dimanche 31 mai 2015

L'innocence des bourreaux

Résumé :


Dans une supérette, une jeune maman, un couple adultère, une personne âgée et son aide, une mère et son ado font leurs courses. Un junkie entre pour voler la caisse et perd le contrôle de la situation. Un jeux subtile s'instaure alors entre supposés victimes et bourreaux.

Mon avis :


Le résumé de la quatrième de couverture s'annonçait prometteur hors ce nouveau thriller de Barbara Abel ne m'a pas convaincu.
On fait d'abord la connaissance des personnages :
- Joachim, le junkie qui braque la supérette pour se payer sa dose.
- Aline, la mère excédée par son son fils Théo, en plein crise d'adolescence
- Germaine, la mamie casse pied avec son aide a domicile Michele.
- Lea, la maman d'une petit garçon de 3 ans
- Guillaume, une jeune homme caissier a la supérette
et enfin Thomas qui a une aventure avec sa collègue Sophie.
Le point commun entre tout ces personnages, se rendre a la supérette en même temps. Quand Joachim, arrive, l'arme a la main, pour voler la caisse. Jusque la c'est palpitant, on est pris dans le suspense et soudain tout part de travers.

Si vous voulez lire ce roman, ne lisez pas la suite car il va y avoir des SPOILERS :
D'abord la prise d'otage, d'Aline et de Théo ça devient n'importe quoi....
Ensuite Lea qui a perdu son fils, le fait de le laisser seul a la maison était intéressant, mais quand j'ai appris qu'il était mort, j'ai été déçu.....
L'histoire de kidnapping d'enfant par Aline, et qu'au bout de 13 ans, elle n'ai jamais été retrouvé, je trouve ça un peu gros....
Et enfin le fait que Germaine, en fauteuil roulant soit en fait capable de marcher....

Les personnages ne sont pas vraiment attachant, sauf Germaine que j'ai adoré. Son histoire, son passé m'a beaucoup touché.

Barbara Abel livre un thriller qui encore une fois se lit, se dévore devrais-je dire, car en quelques heures, il était fini mais pour ce qui est de l'intrigue, je ne suis absolument pas convaincu. Dommage !

Lu dans le cadre du challenge :
- Week-end a 1000

Le fusil de chasse

Résumé :


L'histoire d'une liaison, source de passion, de rupture et de mort, racontée à travers trois lettres inoubliables dans un style glacé et brûlant qui fait de ce court roman un chef-d'œuvre universel.
Poète, nouvelliste et romancier, Yasushi Inoué (1907-1991) restera sans doute le plus grand et le plus populaire écrivain japonais de son temps. Son œuvre, d'une richesse exceptionnelle, aborde tour à tour avec le même bonheur toutes les formes de l'écriture. Depuis la parution, voici près de trente ans, du Fusil de chasse, elle a connu en France un succès qui ne s'est jamais démenti.

Mon avis :


Le fusil de chasse est un court roman épistolaire, qui se compose de trois lettres toutes destinées a un même homme. Une est de sa femme, une de sa maîtresse et une de la fille de cette dernière.

Le point de départ du livre est le suicide la maîtresse, sa fille lit sont journal intime et découvre la liaison des deux protagonistes. La lettre de la fille est sans doute celle que j'ai le moins aimé.

Vient ensuite, la lettre de la femme trompée "Autant que je me souvienne, depuis plus de dix ans, chacun de nous s'est retranchée derrière les murs de sa citadelle ; tu m'as trompée et je t'ai trompé (mais c'est toi qui as eu l'initiative). Quel calcul affligeant peut bien faire un homme ! Notre existence s'est entièrement édifiée sur nos secrets respectifs." que j'ai trouvé très belle. Elle révèle qu'elle connaît cette liaison depuis le début mais elle s'est tue "Pourquoi n'ai-je pas suivi le chemin qui conduit a la mer ? La raison est celle-ci  : je ne pus réprimer le sentiment que, par rapport a cette très belle femme, de cinq ou six ans mon aînée, - par rapport a ma cousine Saiko, - j'étais en état d'infériorité a tous points de vue : expérience, savoir, talent, beauté, tendresse. Je n'avais même pas l'art de tenir une tasse de café, de parler littérature, de goûter la musique, de me maquiller"

Puis enfin, il y a la lettre de cette maîtresse qui décide de mettre fin a ses jours : "Quand tu liras ces mots, je ne serai plus. J'ignore ce que peut être la mort, mais je suis sure que mes joies, mes peines, mes craintes ne me survivront pas." Elle livre ses souvenirs avec cette homme qu'elle a aimé : "Comme nous gravissions l'étroit et raide sentier de montagne, tu m'as dit sans raison apparente : "L'amour est une obsession. Il est parfaitement normal d'être obsédé par le besoin d'une tasse de thé. Alors, pourquoi n'aurais-je pas le droit d'être obsédé par toi ?""

Un beau roman qui se lit vite, 96 pages dans son format poche.

Lu dans le cadre du challenge :
- Week-end a 1000

Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus

Résumé :


Madame Ming aime parler de ses dix enfants vivant dans divers lieux de l’immense Chine. Fabule-t-elle, au pays de l’enfant unique ? A-t-elle contourné la loi ? Aurait-elle sombré dans une folie douce ? Et si cette progéniture n’était pas imaginaire ? L’incroyable secret de Madame Ming rejoint celui de la Chine d’hier et d’aujourd’hui, éclairé par la sagesse immémoriale de Confucius.

Mon avis :


Voici un conte philosophique qui m'a bien plu même s'il ne s'agit pas la du meilleur écrit de l'auteur. Eric-Emmanuel Schmitt nous emmène en Chine : " La Chine, c'est un secret plus qu'un pays. Madame Ming, l’œil pointu, le chignon moiré, le dos raidi sur son tabouret, me lança un jour, a moi l'européen de passage.
- Nous naissons frères par la nature et devenons distinct par l'éducation.
Elle avait raison... Même si je la parcourais, la Chine m'échappait. A chacun de mes voyages, son sol s'étendait, son histoire s'évaporait, je perdais mes jalons sans en gagner de nouveaux, malgré mes progrès en cantonnais, en dépit de mes lectures, quoique je multipliasse les contrats commerciaux avec ses habitants, la Chine reculait a mesure que j'avançais, tel l'horizon.
- Au lieu de se plaindre de l'obscurité, mieux vaut allumer la lumière, affirma madame Ming.
Comment ? Quel individu choisir pour fouiller ce sol énigmatique ? Quelle proie harponner ? La Chine contenait autant de sujets que la Méditerranée de poissons.
- La planète porte un milliard de Chinois et cinq milliards d'étrangers, murmura madame Ming en ravaudant une paire de bas.
"

Madame Ming est vraiment un personnage attachant. Elle m'a beaucoup fait sourire car elle a réponse a tout, toujours un proverbe de circonstance. Mais son sujet de conversation favori est bien sur ses enfants :
"- J'ai dix enfants.
Sur le coup, je crus que ma maîtrise du cantonnais chancelait... Par sécurité, je répétai le chiffre "dix" en mandarin, en anglais ; a chaque fois, elle confirma de la tête.
Incrédule, je déployai mes doigts en éventail.
- Dix ?
Pour me tranquilliser, elle énuméra les prénoms :
- Ting Ting, Ho, Da-Xia, Kun, Kong, Li Mei, Wang, Ru, Zhou, Shuang.
L'amour  que ces vocales éveillaient en elle, illuminant ses yeux, gonflant ses traits, rendit son visage un instant juvénile.
" Forcement avec ce titre, on se doute qu'il y a une entourloupe, surtout dans un pays comme la Chine est pourtant on écoute son récit avec intérêt. "La vérité, c'est juste le mensonge qui nous plaît le plus, non ?"

L'écriture de l'auteur est comme toujours agréable a lire et on se lasse pas une minute de ce court récit. J'ai beaucoup aimé la fin ou notre narrateur, a beaucoup appris auprès de notre dame pipi et qui prends une décision qui va changer sa vie.

