jeudi 28 janvier 2016

Daddy's girl


Résumé : 


A quatorze ans, Olivia a le corps voluptueux d'une femme et les blessures secrètes d'une enfant de couple divorcé. Pour ses parents, pressés de refaire leur vie, elle est devenue une fardeau encombrant qu'on se passe et repasse. Privée de repères, sa sexualité éveillée par l'amant de sa mère, Olivia découvre le pouvoir irrésistible et destructeur de l'obsession amoureuse.

Mon avis : 


Je me suis lancée dans plusieurs challenges ABC cette année dont le  ABC romance. Il me manquait un titre pour la lettre I et en consultant la liste d'autres lectrices, j'ai vu que Daddy's girl de Janet Inglis revenait souvent. Il avait plutôt de bonnes critiques alors tout ceci à fini par me convaincre.

Ce fut en fait, une lecture laborieuse..... Je suis vraiment partagée et finalement plutot contente de l'avoir enfin fini.

Déjà le sujet est plutôt dérangeant, c'est l'histoire d'une jeune fille Olivia, dit Lia, qui n'a QUE 14 ans et qui tombe sous le charme de son beau-père (le nouveau compagnon de sa mère). Lui même n'est pas insensible au corps pulpeux de la jeune ado et ils vont commencer a entretenir une relation. Le roman est on ne peu plus explicite et je n'ai pas compté le nombre incalculable de scène de sexe. 
La sexualité ne me dérange pas mais que la jeune fille est 14 ans, ça ça me gène vraiment......

Deuxième point qui ne m'a pas plus, c'est le personnage du beau-père. Pffff que dire, il est tout sauf attirant pour moi. Vulgaire, sale, violent, goujat (pour rester polie), bref comment cet homme peut-il être un objet de fantasme ? 500 pages lues et je ne comprends toujours pas. Enfin comme on dit tous les goûts sont dans la nature.

Le roman aborde malgré tout des sujets important et intéressants : comme la sexualité des ados, l'avortement, la place de la famille...... Mais pour le reste, passez votre chemin.

Lu dans le cadre du challenge :
- ABC romance 2016

lundi 25 janvier 2016

Agatha Raisin, tome 1 : The Quiche of Death

Résumé : 


After years of bullying others as a high-flying public relations boss, Agatha takes early retirement to a picture-perfect village in the Cotswolds. And how better to make friends than by entering the local quiche-making competition? To ensure first prize Agatha buys her entry at a London delicatessen. Alas, Agatha's perfect product is soon exposed - as not only store-bought but poisoned. The contest judge succumbs after eating it, and with him go Agatha's chances of rural bliss - unless she can discover the real poisoner...

Mon avis : 


Premier tome des aventures d'Agatha Raisin et je dois dire que je suis conquise. 

Agatha a passé toute sa vie a Londres, a géré sa propre compagnie et à 53 ans, elle se décide enfin à prendre une retraite anticipée et à se retirer à la campagne. Elle achète donc une petit cottage au cœur de la campagne anglaise et essaie de s’intégrer au village. Pour ça, elle décide de participer a un concours qui doit élire la meilleure quiche. Mais n’étant pas bonne cuisinière, elle choisit de tricher et achète une quiche aux épinards dans une épicerie fine de Londres. Résultat, elle ne gagne pas le concours mais en plus le juge qui goûte sa quiche meurt empoisonnée. 
Vous l'aurez compris niveau intégration, c'est raté et comme tout le monde la soupçonne de meurtre, elle décide elle-même d’enquêter.

Il ne faut pas s'attendre ici à un thriller bourré de suspense, mais plutôt à un roman policier plein d'humour. L’enquête et l'intrigue se révèle plutôt mince mais pourtant, on passe un excellent moment.

Agatha est vraiment attachante et c'est tant mieux car a l'heure d'aujourd'hui la série compte une bonne vingtaine de tomes.

Pour completer ma lecture, j'ai eu envie de voir le téléfilm diffusé en 2014 sur la chaîne anglaise Sky.

Et la encore j'ai passé un excellent moment.

Je dois quand même dire que le casting m'a laissé un peu perplexe durant les 5 premières minutes. Dans le roman, Agatha a 53 ans, des cheveux châtains, quelques problèmes de poids.... Bref 
Ashley Jensen ne correspond pas vraiment a l'image que j'avais du personnage.





