lundi 31 juillet 2017

Blonde à forte poitrine

Résumé : 

À 17 ans, Vickie, jeune fille naïve d’une petite ville texane, tombe enceinte de son copain. Rejetée par sa mère et bientôt par sa belle-famille, elle trouve refuge dans un club de strip-tease avec son bébé. Un peu trop grande, un peu maladroite, elle est pourtant vite remarquée pour le pouvoir d’attraction qu’elle exerce sur les hommes. De playmate à star de la téléréalité, son ascension sera fulgurante. Mais qu’il est dur de rester soi quand le monde entier convoite votre corps…

Mon avis : 

J'avais déjà beaucoup aimé Nous sommes cruels, je retrouve ici Camille de Peretti qui signe, avec Blonde à forte poitrine, une biographie romancée d'Anna Nicole Smith. En tant que lecteur, on passe par tous les sentiments : la colère, la tristesse, le rire mais surtout la pitié.

Vickie est une jeune fille naïve, qui ne connaît pas grand chose à la vie et qui se retrouve enceinte adolescente. Pour survivre, elle se fait embauchée dans un club de strip-tease. Elle va ensuite connaître un ascension très rapide. On a tous eu vent de ses déboires, assez médiatisés de son vivant mais on découvre aux fils des pages une femme sensible, aimante et attentionnée auprès de son fils, mais aussi une femme naïve, qui se laisse embobiner. Les hommes n'auront de cesse de profiter d'elle, de son corps, de son argent et de sa notoriété.

A nouveau, j'ai été conquise par le style de l'auteure. Direct, parfois cru mais en même temps relativement bien écrit et je trouve dommage que ses romans ne sont pas plus médiatisés.

Lu dans le cadre des challenges :
- Challenge de l'été
- Objectif du mois

dimanche 30 juillet 2017

La drôle de vie de Zelda Zonk

Résumé : 

Foutu mardi, foutue pluie… Sur cette route d’Irlande qu’Hanna a prise tant de fois pour aller à son atelier, c’est l’accident. À l’hôpital, la jeune femme se lie avec Zelda, sa voisine de chambre de 85 ans, positive et joyeuse, experte en broderie. Mais Hanna sent un mystère chez la vieille dame, qui esquive toute question précise sur son passé. Que peut-elle avoir à cacher, à son âge ? Bientôt, Hanna découvre que Zelda Zonk était le nom d’emprunt de Marilyn Monroe quand elle voulait passer inaperçue. Hanna sait bien que c’est absurde, Marilyn est morte il y a presque cinquante ans, et pourtant… Tout en menant l’enquête, Hanna commence à réfléchir au sens de sa propre vie. Est-elle vraiment épanouie dans ce hameau perdu, dans ce mariage routinier ? Si vraiment Zelda est Marylin, si elle a réussi à passer de la lumière à l’anonymat, pourquoi elle-même ne pourrait-elle pas changer de vie ?

Mon avis : 

Tout d'abord, je tiens à remercier Stellade (sur Livraddict) qui a organisé cette lecture commune et m'a permis à sortir ce roman de ma PAL. La drôle de vie de Zelda Zonk a été un coup de cœur que je ne peux que vous recommander !

Tout d'abord, si vous voulez du dépaysement, le roman vous offre un peu d'Irlande (Cork et Kinsale) et un peu de Paris. C'est trois villes sont vraiment très bien décrites par Laurence Peyrin et l'on voyage aux fils de pages. Je ne connais pas assez Paris pour vous dire si les descriptions y sont fidèles mais pour ce qui est de Cork, c'est très réussi !

Ensuite l'intrigue est vraiment prenante : On fait la connaissance d'Hanna qui a un accident de la route par un matin pluvieux. A l'hôpital, elle va faire la connaissance d'une vieille dame qui répond au nom de Zelda Zonk. Pseudonyme qu'utilisait Marylin Monroe pour passer incognito. Elle va donc enquêter sur la vieille dame et son passé et cet accident va aussi lui faire ouvrir les yeux sur sa propre vie. 

Tous les personnages de ce roman sont vraiment attendrissants et attachants. Hanna d'abord, qui est madame tout le monde et à qui ont s'identifie forcement, Zelda, tellement attachante, pleine de sagesse et mystérieuse. 
"Vous savez, personne n'est obligé de laisser une trace. Si on se débarrasse de cette ambition, peut-être qu'on apprécie bien mieux la vie."
Et puis, mon petit chouchou Michael, dont je soupçonne qu'il a fait craqué plus d'une lectrice !

