dimanche 29 juin 2014

Tant que nous sommes vivants

Résumé :


Folle amoureuse de Bo, l’étranger, Hama est contrainte de fuir avec lui. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers des territoires inconnus. Leur amour survivra-t-il à cette épreuve? Parviendront-ils un jour à trouver leur place dans ce monde?

Mon avis :


Cette semaine, j'ai eu la joie de trouver dans ma boite aux lettres un nouveau livre des éditions Gallimard Jeunesse et je les en remercie.
Premier contact avec le livre : et premier coup de cœur avec cette très belle couverture. J'ai ensuite lu le résumé au dos et la je ne savais pas a quoi m'attendre. Je me suis donc lancée dans la lecture et en deux jours a peine le livre était lu tant il m'a plu.

[attention la suite peut révéler quelques passages de l'intrigue]
Le roman se divise en 4 parties :
- Dans la première on fait la connaissance de Hama et Bo. Ou vivent-ils, a quelle époque, on ne le sait pas. Mais la vie est plutôt triste et ne compte que peu de plaisir. Ils travaillent tous deux dans une usine, lui le jour, elle la nuit mais malgré tout ça, ils sont heureux. Et puis Bo se met peu a peu a sortir tard, a boire plus que de raison et malheureusement un accident survient a l'usine et Hama est gravement blessée (elle perd ses deux mains). S'ensuit des longs mois de souffrance mais le couple surmonte cette épreuve. Seulement la population de la ville se met en tête que Bo porte malheur et qu'il a provoqué cet accident. Ils sont donc contraint de partir.
La narration est intéressante, elle est faite par la population de la ville qui est témoin de l'amour du couple.

- Dans la seconde partie, ils sont sur la route, le voyage est très dur d'autant qu'Hama est enceinte. Le froid, la faim, la solitude.... Mais la encore ils vont s'en sortir grâce a une communauté qu'ils vont rencontrer. On découvre leur vie a ensemble.
A partir de cette deuxième partie, gros changement dans la narration puisque c'est Tsell qui nous décrit le quotidien de ses parents.

- Dans la troisième partie, gros changement, Tsell, la fille d'Hama et de Bo, a bien grandit puisqu'elle a 12 ans. Tous les trois vivent maintenant dans une presqu’île préservé. Mais  le clame n'est pas long puisqu'un énorme cargo rempli de militaire arrivent pour annoncer que la guerre est partout. Bo étouffe et se dispute sans cesse avec Hama. Il veut s'engager, servir a quelque chose. Le couple qui avait tant souffert ensemble n'en survit pas.... Tsell, elle, rencontre un jeune garçon d'un an plus vieux qui décide de déserter et de s'enfuir avec Tsell. Après des mois d'errance ils retrouvent finalement la communauté qui l'a vue naître et y passe 5 années. 5 années d'apprentissage ou les deux adolescents finissent de grandir.
J'ai été un peu surprise par le fait que Tsell se retrouve seule si jeune, son père s'engage et sa mère on ne le sait pas vraiment.... Suicide ou fuite ? On ne le sait pas mais en tout cas, c'est plutôt choquant. J'ai trouvé ça dur, d'autant que Bo et Hama n'avait eux même vécut des situations difficiles avec leur parents, j'aurai cru qu'ils ferra tout pour préserver leur fille.

- Dans la quatrième et dernière partie, ils retournent dans la ville ou Hama et Bo se sont rencontrés et décident de reprendre le spectacle que leurs parents avaient voulu monté. Une belle revanche et leçon de vie.

C'est un roman magnifique et habilement construit. L’écriture d'Anne-Laure Bondoux est vraiment très belle et poétique.
Il y a une petite pointe de fantastique qui est juste assez présente pour faire rêver, une petite touche de magie qui embellie cette très belle histoire d'amour.
Un gros coup de cœur qui sort le 25 septembre et que je vous invite a découvrir.

mardi 24 juin 2014

L'éducation d'une fée

Résumé :


Que faire lorsque la femme de votre vie décide de vous quitter parce qu'elle vous aime?
Comment sauver le couple de ses parents quand on a huit ans?
Une fille à la dérive peut-elle devenir une fée parce qu'un petit garçon a décidé de croire en elle?
Avec la force, l'humour et le style qui ont fait le succès de tous ses romans, Didier van Cauwelaert, prix Goncourt pour "Un aller simple", nous montre une fois encore comment le quotidien le plus cruel peut basculer dans le merveilleux, et la détresse ouvrir le chemin d'une seconde vie.

