vendredi 29 novembre 2013

La fée des glaces

Résumé :


Un an après son deuxième voyage au Royaume des Ombres, loin des dangers et des amis qu'il y a connus, Malo profite de ses vacances au ski chez sa tante paternelle. Mais le comportement étrange de celle-ci et les questions qu'elle lui pose sur son « expérience » au Royaume des Ombres ne tardent pas à éveiller sa curiosité et... sa méfiance. Sa tante aurait-elle un lien avec le monde imaginaire et avec cette Fée des glaces dont on lui parle tant ? Dans le secret des montagnes, Malo découvrira que les frontières entre le monde réel et le Royaume des Ombres sont plus ténues qu'il y paraît et que ses amis Septimus, Lili ou le chat Mercator pourraient bien avoir besoin de lui...

Mon avis :


Tout d'abord : un grand merci a Livraddict et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat. J'ai toujours adoré Maxence Fermine et j'ai a nouveau eu un gros coup de cœur pour ce livre.
J'avais beaucoup aimé le premier tome "La petite marchande de rêves", je n'ai malheureusement pas encore lu le deuxième tome "La poupée de porcelaine" mais ce troisième tome m'a encore plus plu que le premier. Il est vraiment a la hauteur de mes attentes.

J'ai trouvé l'intrigue plus simple donc plus efficace. Dans le premier tome, j'avais eu l'impression que l'intrigue était un peu confuse par moment. Hors ici, on sait ou on va et c'est un régal pour le lecteur.
Le personnage de Malo est toujours aussi attendrissant et j'ai bien aimé son évolution au travers des livres. On le sent plus adolescent maintenant.

L’écriture de Maxence Fermine est toujours aussi parfaite, riche en détails, en couleurs, en comparaisons....
"- Quelles sont-elles, ces fleurs de toutes les couleurs?
Léa , ravie qu'on l’interroge sur un sujet qu'elle maitrisait a merveille, répondit en comptant sur ces doigts :
- Il y a le jaune d'or de l'Arnica, les clochettes violettes et tintinnabulantes de la campanule barbue, la chevelure rose ébouriffé du chardon décapité, la belle couleur bleue de la gentiane printanière, les hautes-tiges vertes et jaunes de la molène bouillon-blanc, le rouge feu du rhododendron ferrugineux, le corail de la joubarbe des montagnes, le bleu violacé de l'aster des Alpes, sans oublier la blancheur immaculée de l'edelweiss...
"
L’écriture est tellement agréable que j’aurai aimé quelques pages de plus.

En tout cas, en plus de la plume de l'auteur, j'ai vraiment adoré le personnage de "Tante Urticaire" qui est vraiment très drôle et qui nous réserve bien des surprises!

Tout au long du récit, l'auteur glisse des éléments des précédentes aventures de Malo, je n'ai donc pas était perdue mais au contraire, je suis très tentée par ce deuxième tome d'autant que j'ai appris au fil des pages que l'action se déroulait dans une ville que je rêve de visiter : Édimbourg.

Coté illustrations, j'ai était conquise aussi car elles sont magnifiques mais j'ai trouvé qu'il y en avait peu... J'aurai aimé en retrouvé davantage car dans mon souvenir le tome 1 en contenait plus.

Enfin c'est une très belle leçon de vie que l'on retrouve ici a l'instar des contes de fée classique. La morale de l'histoire nous apprend a ne pas se fier aux apparences (avec tante urticaire notamment) ou encore que tout est possible a condition de la vouloir vraiment et de se donner la peine d'essayer!

Un vrai coup de cœur donc que je vous recommande rien que pour découvrir la plume de Maxence Fermine et puis cette intrigue plaira aux petits comme aux grands c'est certain.

mardi 19 novembre 2013

Amarachi privé, tome 1 : Whisky Vaudou

Résumé :


Wilson Amarachi. Ce détective au goût prononcé pour la dive bouteille est un privé, pas comme les autres, n’hésitant pas à se mouiller pour résoudre les affaires délicates que d’autres n’ont pu mener à leur terme. Des meurtres inexpliqués au sein d’une sombre histoire de vaudou, voici le premier épisode de notre nouvelle saga : Amarachi Privé.
Cette histoire va confronter notre héros à ses limites en tant qu’enquêteur, mais aussi en tant qu’homme.
Mais saura-t-il faire face aux nombreux retournements qui l’attendent ? C’est ce que vous découvrirez dans ce polar sombre et sans concessions.

