lundi 25 février 2019

Canicule

Résumé : 

Qui a vraiment tué la famille Hadler ? Un meurtre-suicide met en émoi une petite communauté rurale du sud-est de l’Australie. L’enquête va mettre à jour des secrets enfouis et rouvrir des blessures anciennes.

Lorsqu’Aaron Falk apprend que Luke Hadler a assassiné sa femme et son fils aîné puis a retourné l’arme contre lui-même, il n’a aucune intention de revenir dans la petite ville de Kiewarra qu’il a fui, adolescent, avec son père, et peu importe si le meurtrier était son meilleur ami. Puis arrive une missive du père de Luke : “Luke a menti. Tu as menti. Sois présent aux funérailles”. En effet, vingt ans auparavant, Aaron a quitté la ville dans des circonstances troubles, après la mort d’une jeune fille dont lui et Luke étaient proches tous les deux. Sous la pression de Gerry Hadler, Aaron se voit contraint de mener sa propre enquête, et plus il fouille, moins la théorie du meurtre-suicide paraît cohérente. Mais il y a beaucoup de monde à Kiewarra à qui le retour d’Aaron ne plaît point, et ses questions encore moins. Dans une petite communauté éprouvée par une sécheresse sans précédent, pour qui les « gens de la ville » sont des intrus et qui a l’habitude de faire justice elle-même, les nerfs sont à vif et les comportements imprévisibles. Aaron aurait peut-être mieux fait de ne pas revenir sur sa promesse de ne plus jamais mettre les pieds à Kiewarra…

Mon avis : 


Ma lecture du week-end m’a fait sortir de la grisaille hivernale du moment et m’a fait voyager dans le sud-est australien en pleine canicule. Autant vous dire que rien qu’avec ça, le dépaysement a été total. C’était aussi une première rencontre avec l’auteure Jane Harper, qui est de plus en plus populaire et je dois dire que j’ai été conquise par Canicule.

On fait la rencontre d’Aaron Falk qui revient dans le village de son enfance après que son meilleur ami Luke,  ai tué sa femme et son fils avant de retourner l’arme contre lui. C’est en tout cas la version officielle mais les parents de Luke doute de la culpabilité de leur fils et lui demande de mener l’enquête officieusement. Mais Aaron n’est pas forcément le bienvenu et beaucoup de gens se montrent hostiles sur son passage.

Aaron est attachant tout comme Raco. A eux deux, ils forment une belle équipe d’enquêteurs. Luke, lui, est plus difficile à cerner et je ne sais toujours pas quoi penser de lui. Et puis gravite autour d’eux une ribambelle de personnages qui sont tous très bien dépeint par l’auteure. L’intrigue est très prenante et ce dès les premières pages et j’ai dévoré ce roman car je voulais connaitre le fin mot de l’histoire. L’auteure nous ballade et nous emmène sur une série de fausses pistes et bien sûr, je n’avais absolument pas suspecté la bonne personne.

Vous l’aurez compris j’ai adoré ce voyage au cœur du bush australien et au fils des pages, je me suis régalée avec cette histoire prenante et  cette enquête très bien menée. Il me tarde maintenant de découvrir d’autres romans de l’auteure, notamment Sauvage pour retrouver Aaron.

 

samedi 23 février 2019

Le meurtre du commandeur, tome 1 : Une idée apparaît

Résumé : 

Quand sa femme lui a annoncé qu'elle voulait divorcer, le narrateur, un jeune peintre en panne d'inspiration, a voyagé seul à travers le Japon. Et puis, il s'est installé dans la montagne dans une maison isolée, ancienne propriété d'un artiste de génie, Tomohiko Amada.
Un jour, le narrateur reçoit une proposition alléchante : faire le portrait de Wataru Menshiki, un riche homme d'affaires. Tandis que celui-ci pose comme modèle, le narrateur a du mal à se concentrer. Quelque chose chez Menshiki résiste à la représentation. Une nuit, il découvre un tableau dans le grenier, une œuvre d'une grande violence, le meurtre d'un vieillard, comme tirée du Don Giovanni de Mozart.
C'est Le Meurtre du Commandeur. Cette peinture obsède le narrateur. Et des choses étranges se produisent, comme si un autre monde s'était entrouvert. À qui se confier ? À Menshiki ? Mais peut-il vraiment lui faire confiance ?
Premier livre d'une œuvre exceptionnelle, dans la lignée du monumental 1Q84, un roman somme, ambitieux, profond. Deux tomes pour une odyssée initiatique étrange, inquiétante, envoûtante, où le maître Murakami dévoile ses obsessions les plus intimes.
 