Mon avis :


Troisième livre de Didier Van Cauwelaert que je lis et je suis sous le charme a nouveau. Après Les témoins de la mariée, après La Nuit dernière au XVe siècle me voila conquise par l’Éducation d'une fée.

En même j'ai envie de dire qu'on ne peut qu’être touché par cette histoire. Comme dans les Témoins de la Mariée, j'ai retrouvé la même construction, un récit ponctué de plein de situation du quotidien mais tellement accrocheur et puis les dernières pages ou toutes les pièces du puzzle s'emboîtent les unes dans les autres et ou l'on comprends enfin ou l'auteur a voulu nous emmener.

L’écriture est fluide, très belle. Elle se laisse lire et l'on progresse très vite. Elle est aussi pleine de pudeur notamment sur la fin (je n'en dit pas plus pour les futurs lecteurs).

Les personnages sont attachants, tant Nicolas, ce mari dont la femme s’éloignent parce qu'elle l'aime, tant Raoul, ce petit garçon qui a envie de grandir et de devenir un ado mais qui a encore toute sa naïveté d'enfant, tant Ingrid, cette femme que j'ai eu tant de mal a comprendre pendant le roman qui s'est enfin confié aux lecteurs dans les dernières pages du roman tant enfin César, cette jeune irakienne, cette apprentie fée qui comme Ingrid se révèle a la fin.

Je vous recommande donc ce petit bijou qui vaut vraiment le détour.

dimanche 22 juin 2014

Le chien du jardinier

Résumé :


TEODORO À quoi bon m’avoir donné des espérances qui m’ont mis dans un tel état - si, quand vous voyez que je me refroidis, vous brûlez d’un feu ardent, et que, me voyant brûler, vous êtes transie d’un froid glacial ? Que ne m’avez-vous laissé avec Marcela ! Mais vous illustrez à merveille le conte du chien du jardinier. Embrasée de jalousie, vous ne voulez pas que je me marie avec Marcela, et, dès que vous voyez que je ne vous aime pas, vous recommencez à me faire perdre la raison et à me réveiller si je dors. Mangez donc, ou laissez manger, car je ne suis pas homme à me nourrir d’espérances aussi lassantes. (Acte II)

Mon avis :


Le chien du jardinier est une pièce de théâtre classique espagnole que j'ai pris plaisir a découvrir et a lire. Je ne sais toujours pas bien comment la situer : on est très loin de la tragédie, et quelques répliques ou retournement de situation m'ont fait sourire mais je ne l'a classerais pas en tant que comédie.

Mais bref passons plutôt a l'intrigue. On fait la connaissance de Diana, comtesse de Belfor qui est courtisée par de nombreux prétendant. Mais tout ça ne l'intéresse guère jusqu'au jour ou elle découvre que son secrétaire Teodoro et une de ses servante sont amoureux. Diana se découvre amoureuse de Teodoro et va tout faire pour que le mariage entre les deux n'ai pas lieu.

L'amour, la jalousie, la trahison sont des thèmes qui reviennent souvent dans les ouvrages classiques (et pas seulement dans les classiques...) et on ne s'en lasse pas. Comme je le disais plus haut certaines répliques m'ont fait sourire. D'autres sont remarquables : "TRISTAN : Il n'est pas de fioles de poison plus redoutables pour les sens des mortels que les yeux d'une femme." Une très bonne lecture mais il y a deux choses qui m'ont un peu dérangé. La construction de la pièce qui est en trois actes mais non découpé en scènes. Les personnages entrent et sortent, les répliques sont courtes et la lecture en est difficile. Je pense que ce texte se prête beaucoup plus a être joué que lu.
Et puis deuxième chose intrigante, tous les personnages se tutoient. Même les servantes qui s'adressent a Diana. Peut-être que c'était l'usage a l'époque en Espagne ou est-ce la traduction qui veut ça, je ne sais pas, mais c'est étonnant.