Lu dans le cadre du challenge :
- Week-end a 1000

Chateaux Bordeaux, tome 1 : Le Domaine

Résumé :


Suite au décès de leur père, les trois enfants Baudricourt héritent de l’exploitation vinicole familiale, un vaste domaine situé au cœur du Médoc.
Les deux frères comptent se séparer rapidement de la propriété et des dettes dont elle est criblée. Mais leur décision est aussitôt remise en cause par la détermination de leur sœur, Alexandra, qui voit dans cet héritage l'opportunité de rebâtir sa vie sur les terres de son enfance. Décidée à reprendre en main le vignoble paternel, Alexandra se retrouve rapidement au pied du mur. D'un côté, elle affronte l'hostilité de son entourage, de l'autre, elle sait que pour réussir elle va devoir tout apprendre, car la fabrication d'un grand cru ne s'improvise pas.
Avec humilité et courage, Alexandra se consacre dès lors entièrement à son nouvel univers qui deviendra, au fil du temps, sa passion...

Mon avis :


Voici un premier tome, on ne peut plus prometteur qui nous fait découvrir le milieu viticole : "Le médoc est une presqu'île de 240 000 hectares dont 16 500 sont occupés par le vignoble.
Bordé a l'ouest par l'océan Atlantique et a l'est par l'estuaire de de la Gironde, la base de ce vaste triangle se situe au nord-est de Bordeaux et sa pointe au Verdon.
Entre ses deux points géographique, on dénombre 2000 exploitations reparties sur 57 communes et regroupés en 8 appellations, dont 2 régionales : Médoc et Haut-Médoc, et 6 communales : Pauillac, Saint -Estephe, Saint-Julien, Listrac, Moulis, Margaux.
De par leur finesse et leur grande qualités, les vins médocains ont acquis une renommée mondiale. Même si l'on n'a pas eu la chance d'y goûter, certains noms nous sont désormais familiers : Mouton-Rothschild, Latour, Léoville Las Casas, Palmer, Haut-Marbuzet, Chasse-Spleen, Beychevelle, Lagrange, Cos d'Estournel, et j'en passe....
" Si j'apprécie boire un verre de vin avec le fromage, je n'y connais pas grand chose au final et j'ai beaucoup appris ici, et je ne doute pas que les prochains tomes seront eux aussi très instructif.

L'intrigue est elle aussi intéressante, le père, propriétaire du domaine vient de mourir ce qui est l'occasion de rassembler les trois enfants. Les deux fils aînés veulent vendre car selon eux le domaine n'est pas / plus rentable tandis que la cadette est déterminée a reprendre le flambeau. Un chemin qui j'en suis sur va être semé d'embûches car elle est plutôt mal entouré. Au  final, on découvre un monde plein de concurrence, de mesquinerie et jalousie. J'espère que c'est juste pour la BD et qu'en réalité c'est un peu plus nuancé que ça.....

Les personnages sont attachants, surtout bien sur notre héroïne et j'ai hâte de découvrir si oui ou non elle va réussir. Les dessins m'ont aussi bien plus et je les trouve a la hauteur.

Lu dans le cadre du challenge :
- Week-end a 1000

samedi 30 mai 2015

Vendredi Lecture : Club de Lecture Juin 2015

Après avoir participé a l'édition de mai, avec les titres fleuris, je me lance dans ce club de lecture de juin ou le but est de lire un ou plusieurs ouvrages ouvrage (roman, recueil de poésie, essai, bande dessinée,…) dont le titre comporte un ou plusieurs prénoms.

Lien vers l'article : ici
Sur Facebook, un événement sera créé et disponible à partir du 1er Juin.
Sur Twitter, partagez votre lecture et quelques mots (on sait que c’est compliqué en 140 caractères) avec le croisillon #ClubVL.

Les livres de ma PAL qui peuvent rentrer dans ce critère :

- Alexia, tome 1 : Quand nous étions morts de Francesc Miralles
- Au temps du roi Edouard de Vita Sackville-West
- Baby Jane de Sofi Oksanen
- Bernadette a disparu de Maria Semple
- Billie d'Anna Gavalda
- Bons baisers de Cora Sledge de Leslie Larson
- Carlota Fainberg de Antonio Muñoz Molina
- Carrie de Stephen King
- Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl
- Claude Gueux de Victor Hugo
- Claudine a l'ecole de Colette
- Coraline Neil Gaiman
- D'où vient Angela Küber ? de Bruno Descamps
- Demain à Santa Cecilia de Maria Dueñas
- Ernestine de Sade
- Et puis, Paulette... de Barbara Constantine
- Eva dort de Francesca Melandri
- Firmin : autobiographie d'un grignoteur de livres de Sam Savage
- Hôtel Iris de Yoko Ogawa
- Hôtel Miranda de Iman Bassalah
- Jane Austen et le révérend de Stephanie Barron
- Jim de Harold Cobert
- Jonas ou l'artiste au travail d'Albert Camus
- Jonathan Livingston le goéland de Richard Bach
- L'étrange cas de Juliette M., tome 1 de Megan Shepherd
- La Famille d'Arsac, tome 1 : Scandaleuse Elisabeth
- La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi... de Rachel Joyce
- La pension Eva de Andrea Camilleri
- Le Journal secret d'Amy Wingate de Willa Marsh
- Le lecteur de Jules Verne de Almudena Grandes
- Le manuscrit perdu de Jane Austen de Syrie James
- Les carnets secrets de Miranda de Julia Quinn
- Les Carsington, tome 1 : Irrésistible Mirabel de Loretta Chase
- Les dix amours de Nishino de Hiromi Kawakami
- Les mille et une gaffes de l'ange gardien Ariel Auvinen de Arto Paasilinna
- Mathilda de Roald Dahl
- Nina de Frederic Lenoir
- Notre Imogene de Charles Exbrayat
- Pauline de George Sand
-
Petit déjeuner chez Tiffany de Truman Capote
- Pierre et Jean de Guy de Maupassant
- Une faiblesse de Carlotta Delmont de Fanny Chiarello
- Virginia et Vita de Christine Orban

Mes lectures : (a venir)

- Les dix amours de Nishino de Hiromi Kawakami [pas de critique, déception]
- Pierre et Jean de Maupassant [ma critique]
- Carlota Fainberg de Antonio Muñoz Molina [ma critique]

- Demain a Santa Cecilia [ma critique]

Crève Saucisse

Résumé :


Didier est boucher, amateur de bande dessinée et... cocu! Cela lui bousille la vie. Sandrine, son épouse, le trompe avec leur meilleur ami, Éric.
Renouant avec la veine acide qu’on lui connaît, Pascal Rabaté s’associe à Simon Hureau pour une comédie noire, grinçante et jubilatoire.

Mon avis :


Gros coup de cœur pour Crève Saucisse ou j'ai fait la connaissance de Didier. Il est boucher et avec sa femme il tient une petite boucherie : "Et un beau steak dans la hampe ! Cent grammes, ça vous fait du quatre euros vingt, madame Balu ! Vous allez voir, c'est de la soie ! Je vais vous l'emballer dans du beau papier !" ou encore "- C'est pour un bourguignon ? Alors je peux vous faire un petit assortiment, un peu de macreuse, de gîte, et de paleron
- Oui, oui, d'accord...
- ... Un mélange entre le moelleux et le maigre... Feu doux ! Et si vous avez le temps, faites mariner la viande dans le vin vingt-quatre heures avant ! Voulez-vous un os de veau ? C'est bon pour la cuisson.
- Volontiers, merci !
- Ça vous fera vingt-deux euros tour rond. Avez ça vous faut-y autre chose ? Je vais vous l'emballer dans du beau papier...
- Merci, au revoir !"

Bref jusqu'ici tout est normal, mais Didier a découvert que sa femme a une liaison avec son meilleur ami et depuis il rumine sa vengeance. Jusqu'au jour ou en lisant une BD il lui vient une idée. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a plus d'un tour dans son sac pour arriver a ses fins.


C'est une bande dessinée très drôle, parfois l'humour est un peu grinçant : "Quand on fait les cornes à un boucher, il ne faut pas s'étonner de passer de l'état de client à celui de marchandise." ou encore
"- À nos femmes !
- Et à ceux qui les montent... les escaliers !! Ha ! Ha ! Ha !
" mais c'est la tout le charme de la BD. Les dessins m'ont beaucoup plu et apporte un petit plus au scénario. La fin m'a surprise et j'ai refermé l'album avec un grand sourire et le regret de ne pas l'avoir lu avant.

