur quotidien. Bientôt, la découverte d’une nouvelle victime les place au centre d’une enquête qui a tout d’une malédiction. De fausses pistes en révélations, Eva et Mara sont confrontées aux pires atrocités, tandis que dans les montagnes de Barbagia, une étrange famille de paysans semble détenir la clé de l’énigme. La première enquête de Mara Rais et Eva Croce nous plonge dans les somptueux décors de la Sardaigne, au coeur de ténèbres venus du fond des âges.

Mon avis : 

Moi qui rêve de découvrir la Sardaigne, forcément L’ile des âmes m’a tout de suite fait envie. On y fait la connaissance de deux enquêtrices Mara et Eva qui viennent d’être placardiser dans un nouveau service pour tenter de résoudre des affaires non résolues. Leur premier dossier, des femmes exécutées a plusieurs années d’intervalle, sous la forme d’un rituel très ancien….

C’est un roman très intense, avec des chapitres courts, une ode à la terre Sarde ou l’on peut presque sentir les senteurs du maquis méditerranéen et de la mer. Il donne également un avant-goût, de cette langue complexe et fascinante qu'est le sarde. Autant dire que le dépaysement y est total.

La relation entre les deux protagonistes apparaît parfois un peu forcée et leurs dialogues ne semblent pas toujours naturels, mais elles forment un beau duo d’enquêtrices complémentaires et j’espère les retrouver dans d’autres enquêtes. Elles sont très différentes mais ont un point commun : elles cachent un passé douloureux qui vient toujours les hanter.

Enfin l’enquête est complexe, bien construite et quand on croit enfin tenir une piste, on assiste à un retournement de situation inattendue. Bref, c’est une belle découverte et j’ai hâte de lire la suite.

vendredi 7 octobre 2022

Les gardiens du phare


Résumé : 

Au cœur de l’hiver 1972, une barque brave la mer déchaînée pour rejoindre le phare du Maiden Rock, à plusieurs milles de la côte de Cornouailles. À son bord se trouve la relève tant attendue par les gardiens. Mais, quand elle accoste enfin, personne ne vient à leur rencontre. Le phare est vide. La porte d’entrée est verrouillée de l’intérieur, les deux horloges sont arrêtées à la même heure, la table est dressée pour un repas qui n’a jamais été servi et le registre météo décrit une tempête qui n’a pas eu lieu.
Arthur Black, le gardien-chef de la Maiden, Bill Walker son irréprochable second et Vince, le petit nouveau, se sont volatilisés.
Vingt ans plus tard, alors que la mer semble avoir englouti pour toujours leurs fantômes, les veuves des trois hommes, Helen, Jenny et Michelle, ne peuvent oublier cette tragédie. Au lieu d’être unies dans le deuil et le chagrin, elles ne cessent de se déchirer, accablées par le poids de silences, de rancœurs et de remords bien trop lourds pour enfin tourner la page.
Jusqu’au jour où un écrivain à succès les approche. Il veut entendre leurs versions de l’histoire et tenter de percer le mystère du Maiden Rock. Petit à petit, le vernis se craquelle, le sel de la mer envahit le présent, et les secrets profondément enfouis refont surface…

Mon avis : 

« Les gardiens du phare » n’a pas été une lecture facile et il m’a fallu un moment pour finir ce roman. Pourtant j’ai beaucoup aimé ce roman.

L’auteure s’inspire d’un fait-divers, la disparition des trois gardiens du phare des îles Flannan en 1900. Elle l’adapte ici dans les années 1970 et nous livre sa version des faits en dressant le portrait des trois gardiens mais également de leurs épouses veuves, vingt ans plus tard.

J’ai écouté ce roman dans sa version audio et je dois dire que certains passages font vraiment froid dans le dos. La promiscuité, la folie, les tempêtes, l’humidité, le manque de sommeil, l’auteure nous livre le quotidien difficile de ces hommes. Et c’est passionnant. Petit a petit, on s’attache beaucoup aux personnages.

Ce qui a été difficile pour moi c’est la construction du livre que j’ai trouvé brouillonne surtout au début du livre. Beaucoup de flashbacks, allers retours incessant entre passé et présent, le mélange des personnages…. Ce n’était pas toujours très clair.

J’ai adoré la fin que j’ai trouvé très réussite. Un premier roman vraiment convaincant, j’espère qu’il y en aura d’autres.

Anxious people


Résumé : 

In a small town in Sweden it appears to be an ordinary day. But look more closely, and you'll see a mysterious masked figure approaching a bank...

Two hours later, chaos has descended. A bungled attempted robbery has developed into a hostage situation - and the offender is refusing to communicate their demands to the police.

Inside the building, fear quickly turns to irritation for the seven strangers trapped inside. If this is to be their last day on earth, shouldn't it be a bit more dramatic?

But as the minutes tick by, they begin to suspect that the criminal mastermind holding them hostage might be more in need of rescuing than they are...

Mon avis : 

J’avais déjà adoré « La petite ville des grands rêves » de Fredrik Backman et je suis heureuse d’avoir découvrir un autre de ses romans qui est encore une fois un coup de cœur. Et puis j’ai adoré pouvoir lire le roman et regardé la série. Ces six épisodes sont très fidèles au roman et j’ai aimé mettre un visage sur les personnages.