En tout cas, je vous invite a découvrir ce classique. L'édition folio offre en plus un dossier complet (préface et note en fin de livre) pour aider a la lecture, c'est toujours un petit plus.

samedi 21 juin 2014

Associés contre le crime / Le crime est notre affaire

Résumé :


Tommy et Tuppence, Tome 03

" Quelque chose à faire ! Qu'on me donne quelque chose à faire ! " Tuppence ne supporte plus le confort de son existence sans histoires.
De l'action, des sensations fortes, voilà ce qu'il lui faut ! Et puis, Tommy a besoin d'un peu d'exercice lui aussi : Tuppence ne veut pas d'un mari morose et empâté. Alors cette proposition qu'on vient de leur faire est un don du ciel: diriger une agence de détectives, que demander de mieux ? Tuppence va pouvoir prouver qu'elle déborde de talent et d'expérience en la matière. N'a-t-elle pas dévoré tous les romans policiers parus depuis dix ans ?Ah ! Traquer des assassins, lutter contre le crime.
Quelle merveilleuse mission !.


Mon avis  :


Se plonger dans un roman d'Agatha Christie est toujours un plaisir. D'habitude, j'y côtoie plus  Hercule Poirot ou Miss Marple mais ici j'ai fait la connaissance de Tommy et Tuppence Berresford. Je l'ai avait deja rencontré, incarné au cinéma par Catherine Frot et André Dussollier mais ce n'est que maintenant que je l'ai découvre sous la plume de l'auteure.
Bon je ne commence pas par le bon tome puisque ici c'est déjà leur troisième aventure mais bon je n'ai pas eu l'impression d'avoir des difficultés a suivre l'intrigue.

J'ai adoré ces nouvelles, déjà parce que les intrigues sont toujours passionnantes. Pas une fois je n'ai trouvé le coupable. Et puis Tommy et Tuppence sont des personnages très charismatique et tellement drôles.
Le recueil s'ouvre sur Une fée dans l'appartement, Tuppence s'ennuie et aimerait de l'action et c'est a ce moment la qu'on leur propose la direction d'une agence de détective. Une tasse de thé est leur première véritable enquête et on peut dire que Tuppence a plus d'un tour dans son sac ou plutôt dans son chapeau. L'affaire de la perle rose, est l'exemple même de ce que je disais plus haut. J'ai soupçonné tout le monde d’être le voleur de cette fameuse perle mais absolument pas la bonne personne. Le sinistre inconnu est je dirai plus une histoire d'espionnage ou c'est nos deux héros qui se font piéger, mais bien sur ils sont bien plus malins qu'on ne le pense. Impasse au roi / L'homme habillé de journaux est une histoire de meurtre, rien que ça ! Et la encore le coupable n'est pas celui qu'on croit. L'affaire de la femme disparue est une de mes favorite. Un homme vient signaler la disparition de sa fiancé et le moins qu'on puisse dire c'est que celle ci cache un "gros" secret. Colin-maillard est encore une fois un piège tandis a nos détectives. L'homme dans la brume, je l'ai adoré aussi. Le décor est inquiétant, le brouillard et l’enquête est passionnante.

S’achève ici la première partie. Pour la suite il faut lire le Crime est notre affaire, puisqu'allé savoir pourquoi la France a décidé de publié ce recueil de nouvelles en tome tome alors qu'il n'en fait qu'un seul en Angleterre.




Résumé :


Ah ! pourchasser les criminels... quelle occupation passionnante ! Tommy et Tuppence Beresford, à la tête de leur agence, dont ils sont les seuls membres, partent à chaque fois pleins d'enthousiasme et d'humour. Démasquer les espions et les empoisonneurs, démolir les faux alibis et pourfendre les esprits frappeurs... Ils savent tout faire ! D'ailleurs, ne connaissent-ils pas sur le bout des doigts les exploits de tous les plus grands détectives de romans policiers ?

Mon avis :


Le crime est notre affaire et la suite de Associés contre le crime. Je me demande pourquoi, en France, il s'agit de deux livres différent alors qu'en Angleterre c'est un seule et même tome.

Enfin j’arrête de râler pour vous parlez de mon plaisir de retrouver Tommy et Tuppence. Comme toujours leur repartie et leur dialogues sont vraiment très drôle. Dans mon édition (le masque), le couple se vouvoie tandis que dans mon édition précédente (livre de poche) il se tutoie. Cela m'a un peu perturbé au départ mais on s'y fait vite.

Les enquêtes sont vraiment passionnantes, il n'y en a qu'une ou j'ai compris du départ le coupable mais pour les autres les chutes de ces nouvelles sont toutes surprenantes.