Lu dans le cadre du challenge :
- Week end a 1000


La lucarne

Résumé :


En 1953, José Saramago remit un roman manuscrit à une célèbre maison d’édition de Lisbonne qui ne lui répondit pas et ne lui renvoya jamais son texte.
En 1989, lors d'un déménagement, cette même maison d'édition retrouva le manuscrit et proposa à l'auteur de le publier. Saramago refusa et s’opposa à toute édition de son vivant.
La Lucarne nous parvient donc avec soixante ans de retard. On y raconte la vie des habitants d’un immeuble dans une petite ville portugaise.
Des couples qui se haïssent, une femme entretenue, une jeune fille ambitieuse qui devient sa rivale, quatre couturières amoureuses de Beethoven et de Diderot, un cordonnier philosophe et son locataire, alter ego de l’auteur.
Ce roman, profondément subversif pour le Portugal du milieu du XXe siècle, traite de situations apparemment anodines mais aussi profondes qu’universelles.
Dans l'immeuble où Saramago a fait entrer le monde, les lecteurs retrouveront les personnages de ses romans futurs et l'univers littéraire qui a marqué toute son œuvre.

Mon avis :


Tout d'abord, je remercie chaleureusement Livraddict pour leurs partenariats ainsi que les éditions points pour l'envoi de ce roman qui m'a permis de découvrir José Saramago. Je le connaissais de nom bien sur (prix nobel de littérature en 1998) mais je n'avais pas encore lu un de ses écrits. C'est donc une très bonne découverte. L'auteur est aussi connu pour ses écrits au mise en page particulière, pour ne pas dire inexistante. J'ai souvent entendu dire qu'il n'utilisait pas de ponctuations, pas de majuscules, pas retour a la ligne. C'est donc avec soulagement que j'ai constaté que La lucarne déroge a la règle puis que la mise en page ici est classique. Choix de l'auteur ou de la maison d’édition, je ne sais pas en tout case, ça a été un soulagement pour moi.

Autant vous le dire de suite, il y a peu d'actions et pourtant on ne s'ennuie pas un instant. On suit plusieurs familles qui on en commun de vivre dans le même immeuble. Leur quotidien fait de rire, de larmes, de rancunes, de tristesse.... Bien sur on n'échappe pas aux potins et aux ragots, forcement les gens aiment parler.

Concernant l'intrigue : 
Commençons par le deuxième étage gauche, derrière cette porte c'est l'appartement de Lydia, une femme qui n'est pas beaucoup apprécié au sein de l'immeuble, pour la simple raison qu'elle se fait entretenir par un homme riche.

A l'étage en dessous, vit un couple avec leur fille qu'il surprotège : "Anselmo avait découvert que, dans les grands moments "ma fille" valait mieux que toute autre expression. Cela faisait sérieux, cela suggérait l'affection paternelle, l'orgueil de la paternité, avec une pointe de respect" . Grâce a Lydia, elle se trouve un travail de dactylo. C'est l'homme qui entretient Lydia qui l'embauche et très vite une jalousie envahit Lydia. La jeune fille est jolie et beaucoup plus jeune.

Deuxième étage droit, c'est ici une vieille femme qui vit avec sa soeur et ses deux filles. Ces deux dernières tiennent, je pense, une rôle plus importante que la mère et la tante. L'une est amoureuse de son patron, un amour pas réciproque, tandis que l'autre adore la lecture. Elle sont prisent dans leur routine : "Puis ce fut l'heure du dîner. Quatre femmes autour de la table. Les plats fumants, la nappe blanche, le cérémonial du repas. En deça -ou peut-être par-delà- les bruits inquisitorial du passé qui nous contemple et le silence ironique de l'avenir qui nous attend." Jusqu'au jour ou l'une des jeunes filles découvre La religieuse de Diderot.

Première étage porte de droite, c'est un couple, qui se déteste mais qui s'attire. Ils ont perdu une petite fille, la femme est diabétique, et surtout a un caractère tyrannique, elle veut maintenir une certaine autorité sur son mari. Lui, a une attirance sexuelle pour sa femme qui augmente au fur et a mesure que sa femme s'éloigne de lui. C'est un couple assez étrange, que l'on a envie d'aider mais le peut-on vraiment ? Ils se déchirent mais en même temps, je n'ai pas eu l'impression qu'ils se haïssaient vraiment.

Enfin rez-de-chaussée droit, c'est un couple qui se déchire, ou plutôt qui a dut mal a vivre ensemble. Elle est espagnole et a le mal du pays, tandis que lui rêve de liberté et se sent emprisonner dans ce mariage. Elle est très caricaturale, dans le rôle de l'espagnole, qui maîtrise mal le portugais qui râle, qui crie sans cesse. Lui est plutôt terne et j'ai vite eu l'impression, qu'il est spectateur de sa propre vie, IL ne sais pas vraiment ce qu'il veut, tout ce qu'il sait c'est qu'il n'est pas heureux.

De l'autre coté, c'est un couple : "dans la cuisine mari et femme entamèrent le dialogue monotone de ceux qui sont mariés depuis plus de vingt ans. Des banalités, des paroles prononcées pour le simple plaisir de dire quelque chose, un simple prélude au sommeil tranquille de l'âge mûr", lui est cordonnier et pour arrondir un peu leur fin de mois, il décide de prendre un locataire.

C'est la que repose l'intrigue puisque le livre s'ouvre sur l'arrivée du locataire et se termine par son départ. Je pense que le locataire en question et ce vieux couple sont les personnages que j'ai le moins aimé. Le cordonnier et le locataire, on en effet l'habitude de discuter de la vie, de leur souvenir et d'échanger leurs opinions sur plusieurs pages et cela m'a un peu ennuyé a la longue. Par contre, le vieux couple et forcement un peu touchant.

Résumer comme cela, le roman parait simple mais Saramago décrit a merveille, ses personnages sont complexes et surtout on se prend au jeu. Ce jeu de voyeur, d'observation. On rit, on pleurs, on s'énerve face a ses personnages, mais au final, on referme le livre avec une certaine nostalgie de devoir les quitter. On a suivit leur vie pendant un petit laps de temps, on s'habitue a eux, on partage leur quotidien et forcement on regrette de les laisser partir.

Un jolie découverte qui me donne envie de sortir les autres Saramago qui attendent dans ma PAL notamment La lucidité ou L'aveuglement. L’écriture de l'auteur m'a plu, elle est soignée, recherchée, pleine de style (bon en même temps, ce n'est pas pour rien qu'il a obtenu le prix nobel).

Alice 19th, tome 1

Résumé :


Un matin, Alice Séno sauve un étrange petit lapin blanc. Cet incident la rapproche de Kyô Wakamiya, le garçon dont elle est éprise... mais cela ne suffit pour empêcher sa sœur et ce dernier de sortir ensemble. C'est alors qu'Alice retrouve le lapin qui se transforme en fille appelée Nyozéka et apprend à notre héroïne qu'elle est une Lotis Master...

Mon avis :


J'ai pris un mauvais départ avec Alice 19th, j'ai trouvé ce manga chez emmaus a petit prix. J'étais sur en l'achetant que je n'allais pas aimé mais poussé par la curiosité je l'ai ramené a la maison et laissé traîner pendant quelques mois. Ce matin, je me suis enfin décidée a le lire et en fait, j'ai adoré, comme quoi les premières impressions ne sont pas toujours les bonnes.

Si j'avais quand même un bémol a apporté a ce premier tome, ce sont les dessins qui ne sont pas toujours a la hauteur malheureusement. Du coup, la lecture est parfois un peu compliqué car on ne sait pas toujours qui parle, les bulles se succèdent dans une même case et c'est un peu confus.