Un braquage de banque qui tourne mal et qui finit par une prise d’otage, ça n’arrive pas souvent dans cette petite ville tranquille de Suède. Apres négociations, les otages sont libérés mais quand la police débarque dans l’appartement, le braqueur n’est plus là.

J’ai adoré le style, le fait que l’auteur nous interpelle, nous « parle » directement. J’ai été surprise qu’ils qualifient lui-même ses personnages d’idiots car au contraire, ils sont tous très intelligents.

J’ai beaucoup aimé l’histoire de chacun mais les deux personnages qui m’ont le plus touchés sont Estelle (a cause de sa solitude) et Jack (qui renonce à ses ambitions pour ne pas laisser son père seul).

Le retournement de situation concernant le braqueur est incroyable et je n’ai rien venu venir. L’auteur a réussi un coup de maitre ici.

Encore une fois, je suis vraiment conquise.

vendredi 30 septembre 2022

La Nurse du Yorkshire


Résumé : 

Angleterre, West Yorkshire, 1904.

Quand la jeune nurse diplômée Ruby May prend sa nouvelle position auprès de la riche famille de Charles et Lilian England, elle espère un nouveau départ. Mais alors qu’elle peine à s’habituer à ce nouvel environnement et aux règles austères du château de Hardcastle, il devient évident que la belle et mystérieuse Mme England cache quelque chose. Exclue par les autres employés de la maisonnée et effrayée par l’entourage de cette étrange famille, Ruby n’a d’autres choix que de confronter ses propres démons afin d’empêcher l’histoire de se répéter. Après tout, la famille parfaite n’existe pas, et elle en sait quelque chose…

Mon avis :
 


Le résumé promettait un roman plein de mystères et de secrets et je n’ai pas été déçue. Il m’a beaucoup fait penser à Rebecca ou Ma cousine Rachel de Daphne du Maurier. L’atmosphère est sombre, la météo grise et pluvieuse, les secrets et les non-dits sont pesants dans cette maison.

On fait la connaissance de Ruby, une nurse engagée auprès de la famille England. Elles arrivent dans le nord de l’Angleterre encore très industriel en ce début du XXe siècle. Elle est en charge des 4 enfants mais très vite découvre que la mère de famille semble absente, distraite, déléguant beaucoup à son mari. Que cache-t-elle ?

La construction est habile et l’on ne voit absolument le dénouement final arriver. Le titre anglais est plus approprié selon moi, Mrs England, car c’est vraiment elle, le personnage central du roman.

L’histoire de Ruby est intéressante également et cela m’a permis de mieux comprendre sa détermination. J’ai beaucoup aimé son personnage et j’ai apprécié sa force de caractère. Souvent, ce qui me dérange dans les romans historiques, c’est la naïveté des jeunes filles ou femmes. Ici ce n’est pas le cas et c’est plaisant.

Un excellent roman qui m’a permis de découvrir l’auteure. Je suis conquise et bien tentée de lire les autres romans de Stacey Halls.

jeudi 22 septembre 2022

La fabrique de poupées


Résumé : 

La liberté est une chose précieuse… Londres, 1850. L’Exposition universelle va bientôt ouvrir ses portes dans le tout nouveau Crystal Palace, et les badauds se pressent déjà dans Hyde Park pour venir admirer cette merveille. Parmi eux, Iris, une modeste employée dans un magasin de poupées, à la beauté mâtinée de difformité, qui rêve de devenir artiste peintre. Et puis il y a Silas, un taxidermiste amateur de macabre et de curiosités, qui voudrait exposer ses œuvres dans ce gigantesque musée. Ces deux-là se croisent, et leurs destins en seront à jamais bouleversés. Iris accepte en effet bientôt de poser pour Louis Frost, un jeune peintre de l’école préraphaélite, exigeant en retour qu’il lui enseigne sa technique. Peu à peu, le champ des possibles s’élargit pour le modèle avide de liberté, qui découvre l’art et l’amour. Mais c’est compter sans Silas, qui rôde non loin de là, tapi dans l’ombre, et n’aura de cesse qu'il n'ait fait sienne celle qui occupe désormais ses pensées, jusqu’à l’obsession…

Mon avis : 

La couverture de ce roman promet un mélange de « La Jeune fille à la perle » et d’« Oliver Twist », deux excellents romans alors j’ai toujours un peu peur d’être déçue. Mais j’ai passé un très bon moment avec ce roman.

On fait la rencontre d’Iris qui voudrait devenir peintre, une rencontre avec Louis Frost et elle va enfin pouvoir réaliser son rêve. Mais Silas, un taxidermiste de métier, tombe amoureux d’elle et très vite son obsession pour elle devient effrayant.

Il s'agit d'un livre très sombre et gothique, qui m’a un peu dérangé au départ. En effet, la première partie m’a rappelé « Le parfum » de Patrick Süskind : beaucoup de descriptions d’odeurs, de la pauvreté, des animaux morts de la boutique de Silas… L’ambiance était très pesante. Mais tout ca s’allège un peu en deuxième partie, avec l’arrivée de Louis.