Mais après 5 minutes, je l'ai trouvé excellente dans ce rôle qui lui va si bien.

J'ai adoré aussi les autres acteurs et puis la campagne anglaise et magnifique. (Je ne vous parle même pas du petit cottage d'Agatha)


J'ai donc hâte de lire la suite et surtout, j'ai vu qu'une série allée voir le jour prochainement... Ça promet d'excellent moment.

Lu dans le cadre des challenges :
- ABC policier / thriller
- Adaptations


dimanche 24 janvier 2016

Le cas Annunziato

Résumé : 


Un homme, Fabrizio Annunziato, se retrouve accidentellement enfermé dans le musée national San Marco, à Florence. Annunziato ne cille pas, n’appelle pas à l’aide. Il épie à la fenêtre et avance des travaux de traduction. Jusqu’à sa découverte qui va faire grand bruit en Italie.

Mon avis

Voila un court roman qui commençait très bien :
"Le 16 mars 2002, dans le couvent dominicain aménagé en Museo nazionale di San Marco, à Florence, piazza San Marco, numéro 1 (téléphone 055-294883 ; entrée : 4 €), Camelia dei Bardi, employée de musée, outrepassa sa mission de surveillance en s’autorisant une farce qui se voulait simplement, en unique ressort, une amusante réprimande."
Le ton était donné pour cet homme qui se retrouve enfermé dans une petite cellule moyenâgeuse musée du Beato qui n'ai autre qu'un ancien couvent, pour quelques minutes d'abord "Pour une fois que l’on s’amuse dans un musée" mais finalement va y rester plusieurs jours a cause de divers éléments qui s'enchainent. Il ne panique pas, ne cherche pas a contacter quelqu'un au contraire, il est plutôt content et peut travailler sur un projet de traduction.

On est propulsé au cœur d'une Italie qui se révolte dans les rues et le retour du fameux Berlusconi fait couler beaucoup d'encre :
"Le mouvement, on n'a pas menti : c'est la foule. Les rues sont bondées, de Rome à Gênes, Naples et Milan n'en parlons pas. A San Gimignano paisible village touristique de Toscane réputé pour ses nombreux palais et tours, à 57 kilomètres au sud de Florence, le maire défile en tête, c'est le premier a gueuler que ça ne peut plus durer. L’édile est applaudi, il est surtout suivi. Deux mille cinq cents habitants derrière lui, des gens plutôt ages, c'est que San Gimignano vieillit. L'an passé, les statistiques nous apprenaient que la moyenne d'age y était désormais de 69,8 ans, la ville est comme une gigantesque maison de retraite, et aujourd'hui lundi 18 mars 2002, on manifeste et s’époumone.
A présent, à San Gimignano, c'est l'extase. En l'air, mais bien en dessous des nuages, un merle chanteur, emblème de la sage bourgade de Vecchiano, est venu en voisin rejoindre les manifestants. Or, le passereau est féru, non pas de sérénades roucoulantes, mais de chants partisans, sans doute par le truchement habile d'un habitant babouviste. La grâce empennée gagne la terre. Le soutient mélodieux du volatile fait s’égosiller la foule, laquelle reprend une Internationale vrombissante sitôt les premières notes sifflotées. Le merle s'envole ensuite vers Florence pour soulever d'autres assemblées.
"

Tout ce début de roman m'a plu mais ensuite tout ça c'est un peu gâté et je m'y suis perdue. Le roman prend une tout autre tournure qui m'a beaucoup moins fasciné.... Le style de l'auteur qui me plaisait tant au début m'a lassait et je suis restée sur ma faim. Le roman prend une tournure rocambolesque qui est un peu trop pour moi. C'est en tout cas un auteur à suivre.

Lu dans le cadre du challenge ABC
 

samedi 23 janvier 2016

Detective Conan, tome 5

Résumé : 


Énigmes principales:
L'homme aux bandages. Meurtre au Karaoké. Des visiteurs inconnus.