La grande Agatha Christie a encore réussi à m'impressionner.


mardi 17 juin 2014

Les serrements d'amour

Résumé :


Lorsque Mathilde annonce à Lorenzo qu'elle le quitte, celui-ci perd pied. Tout s'écroule. Elle, cette femme qu'il aime tendrement, "sa Mathilde", décide de mettre un terme à leur histoire, une liaison tendre et complice. Car Lorenzo est marié et Mathilde ne supporte plus cette relation murée dans une attente interminable, mêlée de solitude et de doute. Alors qu'elle tente de passer de l'ombre à la lumière, il s'enfonce dans la tristesse.
Et lorsqu'il rebondit enfin, Mathilde, elle, rechute. Entre confusion, colère et regrets, l'épanouissement saura-t-il se faire une petite place ?

Mon avis :


Tout d'abord, je remercie bien sur Babelio et son opération Masse Critique ainsi que les éditions La grande ourse pour l'envoi de ce roman.

Je ne sais pas bien comment commencer cette critique car je suis déçue. Pas déçue au point d'écrire que des choses négatives bien au contraire, juste déçue car je suis passée a coté complètement et je n'ai jamais réussi a rentrer entièrement dans ce roman.

Je vais commencer par ce que j'ai apprécié : les chapitres sont très courts et alternent, une fois c'est Mathilde et son point de vue puis ensuite c'est Lorenzo le narrateur. L'auteur offre donc au lecteur, deux points de vue, pour une même situation.
Je parlais des personnages et ils sont important car l'auteur les travaille a merveille, les sentiments sont parfaitement justes et bien exprimés le tout avec beaucoup de pudeur.
L'écriture est très agréable et fluide.

Je pense que ce qui m'a le moins plu c'est sans doute le manque d'action, comme je disais plus haut l'auteur dissèque les sentiments, et approfondi ennoiement sur le ressenti et le vécut de nos deux personnages. C'est donc un très bon roman pour les amateurs du genre et j'aime beaucoup mais il manque un tout petit peu d'action a mon gout.





samedi 14 juin 2014

Le retour

Résumé :


Les grands-parents du jeune Peter Debauer travaillent comme relecteurs pour une collection de littérature populaire. Souvent, Peter dessine ou fait ses devoirs au dos de jeux d'épreuves corrigées. Un jour, il se met à lire un de ces feuilletons malgré l'interdiction grand-parentales. Intrigué, il découvre dans le récit pourtant incomplet d'un prisonnier de guerre détenu en Sibérie des détails qui se rattachent étrangement à sa propre vie...
Une longue quête commence alors pour lui, et sa volonté de découvrir la fin de l'histoire l'entraînera dans une odyssée à travers l'Histoire allemande et le passé de sa propre famille.

Mon avis :


J'avais adoré (comme beaucoup) le liseur, puis le recueil de nouvelles Amours en fuite et enfin le week end, alors c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé la plume de Bernhard Schlink. Ce que j'aime avec cet auteur c'est qu'on ne sait jamais vraiment vers quoi il va nous mener, il nous donne une multitude de petits détails insignifiants au fil des pages qui finalement prenne tout leur sens.

On suit le personnages sur plusieurs années puisqu'on découvre d'abord son enfance, puis sa vie d'adulte. Ce narrateur, je l'ai trouvé intéressant et attachant. C'est un personnage très travaillé comme toujours avec l'auteur.Sa quête est passionnante et nous plonge dans l'histoire de l'Allemagne.

Alors bien sur ce roman n'est pas parfait et comme d'autres lecteurs, j'ai trouvé certains passages un peu long et j'ai eu un peu de mal d'un point de vue chronologique. J'avais parfois quelques difficultés a placer un évènement dans la vie du narrateur par rapport a un autre. Mais malgré ce dernier point je ne suis absolument pas déçue. Pour tous les lecteurs qui voudraient découvrir Bernhard Schlink, je vous conseille d'abord le liseur mais pour les autres je vous invite a découvrir ce grand auteur.

jeudi 12 juin 2014

Femmes de dictateur, tome 1


Résumé :


Elles s'appellent Nadia, Clara, Magda, Jiang Qing, Elena, Catherine, Mira,…Ils s'appellent Lénine,
Mussolini, Staline, Hitler, Salazar, Mao, Ceausescu, Bokassa, Milosevic. Epouses, compagnes, égéries, admiratrices, elles ont en commun d'être à la fois amoureuses et triomphantes, trompées et sacrifiées, parfois jusqu'à la mort. A leurs hommes cruels, violents et tyranniques, elles font croire qu'ils sont beaux, charmeurs, tout puissants. Car la sexualité est l'un des ressorts du pouvoir absolu, et les dictateurs ont besoin d'enrôler les femmes dans leurs entreprises de domination. Diane Ducret raconte par le menu les rencontres, les stratégies de séduction, les rapports amoureux, l'intervention de la politique, et les destinées diverses, souvent tragiques, des femmes qui ont croisé le chemin et passé par le lit des dictateurs.