Iris et Louis sont attachants, j’ai aimé les petits défauts de Louis, son passé que l’on apprend par brides, le fait qu’il ne soit pas parfait.

J’ai apprécié la fin, j’aurais adoré une scène de retrouvailles entre Iris et Louis mais finalement cet extrait de critique de tableau est bien plus réussi.

C'est une lecture troublante et dérangeante, avec ses éléments d'horreur, idéale pour ceux qui aiment la fiction historique se déroulant à l'époque victorienne.

La mémoire de l'eau

 

Résumé :

Un matin d’août. Tout le monde dort encore dans la maison familiale nichée au milieu des bois. Ellie se glisse dans l’eau froide de l’étang voisin. C’est ici, au cap Cod, que sa famille passe l’été depuis des générations. Mais ce matin est différent. La veille, Ellie et Jonas, son ami d’enfance, se sont échappés quelques instants pour faire l’amour.
Dans les heures à venir, Ellie va devoir choisir entre ce qu’elle a construit avec l’époux qu’elle chérit, Peter, et l’histoire qu’elle a longtemps désirée avec Jonas, avant que le sort en décide autrement.
Vingt-quatre heures et cinquante ans de la vie d’une femme au bord du précipice. Durant cette journée de doute mêlant bonheurs et regrets, Ellie sera rattrapée par l’héritage familial, tissé de tragédies intimes et de secrets.
Par petites touches et dans une langue aussi limpide qu’inspirée, Miranda Cowley Heller donne à voir avec une grande justesse les émotions complexes qui unissent et déchirent les gens qui s’aiment.


Mon avis : 

Avec ce roman nous faisons la connaissance d’Ellie. Elle a toujours imaginé épouser son amour d'enfance, Jonas, mais cela ne s'est jamais produit. Elle a rencontré et épousé Peter, son mari merveilleux et bien-aimé et Jonas a rencontré et épousé Gina, sa belle et aimante épouse. Au cours de 24 heures, Ellie traversera sa vie, racontant tous ses souvenirs, ses secrets et ses mensonges pour prendre sa décision. Va-t-elle continuer à vivre sa vie heureuse avec Peter ou choisir la vie dont elle a toujours rêvé avec Jonas ?

Je ne suis en aucun cas un défenseur de l’adultère, mais je pense que la vie et les sentiments peuvent être désordonnés et complexes. Et cette histoire nous le prouve. La vie ne lui a pas fait de cadeaux, des parents absents ou égoïstes, un viol et des attouchements répétées dans son enfance, le décès de sa sœur…. Tous ces évènements ont eu un grand impact sur ses choix de vie.

J’ai beaucoup aimé la construction du roman, je ne m’attendais pas a autant de retour dans le passé mais c’est essentiel, selon moi, pour comprendre la Ellie d’aujourd’hui.

Mon bémol, c’est cette fin trop ouverte. J’ai eu beau relire plusieurs fois le dernier chapitre, je ne sais toujours pas qui Ellie choisit entre Peter et Jonas. Je pense avoir une idée mais je me rends compte que mes partenaires de lecture du book club font face au même dilemme que moi. Dommage que cette fin soit si ouverte et non plus clairement tranchée.

jeudi 15 septembre 2022

The woman in the library


Résumé : 

In every person's story, there is something to hide...

The ornate reading room at the Boston Public Library is quiet, until the tranquility is shattered by a woman's terrified scream. Security guards take charge immediately, instructing everyone inside to stay put until the threat is identified and contained. While they wait for the all-clear, four strangers sitting at the same table, pass the time in conversation and friendships are struck. Each has his or her own reasons for being in the reading room that morning—it just happens that one is a murderer.

Award-winning author Sulari Gentill delivers a sharply thrilling read with THE WOMAN IN THE LIBRARY, an unexpectedly twisty literary adventure that examines the complicated nature of friendship and shows us that words can be the most treacherous weapons of all.

Mon avis : 

Première fois que je lis un roman de Sulari Gentill et je trouve vraiment dommage qu’elle ne soit pas plus connue car j’ai adoré celui-ci. Tout d’abord, le style est unique et deux intrigues s’emboitent a la perfection.

L’histoire principale reliée 4 personnages qui sont à la bibliothèque de Boston et qui entendent un cri de femme. Ils vont apprendre plus tard que cette femme a été assassinée et que tous les quatre ont le même alibi.

Les personnages nous sont décrits par Winifred Kincaid alias Freddie, 27 ans, un auteur australien en herbe qui est venu aux États-Unis en bénéficiant d'une bourse. Elles observent les trois personnes qui travaillent autour d’elle. Marigold Anastas, jeune fille tatouée de 23 ans avec un anneau dans le nez : elle l'appelait "Freud Girl" car elle étudie la psychologie

Whit Metters, un étudiant en droit de Harvard et le fils chéri d'une puissante avocate, surnommé "Heroic Chin". Et enfin Cain McLeod, dit « Handsome Man » auteur charismatique de 30 ans, au passé mystérieux. Le premier chapitre implique que l'un d'eux est un meurtrier. Mais lequel ?