Un matin, une femme se faisant passer pour la mère de «Conan Edogawa» et un mystérieux homme masqué font leur apparition. Membres présumés de l’organisation des hommes en noir, ils ont en leur possession, le poison que Conan recherche et s’apprêtent à perpétrer un nouveau crime... Conan se lance à leur poursuite pour tenter de les en empêcher mais...

Mon avis : 

Je ne cache pas depuis le premier tome adoré Detective Conan et je continue lentement ma progression dans la saga et qui sait un jour, j'arriverai peut-etre au bout des 80 tomes.....

Dans le tome 5, on a deux affaires principales :

- L'homme aux bandages : Ran et Conan parte en week-end à la campagne chez une amie. La sœur de celle-ci a réuni ses amis pour un week-end retrouvaille. Mais ces deux jours, vont se révéler bien différents de ce qu'il espérait et Conan va devoir enquêter. On assiste ici a un huis-clos plutôt efficace même si j'ai trouvé le scénario un peu farfelu.

- Meurtre au Karaoké : Ran et Conan se rendent dans un club de karaoké pour une soirée privé ou il rencontre un groupe de rock célèbre. Mais le chanteur, adulé de toutes les filles, meurt après une chanson. Rien de plus simple pour Conan qui va résoudre ce mystère avec brio.

 Deux enquêtes, et deux huis-clos, ou le meurtrier est forcement dans la même pièce close. Pour être honnête, je suis moyennement emballée par ces deux enquêtes mais heureusement ce manga ne s’arrête pas ici car c'est le retour des hommes en noir. En effet, une femme apparait et ce fait passer pour le mère de Conan, pour le kidnapper. Et la, j'ai vraiment été captivé. On en apprend un peu plus et le tome se referme sur un moment d’extrême suspense qui fait que l'on a encore plus envie de lire la suite.

dimanche 17 janvier 2016

L'homme sans nez

Résumé : 


La vie de Melville bascule le jour où il perd l’odorat. Il n'est pas malade, il n'a subi aucun choc, pourtant, ce matin qui aurait pu être comme tant d’autres, il se réveille avec la sensation désagréable d’avoir perdu une partie de lui-même. En ouvrant les yeux, Melville ne reconnaît ni son corps, ni le monde qui l’entoure, ni la femme étendue à ses côtés qui partage sa vie depuis huit ans. Ce jour-là, rien n’est plus comme avant. Ce jour-là marque le début de sa quête pour comprendre les raisons de son trouble, pour retrouver les sensations perdues et celui qu’il a été.

Mon avis : 


Je tiens à nouveau à remercier Ninon Maréchale qui m'a fait parvenir avec une très grande gentillesse son excellent roman L'homme sans nez. Souvenez-vous, il y a quelques semaines, j'avais écris une critique sur Celle d'avant, son autre roman que j'avais adoré. J'avais donc une petite appréhension, une peur de ne pas être aussi conquise. Et bien tout ça, c'est vite envolé, car c'est une nouveau coup de cœur.

Dès les premières pages, j'ai retrouvé le style, la plume qui m'avait plu et puis l'intrigue est vraiment originale. En effet le roman s'ouvre sur un homme qui perd son odorat et donc qui souffre d'anosmie. Pour être honnête, j'ai savais que l'on pouvait perdre la vue, l’ouïe mais je n'avais jamais imaginé la perte d'odorat. J'ai donc essayer d'imaginer le quotidien de ce pauvre homme :
"Elle ne le sait pas parce que je ne lui ai rien dit, mais ça me fait mal d'être près d'elle, de l'effleurer sans la reconnaître. Elle est devenue une autre personne. Je pourrais souffrir de ne plus sentir toutes les autres odeurs, la noix de muscade, la sauce au basilic, la vanille et le chocolat, le café noir du matin, mais celle qui me manque le plus, c'est la sienne. Je sais que c'est moi qui ai changé, mais étrangement, c'est elle qui n'est plus tout à fait la même.... Tout le week-end j'ai du faire semblant, j'ai du prétendre que tout allait bien, moi, elle, les choses autour de nous. J'ai du faire comme si les croissants au beurre sentaient le beurre, comme si la sauce bolognaise qu'elle a mis une heure à préparer imprégnait la pièce d'une odeur délicieuse, comme si les roses qu'elle a achetées dégageaient le plus envoûtant des parfums."