Mon avis :


Ce week-end, j'ai découvert un recueil de nouvelles publié par Booxmaker. La première était écrite par Tom Khéfif est m'avait bien plu. Poussée par la curiosité, j'ai téléchargé Whisky Vaudou, 1ere enquête du détective Amarachi et je suis vraiment conquise.

Wilson Amarachi est un personnage fort que j'ai beaucoup apprécié. Avec son franc-parler, son penchant pour le whisky (qui lui a sacrement joué des tours ici) et sa manière d’enquêter.

D'autant qu'il n’hésite pas a nous faire des confidences des les premières lignes:
"J'ai toujours eu un bon sens de l'observation, aussi loin que je me souvienne. Déjà, quand j’étais gamin, je retenais tout. De la coupe de cheveux changée de quelqu'un, au regard raciste de la maitresse lorsqu'elle s'adressait a moi, en passant par tous les objets présents dans une pièce ou je ne m’étais trouvé que quelques minutes. C'est peut-être pour ce qui m'a poussé a devenir détective ? Non, faut pas se voiler la face comme ça... Ce qui m'a réellement amené vers ce métier, c'est ma femme. J’étais un simple gardien de laboratoire au moment ou j'ai commencé a avoir de sérieux doutes sur sa fidélité. Alors, je l'ai filé. Tout d'abord un soir, puis deux, puis toute la semaine. Bien sur, j'avais recueilli toutes les preuves qu'il me fallait des le premier jour, mais je trouvais ça tellement excitant. Le divorce a suivi peu de temps après et j'en ai profit e pour me reconvertir.
Je m'appelle Wilson Amarachi et je suis détective privé. "


L'intrigue est vraiment très bien menée et vraiment prenante. Il s'agit ici d'une nouvelle d'un peu moins de 30 pages, du coup pas de répit pour le lecteur, les éléments s'enchainent très vite et le suspense est belle et bien au rendez-vous.

Et puis, je ne peux vous parlez de l'ambiance de cette nouvelle. Je décolle pour New-York dans deux jours et j'ai de suite été transporté sur le sol américain. Tout y est, l'habitude des américains a prendre le taxi, la violence et le racisme entre blancs et noirs, la police américaine (et leur habitude de cow-boy), ou encore les exécutions et les condamnations a mort (avec bien sur la possibilité d'y assister ce qui m'a toujours paru tellement horrible!). Bon bien sur on est bien loin de ce que je vais voir a New-York puisque j'y vais pour le tourisme mais j'ai vraiment aimé cette ambiance juste avant mon voyage.

Amateurs de bon policier ou polar, je vous conseille vraiment cette nouvelle qui je suis sur vous plaira!

lundi 18 novembre 2013

Rien n'est trop beau

Résumé :


New York, début des années 1950. Elles sont jeunes et Manhattan leur tend les bras ...

Lorsqu’il fut publié en 1958, le premier roman de Rona Jaffe provoqua l’engouement de millions de lectrices américaines. Elles s’identifièrent immédiatement à ses personnages, de jeunes secrétaires venues d’horizons différents employées dans une grande maison d’édition new-yorkaise. Leurs rêves et leurs doutes reflétaient ceux de toute une génération de femmes.

Il y a la brillante Caroline, dont l’ambition est de quitter la salle des dactylos pour occuper un poste éditorial. Mary Agnes, une collègue obnubilée par les préparatifs de son mariage. La naïve April, jeune provinciale du Colorado venue à New York pour faire carrière dans la chanson.

Si la ville semble leur offrir d’infinies possibilités professionnelles et amoureuses, chacune doit se battre avec ses armes pour se faire une place dans un monde d’hommes.

Mon avis :


Avec Rien n'est trop beau vous êtes assurés de passer un bon moment mais je suis loin du coup de cœur auquel je m'attendais. Peut-être qu'a force d'avoir envie de lire et d’espérer, j'ai finalement été un peu déçue quand je l'ai enfin eu dans les mains. Je pense qu'il y a un peu de ça mais pas seulement.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance année 50 a New-York ou l'on suit le quotidien de quelques femmes, toute d'horizons différents. Les personnages féminins sont attachants et l’écriture est agréable et fluide. Malgré ça j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de longueur, le récit n'avance pas et les situations sont souvent prévisibles.