Entre les cours chapitres, une seconde intrigue se tise par le biais d’une correspondance entre Hannah et Leo. Hannah Tigone est l'auteure principale de l'histoire et on sait peu de choses sur elle : (seulement qu'elle est une auteure de polar australienne à succès et noire). Nous ne voyons jamais ses propres réponses, nous apprenons à son sujet via les mails de Leo qui semble être un autre écrivain en herbe et son plus grand fan, il lit son manuscrit au fur et à mesure et n’hésites pas à lui donner des idées sur la langue, l’argots. Petit à petit son entêtement sur les personnages et de leurs motivations créées par Hannah se transforme en quelque chose de plus en plus maniaque et incontrôlable !

Deux intrigues en une donc mais je dois dire que j’ai moins aimé Leo et ses lettres qui ont tendance à ralentir la première intrigue. Ça n’en reste pas moins une intrigue drôlement intelligente et bien menée. J’ai adoré les personnages et je suis tombée amoureuse de Cain dès les premières pages. J’ai hâte de découvrir d’autres romans de l’auteure car celui-ci m’a convaincu.


mercredi 24 août 2022

The Mystery of Mrs. Christie

 

Résumé : 

Marie Benedict, the beloved New York Times bestselling author of The Only Woman in the Room, uncovers the untold story of Agatha Christie’s mysterious eleven day disappearance.

In December 1926, Agatha Christie goes missing. Investigators find her empty car on the edge of a deep, gloomy pond, the only clues some tire tracks nearby and a fur coat left in the car—strange for a frigid night. Her husband and daughter have no knowledge of her whereabouts, and England unleashes an unprecedented manhunt to find the up-and-coming mystery author. Eleven days later, she reappears, just as mysteriously as she disappeared, claiming amnesia and providing no explanations for her time away.

The puzzle of those missing eleven days has persisted. With her trademark exploration into the shadows of history, acclaimed author Marie Benedict brings us into the world of Agatha Christie, imagining why such a brilliant woman would find herself at the center of such a murky story.

What is real, and what is mystery? What role did her unfaithful husband play, and what was he not telling investigators?

A master storyteller whose clever mind may never be matched, Agatha Christie’s untold history offers perhaps her greatest mystery of all.

Mon avis : 

Je serai sans doute passé à côté de The Mystery of Mrs. Christie sans mon club de lecture. Une couverture romantique, un titre quelconque et pourtant c’est un roman que j’ai beaucoup aimé.

Au centre du roman, la célèbre Agatha Christie, que nous suivons sur deux époques en parallèle. Elle nous raconte sa rencontre avec son époux, son mariage et sa vie de couple d’un coté tandis qu’entre deux se glissent des chapitres qui relate sa disparition survenue en 1926. Son mari est alors au centre du récit. On comprend très vite que leur relation n’est plus ce qu’elle était.

Cette disparition est réelle pourtant presque 100 ans après, on ne connait toujours pas ce qui se cache derrière cela. L’auteure imagine donc un scénario plausible. Et c’est vraiment très réussi parce que j’ai été tenue en haleine du début à la fin.

Agatha Christie est un personnage très intéressant et j’ai adoré découvrir un peu plus sur sa vie personnelle. Elle est attachante et ce roman m’a donné envie de lire ou de relire certains de ses romans. 


The School for Good Mothers


Résumé : 

In this taut and explosive debut novel, one lapse in judgement lands a young mother in a government reform program where custody of her child hangs in the balance.

Frida Liu is struggling. She doesn’t have a career worthy of her Chinese immigrant parents’ sacrifices. What’s worse is she can’t persuade her husband, Gust, to give up his wellness-obsessed younger mistress. Only with their angelic daughter Harriet does Frida finally feel she’s attained the perfection expected of her. Harriet may be all she has, but she’s just enough.

Until Frida has a horrible day.

The state has its eyes on mothers like Frida — one’s who check their phones while their kids are on the playground; who let their children walk home alone; in other words, mothers who only have one lapse of judgement. Now, a host of government officials will determine if Frida is a candidate for a Big Brother-like institution that measures the success or failure of a mother’s devotion. Faced with the possibility of losing Harriet, Frida must prove that she can live up to the standards set for mothers — that she can learn to be good.

This propulsive, witty page-turner explores the perils of “perfect” upper-middle-class parenting, the violence enacted upon women by the state and each other, and the boundless love a mother has for her daughter.

Mon avis :  

J’ai eu envie de découvrir ce qui se cachait derrière ce titre énigmatique : The school for good mothers.

Nous plongeons dans une dystopie très réussie qui n’est pas sans rappeler La servante écarlate ou la société est devenue folle et extrême. Ici c’est la relation maternelle qui est au centre du roman. Le moindre fait et geste des mères est scrutée, les dénonciations vont bon train et les mères se retrouvent accusées des pires crimes. On retire les enfants et la société veut rééduquer ces mères imparfaites.

Les personnages sont très attachants et notamment Frida. Ce n’est pas une mère parfaite, elle commet des erreurs, elle est humaine et se sent très souvent dépassée par son rôle de mère célibataire, par sa fille, par le manque de sommeil ou par son divorce. Il est facile de s’identifier à elle et dès les premières pages, on ressent énormément de compassion pour elle.