 Cette petite perte d'un sens, va déstabiliser entièrement sa vie et il va être poussé se remettre en question : "Je ne m’aperçois que maintenant que chaque objet, chaque pièce, chaque courant d’air, chaque heure de la journée même, ont toujours été marqués d’une senteur particulière. Je le sens aujourd’hui où je ne sens plus rien. La sensation désagréable qui m’a assailli hier, c’est celle du monde qui a perdu ses couleurs. Tout, autour de moi, est dépoli."

Médicalement parlant, il n'a rien, son médecin l'envoi donc chez un psychiatre. Et, la construction du roman, prend  ici toute son importance car on n'a uniquement son point de vue. Il pense notamment que le problème vient de son travail, son boss étant le pire des tyrans. Mais il explique que le reste de sa vie est parfaite, il est le plus heureux des hommes au coté de sa femme, Carole. Mais cette homme est-il finalement tombé dans la routine ? Croit-il être heureux ? Qu'en est-il de Carole? Au fil des pages, il va se découvrir lui même jusqu'au moment où les odeurs vont lui revenir.

C'est un roman qui m'a tant plu, que je l'ai lu dans l'après-midi hier, sans m'arrêter. J'ai découvert l'univers de l'odorat, un sens qui finalement est tellement important mais dont on parle peu. Comme je le disais plus haut, c'est donc une idée de départ vraiment très originale et surtout, très bien exploitée tout au long du roman.

Deux romans et deux coups de cœur, j'envoie donc toutes mes félicitations à Ninon Maréchale et surtout bon continuation dans ces futurs projets d'écriture que j'attends avec impatience.

Lu dans le cadre du challenge :
- ABC : lettre M

Zorro

Résumé : 


Qui est Diego de la Vega, alias Zorro, le justicier masqué que nous connaissons tous ? Isabel Allende, avec l’humour qui la caractérise, nous emmène dans les coulisses de la légende. Né dans le sud de la Californie à la fin du XVIIIe siècle, Diego de la Vega est l’enfant de deux mondes. Son père, un gentilhomme espagnol, et sa ravissante mère à moitié indienne façonnent sa double personnalité. Formé au maniement de l’épée et initié aux rites de sa tribu, il embarque à quinze ans pour Barcelone où le maître d’armes Manuel Escalante parfait son éducation. Avec à ses côtés le fidèle Bernardo, Zorro retourne en Californie pour combattre les injustices.

 Mon avis : 


Encore une fois je suis conquise par la merveilleuse plume d'Isabel Allende. Elle se livre ici a une exercice difficile, écrire un roman mi-biographique, mi-aventure sur un personnage de fiction, j'ai nommé le grand Zorro. Vous devez (ou alors les plus anciens), tous vous souvenirs de la série qui commencé par :
♪♫ Un cavalier, qui surgit hors de la nuit
Court vers l'aventure au galop
Son nom, il le signe à la pointe de l'épée
D'un Z qui veut dire Zorro ♪♫
Et bien c'est bien ce Zorro, que l'on retrouve ici et l'auteur a choisi de nous raconter sa vie, de retracer son parcours.

Le livre s'ouvre en Haute-Californie, à la mission San Gabriel, en 1790. On y fait la connaissance du père Mendoza et des parents de Diego : son père un riche espagnol et sa mère, une indienne. Le père Mendoza essaie de convertir les Indiens d’Amérique au Catholicisme :
"En Californie plusieurs autres religieux, exerçant dans vingt-trois missions, étaient chargés de répandre la doctrine du Christ chez plusieurs milliers de gentils des tribus chumash, shoshone et autres, qui ne se prêtaient pas toujours de bonne grâce a la recevoir. Les natifs de la côte californienne avaient un réseau de troc et de commerce qui fonctionnait depuis des milliers d'années. Leur environnement, très riche en ressources naturelles, avait permis à chaque tribu de développer des spécialités différentes. Les Espagnols étaient impressionnés par l'économie chumash, si complexe qu'elle pouvait se comparer avec celle de la Chine. Les Indiens utilisaient des coquillages comme monnaie et organisaient régulièrement des foires où, en plus d’échanger des biens, on arrangeait les mariages.
Déconcertés par le mystère de l'homme torturé sur une croix que les Blancs adoraient, les Indiens ne voyaient pas l’intérêt de vivre mal en ce monde pour jouir d'un hypothétique bien-être dans l'au-delà. Au paradis chrétien, ils pourraient s'installer sur un nuage et jouer de la harpe avec les anges, mais la majorité d'entre eux préférait en réalité, après la mort, chasser l'ours avec leurs ancêtres sur les terres du Grand-Esprit. Ils ne comprenaient pas non plus pourquoi les étrangers plantaient un drapeau en terre, marquaient des lignes imaginaires, la déclaraient leur propriété et s'offensaient si quelqu'un y entrait en poursuivant un cerf. L'idée de posséder la terre leur paraissait aussi invraisemblable que celle de se partager la mer
."