Rien n'est trop beau est sans doute un très bon roman de plage, léger et sans "prise de tête" mais je ne pense pas que ce soit le genre de romans qui laisse un souvenir impérissable! C'est donc un avis en demi-teinte, je ne regrette pas de l'avoir lu mais je ne le recommanderai pas....

dimanche 17 novembre 2013

Des visages


Résumé :


Cette histoire commence par un coup de téléphone :  ? Allo ? Booxmaker ? Dites donc, quand est-ce que vous nous faites un gratuit ?  Se poursuit par une question :  ? C'est vrai ça ! On attend quoi ?  Et se finit par le recueil que nous vous proposons aujourd'hui ! Nous avons pris cela comme un défi. Défi que nous avons aimablement passé à plusieurs de nos auteurs.  ? Alors voilà, l'idée est simple. Je vous donne un titre et carte blanche pour me pondre une nouvelle !  ? OK, c'est quoi le titre ?  ? Des visages...  ? ???  Et puis...  ? Et si on en faisait autant avec le graphiste ?  ? J'achète !   Le résultat en est un recueil de six nouvelles, faites par des auteurs talentueux et qui ont accepté avec force vigueur ce défi. Six histoires étranges, sincères et persistantes, au point de vous faire travailler les méninges jusque dans vos nuits sans lune. Six facettes d'un titre qui nous est venu par hasard... ou presque !


Mon avis :


Voici une lecture numérique que j'ai vraiment bien apprécié. Booxmaker est une maison d'édition qui propose des livres numériques. Avec "Des visages", elle rassemble six nouvelles écrites par 6 auteurs différents. Une seule exigence et un point de départ commun : le mot visage. Et cela donne un résultat vraiment très intéressant et vraiment des nouvelles complétement différentes des unes des autres.

J'aime beaucoup les nouvelles car je trouve que c'est un exercice difficile pour un auteur : écrire de manière concise mais en donnant assez d’éléments aux lecteurs et surtout ce qui me plait c'est toujours la chute. Plus elle est surprenante meilleur c'est!

Le recueil commence par A coup de Bistouri de Tom Khéfif. L'auteur signe ici une nouvelle très noire au suspense digne d'un grand thriller. Je ne connaissais absolument pas ce détective Wilson Amarachi, qui intervient ici en personnage secondaire mais j'ai vraiment envie de le découvrir. L'intrigue est intéressante et pour le moins originale, la chirurgie esthétique est encore assez tabou malgré que ce soit un marché en pleine croissance. Ici le personnage principal est un chirurgien peu scrupuleux puisqu'il opère des enfants ou adolescents. Un tueur en série semble s'attaquait a ses patients, voila le point de départ d'une enquête très intéressante. J'ai beaucoup apprécié l'ambiance : la nuit, les rues de Chicago, la violence et les gangs. C'est très éloigné de ce que je peux lire d'habitude et j'ai été agréablement surprise.

Ensuite vient Le visage de la reine de Jean-Pierre Balpe. Cette nouvelle est intéressante et très bien écrite mais je suis restée dans le floue car elle donne vraiment trop peu de détail. C'est l'histoire d'une reine qui se meurt et tout son royaume et ses sujets en sont déboussolés. J'ai adoré la chute de cette nouvelle qui est inattendu mais en même temps tellement pleine de vérité.

Puis Guillaume Jacquet intervient avec Émiettements. Dans un premier temps j'ai eu beaucoup de mal a rentrer dans cette nouvelle. Le vocabulaire est tellement différent de ce qui précède. Ici les mots sont rudes, la langue tranchante et acérée. L'auteur se confie a nous a la première personne. Mais j'ai finalement été conquise par l'humour de l'auteur et je ne peux m’empêcher de vous glisser ici une citation qui m'a fait tellement rire :
Non "Émiettements", c'est bien, et ça me fait penser a "Miettes", le livre de Loana. J'aime beaucoup cette artiste. Elle était chanteuse, hein, c'est ça ? Elle aussi, elle doit aimer Adamo. Ils n'ont pas couché ensemble, d'ailleurs ? 
Elle a un peu disparu de la circulation, Loana, aujourd'hui.