Cette école est effrayante. Elle fonctionne à coup d’humiliations, de chantage affectif et c’est forcément touchant, violent. En tant que lectrice et maman, il m’a fallu parfois faire des pauses dans ma lecture pour pouvoir digérer la violence de ce roman. C’est un roman très réussi, provoquant dont on ne ressort pas indemne.

La fin est complètement inattendue, Frida prend une décision folle mais qu’a telle de plus à perdre ?

mardi 26 juillet 2022

L'épouse et la veuve


Résumé : 

Sur une île sauvage au large de l'Australie, deux femmes confrontées aux secrets de leurs époux.
Le mari de Kate a disparu, laissant derrière lui de troublants mensonges, tandis qu'Abby doit soudain faire face à un homme distant et dissimulateur.
Bientôt un cadavre est découvert et les deux femmes sont amenées à se rencontrer. Et si cette histoire était plus compliquée qu'il n'y paraît ?
Préparez-vous à être surpris avec ce captivant suspense à l'atmosphère envoûtante.

Mon avis :

J’avais adoré le premier roman de l’auteur Le mystère Sammy Went et ce roman confirme le talent d’écriture de Christian White.

La construction est tout d’abord très habile : on suit une épouse qui soupçonne son mari de meurtre et une veuve dont le mari a disparu. Ces deux femmes sont liées mais pas de la façon dont mais pas de la façon dont on le pense. Car l’auteur nous entraine dans une série de fausses pistes, il tisse doucement sa toile et très vite on est prisonnier de ce récit qu’il est impossible de lâcher avant de connaitre le fin mot de l’histoire. Et autant vous le dire tout de suite, on ne voit rien venir.

J’ai encore une fois adoré le dépaysement, le fait de me retrouver sur une petite ile australienne, un décor qui fait vraiment rêver. J’ai vraiment hâte de lire un autre roman de Christian White car il est vraiment un auteur à suivre.



Une bête au paradis

 

Résumé : 

La vie d’Émilienne, c’est le Paradis. Cette ferme isolée au bout d’un chemin de terre. C’est là qu’elle élève seule, avec pour uniques ressources son courage et sa terre, ses deux petits-enfants, Blanche et Gabriel. Les saisons défilent, les petits grandissent. Jusqu’à ce que l’adolescence arrive, et, avec elle, le premier amour de Blanche, celui qui ravage tout sur son passage.

Il s’appelle Alexandre.

Leur couple se forge. Mais devenus adultes, la passion que Blanche voue au travail de la ferme, à la terre, à la nature, la contraint, la corsète, la domine. Quand Alexandre, dévoré par l’ambition, veut partir, attiré par la ville, alors, leurs deux mondes se fracassent.

Mon avis : 

Une bête au paradis c’est d’abord un titre fort. Le Paradis, fait référence à cette ferme isolée, tout sauf paradisiaque marqué par la mort. La bête ne fait pas référence aux animaux mais bien à un être humain plein de colère, qui va peu à peu devenir une haine.

Un lieu égaré, l’auteure situe son histoire en pleine campagne, des villages où tout le monde se connaît et où les seuls étrangers sont les touristes de passage, avec le marché hebdomadaire, la gare, la « grande » ville à une demi-heure en voiture où recourir à l'hôpital ou aux études universitaires.

Une intrigue ou le suspense et la tension monte progressivement avec une écriture brute, sans fioriture mais tellement efficace. C’est un huis-clos inquiétant, violent qui secoue le lecteur qui oppose le monde rural au monde urbain, qui évoque l’attachement à la terre et les relations familiales. C’est une réussite même si j’aurais aimé croiser dans cette lecture des personnages plus attachants a qui je puisse m’identifier et aimer.



vendredi 24 juin 2022

The Paris apartment


Résumé : 
Jess needs a fresh start. She’s broke and alone, and she’s just left her job under less than ideal circumstances. Her half-brother Ben didn’t sound thrilled when she asked if she could crash with him for a bit, but he didn’t say no, and surely everything will look better from Paris. Only when she shows up – to find a very nice apartment, could Ben really have afforded this? – he’s not there.

The longer Ben stays missing, the more Jess starts to dig into her brother’s situation, and the more questions she has. Ben’s neighbors are an eclectic bunch, and not particularly friendly. Jess may have come to Paris to escape her past, but it’s starting to look like it’s Ben’s future that’s in question.

The socialite – The nice guy – The alcoholic – The girl on the verge – The concierge

Everyone's a neighbor. Everyone's a suspect. And everyone knows something they’re not telling.

Mon avis : 

J’étais impatiente de lire ce roman et de découvrir Paris sous la plume d’une auteure étrangère. J’espère un bon mystère, avec du suspense, mais je crois que j’’attendais beaucoup trop de ce roman car je suis extrêmement déçue.

La première chose qui m’a déplu, c’est le manque de crédibilité du scenario. Tout le roman est vraiment caricatural. Cela n'aide pas que chaque personnage soit si nerveux et paranoïaque, même quand rien ne se passe. On est à la limite du risible par moment.

Les personnages sont tous plus antipathiques les uns les autres mais la palme revient à Jess qui tourne en rond, vole des trucs et agit généralement comme une idiote incompétente. Elle est tellement exaspérante.