Mon avis :

Bilan mitigé en refermant ce livre. Pourtant avant de l'ouvrir j’étais certaine que j'allais avoir un gros coup de cœur car j'adore l'histoire et la politique m'intéresse. 

Mais commençons plutôt par les points forts du livre : il est très bien écrit, style fluide il se lit très facilement. Il est très riche en documentation de diverses sources et puis le cahier central nous montre des photos (mettre un visage sur un nom c'est toujours bien).

Côté point faible, je dirais que le concept est un peu répétitif, je me suis un peu lassée à la longue de toutes ses femmes. Et puis comme je le disais les livres est très documentée est fait référence à d'autres sources et il faut sans cesse aller voir a la fin du livre pour voir la note.

Malgré ça je trouve le concept intéressant et cela nous permet de voir une autre part de l'Histoire.

dimanche 8 juin 2014

Titanic et autres contes juifs de Bosnie

Résumé :


 Ivo Andric est un conteur rare, inspiré. Chroniqueur des Balkans, il témoigne de ce fabuleux creuset où durant des siècles se sont rencontrés, combattus, mélangés, séparés : Turcs, Autrichiens, Hongrois, Bosniaques, chrétiens orthodoxes ou catholiques et juifs issus de multiples exodes. C'est cette communauté qui est au cœur du présent recueil ; des sépharades chassés d'Espagne par Isabelle la Catholique, des ashkénazes qui viendront par l'Est deux cents ans plus tard, de la place qu'ils ont eue et des ultimes folies de la Seconde Guerre mondiale qui les emporteront. A travers ces portraits d'une extrême justesse, c'est toute l'histoire des juifs de Bosnie qui se révèle et, au-delà, celle de tous les hommes de ces territoires, aux vies brassées par les vagues successives des empires.


Mon avis :


La quatrième de couverture, nous parle de l'auteur comme "un conteur rare, inspiré" est ça c'est indéniable. Ivo Andric nous livre des nouvelles qui sont prétexte a raconter l'histoire du peuple juif :  du départ forcé d'Espagne au XVe siècle aux évènements tragiques de la Seconde Guerre Mondiale.
C'est forcement très intéressant surtout que l'écriture est magnifique mais (eh oui il y a un mais), l’écriture ne fait pas tout.
Je me suis vite lassée du peu d'action. Je pense aussi que j'avais besoin d'un récit plus léger et que donc je suis passée complétement a coté de celui-ci.
En tout cas je pense que pour découvrir l'auteur c'est un très bon recueil de nouvelles et puis pour les connaisseurs et admirateur de l'écrivain, c'est un recueil qui vous fera découvrir encore un peu davantage Ivo Andric.

samedi 7 juin 2014

Harry Potter, tome 6 : le prince de sang-mêlé

Résumé :

Dans un monde de plus en plus inquiétant, Harry se prépare à retrouver Ron et Hermione. Bientôt, ce sera la rentrée à Poudlard, avec les autres étudiants de sixième année. Mais pourquoi le professeur Dumbledore vient-il en personne chercher Harry chez les Dursley ? 

C'est avec un mélange d'humour et d'art du suspense incomparable que J.K. Rowling révèle dans ce sixième tome l'extraordinaire complexité de l'univers qu'elle a créé, et qu'elle met en place tous les ressorts du dénouement.



Mon Avis :


Il y a quelques mois, j'avais achevé le tome 5 que j'avais vraiment adoré. Et puis cette semaine souffrant d'une panne de lecture, je me suis lancée dans la suite des aventures du plus célèbres des sorciers. C'était pour moi une véritable surprise car je ne savais absolument pas a quoi m'attendre puisque je n'ai pas vu les films et je ne veux pas lire de critiques de peur de découvrir des éléments de l'intrigue....