Mis a part ça, j'ai trouvé l'intrigue intéressante, les personnages très attachants surtout Alice, sans parler du beau Kyo dont je suis déjà amoureuse. Tout cela donne un premier tome très prometteur. Je ne sais par contre pas comment l'histoire va évoluer. Les trois quart de ce tome sont la pour installer l'intrigue et j'ai plutôt eu l'impression d'être dans un gentil romance. Le dernier quart quand a lui est plus fantastique mais on reste sur notre fin. J'ai donc hâte de lire la suite et de découvrir ce qu'il va se passer

Lu dans le cadre du challenge :
- Week-end a 1000

Mitsuba

 Résumé :


Quand la compagnie d'import-export Goshima de Tokyo se propose d'affecter Takashi Aoki à sa succursale de Paris, ce jeune employé prometteur se trouve à un point tournant de sa vie puisqu'il vient de rencontrer enfin la femme avec qui il souhaite fonder une famille, Yûko Tanase. Mais il sait aussi que les lois silencieuses et impitoyables de sa société, à l'intransigeance impériale, peuvent écraser d'un doigt les relations humaines des êtres qui ne font pas partie des puissants. Qu'adviendra-t-il alors de la promesse des amoureux, faite au café Mitsuba?
 

Mon avis :


Aki Shimazaki est une auteur que j'aime beaucoup et  j'ai pris plaisir a retrouver sa plume. Avec Mitsuba, elle brosse un portrait du monde du travail japonais qui pour nous, européens, est assez difficile a comprendre. Il y a six mois, lors de mes vacances au Japon, j'ai pu apercevoir un tout petit partie de tout ça : les travailleurs prennent de longues pauses a midi, travail très tard le soir et sortent boire un verre ou manger un morceau tous ensemble pour finalement rentrer chez eux encore plus tard. En même temps, les logements sont tellement minuscules que je comprend un peu l'envie de sortir. Le roman se déroule au dans les années 70-80, alors j'espère que depuis les conditions de travail se sont améliorées.......

En tout cas, notre Takashi est vraiment très attachant. C'est un travailleur acharné toujours prêt a rendre service et surtout fou amoureux de Yuko. Quand je dis, fou amoureux, il n'est pas question ici de passion. Attention, les japonais sont toujours dans la réserve et on ne montre pas ses sentiments si facilement. En tout cas, c'est un amour sincère, qu'il porte a sa collègue, réceptionniste dans sa compagnie.

Seulement, dans une société ou certains mariages sont encore arrangés tout n'est pas si facile..... Je n'en dis pas plus concernant l'intrigue et vous laisse découvrir tout ça pour vous même. En tout cas, moi j'ai adoré. J'ai retrouvé des lieux ou je suis allée Kobe, notamment. La fin est tragique et forcement suscite l'émotion chez le lecteur. L'écriture d'Aki Shimazaki est simple mais touchante et émouvante. Il n'y a pas a dire j'aime ses romans et je sais que cette critique n'est en rien objective. En tout cas, si vous ne connaissez pas encore l'auteur ou si vous n'avez pas encore lu Mitsuba, Foncez.

Lu dans le cadre du challenge :
- Week end a 1000

La bonne fortune de Monsieur Ma

Résumé :


A Shanghai, les Ma tiennent une librairie réputée que fréquentent aussi bien les intellectuels que les gens du quartier. Un soir de l’hiver 1962, monsieur Ma est arrêté et condamné à l’’emprisonnement pour activités subversives. Le jeune Huang décide de découvrir l’origine des ennuis des Ma. On murmure qu’il pourrait s’agir d’un livre, un roman étranger à propos d’un mystérieux docteur russe, Jivago.

Mon avis :


Voila un petit bijou méconnu qui a été un vrai bonheur a lire. J'ai découvert Qiu Xiaolong avec ce livre et une chose est sur, je vais me plonger sous peu dans ses autres romans. Ici le livre débute par l'arrestation de Monsieur Ma, en 1962, sous le yeux ébahis de tout son voisinage : "Les policiers étaient en droit d’arrêter quelqu'un sans donner d'explication ni montrer de mandat. C’était cela, la dictature du prolétariat. Les autorités du parti décidaient de tout, de toutes les affaires. Pas d'avocat, pas de jury, et pas de tribunal." C'est pourtant a priori un homme sans histoire. Il tient une librairie depuis plusieurs années avec son épouse. Huang Jialang, un jeune lecteur qui fréquentait la boutique des Ma décident donc de se renseigner : "Dans la librairie de monsieur Ma, il avait lu toutes les traductions disponibles en chinois des enquêtes de Sherlock Holmes, sans en acheter une seule. Considérant qu'il avait une dette envers Ma et pensant déceler quelque chose de suspect dans cette histoire, il vit la l'occasion de s'essayer au rôle de détective privé."
Il va vite découvrir que monsieur Ma est accusé de détenir un exemplaire du célèbre Dr Jivago. Il est donc pour ça condamné a 30 ans de prison.

La bonne fortune de monsieur Ma est une courte nouvelle, composé de deux chapitres. Le premier, je le disait, se passe en 1962 et le second en 1982, a la sortie de prison (avec 10 ans d'avance) de monsieur Ma. Je ne vous en dis pas plus sur le contenu de l'intrigue de peur de trop en dévoiler.
En tout cas, j'ai été charmé par la plume de l'auteur. On dévore cette nouvelle pour connaître enfin le fin moi de l'histoire. L'auteur nous fait également découvrir la dictature communiste de la Chine, la vie de ses habitants. C'est un beau coup de coeur que je vous recommande.

Lu dans le cadre des challenges :
- Week-end a 1000
- Le tour du monde en huit ans : la Chine
- Le challenge variété  : Un livre d'un auteur que vous n'avez jamais lu

jeudi 28 mai 2015

La maison dans les roseaux

Résumé :


Un noble guerrier, prêt à tout pour honorer une promesse de rendez-vous, à la neuvième lune, quand fleurissent les chrysanthèmes ; une femme aimante séparée de son époux par la guerre, qui l'attend fidèlement dans leur maison dans les roseaux, au sein d'un village dévasté ; un moine réincarné en carpe géante; une épouse trahie et morte de désespoir, transformée en spectre furieux par la jalousie...
Fantômes, spectres et autres apparitions troublantes hantent ces contes fantastiques et envoûtants.

Mon avis :


Voila un recueil de quatre contes qui m'a beaucoup plu. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, je voudrais préciser que je trouve la couverture de l'édition folio 2€ vraiment magnifique. Elle est simple mais finalement représente a merveille ce recueil de contes.

Quatre contes donc et ce recueil s'ouvre sur Le rendez-vous aux chrysanthèmes. On y fait la connaissance d'un jeune homme malade et et d'un homme qui va le soigner, de la va naître un très grand complicité et fraternité. Mais une fois rétabli, le jeune homme doit s'absenter, il promet donc au second de revenir bientôt. Il va tout faire pour tenir sa promesse : "L'homme, en un jour, est incapable de parcourir mille lieues, mais un esprit, aisément, parcourt jusqu'à mille lieues en un seul jour."
C'est une nouvelle intéressante et elle apporte énormément de détails historiques sur les différentes guerres / conflits au Japon.

Vient ensuite La maison dans les roseaux qui donne son nom au recueil. Celle-ci m'a beaucoup plu et on retrouve beaucoup d'éléments communs au conte précédent.Un homme part de chez lui et fait la promesse a sa femme de revenir a l'automne. Sa femme, que l'auteur décrit de cette façon "L'épouse de Katsushiro, une certaine Miyagi, d'une beauté qui retenait les regards, avait, avec cela, un tour d'esprit qui n'était point d'une sotte." l'attend donc patiemment mais entre temps la guerre éclate.... C'est un couple attachant, malgré le fait que ce conte soit plutôt court. "Nul doute que l’esprit de votre sage épouse ne soit revenu pour vous faire entendre son mal d’amour."

On continue avec Carpes telles qu'en songe... Celle-ci, je l'ai trouvé assez différentes des autres nouvelles qui figure dans le recueil. Je trouve que le ton est plus drôle et surtout plus léger. Il s'agit de l'histoire d'un moine qui se voit réincarné en carpe. "Il y a de cela bien longtemps - c'était aux environs  de l'ère Encho (923-930) - vivait au temple Mii un moine du nom de Kogi. Par son talent de peintre, il avait acquis un nom dans le monde. Ce qu'il peignait habituellement, ce n'était pas les images de bouddhas, les monts et les eaux, les fleurs et les oiseaux. Les jours ou le service au temple lui laissait des loisirs, il faisait voguer sa barque sur le lac ; aux pécheurs qui tiraient leurs filets ou péchaient a l ligne, il donnait quelque piécette, et relâchait dans l'onde natale les poissons qu'ils avaient pris ; quand il voyait ces poissons s'ébattre, il les peignait ; et de la sorte, les années s'écoulant, il avait atteint une merveilleuse précision."