Concernant l’intrigue, il y a une révélation à mi-chemin et les événements réels commencent à se mettre en place vers la fin, mais même la conclusion rapide ne peut pas compenser le fait que rien d'autre ne s'est vraiment passé pendant la major partie du livre.

Bref, rapidement lu et encore plus rapidement oublié.




mercredi 22 juin 2022

Pandora

 

Résumé : 

London, 1799. Dora Blake is an aspiring jewellery artist who lives with her uncle in what used to be her parents' famed shop of antiquities. When a mysterious Greek vase is delivered, Dora is intrigued by her uncle's suspicious behaviour and enlists the help of Edward Lawrence, a young antiquarian scholar. Edward sees the ancient vase as key to unlocking his academic future. Dora sees it as a chance to restore the shop to its former glory, and to escape her nefarious uncle.

But what Edward discovers about the vase has Dora questioning everything she has believed about her life, her family, and the world as she knows it. As Dora uncovers the truth she starts to realise that some mysteries are buried, and some doors are locked, for a reason.

Gorgeously atmospheric and deliciously page-turning, Pandora is a story of secrets and deception, love and fulfilment, fate and hope.

Mon avis : 

Je n’aurais jamais lu Pandora sans mon bookclub et je suis vraiment contente car c’est une vraie pépite.

Pandora nous offre un voyage dans le monde fascinant des antiquités. J'ai trouvé les descriptions détaillant le commerce des antiquaires et les pratiques illégales à cette époque très intéressantes.
On ajoute à cela un mystère avec le mythe grec de Pandore en son cœur, une petite pointe de fantastique et on se retrouve avec un excellent roman.

Dora est un personnage intéressant par son histoire familiale, elle est sympathique et développe au fil du livre son envie d'indépendance. Edward a une histoire assez émouvante et il semble timide et sans prétention. Il est attentionné et généreux, bien qu'il devienne un peu trop protecteur envers Dora à mesure que ses sentiments pour elle grandissent.

Enfin, l’Angleterre géorgienne est vraiment très bien décrite. L'auteure nous en donne une image très réaliste, n’excluant absolument pas la misère ou la saleté des rues. On a vraiment l’impression d’y être. J’ai aimé aussi le côté sombre (la cave, la boutique poussiéreuse, le bureau avec toutes les bougie d’Edward) qui ajoute du mystère.



Les sirènes de Malibu

 

Résumé : 

Malibu, 27 août 1983. La fête annuelle de Nina Riva est l'événement le plus attendu de l'année à Malibu. Star du show-biz, politique ou serveuse au drugstore du coin, tout le monde rêve d'être invité,car ce n'est pas seulement la fête la plus notoirement décadente de toute la côte Ouest,c'est aussi l'occasion d'approcher les Riva. Nina, Hud, Jay et Kit, non contents d'être les enfants du chanteur qui fait vibrer l'Amérique, sont eux-mêmes un modèle de succès. Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont talentueux et ont le monde à leurs pieds. Mais sous le vernis des apparences se cachent bien des secrets.
Si à minuit la fête bat son plein,au matin, le passé sera venu frapper à la porte des Riva et leur manoir de verre au sommet de la falaise sera en feu.

Mon avis : 

Première rencontre avec Taylor Jenkins Reid grâce a mon book club et je suis ravie de cette découverte car c’est une vraie pépite.

A première vue rien d’original : l’histoire d’une fratrie, aux relations problématiques. Pourtant, Taylor Jenkins Reid y insuffle bien plus. Il y a quelque chose dans ses personnages, son écriture et son intrigue qui sort du lot et fait que Les sirènes de Malibu est un excellent roman.

L’auteure arrive à nous toucher car cela sonne vrai. La recherche de l'amour et de l'appartenance, la pression de mettre de côté ses passions pour les obligations familiales, l'envie d'aimer quelqu'un qui ne peut pas toujours être là quand on en a besoin, tout cela m'a profondément touché. Tous les personnages de la famille Riva sont terriblement attachants.

J’ai adoré le rythme du roman, qui se déroule sur une journée, et ou chaque chapitre dure une heure. C’est un compte à rebours jusqu’à la fête du soir, ou l’on apprend à connaitre les 4 enfants Riva mais ou on assiste aussi à des flashbacks avec la relation tumultueuse entre Mick et June.

J’ai adoré le cadre surtout les descriptions de Malibu des années 1950 et cette Pacific road qui s’étire le long de l’océan Pacifique. Un cadre qui fait tant rêver.

S’il n’y a qu’un petit bémol à ajouter c’est le nombre de personnages secondaires pendant la fête qui au final n’apporte pas grand-chose a l’intrigue mais cela n’a absolument pas déranger ma lecture.




mercredi 15 juin 2022

The dictionary of lost words

 

Résumé : 
In this remarkable debut based on actual events, as a team of male scholars compiles the first Oxford English Dictionary, one of their daughters decides to collect the "objectionable" words they omit.