Enfin, le roman est habillement construit et le suspense demeure jusqu'aux dernières pages. 
"Au fond, que Zelda Zonk ait été Marilyn ou pas n’était pas le problème – cela n’avait jamais été le problème. Seule subsistait de cette quête la possibilité d’une autre vie, pour elle et pour tout le monde."
Il y a d'ailleurs une suite que j'ai très envie de découvrir. L'écriture de l'auteure m'a beaucoup plu également, c'était la première fois que je lisais un de ses romans mais ce ne sera pas le dernier. 

Lu dans le cadre de :
- Lecture commune
- Challenge de L'été 2017
 

samedi 29 juillet 2017

La première chose qu'on regarde

Résumé : 

Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, en marcel et caleçon Schtroumpfs, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte.
Face à lui : Scarlett Johansson.
Il a vingt ans, il est garagiste.
Elle en a vingt-six, et elle a quelque chose de cassé.

Mon avis : 

Après La liste de mes envies, je continue ma découverte des romans de Grégoire Delacourt et une nouvelle fois, j'ai passé un très bon moment. 

Nous débarquons dans la Somme, en Picardie ou devrais-je dire maintenant Les Hauts-de-France. Alors forcement, ça me parle, puisque c'est chez moi ! On y rencontre Arthur Dreyfuss, un jeune homme de 20 ans, garagiste, qui fantasme sur de nombreuses filles mais qui est toujours seul. Et puis un jour on frappe à sa porte et c'est Scarlett Johansson. Imaginez la surprise ! 
"Le jour où commence ce livre, on frappe à sa porte. Arthur Dreyfuss regardait un épisode des Soprano (saison 3, épisode 7 : "Oncle Junior se fait opérer d'un cancer à l'estomac"). Il fit un bond. Cria : c'est qui ? On frappa de nouveau. Alors il alla ouvrir. Et n'en crut pas ses yeux.
Devant lui se tenait Scarlett Johansson.
"

Au fil des pages, on s'aperçoit que ce couple hors-norme est en fait deux êtres cassés, un couple qui essaie de se reconstruire jusqu'à cette fin tragique. 
"[...] si j'étais devenu le mec de Marilyn Monroe, jamais elle se serait empoisonnée avec toutes ces conneries ; je le sais. C'est pas des footballers, des acteurs, des présidents, des auteurs prétentieux et des gens qui s'aimaient plus qu'elle qu'il lui fallait, non ; ce dont son cœur avait besoin, c'était d'un gars simple, honnête, qui aime les autres, un garagiste, un type capable de l'emmener en auto voir des jolies choses, de baisser la capote, de lui faire respirer l'air roux d'un bel automne, de lui faire goûter la pluie, les minuscules gouttes remplies de poussière, gonflées de vent de lui tenir la main, sans la serrer, sans l'étouffer surtout, sans chercher à la baiser sur la banquette arrière [...]"
Autour d'eux gravitent différents personnages, PP l'employeur d'Arthur qui m'a beaucoup fait rire, la mère d'Arthur qui sombre chaque jour un peu plus et bien d'autres.... 

J'ai aimé retrouvé l'écriture de l'auteur et cette forme de tragi-comique que j'avais déjà rencontré dans la liste de mes envies :
"- Pourquoi le bonheur c'est toujours triste ? demande-t-il.
- Parce qu'il ne dure jamais peut-être?
"

C'est encore une fois une bonne découverte et j'ai prévu de sortir de ma PAL prochainement On ne voyait que le bonheur.

Lu dans le cadre du : 
- Challenge de l'été

vendredi 28 juillet 2017

Bookineurs en couleurs #3.5 - JAUNE (du 17.07 au 17.09)






Nouvelle session du challenge Bookineurs en couleurs et cette fois-ci c'est la couleur jaune qui est mise a l'honneur. Le challenge est organisé sur Livraddict par Luna.
Le but est simple : lire le plus possible de livres avec une couverture jaune pendant deux mois (du 17.07 au 17.09).

Mes lectures : 

- En attendant Bonjangles / Olivier Bourdeaut [ma critique]
 - Le facteur émotif / Denis Thériault [ma critique]

En attendant Bojangles

Résumé  :

Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c'est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C'est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mlle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l'appartement. C'est elle qui n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom.