J'ai adoré encore ce tome, l'intrigue m'a tenu en haleine. J'ai beaucoup aimé la complicité entre Harry et Dumbledore, me posant sans cesse des questions pour découvrir l'identité de ce fameux prince de sang mêlé (et comme toujours moi l'enquêtrice médiocre, j'ai pensé à tout le monde sauf à la personne  concernée). Et puis on y découvre un peu plus sur Voldemort alors forcément c'est toujours intéressant. Bref rien a redire, sauf bien sur saluer le talent de JK Rowling encore une fois.

Par contre je suis extrêmement déçue par cette fin, non comment elle a pu faire ça ? Je ne veux pas en dire de trop pour les lecteurs qui comme moi découvre Harry Potter tardivement, mais je suis encore sous le choc. Faire mourir un personnage principal et important (en plus assassiné par mon personnage favori) je n'en revient toujours pas.... J'ai vraiment peur de commencer le tome 7 que je réserve pour mes vacances en novembre (et les 16h de voyage qui m'attendent).
Dommage que ces dernières pages finissent si mal, car c'est un tome très riche en rebondissement. Je ne vous en dis pas plus, courez vite le (re)découvrir. 

dimanche 1 juin 2014

Le dernier fakir et autres nouvelles

Résumé :


Quatre nouvelles drôles, émouvantes ou tragiques, pour découvrir un grand auteur de la littérature sud-américaine : Le dernier fakir. Un artiste de cirque très pauvre est transformé en fakir par son "impresario". Désireux de bien faire, le malheureux va mourir en tentant d'avaler un sabre. Le champion. L'histoire d'un boxeur. A propos de quelque chose que j'ai perdu dans un train. Un enfant voyageant avec son père côtoie, dans un train un bandit enchaîné à un policier, et imagine de l'aider à s'enfuir pour mener avec lui une vie libre et sauvage de cavalier héroïque sur la Cordillère.
Une voiture s'est arrêtée. Une voiture noire s'est arrêtée au bas d'un immeuble, pour l'arrestation ou l'assassinat d'un opposant qui l'observe de sa fenêtre.

Mon avis :


J'adore les éditions bilingues, deja parce qu'elle me permette de lire en VO sans stress : la traduction est sur la page en face. Et puis souvent on découvre des petites pépites méconnus, des textes d'auteurs célèbres mais moins connus....
Luis Sepulveda n'est plus a présenter mais les quatre nouvelles présentes dans ce recueil étaient pour moi complètement inconnues.

On découvre en premier Le dernier fakir, qui donne son nom au recueil. C'est une nouvelle tres courte et plutôt dramatique. Le narrateur parle avec un fakir, c'est lui qui l'a repéré dans un cirque et qui a fait de ce fakir ce qu'il est devenu aujourd'hui. Le narrateur essaie de se justifier mais on sent la pression monter jusqu’à cette fin tragique. Je n'en dis pas plus pour ne pas vous dévoilez l'intrigue.

Vient ensuite A propos de quelque chose que j'ai perdu dans le train. C'est la nouvelle que j'ai preferé. Le narrateur est un jeune garçon de 14 ans, très attachant, qui rêve de liberté. Il voyage avec son pere quand dans un train, il voit un prisonnier menotté au bras d'un policier. Il s'imagine déjà l'aidant a s'évader, a partir a ses cotés. Un voyage qui va transformé sa vie mais pas comme il l'imagine.

Une voiture s'est arrêtée au milieu de la nuit. Cette nouvelle est angoissante, elle commence doucement et simplement puis petit a petit l’étau se resserre. Un homme se cache chez lui, a peur, essaie de se persuader que cette voiture va repartir.... Cette nouvelle est encore une fois tres courte et se lit tres vite tant on est préssé de découvrir la fin.

Enfin Le champion vient conclure ce recueil. C'est la nouvelle que j'ai le moins apprécié. Elle est interessante et tres bien écrite mais elle ne me laissera pas un grand souvenir.

Je suis vraiment ravie d'avoir lu et découvert ces quatre nouvelles. Elles m'ont beaucoup plu. J'aime aussi avoir le texte original et surtout cette édition est tres riche en explications. On y découvre certaines expressions propres a l'Amérique du Sud qui change de l'espagnol d'Espagnol ou celui que l'on apprends a l'école.
Amateur de nouvelles, de littérature sud-américaine ou juste curieux, je vous conseille ce livre.