Mon avis : 

Quel plaisir de retrouver Murakami et son univers par contre, je ne comprends toujours  pas pourquoi ce roman est vendu en deux tomes alors qu'il ne constitue qu'un seul dans d'autres pays. D'autant que la cision est faite un endroit que j'ai trouvé vraiment mal choisi.

Notre narrateur est un peintre qui s'installe, à la suite de son divorce dans une maison perdue dans les montagnes pour faire le point sur sa vie. Mais il reçoit une offre très lucrative en échange de faire le portrait d'un homme énigmatique : Wataru Menshiki. Les deux hommes vont commencer à se rencontrer régulièrement et à faire connaissance. 

Comme dans la plupart des romans de l'auteur japonais, on retrouve ici l'univers onirique et a la limite du fantastique qui lui est bien caractéristique. Je n'ai pas autant aimé ce tome que le tome 1 de 1Q84 mais pourtant c'est prenant. Le milieu artistique et celui de la peinture s'ouvre un peu plus à nous et le narrateur est plutôt attachant même si j'espère en découvrir d'avantage par la suite. 

Ici Murakami prend le temps d'installer ses personnages et son intrigue et l'action commence véritablement à la moitié du roman. Il me tarde donc de connaître la suite.

vendredi 22 février 2019

Haut le choeur

Résumé : 

« Quand je sortirai, tu seras la première prévenue… Je saurai te retrouver. »
Depuis qu'Éloane Frezet, la tueuse en série la plus abjecte de ces dernières années, a prononcé ces mots, Alix Flament vit dans l'angoisse que la criminelle sanguinaire s'évade de prison...
Alors, quand la journaliste reçoit un coup de téléphone d'Éloane en pleine nuit, elle comprend que la meurtrière va honorer sa promesse...
Une promesse de sang...

Mon avis : 

Tout d’abord, je tiens à remercier chaleureusement les éditions Taurnada et particulièrement Joel, pour sa confiance et l’envoie de ce roman.

Haut le chœur est un thriller prenant, et dès les premières pages Éloane, serial-killeuse, s’évade de prison. Elle contact immédiatement Alix, une journaliste qui a passé deux ans à l’interviewer dans sa cellule et le jeu du chat et de la souris reprend entre elles.

Pas de temps mort (sans mauvais jeu de mot), pas de longueurs au contraire, tout s’enchaine à la perfection et le lecteur ne peut que dévorer ce roman en quelques heures. Le personnage d’Alix est attachant, tout comme le flic Ruiz, en revanche Éloane est vraiment déroutante et fait froid dans le dos.

C’est un récit très noir, et j’ai été frappé par certaines descriptions de scènes de violence. Rien n’est épargné au lecteur. Amateur de thriller foncez, vous vous régalerez à coup sûr.

jeudi 21 février 2019

La faiseuse d'anges


Résumé : 


Pâques 1974. Sur l’île de Valö, aux abords de Fjällbacka, une famille disparaît sans laisser de traces. La table du dîner est soigneusement dressée, mais tous se sont volatilisés, à l’exception de la fillette d’un an et demi, Ebba. Sont-ils victimes d’un crime ou sont-ils tous partis de leur plein gré ? L’énigme ne sera jamais résolue. Des années plus tard, Ebba revient sur l’île et s’installe dans la maison familiale avec son mari. Les vieux secrets de la propriété ne vont pas tarder à ressurgir…

Mon avis : 

Après le gardien de phare, j’ai directement enchaîné la lecture de La faiseuse d’ange, huitième tome des enquêtes d’Erica et de Patrik. Encore une fois, j’ai apprécié cette parenthèse littéraire autour Fjällbacka et j’ai pris plaisir à retrouver ces personnages auxquelles je me suis tant attachée au fil de ces huit romans.