Mon avis : 

Je n'avais lu que d'excellentes critiques sur ce court roman, j’étais donc impatiente de le découvrir. 

Et bien, je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais je suis totalement passé à coté.  Alors oui, la fin du roman est triste, le roman est bien écrit mais pour le reste, je n'ai pas complètement compris l'engouement des lecteurs pour En attendant Bojangles.

Les personnages m'ont laissé de marbre, je n'ai pas réussi a m'y attacher. La plume d'Olivier Bourdeaut est belle mais le roman bien trop loufoque pour moi. La fin est touchante et vient rehausser un peu le début du roman. Je suis allée au bout car le roman est court mais au fil des pages j'ai du plusieurs fois me retenir de ne pas abandonner ma lecture. Bilan plus que mitigé donc.....

Lu dans le cadre des challenges :
- Challenge de l'été
- Bookineurs en couleurs #3.5 - JAUNE

jeudi 27 juillet 2017

Enquête dans le brouillard

Résumé :

Le sergent Barbara Havers est résolument laide et revêche et bien décidée à le rester. Elle adore son boulot mais l'idée de faire équipe avec , un ancien d'Eton, pur produit de l'aristocratie britannique, lui est insupportable. Un type qui prétend travailler à Scotland Yard pour se rendre utile à la société, au lieu de vivre sur ses terres ! Un type pourri de charme et avec qui aucune femme n'est en sécurité. Sauf la pauvre Barbara évidemment... Mais les querelles de ce couple inattendu cessent vite devant l'atrocité d'un crime qu'ils sont chargés d'élucider. Dans un paisible village &Yorkshire, on a trouvé le corps sans tête de William Teys, paroissien modèle. A côté du cadavre, une hache et, près de la hache, une grosse fille qui gémit : "C'est moi qui ai fait ça et je ne le regrette pas." L'épouvante ne fait que commencer.

Mon avis :

Premier tome des enquêtes de l'inspecteur Lynley et du sergent Havers et je dois dire que je suis conquise car j'ai littéralement dévoré ce roman.

On plonge dans une enquête qui nous emmène dans un petit village anglaise. Déjà l'ambiance est parfaite : un petite village, son manoir, son pub, sa vielle abbaye.... Tout est superbement décrit par l'auteur et l'on s'y croirait presque. Tout n'est pas si bucolique car le cadavre d'un homme est retrouvé décapité, sa fille, la hache a la main, se déclare responsable avant de tombé dans un mutisme total. Nos deux policiers vont devoir enquêter pour découvrir ce qui s'est réellement passé.

L'enquête m'a passionné, elle est vraiment bien menée et je ne m'attendais pas a ce dénouement. Je compte bien vite lire les enquêtes suivantes d'autant qu'Elizabeth George s'avère ici excellente. Ce roman a été adapté en série, et je pense que ce week-end, je vais me précipiter pour voir ce que ça peut donner.

Lu dans le cadre des challenges :
- Challenge de l'été 2017
- ABC 2017

dimanche 23 juillet 2017

Tout un été sans Facebook

Résumé : 

Mutée disciplinairement à New York, Colorado, un petit village raciste du fin fond de l'Amérique, sans couverture mobile et où il ne se passe jamais rien, la lieutenant de police de couleur noire, à forte corpulence, Agatha Crispies a trouvé un échappatoire à son désœuvrement dans l'animation d'un club de lecture au sein du commissariat. Mais alors qu'elle désespérait de pouvoir un jour enquêter à nouveau sur un meurtre autre que celui d'un écureuil, une série d'effroyables assassinats et disparitions viennent (enfin) troubler la tranquillité des lieux, mettant à l'épreuve ses connaissances littéraires. Puértolas signe un drôle de thriller loufoque, un poilar !

Mon avis : 

Tout un été sans facebook est ma première rencontre avec Romain Puértolas. Ce n'est pas faute d'avoir entendu parler de lui et surtout de son roman L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, mais je n'avais pas encore eu l'occasion de le lire. Mais étant souvent hermétique au coté loufoque j'avais une petite appréhension concernant ses romans. Appréhension qui c'est vite dissipé ici avec Tout un été sans facebook.