Diego vient au monde en même tant que Bernardo, le fils d'une autre indienne, et vont devenir frère de lait et ne plus se quitter. Ils vont passer leur enfance, en Californie, faire plein de bêtises et passer un rite indien pour devenir adulte. Puis à l'âge de 15 ans, ils vont embarquer pour Barcelone pour parfaire leur éducation. La traversée est périlleuse mais après plusieurs mois de voyage, ils vont découvrir une vie bien différente de la leur.

Diego passera cinq ans avant de revenir en Californie. Cinq ans ou il va commencer a se travestir et créer son personnage de Zorro au nom de la justice. Ses aventures sont vraiment passionnante et le récit ne nous laisse pas une minute de répit. Les références a l'histoire sont nombreuses et le ton porte toujours une petite pointe d'humour :
"Les hommes portèrent un toast à la lointaine patrie et à leur amitié, commençant la révolution qui avait soulevé en armes le peuple de France. L'événement avait eu lieu voilà plus d'un an, mais la nouvelle venait d'arriver à Monterrey. Ils tombèrent d'accord sur le fait qu'il n'y avait pas de raison de s'alarmer : L'ordre avait sûrement été rétabli dans ce pays et le roi Louis XVI devait être de nouveau sur son trône, même s'il le considéraient comme une homme pusillanime, peu digne de pitié."

Les chapitres se succèdent, avec entre chacun, quelques lignes d'Isabel Allende pour introduire la suite ou elle s'adresse directement à ses lecteurs :
"Nous sommes arrivés à la cinquième et dernière partie de ce livre. Nous devrons bientôt nous dire adieu, chers lecteurs, car l'histoire prend fin au moment ou le héros revient au point de départ, transformé par ses aventures et par les obstacles surmontés. C'est ce qui se passe habillement dans les récits épiques, de l'Odysée aux contes de fées, et je n'ai pas l'intention d'innover en la matière."

Bref c'est un roman passionnant, qui mélange le coté historique, l'aventure, avec une petit pointe d'amour. Il y a bien sur aussi comme dans beaucoup de roman sud-américain, ce coté réalisme magique ou certain fait imaginaire, magique viennent s'insérer dans le récit. C'est un excellent roman et si vous ne l'avez pas encore lu, il faut vite vous y plonger.

Lu dans le cadre des challenges : 
- ABC 2016 : lettre A
- pavés 2015-2016

vendredi 15 janvier 2016

La Fille du train

Résumé : 


Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller et revenir de Londres. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe une jolie maison. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu'elle aperçoit derrière la vitre : Jason et Jess. Un couple qu'elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l'être par le passé avec son mari, avant qu'il ne la trompe, avant qu'il ne la quitte.
Mais un matin, elle découvre un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Quelques jours plus tard, c'est avec stupeur qu'elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu...

Mon avis : 


Je tiens d'abord à remercier Audiolib et plus particulièrement Morgane, pour sa gentillesse et  pour l'envoi de ce livre audio qui m'a tenu en haleine 3 jours.

La fille du train est un excellent thriller. D'abord pour son intrigue au suspense présent, de la première à la dernière page. Étant mauvaise détective, j'ai d'ailleurs encore une fois soupçonnée la mauvaise personne et je suis restée scotchée à la fin quand j'ai enfin connu le meurtrier que je n'avais pas soupçonnée un seul instant.