La construction du roman ne change pas, l’’intrigue mélange le présent et le passé pour ne révéler le fin mot de l’histoire dans les dernières pages. Mais pourquoi changer une recette si efficace. Erica se veut plus cachotière et décide d’enquêter de son côté et elle est prête à prendre tous les risques. Patrik, lui est toujours le policier zélé et tellement attachant. J’ai aussi beaucoup aimé voir qu’Anna avait une place plus importante, mais j’espère que sa relation avec Dan n’en souffrira pas trop.

L’enquête est vraiment habilement menée et comme Camilla Lackberg nous confie à la fin, très documentée. On en apprend davantage sur le passé de la Suède notamment lors de la seconde guerre mondiale. Bref, c’est encore un roman qui se dévore et je suis définitivement fan de la plume de l’auteure que j’ai hâte de continuer à découvrir.

mardi 19 février 2019

Metropol, tome 1 : Corps-à-corps

Résumé : 


Même s'il ne monte plus sur le ring, l'ex-champion de boxe Harry Kvist se sert toujours de ses poings.

Pour gagner sa vie, d'abord, grâce à sa petite officine de recouvrement de créances.
Et pour survivre, tout simplement. Survivre dans le Stockholm des années 1930, où la Grande Dépression est aussi rigoureuse que l'hiver. Tout juste trouve-t-il quelque réconfort dans le sexe, avec des femmes ou des hommes de passage.

Lorsqu'il est accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, Kvist va devoir naviguer entre les bas-fonds et les beaux quartiers, les bars clandestins et les bordels, pour retrouver la seule personne qui puisse l'aider à prouver son innocence.

Mon avis : 

Corps-à-corps est le premier tome d’une saga qui en compte aujourd’hui trois tomes et j’avais envie de découvrir ce roman pour son immersion dans le Stockholm des années 30. Je ne suis pas déçue car le dépaysement est pour moi total. Je suis plutôt habituée aux romans de Camilla Lackberg ou de Viveca Sten or ici, il s’agit d’un roman très noir, ou les descriptions sont parfois extrêmes éprouvantes pour le lecteur (les scènes violentes ou de sexe ne nous sont pas épargnées), et où l’on côtoie dans les bas-fonds et la misère a chaque page. 

Pendant tout le roman, je me suis demandé si j’aimais ou non ma lecture et je n’ai toujours pas la réponse mais j’ai malgré tout très envie de lire le tome 2 ce qui est plutôt bon signe. Le point négatif ici c’est les descriptions, il y a eu des passages entiers ou je m’ennuyais vraiment. D’autant que la plupart du temps ces passages prennent le dessus sur l’enquête en elle-même ce qui est plutôt dommage. 

Malgré tout, je me suis attachée au personnage principal. Attention, on est loin du héros de roman classique, ici Harry boit, frappe, est grossier et j’en passe, pourtant, il m’a fait pitié et j’ai eu envie de l’aider à se sortir de toute cette misère. 

J’espère que l’enquête dans le tome 2 sera d’avantage mise en avant maintenant que l’on connait mieux Harry et que l’auteur a bien installé son décor. En tout cas chapeau pour ce qui est de planter le décor car on s’y croirait vraiment.

lundi 18 février 2019

Need to Know / Toute la vérité

Résumé : 

Dix ans de mariage, quatre enfants. Elle pensait connaître son mari mieux que personne. Elle avait tort. 
Malgré un travail passionnant qui l'empêche de passer du temps avec ses enfants et un prêt immobilier exorbitant, Vivian Miller est comblée par sa vie de famille : quelles que soient les difficultés, elle sait qu'elle peut toujours compter sur Matt, son mari, pour l'épauler. 
En tant qu'analyste du contre-renseignement à la CIA, division Russie, Vivian a la lourde tâche de débusquer des agents dormants infiltrés sur le territoire américain. Un jour, elle tombe sur un dossier compromettant son époux. Toutes ses certitudes sont ébranlées, sa vie devient mensonge. 
Elle devra faire un choix impossible : défendre son pays... ou sa famille.