On fait la connaissance d'Agatha Crispies, à ne pas confondre avec Agatha Christie. Cette dernière est policière dans le fin fond du Colorado et doit survivre sans les réseaux sociaux. Son quotidien se veut très calme car il ne se passe jamais rien dans ce coin reculé des États-Unis. Jusqu'au jour où un meurtre est commis. Elle est bien décidée à enquêter pour espérer quitter la région et réintégrer la police de la ville de New-York.

Je ne peux pas vous en dire plus coté intrigue au risque de trop en dévoiler mais ce roman vaut vraiment le détour. Tout d'abord, l'humour est omniprésent et l'on passe un excellent moment. De plus, le personnage d'Agatha est vraiment attachant et bien plus maligne qu'elle n'y paraît. Enfin l'intrigue est vraiment réussie, on ne s'attend vraiment pas à un dénouement comme celui-ci !

Je suis donc conquise et je dois dire que j'ai eu un coup de cœur pour ce roman. Et pour les amoureux de la littérature, vous serez servis car le roman foisonne de référence littéraire car Agatha est une serial lectrice ! Bref, je vous recommande vivement ce roman si vous ne l'avez pas encore découvert, vous ne serez pas déçus.

Lu dans le cadre des challenges : 
- ABC policier / thriller 2017
- Le temps à l'envers (2017/1900)
- Challenge de l'été 

Le temps à l'envers (2017/1900)

Je me lance dans un nouveau challenge ambitieux, organisé par Ichmaglesen, sur Livraddict :
Le temps à l'envers (2017/1900)

En quoi ça consiste ?

Le principe de ce challenge est simple, vous devez lire des  livres selon l'ordre du temps , je m'explique :
Vous devez commencez votre challenge par un livre publié en 2017,ensuite,2016,2015,2014,2013... jusqu'à 1900

Modalités : vous devez respecter l'ordre du temps, jusqu'en 1900 (je ferais le challenge 1900-1800 en 2020) , vous avez 3 ans pour parcourir 1 siècle de littérature, mais vous pouvez bien sur lire d'autres livres qui n'ont rien à voir avec le challenge entre-temps !
Pas de contrainte de temps pour lire un livre d'une année, vous prenez le temps que vous souhaitez !

Inscriptions  et challenge en continu

Il faudra bien entendu nous dire lorsque vous commencez une lecture pour ce challenge et quand vous la finissez !
Je précise également qu'il s'agit de la date de parution dans sa langue originale pas dans la parution française

Il ne faut pas non plus que cela soit un vieux manuscrit retrouvé et publié des années après comme ce livre
Les bd,mangas et albums sont interdits
Si vous abandonnez votre lecture elle sera considéré comme nulle et donc non prise en compte dans le challenge 

Mes lectures : 

2017: Tout un été sans facebook / Romain Puértolas [ma critique]
2016: L'été avant la guerre / Helen Simonson [ma critique]
2015: Le cercle des plumes assassines / J. J. Murphy [ma critique]
2014: On ne voyait que le bonheur / Grégoire Delacourt [ma critique]
2013: Le pensionnat des jeunes filles sages / Anton DiSclafani [ma critique]
2012: La fille du roi araignée / Chibundu Onuza [ma critique]
2011: Les sorcières de North Hampton, tome 1 / Melissa De La Cruz [ma critique]
2010: Les trois saisons de la rage /
2009: Ce que je sais de Vera Candida / Véronique Ovaldé [ma critique]
2008: Le viking qui voulait épouser la fille de soie / Katarina Mazetti [ma critique]
2007: Birmane / Christophe Ono-Dit-Biot [ma critique]
2006: Le destin de Laura U / Susana Fortes [ma critique]
2005: La petite fille de Monsieur Linh / Philippe Claudel [ma critique]
2004: La terre des mensonges / Anne B. Ragde [ma critique]
2003: Un garcon d'Italie / Philippe Besson [ma critique]
2002:
2001:
2000:
1999:
1998:
1997:
1996:
1995:
1994:
1993:
1992:
1991:
1990:
1989:
1988:
1987:
1986:
1985:
1984:
1983:
1982:
1981:
1980:

dimanche 16 juillet 2017

L'île des oubliés

Résumé :

Saga familiale bouleversante et vibrant plaidoyer contre l'exclusion, ce roman d'évasion plein d'émotion et de suspense nous emporte sur une île au large de la Crète, Spinalonga, l'île des lépreux.
Alexis, une jeune Anglaise, ignore tout de l'histoire de sa famille. Pour en savoir plus, elle part visiter le village natal de sa mère en Crète. Elle y fait une terrible découverte : juste en face du village se dresse Spinalonga, la colonie ou l'on envoyait les lépreux... et ou son arrière-grand-mère aurait péri.
Quels mystères effrayants recèle cette île des oubliés ? Pourquoi la mère d'Alexis a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la bouleversante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets...