Enfin avec Le chaudron de Kibitsu on découvre le mariage et ses rituels dans le Japon ancestral. C'est une nouvelle qui encore une fois m'a beaucoup plu. Il s'agit de l'union d'un couple mais quelques temps après le mariage l'homme tombe amoureux d'une courtisane. La jeune épouse est bien décidée a se venger. ""Une femme jalouse est difficile a vivre, mais, parvenu a la vieillesse, on reconnaît ses mérites" Ah ! de qui donc sont ces paroles ? Même quand le dommage n'est as excessif, c'est un obstacle aux affaires [du mari], c'est la ruine de tous ses biens, et il est malaisé d'éviter la médisance des plus proches voisins ; mais, lorsque le dommage atteint de grandes proportions, c'est la perte d'une famille, la ruine d'un pays et, d'âge en âge, la dérision de tout l'Empire. Ceux qui, depuis les origines, furent les victimes de ce poison, on ne sait combien ils furent. Quand a l'espèce de celle qui, après la mort, se changent en serpents monstrueux, ou qui, brandissant la foudre, assouvissent leur vengeance, dut-on mettre en saumure leur chair lacérée, que ce serait insuffisant ! De tel cas sont rares. Si le mari prêche d'exemple, en réglant convenablement sa propre conduite, il aura, par le fait même, écarté ces soucis, tandis que par une conduite frivole, même passagère, il ne fera que stimuler le naturel pervers de sa femme, et c'est lui-même qui aura appelé son propre chagrin." Voila comment débute cette nouvelle et cet extrait prend tout son sens quand on connaît le fin mot de ce conte.

Pour conclure, je dirais que c'est la première nouvelle qui m'a le moins plu, mais surtout j'ai adoré e recueil. Il est plein de mystère et puis on découvre une autre culture, une autre Histoire et tout plein de croyances et de légendes. Et puis c'est a un recueil a petit prix donc pas d'excuse, foncez !

Week-end a 1000 - 29 au 31 mai 2015




Je me lance demain dans un ambitieux projet : un week-end a 1000. Vous l'aurez compris le but de ce challenge et de lire plus de 1000 pages. J'avais déjà vu divers articles sur des blogs ou sur des forums mais cette fois j'ai décidé de me lancer et de tenter cette expérience.

Et puis surtout si ça peut m'aider a faire descendre un  peu ma PAL c'est encore mieux.

Ce challenge est organisé par  Lilidrawinthecity sur Livraddict (régulièrement depuis 2013) :
Voir le lien : http://www.livraddict.com/forum/viewtopic.php?id=13743&p=1

Mes lectures [a venir]


Vendredi 29 :

Début du challenge a 18h (heure irlandaise / 19h en France).
Je me suis préparée une petite PAL mais bien sur me connaissant, je vais sans doute changer de lectures en cours de route.

==> J'ai donc lu :
La bonne fortune de monsieur Ma - Qiu Xiaolong [ma critique] - 60 pages
(Mitsuba - Aki Shimazaki - 101/155 pages)
BILAN : 161 pages

Samedi 30 :

Va falloir accélérer, car j'ai peu lu vendredi soir.....

==> J'ai donc fini :
Mitsuba - Aki Shimazaki - 155 pages (soit +54 pages) [ma critique]
La lucarne - José Saramago (76 pages lu, je l'avais commencer avant le début du challenge donc je ne le compte pas entièrement) [ma critique]

==> J'ai lu :
Alice 19th, tome 1 -Yuu Watase - 192 pages [ma critique]
Creve saucisse - 80 pages [ma critique]

BILAN DE LA JOURNÉE : 402
BILAN DU CHALLENGE : 563



Dimanche 31 :

On relâche pas l'effort, il me manque 467 pages pour atteindre l'objectif.

==> J'ai lu :
Châteaux Bordeaux, tome 1 : Le Domaine - 56 pages [ma critique]
Le fusil de chasse - Yasushi Inoué - 96 pages [ma critique]
L'innocence des bourreaux - Barbara Abel - 336 pages [ma critique]
Les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus - E-E Schmitt- 96 pages [ma critique]

BILAN DE LA JOURNÉE : 584
BILAN DU CHALLENGE : 1147

mardi 26 mai 2015

Detective Conan, tome 3

Résumé :


A bord du bateau sur lequel ils partent en vacances, M. Mouri, sa fille Ran, et Conan se rendent vite compte qu’ils sont les seuls véritables touristes sur le navire qui a en réalité été réservé par une puissante famille, les Hatamoto. A la tête de cette famille, un vieux grand-père irascible semble en vouloir à tous les siens, au point de donner des envies de meurtre (et d’héritage, forcément) à la plupart de ceux-ci. Un soir, justement, le vieil homme est retrouvé baignant dans son sang. Tout porte à croire dans un premier temps que Takeshi, tout récemment marié à une fille de la famille (Natsue) et accessoirement issu d’une famille rivale des Hatamoto, est le coupable. Mais Conan, toujours l’œil en alerte, ne se contentera pas de cette supposition…


Mon avis :


La semaine dernière, je vous parlais du tome 2 et je décrivais mon coup de coeur. Je n'ai pas pu résister longtemps a l'appel du troisième tome. Celui-ci est un peu différent, car la première enquête est beaucoup plu longue que les précédentes.

Conan, Ran et son père sont sur un bateau en compagnie d'une riche famille. S'en suit une série de meurtres et bien sur le coupable et forcement parmi eux. Un vrai huis clos très réussi.
Mais c'est la deuxième enquête qui a vraiment été ma préférée. Un chirurgien reçoit chaque mois des jouets ainsi que de l'argent mais ne sait pas d'où ça vient. Conan, va remonter le fil de son passé et retrouver le mystérieux inconnu.

Deux enquêtes qui encore une fois sont réussites. J'ai encore une fois été conquise. J'ai beaucoup aimé aussi le fait que Ran commence a se poser des questions sur Conan. Mais comme toujours, ce dernier a plus d'un tour dans son sac.

Il me tarde de lire la suite des aventures du fameux détective. Si tous les tomes suivants sont aussi bons, cela promet des heures passionnantes de lecture.

lundi 25 mai 2015

Ce que j'ai visionné du 18 au 24 mai 2015

 LE PROMENEUR D'OISEAU

Synopsis : Afin de tenir la promesse faite à sa femme, Zhigen, un vieux paysan chinois, décide de retourner dans son village natal pour y libérer son oiseau, unique compagnon de ses vieilles années. Il fera le voyage de Pékin à Yangshuo avec Renxing, sa petite-fille, jeune citadine gâtée, contrainte de partir avec lui. Ces deux êtres que tout sépare vont se dévoiler l’un à l’autre, partager des souvenirs et des aventures. La petite fille va découvrir de nouvelles valeurs, et particulièrement celles du cœur.

J'ai aimé : 
- le scénario
- Les paysages magnifiques
- la "Happy end"

Je n'ai pas aimé: 
- la petite fille m’agaçait vraiment pendant une bonne partie du film et au final je l'ai trouvé attachante.

TEL PERE, TEL FILS

Synopsis : Ryoata, un architecte obsédé par la réussite professionnelle, forme avec sa jeune épouse et leur fils de 6 ans une famille idéale. Tous ses repères volent en éclats quand la maternité de l'hôpital où est né leur enfant leur apprend que deux nourrissons ont été échangés à la naissance : le garçon qu’il a élevé n’est pas le sien et leur fils biologique a grandi dans un milieu plus modeste…

J'ai aimé : 
- Tout : le scénarios, l'intrigue, les acteurs

Je n'ai pas aimé :
- S'il faut trouver un défaut, je dirais sans doute que le film est un peu long.