Attendez... Elle n’était pas sportive, plutôt ? Oui, c'est cela, j'avais oublié, c’était une athlète. Mais dans quel domaine? Il y avait un rapport avec la piscine... Elle avait du briller en quatre cents-metres nage libre ou bien en natation synchronisée...  

C'est Raphaël Nomézine qui prend le relai avec On ne meurt que deux fois (memory). C'est une nouvelle remarquable triste et touchante. On suit le quotidien d'une femme, chanteuse, qui sombre peu a peu. L’écriture est belle et mélancolique. Une belle découverte et une belle surprise.

Avant dernière nouvelle, L'homme aux cent visages de Paul A Garance. J'avais été conquise par La terre des Centaures et a nouveau je me suis laissée emporter par cette histoire. Bon elle fait un peu froid dans le dos, notamment certaines descriptions car ici aussi on a affaire a un tueur en série quelque peu sadique mais en même temps j'ai aimé comment sont traités les émotions. On sent beaucoup d'amour entre père et fille (ou fils sans vouloir dévoiler l'intrigue), beaucoup de regrets, d'amertumes... Un mélange des genres qui m'avait déjà beaucoup plu dans ma précédente lecture de l'auteur.

Enfin pour conclure Des visages de Lorenzo Mancini, qui ressemble plus a un essai. C'est un très beau texte mais que je n'ai pas su apprécier a sa juste valeur car il s’éloigne trop de ce que j'ai l'habitude de lire. De plus je viens tout juste de commencer un nouveau travail et étant très fatiguée j'avoue rechercher en ce moment des lectures plutôt légères. En tout cas, je suis certaine que de nombreux lecteurs tomberont sous le charme de cette nouvelle.

Voila donc un recueil que je vous invite a télécharger car il regorge de pépites qui ne demandent qu'a être lu. L'homme aux cents visages et On ne meurt que deux fois (memory) sont mes nouvelles favorites suivies de très près par A coup de Bistouri. C'est une thématique plutôt originale et je dois dire que les auteurs s'en tirent a merveille. Et puis je ne peux terminer cette critique que par remercier Booxmaker de proposer des titres gratuits a ses lecteurs. C'est une démarche que peu d’éditeurs font et elle ne peut qu’être saluée.

dimanche 10 novembre 2013

Les quatre filles du docteur March

Résumé :


Une année, avec ses joies et ses peines, de la vie de Meg, Jo, Beth et Amy March, quatre sœurs âgées de onze à seize ans. Leur père absent - la guerre de Sécession fait rage et il est aumônier dans l'armée nordiste -, elles aident leur mère à assumer les tâches quotidiennes. Ce qu'elles font avec leur caractère bien différent : Meg, la romantique, qui va éprouver les émois d'un premier amour ; Jo, qui ne se départit jamais d'un humour à toute épreuve ; la généreuse Beth ; la blonde Amy, enfin, qui se laisse aller parfois à une certaine vanité...

Mon avis :


Un classique de la littérature jeunesse que je découvre seulement maintenant a l'âge de 25 ans (vous savez ce que l'on dit : mieux faut tard que jamais...).
Louisa May Alcott nous plonge dans un épisode tragique qui a marqué l'histoire des États-Unis : la Guerre de Sécession. Alors rassurez vous ici, pas de scène de combat car l’auteure nous invite a entrer dans le foyer de Madame March (dont le mari est parti a la guerre) et de ses quatre filles très attachantes.
Au fil des chapitres on découvre leur vie et chacun d'entre eux fini par une "morale" ou devrais-je dire leçon de vie (comme ne pas envier les autres, partager avec les plus démunis, ne pas être égoïste, travailler dur...)
C'est un roman touchant et sincère qui ne peut qu’être un coup de cœur.
J'ai d'ailleurs profité de ce week-end pluvieux et gris pour visionner une des nombreuses adaptations cinématographique. Ne sachant pas laquelle était la meilleure, j'ai choisi la plus récente :  celle de 1994 signé par Gillian Armstrong et j'ai vraiment adoré et j'y ai retrouvé l'ambiance du roman.
Je vous conseille donc vraiment de lire ce roman si ce n'est pas encore fait et de voir le film qui est vraiment tres bon.