Mon avis : 

L'île des oubliés est dans ma PAL depuis une éternité et je remercie Julie27 (sur livraddict) pour avoir organisé cette lecture commune qui m'a poussé a lire ce magnifique roman. J'ai eu un vrai coup de cœur pour ce livre et j'ai dévoré ces 500 pages le temps d'un week-end. 

Alexis, une jeune femme anglaise part en Crète à la découverte de l'histoire familiale. En plus de ses ancêtres, cette dernière va aussi découvrir l'île de Spinalonga : où l'on envoyait les lépreux. Ce roman n'est pas juste une saga familiale mais revisite et rend hommage a toute l'histoire Crétoise. On y découvre les us et coutumes d'autrefois, le style de vie, la cuisine et la chaleur humaine. On a qu'une seule envie, c'est de prendre un billet d'avion et de partir nous aussi a la découverte de cette région du monde.

L'écriture de Victoria Hislop est toujours aussi agréable et fluide. Je l'avais déjà  découverte avec le roman Une dernière danse que j'avais également aimé mais je dois dire qu'avec L'île des oubliés, elle a mis la barre très haute. J'ai d'autres de ses romans dans ma PAL que je ne devrais pas tarder à lire.

Lu dans le cadre de :
- Lecture commune
- challenge de l'été

samedi 15 juillet 2017

Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 1

Résumé :

Jacob est un ado comme les autres, excepté qu'il se pose des questions sur son mystérieux grand-père. Quelles sont ces étranges photos d'enfants qu'il lui montrait quand il était petit ? Les histoires qu'il lui contait sur eux étaient-elles vraies? Et pourquoi disparaissait-il aussi souvent ?
Tout s'accélère le jour où il le retrouve blessé dans son jardin. Jacob a vu des monstres, il en est sûr, et personne ne veut le croire. Il ne lui reste qu'à suivre les dernières instructions qu'a murmuré son grand-père avant de rendre son dernier souffle...

Mon avis : 

Je repoussais cette lecture de peur de ne pas accrocher à l'univers bien particulier qui s'en dégage et au final, je l'ai dévoré en deux jours à peine. Jacob est un adolescent, un peu paumé, qui a un grand-père assez farfelu. Celui-ci a passé son temps a lui raconter des histoires digne des contes de fée. Maintenant que Jacob est grand, il pense sérieusement que son grand-père est atteint de démence. Jusqu'au jour ou le grand-père meurt en lui révélant une sorte d’énigme. Jacob part donc à la recherche du passé de son celui-ci et ce qu'il va découvrir dépasse tout simplement l'imagination.

Le récit est terriblement prenant et une fois commencé, il est tout bonnement impossible de lâcher le roman. On veut connaître le fin mot de l'histoire que l'on a pas vraiment puisqu'il s'agit d'une saga qui se prolonge avec une tome 2 et 3. J'ai d'habitude un peu de mal avec les romans fantastiques mais ici, j'ai vraiment beaucoup aimé l'univers et surtout cette Miss Peregrine est vraiment aussi attachante d'énigmatique. Jacob est en quelque sorte un antihéros, un ado mal dans sa peau qui se révèle au fur et a mesure des pages et Emma et lui forment un excellent duo.
Ce roman est vraiment une très bonne découverte que je regrette de ne pas avoir faite plus tôt.

J'en ai profité cet après-midi pour regarder son adaptation sur grand écran et quelle déception. J'ai trouvé qu'au début trop de détails était coupé : mon mari n'ayant pas lu le livre avait parfois du mal a saisir certaines scènes. J'aurai aimé que le film suive d'avantage la trame du roman. Malgré tout les acteurs sont plutot bons notamment les enfants. Dommage qu'on ne voit pas plus Eva Green.

Bref, je vous conseille le roman mais passez votre chemin en ce qui concerne le film, à moins d’être un grand fan de Tim Burton.....