Le roman est habillement construit, à trois voix, lu par trois  excellentes donneuses de voix : Valérie Marchant, Joséphine de Renesse et Julie Basecqz. 
Trois femmes tourmentés : d'abord Rachel, alcoolique, qui ne se remet pas de son divorce avec Tom, Anna, la nouvelle femme de Tom, jeune maman et puis Megan, qui va être sauvagement assassinée.
Rachel a un lien particulier avec Megan, elles ne se connaissent pourtant pas, mais chaque matin ainsi que chaque soir, Rachel prend le train et depuis la vitre, voit Megan chez elle, avec son mari. A sa mort, Rachel va enquêter à sa façon, mais elle ne sera pas toujours prise au sérieux à cause de son addiction et de ses problèmes. C'est un personnage que j'ai adoré, qui m'a touché et auquel je me suis attachée. 

Je suis passée à deux doigts du coup de cœur, mais les trois derniers chapitres m'ont un peu déçu. Après le choc de la révélation du meurtrier, j'ai trouvé cette fin peu crédible, un peu dingue... Mais je ne peux vous en dire plus pour ne pas vous gâcher le suspense.

Cela reste malgré tout un excellent roman que je suis ravie d'avoir découvert et que je ne peux que vous recommander.

samedi 9 janvier 2016

My 1/3 boyfriend

Résumé : 


Fukada Rei est une lycéenne de 3ème année, mignonne et un peu coincé, qui n'a encore jamais eu de petit copain. A son grand désespoir, elle se voit bien finir ses années lycée, toujours célibataire. Au détour, d'un couloir, elle tombe sur un garçon très canon, qui lui demande s'il peut prendre une photo d'elle. Rei, super heureuse, elle tien là enfin sa chance, découvre qu'en fait celui-ci a pris une photo compromettante, et menace de la divulguer si Rei ne vient pas le rejoindre plus tard.

Mon avis : 


 J'ai passé un très bon moment en compagnie de nos deux héros et c'est une jolie histoire d'amour qui se dévoile sous nos yeux. Fukada Rei est une jeune lycéenne toujours célibataire. C'est pour elle quelque chose de très dramatique :
"J'ai continué a attendre quelqu'un d’honnête et au cœur pur. J'ai toujours eu le sentiment... que si je vivais ainsi.... un jour cette personne me trouverait. Et voici le résultat....
- Je parie que je suis la seule lycéenne de 3eme année à ne pas avoir de petit-copain"


Et puis un jour elle croise un très beau garçon dans les couloirs, qui prend une photo d'elle compromettante. Cette photo va donc faire l'objet de chantage. Le jeune homme va s'en servir pour pouvoir voir Rei tous les jours et lui déclarait ses sentiments. Rei va bien sur elle aussi tomber amoureuse
"C'est la première fois que quelqu'un me dit qu'il m'aime autant... ou qu'il dit qu'il m'aime pour ce que je suis.... C'est également la première fois.... que mon cœur bat si vite.....
- Je... t'aime moi aussi"

mais le jeune homme n'est pas celui que l'on croit.......

C'est un manga mignon, sucré, rempli de bons sentiments et plein d'amour. Une lecture légère qui fait du bien. C'est ma première rencontre avec



mercredi 6 janvier 2016

La rose bleue


Résumé : 



Alex et Kate Sheppard on trouvé la maison dont ils rêvaient. Peu après avoir emménagé, ils trouvent près du mur de leur jardin un rosier pourvu de roses du plus beau bleu. Une découverte d'une valeur... inestimable ! Inévitablement la nouvelle se propage, et les Sheppard se trouvent plongés dans un monde où les journaux intimes sont rédigés en langage codé, où il est question d'expériences génétiques, de cupidité implacable et, pour finir, de meurtre. Le seul moyen de s'en sortir est d'éclaircir le mystérieux secret de la rose bleue.

Mon avis : 


L'année 2016 commence vraiment bien, car avec cette seconde lecture, je suis encore une fois conquise. La Rose bleue est un très bon roman policier qui a en plus le mérite d’être original. 

Nous suivons l'auteur au fond de la campagne anglaise ou ses personnages Alex et Kate Sheppard viennent de s'installer et d'acheter un ancien presbytère. Ils décident de retaper un peu le jardin et découvre plusieurs variétés de roses, dont une toute particulière qui est bleue. Mais cette découverte est le début du cauchemar pour eux......