Mon avis : 

Toute la vérité (Need to know) est un thriller que je voulais absolument lire car je suis une grande fan de la série The Americans. Après avoir dévoré les 6 saisons, j’avais envie de me replonger dans cet univers d’espionnage russe et je ne suis pas déçue. Ce roman est presque un coup de cœur.

Coté intrigue, rien à redire, j’ai dévoré le roman en quelques heures dans l’après-midi et une fois commencé, je peux vous dire que vous ne pourrez plus le lâcher avant la fin. On fait la connaissance d’une femme, Vivian, qui travaille au sein du contre-renseignement de la CIA et qui découvre que son mari est un espion russe. En quelques minutes, toute sa vie s’écroule car tout ce qu’elle a bâti n’est que mensonge.  Le suspense est omniprésent, le roman n’a aucun temps mort et l’on va de révélations en révélations. La fin est vraiment réussie et inattendu (mais je n’en dirais pas plus et je vous laisse découvrir ça par vous-même).

Les personnages sont vraiment superbement décrits : Vivian d’abord que l’on sent plusieurs fois perdre pied. Avec elle, on doute, on veut faire confiance et on est prête à prendre tous les risques. Matt est quant à lui super attachant mais pendant tout le roman, on se demande vraiment s’il est le vrai mari parfait et attentionné ou s’il est juste un menteur et manipulateur. C’est uniquement dans les dernières lignes que l’auteur nous apporte un élément de réponse et c’est encore une fois ce qui fait que le roman est passionnant.

En revanche, j’ai deux bémols à ajouter à ma critique, deux points qui ont fait que je n’ai pas eu de coup de cœur pour ce roman. Tout d’abord, la plume de l’auteur qui manque cruellement de style. Je ne sais pas ce que vaut la traduction française du roman puisque je l’ai lu en VO mais l’anglais utilisé est pour le moins basique. Enfin, j’ai trouvé peu crédible qu’une femme qui travaille pour la CIA et le contre-renseignement ai autant de temps libre et de moment avec ses enfants. Les Etats-Unis sont plutôt libéraux et les employés bénéficies que de deux semaines de congés payés, alors je me demande comment on lui accorde de rentrer chez elle plus tôt, de prendre sa journée à tout bout de champs… C’est à mon avis, plutôt le genre de job, ou l’on ne doit pas compter ses heures.

En tout cas, ça reste une excellente découverte et j’ai déjà vu que dans les mois à venir, un nouveau roman de Karen Cleveland allait paraître, il me tarde déjà de le lire !

dimanche 17 février 2019

Du sang sur la Baltique

Résumé : 

Meurtre spectaculaire sur l'île suédoise paradisiaque de Sandhamn. Thomas Andreasson mène l'enquête, aidé de son amie d'enfance Nora Linde...
Alors que les plus beaux voiliers sont rassemblés à Sandhamn pour le départ de la très populaire régate estivale, le coup de feu de départ retentit. Au même instant, le brillant avocat Oscar Juliander s'effondre, abattu d'une balle en plein poitrine.
Thomas et son équipe sont sur les dents : comment retrouver un tueur au milieu d'une foule immense de spectateurs et de concurrents ? Et combien d'ennemis peut bien avoir une star du barreau ?
Sans compter qu'Oscar Juliander multipliait les conquêtes, suscitant les pires jalousies. Thomas se tourne vite vers son amie Nora, toujours prête à l'épauler. Cela tombe à pic : en plein crise de couple, elle a grand besoin d'une diversion...