Lu dans le cadre du :
- Challenge de l'été

vendredi 14 juillet 2017

La grand-mère de Jade

Résumé :

"J'ai beaucoup lu, depuis très longtemps. Je suis une lectrice assidue, une amoureuse des livres. On pourrait le dire ainsi. Les livres furent mes amants et avec eux j'ai trompé ton grand-père qui n'en n'a jamais rien su pendant toute notre vie commune. Jade eut l'impression que Mamoune lui assénait cette révélation comme si elle avait fait le trottoir, transformant la lecture en une activité inavouable."

Mon avis : 

Frédérique Deghelt est une auteure que j'aime beaucoup mais pour je ne sais quelle raison La grand-mère de Jade est restée dans ma PAL pendant une éternité. Je remercie donc Bookwormette pour l'organisation d'une lecture commune qui m'a poussé a le lire d'autant que ce roman est un vrai coup de cœur.

On y fait la rencontre de Jade, une jeune trentenaire parisienne dont la grand-mère ne peut plus vivre seule. Elle va donc devoir finir ses jours en maison de retraite. Mais la petite fille s'oppose a cette décision et part chercher sa grand-mère pour l'installer dans son appartement. C'est le départ d'une cohabitation qui va les rapprocher. Elles vont se découvrir en tant que personne et non en temps que grand-mère ou petite fille. Mamoune comme l'appelle affectueusement Jade, est une grande lectrice et va aider Jade a faire publier son premier roman. 

Le roman se dévore et cette fin, quelle fin! Je m'attendais a tout sauf à ça. C'est un remarquable retournement de situation comme je les aime. L'écriture de l'auteure est magnifique et nos deux héroïnes tellement attachantes que l'on est forcement triste de leur dire au revoir.

Lu dans le cadre de :
- lecture commune
- challenge de l'été

mardi 11 juillet 2017

La petite roque

Résumé :

Un crime a été commis : dans un bois, près de l'étang où elle se baignait, une fillette est retrouvée violée et étranglée. Qui a pu commettre un tel acte? Les recherches piétinent. Jusqu'à ce que la conscience du meurtrier vienne le tourmenter sans relâche. Sur une trame de fait divers, Maupassant tisse une analyse sociale et psychologique aussi fine qu'implacable : chacun porte en lui des désirs refoulés et des pulsions qui pourraient conduire à une issue fatale. En pénétrant dans sa tête, il nous montre le coupable non comme un monstre mais – plus inquiétant encore – comme un homme.

Mon avis :

Quel plaisir de retrouver Maupassant avec cette nouvelle. Si les premières pages m'ont déconcerté : une affaire de meurtre au final, très vite on retrouve le style et la plume de l'auteur.

Médéric, le facteur découvre le cadavre d'une adolescente nue. Il n'y a pas de doute, cette dernière a été violée et étranglée. Dans le village c'est la consternation, qui a bien pu faire une telle horreur. Mais l'assassin, a rapidement des remords et l'on découvre très vite son identité. De mon coté, des les premières pages, j'avais deviné le meurtrier, chose extrêmement rare car je suis normalement mauvaise enquêtrice. On assiste donc aux états d'âme et aux pensées de celui qui a commis le crime :
"Bien qu'il respectât l’Église, par politique, il ne croyait ni à Dieu, ni au diable, n'attendant par conséquent, dans une autre vie, ni châtiment, ni récompense de ses actes en celle-ci. Il gardait pour toute croyance une vague philosophie faite de toutes les idées des encyclopédies du siècle dernier; et il considérait la religion comme une sanction morale de la loi, l'une et l'autre ayant été inventées par les hommes pour régler les rapports sociaux."

C'est une nouvelle qui se dévore et jusqu'à la fin, le suspense est prenant. La chute est vraiment reussite et inattendue comme je les aime. Bref, je suis une nouvelle fois conquise mais comment ne pas l’être ?

Lu dans le cadre des challenges :
- de l'été
- So classic

vendredi 7 juillet 2017

Les Gouttes de Dieu, tome 01

Résumé :

Lorsque le prestigieux œnologue Yutaka Kanzaki décède, son testament est clair : son extraordinaire cave reviendra à celui de ses deux fils qui résoudra 12 énigmes concernant 12 vins. Il découvrira alors un 13e et mystérieux vin, inconnu de tous, surnommé « Les Gouttes de Dieu ». Une chasse au trésor sous forme d’enquête policière va confronter les deux frères aux caractères et parcours opposés… Mystères et investigations se succèdent autour des crus les plus prestigieux, pour les deux frères ennemis qui se livrent à une véritable course-poursuite. Au travers de cette affrontement, le scénario conduit le lecteur dans une découverte de l’univers du vin, son langage, ses particularités, ses traditions.