J'ai beaucoup aimé ce policier pour son atmosphère particulière. Notre couple n'a rien d'extraordinaire et fait très monsieur et madame tout le monde, la campagne anglaise et son calme et puis le milieu horticole. Bref c'est un point de départ aux antipodes des romans policiers classiques. L'intrigue est vraiment bien menée et s'il n'y avait qu'un seul bémol, ça serait probablement la quantité de personnages (il est parfois difficile de savoir qui est qui...). La fin m'a beaucoup plu également, mais je ne vous en dis pas plus.

dimanche 3 janvier 2016

Mort d'une Héroïne Rouge

Résumé : 


Shanghai 1990. Le cadavre d'une jeune femme est retrouvé dans un canal par deux jeunes pêcheurs. Pour l'ambitieux camarade inspecteur principal Chen et son adjoint l'inspecteur Yu, l'enquête va rapidement se compliquer lorsqu'ils découvrent l'identité de la morte. Il s'agit de Hongying, Travailleuse Modèle de la Nation. Une fille apparemment parfaite et solitaire qui a pourtant été violée et étranglée. Qui se cache derrière ce masque de perfection et pourquoi a-t-on assassiné la jeune communiste exemplaire ? Chen et Yu vont l'apprendre à leurs dépens, car à Shanghai, on peut être un camarade respecté tout en dissimulant des mœurs ... déroutantes. Un fascinant polar du côté de l'Empire Céleste, mené avec humour, poésie, gourmandise et un sens très particulier de la morale.

Mon avis : 


Première lecture de 2016 et premier coup de cœur. Je ne connaissais absolument pas l'auteur même si j'avais croisé quelques bonnes critiques et c'est en écoutant un podcast ou l'auteur parlait de ses romans que j'ai eu envie de découvrir Mort d'une héroïne rouge, premier enquête de l'inspecteur principal Chen.

L'intrigue est vraiment réussite et même si on soupçonne depuis un moment le coupable, on suit avec plaisir l'avancement de l'enquête et la recherche de preuves. Les personnages principaux sont attachants : Chen est un flic loyal, ainsi que Yu et je prendrais beaucoup de plaisir a les retrouver dans de futur enquêtes.

Au delà de ça, c'est une plongée dans la Chine qui est passionnante. On découvre un pays totalement différents, avec ses coutumes, ses croyances et surtout sa politique.
J'ai également salivé devant toutes les descriptions de nourriture qui semble toutes plus appétissantes les unes des autres :
"Son expérience des préparatifs d'une fête était limitée. Un livre de cuisine a la main, il se concentra sur les recettes indiquées comme faciles. Même celles-là prenaient un temps considérable, mais des plats colorés apparurent l'un après l'autre sur la table, ajoutant à la pièce un agréable mélange d'arômes.
A 6 heures moins 10, il avait fini. Il se frotta les mains, très satisfait du résultat de ses efforts. Comme plats principaux, il y avait de gros morceaux d'estomac de porc sur un lit vert de napa, de fines tranches de carpe fumée posées sur des feuilles fragiles de jicai et des crevettes à la vapeur décortiquées avec de la sauve tomate. Il y avait aussi des anguilles aux poireaux et au gingembre commandées dans un restaurant. Il ouvrit une boite de porc à la vapeur Meiling et ajouta des légumes verts. Il posa à côté un petit ravier de tomates en tranches et un de concombre. A l'arrivée des invités, il ferait une soupe avec le jus du porc et une boite de légumes au vinaigre.
Il était en train de choisir une casserole pour réchauffer l'alcool de riz de Shaoxing quand la sonnette retentit.
Wang Feng, jeune reporter au Wenhui, l'un des journaux les plus influents du pays, était la première arrivée. Jeune, séduisante et intelligente, elle avait tout de la journaliste qui a réussi. Mais ce soir-là, elle tenait a bout de bras un énorme gâteau aux pignons, et non son porte-documents de cuir noir.
- Félicitations, inspecteur principal Chen, dit-elle. Quel appartement spacieux !"


Lu dans le cadre des challenges : 
- Raconte-moi l'Asie
- ABC thriller, policier 2016
- pavés 2015-2016