Mon avis : 


Quel plaisir de retrouver Nora et Thomas.  Je les ai découverts grâce à la série TV, il y a quelques années de cela et j’avais adoré la lecture du premier tome. Encore une fois, je suis conquise ! Pas mal d’images de la série me sont revenues durant la lecture et c’est tant mieux tant je trouve le casting à la hauteur des personnages du roman : la belle Alexandra Rapaport en Nora et Jakob Cedergren dans le rôle de Thomas pour ne citer qu’eux.

J’ai donc posé mes valises une seconde fois sur l’île de Sandhamn, sous le soleil de l’été suédois pour assister à une course nautique. C’est d’ailleurs durant cet évènement qu’un meurtre va être commis sur un des bateaux qui est sur la ligne de départ. Immédiatement Thomas et son équipe vont se mettre à enquêter. Le roman est très bien écrit et j’ai dévoré ces quelques 400 pages en 24h ! Les chapitres sont courts et alternent les différents personnages auxquels on s’attache forcement.

L’enquête est passionnante, je ne me souvenais plus du coupable donc je me suis prise au jeu et j’ai essayé moi aussi de démasquer ce meurtrier mais sans grand succès car Viveca Sten nous entraine sur plusieurs fausses pistes durant la lecture. Le suspense est croissant et l’étau se resserre de plus en plus.

Il me tarde maintenant de lire la suite, là encore j’ai des brides de souvenirs de la saison 3 qui devraient venir se superposer sur le roman. En tout cas, comme avec les romans de Camilla Lackberg, je me régale avec cette série.

 

mercredi 13 février 2019

Le gardien de phare

Résumé : 

Par une nuit d'été, une femme se jette dans sa voiture. Les mains qu'elle pose sur le volant sont couvertes de sang. Avec son petit garçon sur le siège arrière, Annie s'enfuit vers le seul endroit où elle se sent en sécurité : la maison de vacances familiale, l'ancienne résidence du gardien de phare, sur l'île de Gråskär, dans l'archipel de Fjällbacka. Quelques jours plus tard, un homme est assassiné dans son appartement à Fjällbacka. Mats Sverin venait de regagner sa ville natale, après avoir travaillé plusieurs années à Göteborg dans une association d'aide aux femmes maltraitées. Il était apprécié de tous, et pourtant, quand la police de Tanumshede commence à fouiller dans son passé, elle se heurte à un mur de secrets. Bientôt, il s'avère qu'avant de mourir Mats est allé rendre une visite nocturne à Annie, son amour de jeunesse, sur l'île de Gråskär - appelée par les gens du cru "l'île aux esprits", car les morts, dit-on, ne la quittent jamais et parlent aux vivants... Erica, quant à elle, est plus que jamais sur tous les fronts. Tout en s'occupant de ses bébés jumeaux, elle enquête sur la mort de Mats, qu'elle connaissait depuis le lycée, comme Annie. Elle s'efforce aussi de soutenir sa soeur Anna, victime, à la fin de La Sirène, d'un terrible accident de voiture aux conséquences dramatiques...

Mon avis : 

Septième enquête pour Erica et Patrik et toujours le même plaisir de les retrouver.  Le gardien de faire suit plusieurs personnages dans le passé et le présent. Dans le présent, Patrik travaille à résoudre le meurtre de Mats Sverin tandis que l'on suit l'histoire des fantômes de l'île de Gråskär et de ses habitants. Jusqu’aux dernières pages, il est difficile de faire le lien et pourtant certains éléments étaient assez prévisibles. 

L'enquête est prenante et le suspense est bien présent du début à la fin. Mais c'est surtout le duo Erica et Patrik qui apporte beaucoup au roman. Erica va encore une fois fourrer son nez dans les affaires de son mari et trouver la faille. Patrik quant à lui est toujours aussi mignon et attentionné. Sur un plan plus personnel, Erica est sur tous les fronts car elle essaie de soutenir sa sœur qui est encore une fois frappé par une tragédie.

J'ai pris plaisir à dévorer ce roman et il me tarde maintenant de commencer La faiseuse d'ange. Le dépaysement est à nouveau total et me donne à chaque fois plus envie de sillonner la Suède.