Mon avis : 

J'avais vu, il y a quelque temps, le premier épisode de la série télé qui avait été adapté de ce manga et j'étais curieuse  de le découvrir.

Yutaka Kanzaki est un grand spécialiste du vin et possède une très belle cave. A sa mort, son testament stipule que son héritier devra résoudre 12 énigmes concernant 12 vins. Son fils, qui n'a jamais bu de vin va devoir affronter son adverse. Heureusement, il peut compter sur des personnages secondaire qui vont lui prêter main forte.

Si l'intrigue est intéressante, je dois dire que les descriptions et explications sur le vin sont se qui m'ont le plus passionné. Le dossier de quelques pages en fin de manga apporte d'autres informations. En tant que français, certains d'entre nous ont déjà quelques connaissances mais j'imagine qu'a sa sortie au Japon, ce manga a du être très instructif.
Bref, a lire avec un bon verre de vin.

Lu dans le cadre du :
- Challenge de l'été

Yin et le dragon, tome 1 : Créatures célestes

Résumé : 

Shanghai 1937. L'armée impériale japonaise a fait main basse sur une large partie de la côte chinoise. En ces temps de tristesse, la menace de l'antique prophétie plane, celle de l'invincible dragon noir Gongong qui doit venir anéantir les hommes quand le désespoir et la haine régneront. Yin, petite fille d'une dizaine d'année est élevée par son grand-père pêcheur, Liu. Un soir, alors que Liu sort en mer, Yin se faufile sur le bateau. Soudain une bête puissante se débat dans ses filets : un dragon d'or, blessé, que Yin convint son grand-père de cacher et de soigner… Une décision qui les emmènera bien plus loin qu'ils ne le pensaient.

Mon avis : 

Créatures célestes est le premier tome de la saga Yin et le dragon. Grâce à elle, on voyage dans la Chine des années 30. Liu, est un vieux pêcheur qui élève seul sa petite fille, Yin. Un soir, il découvre dans ses filets un énorme dragon qui est blessé. Yin le convainc de le ramener chez eux pour le soigner.
"- Ne t'inquiète pas, grand-père, quand il ira mieux, il nous aidera. Les dragons sont des êtres magiques, tu sais, je suis sûre qu'il pourra nous récompenser.
- Les dragons sont des êtres malfaisants. Celui-là ne nous attirera que des ennuis !
"

C'est un premier tome prometteur. Les dessins sont magnifiques et l'intrigue s'inspire des anciens mythes chinois.
"- Les légendes font vivre les rêves, mais elles ne nourrissent pas les pauvres gens comme nous...
- Fais-moi confiance grand-père... j'ai une idée...
- Bah... Tu es exactement comme ton père !
"
On découvre aussi un pan de l'histoire avec l'armée impériale japonaise qui occupe la région.

Bref, c'est une bonne lecture et il me tarde de découvrir la suite.

Lu dans le cadre du :
- Challenge de l'été


Les jeunes mariés

Résumé : 

Depuis qu’elle est toute petite, Amina rêve d’ailleurs. De chocolat Cadbury et de pantalons à l’occidentale. D’hivers rigoureux et de discussions en anglais. De quitter le Bangladesh pour offrir un nouvel avenir à ses parents vieillissants. Quand, sur AsianEuro.com, elle fait la connaissance de George, un ingénieur américain de trente-cinq ans, elle accepte sans hésiter sa demande en mariage… Mais si la famille de George essaie tant bien que mal de l’accueillir, Amina perçoit dans l’atmosphère hypocrite des déjeuners dominicaux tous leurs préjugés. Sur sa religion, dans un contexte post-11 septembre encore brûlant. Sur le besoin qu’elle a de faire venir ses parents au plus vite, une fois obtenu son passeport américain. Quand s’ajoutent au fossé culturel les non-dits d’une relation apparemment sans histoires, les États-Unis cessent définitivement de ressembler à une terre promise pour Amina. 