Esme is born into a world of words. Motherless and irrepressibly curious, she spends her childhood in the "Scriptorium," a garden shed in Oxford where her father and a team of dedicated lexicographers are collecting words for the very first Oxford English Dictionary. Young Esme's place is beneath the sorting table, unseen and unheard. One day a slip of paper containing the word "bondmaid" flutters to the floor. She rescues the slip, and when she learns that the word means slave-girl, she withholds it from the OED and begins to collect words that show women in a more positive light.

As she grows up, Esme realizes that words and meanings relating to women's and common folks' experiences often go unrecorded. And so she begins in earnest to search out words for her own dictionary: The Dictionary of Lost Words. To do so she must leave the sheltered world of the university and venture out to meet the people whose words will fill those pages.

Set during the height of the women's suffrage movement with the Great War looming, The Dictionary of Lost Words reveals a lost narrative, hidden between the lines of a history written by men. Based on actual events and combed from author Pip Williams's experience delving into the archives of the Oxford English Dictionary, this highly original novel is a delightful, lyrical, and deeply thought-provoking celebration of words and the power of language to shape the world.

Mon avis : 

The dictionary of the lost words est un roman bien différent de ce que j’avais imaginé. Je m’attendais a plus de mots oubliés ou perdus. Or tous ces mots sont devenus plutôt commun et courant dans l’anglais d’aujourd’hui.

Le roman se divise en six parties et j’ai trouvé les deux premières extrêmement longues. Je n’aime pas trop quand le personnage principal ou narrateur est un enfant et j’ai dû me faire violence pour ne pas abandonner la lecture mais la suite est bien meilleure.

Le livre est plutôt un prétexte pour montrer le combat des femmes dans un monde d’homme. J’ai beaucoup aimé le passage qui montre les suffragettes et leurs actions, réprimandés par une violence inouïe.

J’ai trouvé la fin un peu triste : tant de vies gâchées. La première guerre mondiale a fait tant de mort et de causer tant de traumatismes tandis qu’Esme et Megan ne se rencontrent pas. J’aurais aimé une fin un peu plus optimiste.

vendredi 10 juin 2022

Le Jeudi suivant

 

Résumé : 

Après le succès phénoménal du Murder Club du jeudi , Richard Osman est de retour avec son irrésistible quatuor de détectives du troisième âge, et nous régale d’une nouvelle enquête aussi drôle et intelligente que palpitante.
Il semble que le calme ne dure jamais bien longtemps au village de retraite de Coopers Chase. Les membres du Murder Club y voient bientôt débarquer Douglas, un ancien collègue d’Elizabeth – un collègue, seulement ? –, complètement affolé. Et pour cause : accusé d’avoir dérobé des diamants d’une valeur inestimable, il est en cavale, un cartel colombien et la mafia new-yorkaise à ses trousses. Si le Murder Club lui refuse son aide, qui sait ce qui pourrait lui arriver ? Une chance que les détectives en herbe aient pris goût à l’aventure !
Mais les cadavres se multiplient, et force est de constater que le quatuor s’attaque à un meurtrier sans foi ni loi. Seront-ils capables d’arrêter l’assassin avant qu’il ne leur fasse la peau ? Et, quitte à se mettre en danger, pourquoi ne pas en profiter pour mettre la main sur le pactole ?

Mon avis : 

Je gardais un bon souvenir du tome 1 malgré quelques longueurs mais celui ce second tome est bien meilleur que le précédent. J’ai vraiment adoré.

Tout d’abord, j’ai été très heureuse de retrouver notre quatuor de retraités qui sont tellement attachant. J’étais curieuse d’en apprendre plus sur le passé d’Elizabeth car après la lecture du tome un, c’était un personnage qui resté bien mystérieux. Et je ne suis pas déçue.

De plus, l’enquête est passionnante et bien construite. On passe de rebondissements en rebondissements et l’auteur nous emmène sur un bon nombre de fausses pistes avant que toutes les pièces du puzzle s’emboitent finalement.

J’ai vraiment hâte de lire la suite qui sort en septembre prochain en anglais et de découvrir une nouvelle aventure du murder club. Cette série est vraiment très drôle, les jeux de mots et l’humour so british apporte un petit plus. La naïveté de Joyce, la sagesse d’Ibrahim, la fougue de Ron ou encore l’intelligence d’Elizabeth font qu’ils forment tous un petit groupe d’enquêteurs hors pair. Les personnages secondaires sont eux aussi fabuleux et bien décrit, il me tarde de voir comment Bogdan va séduire Donna notamment.




Mathilde ne dit rien


 Résumé : 

La fin de la trêve hivernale approche, et Mathilde découvre que ses voisins sont menacés d'expulsion. Les recours légaux n'ont rien donné. Mathilde n'a pas toujours été travailleuse sociale. Mathilde porte en elle de sombres secrets. Mathilde ne dit rien, mais Mathilde va prendre les choses en main. Dans ce premier roman des Chroniques de la place carrée, suspense et tension viennent bouleverser le portrait d'une femme brisée qui fait face à son dernier choix : se battre ou disparaître.

Mon avis


Lu dans le cadre du Prix du Bureau des lecteurs Folio – RTL

Mathilde ne dit rien est un bon roman mais qui malheureusement a quelques petits défauts qui m’ont dérangé.

Mathilde est personnage atypique, une femme sans histoire au premier abord mais son passé est dévoilé au fur et à mesure des chapitres, nous montre qu’il ne faut pas se fier aux apparences.