Le train de 16h50

Résumé :


Allant dans la même direction et presque à vitesse égale, les deux trains semblaient disputer un match.
Mrs McGillicuddy, pour se distraire, regardait les occupants qui s'offraient à sa vue, mais ce qu'elle vit lui arracha un petit cri. Debout, le dos tourné, un homme serrait la gorge d'une femme ; il l'étranglait. Le hasard voulu que le " 16 h 50 " ralentît et que le train " parallèle " le dépasse, disparaissant dans la nuit.

Mon avis :


C'est le film "le crime est notre affaire" avec la merveilleuse Catherine Frot et André Dussollier qui m'a donné envie de découvrir ce roman. Alors ici, on oublie les Beresford car c'est la célèbre Miss Marple qui mène l'enquête. C'est ma première rencontre avec ce personnage emblématique et je comprend pourquoi elle est tant appréciée.

Agatha Christie livre ici son roman avec brio, c'est un huis-clos au sein d'une famille ou tous semble coupable, enfin moi j'ai soupçonné en tous cas tous les personnages pour finalement ne jamais trouver le véritable coupable.

L'idée de départ est a saluer car vraiment originale. Une femme qui voyage en train et qui est témoin d'un meurtre qui se déroule dans le train qui circule a coté sur une autre voie mais évidemment personne ne veut la croire. Personne sauf Miss Marple....

mardi 5 novembre 2013

Lika aux cheveux longs

 Résumé :


Dans un mystérieux village vit Lika, une jeune fille aux magnifiques cheveux longs. Pour subvenir aux besoins de sa grand-mère, elle va tous les jours vendre ses pots-pourris aux passants. Mais l’inquiétant coiffeur du village ne cesse de lui proposer une forte somme d’argent en échange de sa belle chevelure. Que va‑t‑il se passer si Lika accepte ? C’est sans compter sur l’intervention d’un étrange et espiègle petit garçon…

Lika aux cheveux longs est une histoire émouvante qui n’est pas sans rappeler les grands classiques des frères Grimm, tels Raiponce ou Cendrillon. Inspiré, Yûji Kanno crée un conte moderne et fantastique, abordant avec sensibilité les rapports entre les humains et la difficulté de se confier à ses proches. Les personnages de Matayoshi sont quant à eux incroyablement émotionnants et d’une finesse graphique rare.
Une première œuvre raffinée pour ces jeunes auteurs japonais à suivre de près !

Mon avis :

Tout d'abord je tiens a remercier chaleureusement Babelio pour son opération masse critique et les éditions Nobi nobi pour l'envoi de ce très joli conte.
Nobi nobi est une jeune maison d’édition qui propose des livres jeunesse spécialisés sur le Japon. J’étais vraiment curieuse de découvrir une de leur publication car le Japon est un pays que je trouve fascinant et que je rêve de visiter.

A peine le livre arrivé par la poste, j'ai été scotché par la couverture. Elle ressemble en tout point au livre de mon enfance. Pas de couverture au papier glacé non ici c'est une couverture solide et un peu rugueuse au toucher. Le titre est écrit en lettre dorée qui brille et puis l'illustration sur cette couverture laisse présager une grande réussite pour la suite.

Et en effet, ma lecture terminée, je suis complétement conquise pour ce conte. Sur la quatrieme de couverture, on compare Lika aux cheveux longs a un conte de Grimm, je suis entièrement d'accord avec cela. Il y a tellement de magie dans ses pages que les petits adoreront cette histoire et les grands comme moi, retomberont assurément en enfance.

Il y a un vrai travail entre l'auteur qu'il faut saluer car le texte est magnifique et très bien tourné et l'illustratrice qui fait ici un travail remarquable. J'ai vu a la dernière page une courte biographie qui résume leur parcours et je constate qu'ils ont collaboré a d'autres projets ce qui me donne très envie d'en découvrir plus.