Mon avis : 

Première rencontre avec Nell Freudenberger et je dois dire que je suis conquise. J'ai passé un très bon moment avec Les jeunes mariés où l'on fait la rencontre d'Amina. Celle-ci vient de rencontrer son futur époux sur un site internet. Elle est originaire du Bangladesh, lui est américain. Elle va ensuite quitter son pays et nous faire part de ses aventures, ses peurs, les différences de cultures....

C'est un roman vraiment prenant et je dois dire que je me suis attachée à notre héroïne. Vivre loin de son pays et de sa famille est dur et je l'ai trouvé très courageuse. Elle nous parle aussi de son pays d'origine : le Bangladesh et le dépaysement est total.
"Au bout de deux heures, ils arrivèrent au fleuve. Elle descendit du bus avec les autres passagers et grimpa sur le pont supérieur du ferry par une échelle de bord rouillée pour prendre un peu l'air. Elle se dit que George aurait aimé photographier les fines nasses en bambou qui dépassaient du fleuve comme de gigantesques arcs tendus et les pêcheurs qui vérifiaient leur filets accroupis sur leur radeaux, indifférents au ferry bondé. Elle n'avait pas cessé de répéter à son mari que le Bangladesh était magnifique une fois que l'on sortait des villes, mais durant les neuf jours qu'il avait passé dans son pays, ils n'avaient pas été plus loin que le Mémorial des martyrs de la nation à Savar. A présent, elle se demandait s'il serait de son avis. Malgré la brume dense, on distinguait la végétation sur la rive opposée ; des bouquets de jacinthes d'eau flottaient comme de minuscules iles devant le ferry. Si l'on se tenait au bastingage en dirigeant le regard droit devant, on apercevait un paysage où il n'y avait pas un être humain : juste un grand cormoran noir planant au ras de l'eau, dont seule l'ombre floue aux contours improbables révélait la présence du soleil caché."

L’écriture de Nell Freudenberger est fluide et l'on tourne les pages a vitesse grand v. Je suis curieuse d'en découvrir plus sur l'auteure et lire d'autres de ses romans.

Lu dans le cadre du :
- Challenge de l'été

samedi 1 juillet 2017

L'enfant allemand

Résumé : 

La jeune Erica Falck a déjà une longue expérience du crime. Quant à Patrik Hedström, l'inspecteur qu'elle vient d'épouser, il a échappé de peu à la mort, et tous deux savent que le mal peut surgir n'importe où, qu'il se tapit peut-être en chacun de nous, et que la duplicité humaine, loin de représenter l'exception, constitue sans doute la règle. Tandis qu'elle entreprend des recherches sur cette mère qu'elle regrette de ne pas avoir mieux connue et dont elle n'a jamais vraiment compris la froideur, Erica découvre, en fouillant son grenier, les carnets d'un journal intime et, enveloppée dans une petite brassière maculée de sang, une ancienne médaille ornée d'une croix gammée. Pourquoi sa mère, qui avait laissé si peu de choses, avait-elle conservé un tel objet ? Voulant en savoir plus, elle entre en contact avec un vieux professeur d'histoire à la retraite. L'homme a un comportement bizarre et se montre élusif. Deux jours plus tard, il est sauvagement assassiné... Dans ce cinquième volet des aventures d'Erica Falck, Camilla Läckberg mêle avec une virtuosité plus grande que jamais l'histoire de son héroïne et celle d'une jeune Suédoise prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Tandis qu'Erica fouille le passé de sa famille, le lecteur plonge avec délice dans un nouveau bain de noirceur nordique.

Mon avis :

Le quatrième tome se terminait par la découverte d'une médaille nazie dans les affaires de la mère d'Erica et c'est donc l'occasion pour la fille d’enquêter sur le passé de sa mère.

Ce cinquième tome m'a beaucoup plu car Erica est de nouveau sur le devant de la scène. Patrik, lui, est en congé paternité et s'occupe de leur fille.

On retombe dans le passé, au temps de la Seconde Guerre Mondiale et l'on en apprend davantage sur la famille d'Erica. En parallèle, l’enquête de police, vient se greffer à l'intrigue pour donner un excellent tome.

La plume de Camilla Lackberg me plaît toujours autant : elle réussie avec brio à proposer des romans policiers plein de suspense, instaure un rythme a la lecture (nous sommes bien loin des thrillers qui enchaînent les rebondissements) et surtout a crée des personnages tellement attachants. Bref, ce cinquième tome est encore une réussite et il me tarde de lire la suite.