Milarepa


Résumé :


Simon fait chaque nuit le même rêve dont une femme énigmatique lui livre la clef : il est la réincarnation de l'oncle de Milarepa, le célèbre ermite tibétain du XIe siècle qui vouait à son neveu une haine inexpiable. Pour sortir du cycle des renaissances, Simon doit raconter l'histoire des deux hommes, s'identifiant à eux au point de confondre leur identité à la sienne. Mais où commence le rêve, où finit le réel ? Eric-Emmanuel Schmitt, dans ce monologue qui est aussi un conte dans l'esprit du bouddhisme tibétain, poursuit son questionnement philosophique : la réalité existe-t-elle en dehors de la perception que l'on en a ?

Mon avis : 


J'ai beaucoup aimé ce court récit ou l'auteur, Eric Emmanuel Schmitt nous fait découvrir l'histoire de Milarepa de façon romancé. On découvre le Bouddhisme et l'on voyage au Tibet.

C'est un court récit, comme je le disais et en a peine une heure, je l'avais dévoré. Pas de temps mort, car comme toujours la plume de l'auteur est très belle.

L'histoire donc : Milarepa se venge de son oncle qui lui a volé son héritage. Il jette des sorts, tue mais un jour il souhaite se repentir "Il n'est plus cruel présent qu'une lucidité qui prend la forme de la haine". Commence alors une longue quête vers le pardon, la spiritualité..."Je découvrais que je n'étais pas seul lorsque j'étais tout seul ; ma solitude se peuplait de démons, de pulsions, de souvenirs, de désirs"

Encore une fois je suis conquise par l'auteur et je vous recommande ce court conte.

samedi 23 mai 2015

Détective Conan, tome 2

Résumé :


Conan fait sa rentrée à l’école primaire. Il résout plusieurs enquêtes: la grande fête du feu, le casse des 100 millions et la maison hantée avec les Détectives-Boys.

C'est la rencontre avec Ayumi, Genta et Mitsuhiko. C’est également, la première affaire où Conan retrouve les hommes en noir.

Mon avis :


J'ai adoré !! J'ai lu plusieurs critiques qui disent que ce second tome est moins bien que le premier, de mon cote je suis plutôt de l'avis inverse.

Les enquêtes m'ont beaucoup plu et comme toujours elles sont très bien menées. Notre héros est de plus en plus attachant et prends ses enquêtes a cœur : "Tu ne changeras jamais Conan.... Tu réfléchis très vite mais tu ne prends pas le temps de réfléchir avant d'agir. Ce n'est pas ainsi qu'on devient un vrai détective [..] Calme, maîtrise de soi et prudence... Ce sont bien les principales qualités de Holmes, ton modèle..."

La fin laisse présager que l'on devrait vite en apprendre davantage sur Conan et sa famille. J'ai donc hâte de lire le troisième tome. Les hommes en noir font aussi une courte apparition mais j'attends avec impatience d'en connaître davantage sur eux.

Le pensionnat de Mlle Geraldine, tome 1 : Etiquette et espionnage

Résumé :


C'est une chose que d'apprendre à faire une révérence comme il faut.
C'en est une autre que d'apprendre à la faire en lançant un couteau

Angleterre, début du XIXe siècle. Sophronia, 14 ans, est un défi permanent pour sa pauvre mère : elle préfère démonter les horloges et grimper aux arbres qu’apprendre les bonnes manières ! Mme Temminnick désespère que sa fille devienne jamais une parfaite lady, aussi inscrit-elle Sophronia au Pensionnat de Mlle Géraldine pour le perfectionnement des jeunes dames de qualité.

Mais Sophronia comprend très vite que cette école n’est peut-être pas exactement ce que sa mère avait en tête. Certes, les jeunes filles y apprennent l’art de la danse, celui de se vêtir et l’étiquette ; mais elles apprennent aussi à donner la mort, l’art de la diversion, et l’espionnage – le tout de la manière la plus civilisée possible, bien sûr.

Cette première année au pensionnat s’annonce tout simplement passionnante.

Mon avis :



Je commence tout d'abord par remercier Babelio pour leur opération masse critique et bien sur les éditions Livre de poche pour l'envoi de ce roman.

Etiquette & Espionnage est le premier tome d'un saga du genre steampunk, univers que j'étais vraiment curieuse de découvrir. Alors de quoi il s'agit, voici un extrait de la page Wikipédia : L'expression steampunk, qui signifie littéralement punk à vapeur, parfois traduite par futur à vapeur, est un terme inventé pour qualifier un genre de littérature né à la fin du XXe siècle, dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle. Le terme fait référence à l'utilisation massive des machines à vapeur au début de la révolution industrielle puis à l'époque victorienne. Aujourd'hui le steampunk est considéré comme un esthétisme pouvant intéresser à la fois des œuvres littéraire fantastique, de fantasy, d'anticipation et certains sous-genres de la science-fiction. Tout un programme !!
Gail Carriger développe a merveille l'univers et je dois dire que je suis plutôt bluffée par l'imagination qu'il faut avoir pour décrire toutes ces mécaniques mais je me suis malheureusement très vite lassée.

L'intrigue s'annonçait prometteuse aussi mais elle n'est pas assez développée. J'ai eu l'impression qu'elle passait au second plan par rapport a toutes ses machines, ses mécanismes...... Même si je pense qu'il s'agit la d'un tome qui est la pour installer et préparer les suivants, ce premier roman n'a pas su me captiver.

Je pense donc que le steampunk n'est pas pour moi. C'est un genre qui plaît ou qui ne plaît pas, mais je suis contente d'avoir découvert un univers très différent des lectures que je peux faire habituellement.


vendredi 22 mai 2015

Les grands détectives n'ont pas froid aux yeux

Résumé :


Que diable Maigret, Ellery Queen et Hercule Poirot sont-ils allés faire à Tôkyô ? En les invitant, M. Sato a son idée : se faire voler deux millions de dollars, sous leurs yeux. Quel plaisir d'offrir à ses détectives favoris le luxe d'une enquête sur le vif... Bien entendu, un vieux détective japonais est de la partie : Kogoro Akechi, le héros d'Edogawa Ranpo.

Mon avis : 


J'ai posé mes valises au Japon et le moins qu'on puisse dire c'est que j'étais bien accompagnée : Maigret, Ellery Queen, Hercule Poirot et Kogoro Akechi était eux aussi du voyage.
Un pari complètement fou que l'auteur japonais Kyotaro Nishimura relève aisément. On fait la connaissance de M. Sato, un millionnaire un peu farfelu, qui souhaite se faire voler deux millions sous les yeux des quatre célèbres détectives. Ces derniers vont devoir résoudre l'enquête et jusqu'à a la dernière page, pour le plus grand bonheur du lecteur, nous allons de rebondissements en rebondissements.

J'ai donc rencontré Ellery Queen et de Kogoro Akechi que je ne connaissais pas, je dois l'avouer, j'ai retrouvé par contre Maigret avec beaucoup de plaisir : "Maigret  reposa le journal sur la table et porta a la bouche sa pipe préférée. [...] Mais, malgré tout cela, il lui était difficile, arrivé a l'âge de la retraite, d'imaginer pour lui-même, une autre occupation que son métier de flic, avec sa mauvaise conscience et son incapacité a haïr les coupables. C'est que par-dessus tout, il aimait se coltiner a une affaire bien coriace. Et, sur ce point, la retraite ne le changerait pas. S'il se trouvait  maintenant au Japon, c'est que  l'étrange lettre reçue du lointain archipel avait réussi  a toucher en lui la corde sensible."
Hercule Poirot, lui m'a paru ici assez antipathique, pourtant ce n'est pas le souvenir que je gardai de lui. Il va falloir que je me replonge dans l'une de ses aventure prochainement.
"- Merci beaucoup d'être venu tout exprès de la lointaine Angleterre, dit poliment Mishima.
Depuis qu'il avait rencontré des trois célèbres détectives, ce petit vieillard qui s'appelait Hercule Poirot, lui semblait le plus difficile a cerner. Rien que dans leur allure. Ellery Queen et Maigret avaient déjà quelque chose de séduisant. Ce Poirot, par contre, c'était une autre affaire ! Il était plutôt ridicule avec son crane en forme d'oeuf et ses moustaches  immodestement dressées de chaque coté. En outre, le fond des ses yeux n'était pas bleu, mais tirait sur un vert opaque assez lugubre. Bref, il était finalement peu ragoûtant. Cet homme qui avait par ailleurs la réputation d'être un galant homme, n'avait a peu  près rien de ce qui plaît aux femmes d'aujourd'hui
."