L’ambiance lourde de la banlieue et des travailleurs sociaux est très bien décrite et donne beaucoup de réalisme au roman. La France des gilets jaunes est présente en toile de fond, l’auteur a de bonnes réflexions sur la France et le monde d’aujourd’hui.

La construction sur 7 jours est comme un compte à rebours ou la tension progressivement monte au fil du récit. Entre temps, on assiste à des flashbacks dans le passé de Mathilde qui nous permettent de mieux la cerner. C’est une construction efficace, qui ménage le suspense et un fois commencé, il est difficile de lâcher le roman.

Mais il y a pour moi un bémol, c’est le scénario de l’intrigue que j’ai vraiment trouvé tiré par les cheveux. Mathilde qui s’introduit chez ce couple, son excès, sa personnalité, tout ça m’a paru bien peu crédible. L’intrigue est originale, mais peut-être un peu trop pour moi.




lundi 16 mai 2022

La gitane aux yeux bleus


Résumé : 

J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce superbe roman. Il n’est pas facile de le résumer tant il s’en passe : action, quiproquos, mensonges, retournements de situation. 380 pages denses mais que l’on lit avec plaisir.

Atticus est un jeune anglais, travaillant dans l’entreprise de son père. Il doit se rendre en Espagne pour licencier 4 femmes qui travaillent pour une revue littéraire. Mais elles vont lui donner du fil à retordre….

C’est un roman drôle, frais qui donne vraiment le sourire. L’intrigue est vraiment bien menée et j’ai adoré les multiples rebondissements. Les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres, les stéréotypes sur les espagnols et les anglais sont tellement gros qu’ils prêtent eux aussi à sourire. En tout cas, ça donne vraiment envie de découvrir Grenade et sa région.

Et le petit plus : beaucoup de références littéraires viennent ponctuer la lecture pour le plus grand bonheur de tous les amoureux des livres.

J’espère vraiment que d’autres romans de Mamen Sanchez seront traduits.

Mon avis : 

J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce superbe roman. Il n’est pas facile de le résumer tant il s’en passe : action, quiproquos, mensonges, retournements de situation. 380 pages denses mais que l’on lit avec plaisir.

Atticus est un jeune anglais, travaillant dans l’entreprise de son père. Il doit se rendre en Espagne pour licencier 4 femmes qui travaillent pour une revue littéraire. Mais elles vont lui donner du fil à retordre….

C’est un roman drôle, frais qui donne vraiment le sourire. L’intrigue est vraiment bien menée et j’ai adoré les multiples rebondissements. Les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres, les stéréotypes sur les espagnols et les anglais sont tellement gros qu’ils prêtent eux aussi à sourire. En tout cas, ça donne vraiment envie de découvrir Grenade et sa région.

Et le petit plus : beaucoup de références littéraires viennent ponctuer la lecture pour le plus grand bonheur de tous les amoureux des livres.

J’espère vraiment que d’autres romans de Mamen Sanchez seront traduits.




Extraits : 

Elle pénétra dans l’église pour la messe de dix heures, se signa, s’agenouilla et mobilisa ses cinq sens pour prier de toutes ses forces. Une fusée de détresse, voilà ce qu’elle envoya à Dieu.— Mon Père, si possible, que cette coupe s’éloigne de moi. Ne me laisse pas perdre mon travail, allez, mon Dieu, je t’en supplie. Que ta volonté soit faite, mais si tu pouvais éviter précisément que je me retrouve à la rue, enfin si c’est possible, quoi. Je sais bien que ta priorité, c’est la faim, la guerre et tout ça... Si tu es trop occupé, tu peux peut-être demander à un saint. Quelqu’un qui n’a pas trop de clients, saint Pantaléon, ou saint Lambert, ou saint Job, avec un nom pareil il devrait pouvoir m’aider.




A l'inverse des hommes, les femmes sont capables de discuter d'un problème des heures durant sans chercher de solution.



Où qu’il aille, Atticus Craftsman avait coutume d’emporter avec lui sa petite bibliothèque érotique. Elle se composait de cinq livres reliés en cuir rouge, sans aucun nom imprimé sur la couverture. Ce n’était pas des éditions très longues, elles occupaient à peu près autant de place que sa trousse de toilette. Elles n’avaient pas de préface ni d’appareil critique, aucune note de bas de page ou d’index. Juste le texte, sans commentaires.
C’était, à la vérité, son unique perversion. Il n’avait jamais vu de film pornographique ni acheté de revue cochonne, et les sites internet à contenu sexuel ne l’intéressaient pas. Il n’avait pas le goût du vice ni de la débauche.Pourtant, inexplicablement, il se sentait incapable de faire un pas sans sa bibliothèque portative.
Ce fut la première chose qu’il sortit de sa valise quand le bagagiste eut refermé la porte : les cinq livres, enveloppés dans du papier de soie. Après avoir pris soin de déplacer le téléphone et la lampe, il les déposa sur la table de chevet, dans l’ordre alphabétique comme toujours : Duras, Lawrence, Miller, Nabokov et Sade. Cinq façons de comprendre la sensualité féminine.