En tout cas, l'histoire de Lika est vraiment très belle. C'est une petite fille douce et attentive au bien être de sa grand-mère. Elle est déjà extrêmement mature pour son age et comprend énormément de choses d'adulte (le rapport a l'argent, le coiffeur dont elle se méfie car c'est une personne cupide...). Et puis comme tous les contes il y a la petite touche de magie avec ce petit garçon doit au final on sait peu de choses (mais le mystère est tellement plus agréable dans les contes).

Je n'ai qu'une déception en refermant ces pages, c'est que moi je ne possède pas de peigne comme dans cette histoire et qu'il va donc me falloir encore de longs mois avant d'avoir une belle et longue chevelure....

vendredi 1 novembre 2013

Danse Noire

Résumé :


Sur un lit d'hôpital, Milo s'éteint lentement. A son chevet, le réalisateur new-yorkais Paul Schwarz rêve d'un ultime projet commun : un film qu'ils écriraient ensemble à partir de l'incroyable parcours de Milo. Dans un grand mouvement musical pour chanter ses origines d'abord effacées puis peu à peu recomposées, ce film suivrait trois lignes de vie qui, traversant guerres et exils, invasions et résistances, nous plongeraient dans la tension insoluble entre le Vieux et le Nouveau Monde, le besoin de transmission et le rêve de recommencement. Du début du XXe siècle à nos jours, de l'Irlande au Canada, de la chambre sordide d'une prostituée indienne aux rythmes lancinants de la capoeira brésilienne, d'un hôpital catholique québecois aux soirées prestigieuses de New York, cette histoire d'amour et de renoncement est habitée d'un bout à l'autre par le bruissement des langues et l'engagement des cœurs. Film ou roman, roman d'un film, Danse noire est l’œuvre totale, libre et accomplie d'une romancière au sommet de son art.

Mon avis :


Je tiens tout d'abord a remercier Price Minister qui m'a adressé ce livre a l'occasion des match de la rentrée littéraire 2013. J'avoue être bien embêtée pour la rédaction de cette critique car je n'ai pas aimé le livre (et puisque je dois lui attribuer une note sur 20, je lui donnerai un 8).
Mon choix s’était porté sur ce roman car Nancy Huston est une auteure que je voulais découvrir depuis un moment alors après lecture de Danse Noire, je pense que c'est une bonne auteure mais que c'est juste pas mon style.

L'intrigue de départ est intéressante, Milo est entre la vie et la mort a l’hôpital. Paul, réalisateur de films est a ses cotes et imagine un long métrage retraçant la vie de Milo (et même un peu plus puisque ce roman se situe sur plusieurs générations durant tout le XXe siècle). Jusqu’à la je n'ai absolument rien a dire, car l'histoire en elle-même est intéressante. Mais ce qui m'a dérangé c'est la manière qu'a choisi Nancy Huston pour traiter le sujet et surtout je voudrais souligner trois points qui m'ont vraiment gâché ma lecture :
- Paul, le narrateur, raconte l'histoire a la facon d'un realisateur, il decrit les scènes façon cinéma avec la musique que l'on va y jouer, les décors et les "clap" de fin. J'ai trouvé cela d'une froideur incroyable, sans sentiment.... Pour moi il m'a été impossible de m'attacher aux personnages car il y a en trop. Et avec ce style "cinéma", les scènes (chapitres) s'enchainent sans lien réel.
- Ensuite le vocabulaire choisit est vraiment très (trop!) argotique, familier voir vulgaire. Peut-être que je suis coincée ou vielle fille mais pour moi ça ne passe pas.
- Et enfin trop de dialogue en anglais. Parfois deux pages sont écrites entièrement en dialogue dans la langue de Shakespeare et il faut se référer au bas de pages pour la traduction. Pourquoi ne pas avoir traduit directement? Je ne sais pas mais pour moi c'est un mauvais choix.

J'accorderai quand même un 8/20 car l'auteure a très bien documente son roman et arrive a nous transporter a différentes périodes. Bien sur, j'ai beaucoup apprécié les passages en Irlande puisque c'est aujourd'hui mon pays d'adoption.

La rentrée littéraire 2013 m'avait réservé de belles surprises, notamment avec le superbe roman de Patricia Reznikov, La transcendante publié chez Albin Michel ou encore en jeunesse Le pays des contes de Chris Colfer chez Michel Lafon  mais avec Danse Noire, je reste sur ma faim. J'en ressors extrêmement déçue.