Les quatre détectives vont donc participer a l'enquête et aider la police japonaise :
"L'inspecteur Yoshimuta faisait une tête longue comme un procès-verbal en plusieurs exemplaires. Les Grands Détectives commençaient a lui taper sur le système avec leurs méthodes ridicules : Ellery Queen ne pensait qu'a son chapeau haut de forme et Hercule Poirot  qu'a la position du fauteuil ! Quand a Maigret, n'en parlons pas , le célèbre détective du quai des Orfèvres, en face d'un cadavre et de la disparition de trois cents cents millions, ne voyait pas le mobile ! Des mobiles de meurtres, il n'y en avait pourtant pas beaucoup. Son expérience personnelle lui avait appris  que l'on pouvait presque toujours les ramener  a trois : la peur, le profit ou les femmes. Dans le  cas présent, ce n'était pas sorcier, il suffisait de rayer les mentions inutiles !"

Bref, c'est une enquête très bien menée (en même temps avec quatre grand détectives, il ne peut en être autrement). Malgré qu'elle est été écrite dans les années 70, cette enquête n'a pas pris une ride. Pendant tout le roman, l'auteur nous entraîne sur de fausses pistes et honnêtement il est très dur de trouver un suspect car tous peuvent l'être.

Vous l'aurez donc compris, je pense, Les grands détectives n'ont pas froid aux yeux est un vrai coup de coeur.

Lu dans le cadre du challenge :
- Le tour du monde en huit ans : Japon

dimanche 17 mai 2015

Ce que j'ai visionné du 11 au 17 mai 2015

 LA FAMILLE BELIER

Synopsis :
Dans la famille Bélier, tout le monde est sourd sauf Paula, 16 ans. Elle est une interprète indispensable à
ses parents au quotidien, notamment pour l’exploitation de la ferme familiale. Un jour, poussée par son professeur de musique qui lui a découvert un don pour le chant, elle décide de préparer le concours de Radio France. Un choix de vie qui signifierait pour elle l’éloignement de sa famille et un passage inévitable à l’âge adulte.

J'ai aimé :  Tout c'est un vrai coup de cœur (et bien sur je n'ai pas pu retenir les larmes a la fin)


 
THE GARDEN OF WORDS

Synopsis :
Takao, qui est en apprentissage pour devenir cordonnier, sèche les cours et dessine des chaussures dans un jardin de style japonais. Il y rencontre une mystérieuse femme, Yukino, qui est plus âgée que lui. Par la suite, et sans se donner rendez-vous, ils commencent à se voir encore et encore mais seulement les jours de pluie. Ils finissent par discuter ensemble et s'ouvrent l'un à l'autre. Mais la fin de la saison des pluies approche...

J'ai aimé :
- le scénario : c'est une tres belle histoire
- les dessins / l'image est magnifique
- retrouver certains endroits de Tokyo que j'ai visité

Je n'ai pas aimé :
- C'est bien trop court seulement 45 minutes (environ)

Le vase où meurt cette verveine

Résumé :


Parce que leurs enfants ne peuvent les héberger ensemble lorsque Zika doit aller se faire soigner le cœur, Joseph et elle se retrouvent séparés après plus de cinquante-six années de vie commune. Lui est accueilli chez leur fils Gauthier à Montfort, elle chez leur fille Isabelle à Paris. Commence alors entre eux une relation épistolaire qui voit s’éloigner la perspective de leurs retrouvailles et se déliter leur univers. En se rebellant contre cette séparation forcée, Zika et Joseph découvrent la face cachée de leurs enfants et leurs propres zones d’ombre. Jusqu’au drame final, où ils devront affronter le désastre humain qu’ils ont engendré.

Mon avis :


Tout commence par un roman épistolaire classique, une jolie histoire d'amour entre un couple qui est séparé pour la première fois depuis cinquante-six ans. Zika est malade et se retrouve chez sa fille, tandis que Joseph lui doit habiter provisoirement chez son fils. Ils s'envoient donc de très belles lettres, et l'écriture de l'auteur se révèle être magnifique, poétique et pleine de style.

Et puis petit a petit le roman devient beaucoup plus sombre : les deux enfants ne sont pas ce qu'ils prétendent et c'est un véritablement drame qui va se jouer sous nos yeux. C'est un roman dur, dont on ne ressort pas indemne.

C'est un roman qui évoque plein de sujets, notamment la communication entre parents et enfants, le vieillissement... Une belle découverte que je ne peux que vous recommander.

[Lu dans le cadre du club de lecture de VendrediLecture de mai : titre fleuri]

jeudi 14 mai 2015

Café Lowendal et autres nouvelles


Résumé : 


Solitude, obsession amoureuse, désenchantement… Tatiana de Rosnay égrène, dans ce recueil inédit, dix nouvelles peuplées de personnages un peu perdus, en quête de frissons ou d'affection. Écrivains en crise, couples en pleine déréliction, jeunes gens avides, tous voient un jour leur vie basculer. Pour le pire ou pour le meilleur... Laissez-vous prendre par la petite musique de Tatiana de Rosnay: elle sait à merveille évoquer le timbre un peu fêlé de la mélancolie.

Mon avis :


Je n'ai plus besoin de vous dire que Tatiana de Rosnay est auteure que j'aime beaucoup. J'ai pris plaisir a la lecture de ces nouvelles (pas totalement inédites comme le prétends la couverture car certaines sont présentes dans le recueil Amterdamnation).

J'ai beaucoup aimé Café Lowendal qui donne son titre au recueil. On y fait la rencontre de Gabrielle, romancière, qui fait la connaissance de Victoria. Elles ont toutes deux aimé le même homme, Diego, mort dans un accident. Jalousie, rancœur sont au rendez vous et la chute m'a beaucoup plu.

J'ai été conquise aussi par La femme de la Chambre d’Amour qui est plein de suspense. On suit cette jeune femme qui vient de vivre une rupture et on l'a voit s’épanouir.

Amsterdamnation, La tentation de Bel-Ombre, Ozalide, Sur ton mur, Dancing queen et Constat d'adultère sont des nouvelles que j'ai pris plaisir a relire.
La nouvelle la moins bonne est Un bien fou, qui est selon moi un peu en dessous des autres. Elle m'a fait sourire mais je pense très vite l'oublier.

Bref, c'est un bon recueil, divertissant et bien écrit. Tatiana de Rosnay nous prouve encore une fois qu'elle excelle dans l'écriture de nouvelles.

dimanche 10 mai 2015

Journal intime d'une duchesse, tome 1 : Rose

Résumé :


À 17 ans, Rose est tombée complètement amoureuse de Lord Alton Sinclair, connu aussi comme Lord ''Sin'' pour son immoralité. Piquée par son indifférence, la fille enamourée va essayer de lui voler un baiser, avant de paniquer et de pousser le vaurien dans une fontaine. Laissant Lord Sin flotter au milieu des nénuphars sous les rires de ses pairs, Rose s'enfuit dans l'obscurité jusqu'à la campagne écossaise.

Six ans plus tard, Sin convainc sa tante, la Duchesse de Roxburghe, d'inviter Rose à sa fête annuelle. Il compte bien se venger de Rose pour avoir de lui la risée de la société. Stupéfait, il découvre qu'elle est devenue une superbe femme qui menace de retourner son plan contre lui. Sin et Rose sont embarqués dans une bataille des sexes qui deviendra de plus en plus passionnée. L'un d'entre-eux devra succomber... mais à la vengeance ? Ou bien à la passion ?

Mon avis :

Rose est le premier tome de la saga "Journal intime d'une duchesse" et j'ai passé un agréable moment même si on est loin du coup de cœur. J'ai trouvé l'intrigue un peu simpliste, il s'agit belle et bien d'un jeu du chat et de la souris entre Sin et Rose.

J'ai trouvé le début assez lent, l'intrigue se met en place doucement. On fait la connaissance de nos deux héros :
Sin, dragueur et libre : "Sin honnissait le manteau de responsabilité dont la société drapait l'événement le plus abrutissant et le plus sordide de l'existence - le mariage. Oh que les autres parlent d'amour autant qu'il le voulaient ; ce n'était qu'une tentative de masquer la triste réalité : l'amour n'existait pas. Seul existait le besoin d'engendrer des héritiers."
Et Rose, jeune fille plutôt audacieuse :
"-Vous aimez le péché, mademoiselle Balfour ?
- Qui ne l'aime pas ? répliqua-t-elle, enivrée par sa propre audace
"

Une fois les présentations faite, il se cherche, se lance des défis, se lance des paris et il faut attendre d'avoir enfin dépassé la moitié du livre pour qu' enfin il se rapproche. C'est a partir de ce moment que j'ai aimé l'intrigue.

Avant de terminer cette critique, je ne peux pas citer la personnage de la duchesse qui donne son titre a la saga, il s'agit de la grande tante de Sin et marraine de Rose et de ses sœurs (que l'on découvrira dans les tomes suivants). C'est une personnage qui m'a fait beaucoup rire. Chaque chapitre commence par un extrait de son journal intime. C'est une femme assez excentrique qui aime se mêler des affaires des autres et surtout des affaires de coeur.

C'est un premier tome agréable, pas de coup de cœur mais un bon moment passé avec les personnages. Si vous cherchez une lecture facile et légère, foncez !

[Lu dans le cadre du club de lecture de VendrediLecture de mai : titre fleuri]

jeudi 7 mai 2015

The earl and the fairy, tome 1

Résumé :

Lydia Carlton est une doctoresse des fées vivant dans l’Angleterre victorienne. Elle tient son métier de sa capacité unique à voir et communiquer avec les êtres féeriques. En faisant un voyage en direction de Londres, elle fait la rencontre du séduisant Edgar J. C. Ashenberg. Apprenant que ce dernier est à la recherche d’un trésor qui s’avère être une épée légendaire, Lydia se décide, un peu sous la contrainte, à le suivre dans son long voyage. Leur périple va vite se transformer en une fabuleuse aventure. Mais une question taraude Lydia. Pourquoi Edgar veut-il retrouver cette épée et quel usage veut-il en faire ?

Mon avis :

Bilan mitigé pour ce premier tome de la saga The earl and the fairy. Pourtant le résumé et l'intrigue s’annonçaient prometteurs. Je m'explique.

J’étais pressée de débuter ma lecture et j'ai de suite été charmé par Lydia, cette doctoresse des fées : "Autrefois ma mère était docteur en féérie... mais elle est morte quand j'étais petite. Il y a plus de vingt ans de cela, avant de se marier avec mon père, elle vivait sur une île au nord... elle donnait des conseils aux villageois pour qu'ils vivent en harmonie auprès des fées.
Avec elle j'ai appris leurs mœurs et à les différencier. Comment les fréquenter... les règles à respecter...
Elle m'a vraiment appris toutes sortes de choses.
Ce savoir précieux.... est l'héritage qu'elle m'a laissé
." Lydia, nous présente son petit monde, nous raconte comment il est difficile de ne pas être prise pour une folle, car personne ne voit les fées comme elle le peut. Et puis, elle fait la connaissance d'Edgar et j'ai trouvé que tout devenait extrêmement confus. Avec le recul, j'ai encore plus ce sentiment car il se passe très peu de chose. Peut-être que toutes les pièces du puzzle s'emboitent lorsque l'on avance dans la saga mais ce premier tome est plutôt difficile. Le scenario de la rencontre entre les deux personnages est aussi un peu tiré par les cheveux mais bon passons.....

Malgré tout ca, les dessins sont agréables et bien travaillés ce qui rend la lecture un peu plus fluide. Je continuerai la lecture du deuxieme tome avec sans doute un petit a priori ou peut etre que l'anime me conviendrait plus..... Affaire a suivre en tout cas.

mercredi 6 mai 2015

Les chevaliers des Highlands, tome 1 : Le chef


Résumé :

Chef de l’un des plus puissants clans d’Écosse, Tor McLeod ne se laisse dominer par personne. Pas même par sa jeune épouse, Christina, qui lui a été donnée pour former une alliance contre les Anglais, qui tentent d’envahir le pays. Et si Tor se détourne de Christina, elle, de son côté, espère bien le conquérir…

Mon avis :


Ce livre était dans ma PAL depuis un moment mais j'ai profité d'un séjour en Ecosse pour l'en sortir. Et je dois dire que je suis conquise. J'ai beaucoup aimé suivre les aventures de  Christina et de son époux Thor, le bel Highlanders.

J'avais un a priori sur ce genre de romance qui est vite parti, et je reconnais volontiers que ce premier tome est vraiment bien écrit. On se laisse vite prendre au jeu et l'on tourne les pages sans s'en rendre compte.

On découvre aussi un autre pays, on voyage (même si parfois, j'ai retrouvé des similitudes avec mon chez moi en Irlande) : "Si elle n'avait pas eu si froid, elle serait bien restée au lit. Hélas, l'hiver approchait. Dans le nord, il était particulièrement rigoureux. Le nom gaélique de Skye était Eilean a Cheo, l'île de la brume, ce qui n'était pas de très bon augure. Elle devait s'attendre a ce que le ciel se couvre uniquement de nuances de gris pendant de longs mois."
On explore des contrées ou les légendes ont une place très importante : "L'emplacement était parfait. Il était proche de Dunvegan, mais le terrain accidenté le rendait difficilement accessible et peu habité. A l'instar des étranges pierres dressées et des cairns qui parsemaient le paysage, les Islanders tendaient  a éviter ces anciens brochs, les croyant peuplées de fées et d'autres esprits." et ou les hommes se battent avec une très grande fierté : "Pour un Highlander, être tué au combat était la récompense ultime, ce qui expliquait sans doute leurs méthodes sauvages et anarchiques qui terrifiaient tant leurs ennemis."

Tout ceci est peut-être un peu cliché mais portant tellement efficace. L'auteur, Monica McCarty arrivent a merveille a captiver ses lecteurs ou plutôt ses lectrices en mêlant habilement détails historiques, intrigues politiques et histoires d'amour sensuel.

Bref pas besoin de préciser que j'ai adoré et que je me suis vite procurée la suite de la saga.

mardi 5 mai 2015

Titre fleuri - Club de lecture mai 2015



En ce mois de Mai,  je découvre que VendrediLecture organise un club de lecture : 
http://www.vendredilecture.com/club-de-lecture-mai-2015/

Le but : lire un livre ou plusieurs dont le titre comporte le mot « fleur » ou le nom d’une fleur. 


Un "événement" facebook a été crée mais on peut aussi partager ses lectures sur Twitter avec le croisillon #ClubVL

Je me lance donc dans l'aventure

Les titres que j'ai dans ma PAL :

- Journal intime d'une duchesse, tome 1 : Rose de Karen Hawkins
- L'hibiscus pourpre de Chimamanda Ngozi Adichie
- Bellefleur de Joyce Carol Oates
- La soeur qui portait des fleurs de Natsuki Ikezawa
- Fleur de Neige de 
Lisa See
Le vase où meurt cette verveine de Frédérique Martin
- La Femme aux fleurs de papier de Donato Carrisi
L'assassin aux fleurs de Ngaio Marsh
Fleur de tonnerre de Jean Teulé
Cercle de pierre, Tome 1 : Le Chardon et le Tartan de Diana Gabaldon
La maison dans les roseaux et autres contes de Akinari Ueda
Le Coupeur de roseaux de Junichirô Tanizaki
- Fleurs de ruine de Patrick Modiano 

- Les Roses d'Atacama de Luis Sepúlveda
- Une rose pour loyer de Ellis Peters
- La Dame aux camélias de Alexandre Dumas fils

- Le langage secret des fleurs de Vanessa Diffenbaugh

Mes lectures : 

- Journal intime d'une duchesse, tome 1 : Rose [ma critique]
- Le vase ou meurt cette verveine [ma critique]
- La maison dans les roseaux [ma critique]