lundi 28 novembre 2016

Une enquête de Francesca Cahill, tome 2 : Un suspect embarrassant

Résumé : 


Francesca Cahill se fiche des grincheux qui voudraient la confiner dans un boudoir. Ne leur en déplaise, elle sera détective ! Et sa prochaine affaire promet d’être passionnante. D’autant qu’elle va revoir Rick Bragg, le séduisant préfet de police. N’ont-ils pas échangé un baiser brûlant ? Mais pourquoi feint-il de ne plus s’en souvenir ? Tant pis, elle doit se concentrer sur son enquête qui l’entraîne dans les bas-fonds de New York. Francesca s’obstine, fouine et finit par découvrir le coupable… à défaut de trouver l’homme de sa vie.

Mon avis : 

Je vous parlais du tome 1, il y a quelques jours qui m'avait beaucoup plu, je n'ai donc pas traîné pour lire la suite. Encore une fois, je suis conquise.

A peine la première enquête terminée, Francesca et Bragg se lancent a nouveau dans la résolution d'un meurtre. En effet, Francesca est approchée par une femme qui lui demande de se rendre a son domicile. Quand la jeune apprentie détective arrive, c'est le cadavre d'un homme qu'elle découvre. Qui a bien pu tué cet homme ? Francesca et Bragg vont a nouveau résoudre l'enquête avec brio.

Les personnages sont toujours aussi attachants, l'ambiance et l'époque très bien décrite au point ou l'on s'y croirait. Et puis, il y a de nombreux rebondissements ainsi que du suspense qui font que l'on a immédiatement envie de lire la suite.

Lu dans le cadre du challenge : 
- Objectif du mois

samedi 26 novembre 2016

Vincent et Van Gogh, Tome 1

Résumé : 


Monsieur Van Gogh n'a qu'un seul désir dans la vie, devenir un peintre de talent. Mais les avis des experts et (presque) confrères sont unanimes : il est totalement nul ! Un soir qu'il se trouve en Arles à la recherche de l'inspiration, il sauve la vie d'un chat orange... Et découvre que ce chat, qui s'appelle Vincent, est un peintre extraordinaire, mais aussi un coureur de jupons invétéré, un cambrioleur de haut vol, un fieffé menteur, bref, une véritable fripouille. Van Gogh le convainc très vite de lui apprendre à peindre, et un terrible destin se met alors en marche...
à savoir

Mon avis : 

Voila le premier tome d'une BD complètement déjantée ! Gradimir Smudja s'attaque a la vie de Van Gogh et livre une biographie originale. Il est encore un jeune peintre qui ne rencontre pas le succès et arrive dans le sud de la France. Il sauve alors un chat qui s'appelle en fait Vincent et qui a des talents artistiques. Mais ce chat a aussi une vie cachée : coureur de jupons, cambrioleur....

C'est drôle même si parfois il faut s'accrocher pour suivre le scénario. On y croise une multitude d'autres peintres et l'époque est bien décrite :
"C'est sur cette terrasse de Montmartre que les plus exotiques de ses tableaux tahitiens ont vu le jour... c'est un secret : chut ! Gauguin n'a jamais mis les pieds à Tahiti."
Par contre niveau dessin, l'album est magnifique. Il rend un bel hommage au peintre.

Je suis curieuse de voir ce que nous réserve le second tome. Après cette lecture, je crois qu'il faut s'attendre à tous !

Spicy games, tome 1

Résumé  : 


Quand tout a commencé par une nuit de sexe avec un parfait inconnu…
Après une nuit de sexe sensationnelle avec un parfait inconnu, Camélia s’enfuit au petit matin. La jeune femme est bien décidée à ne pas laisser une partie de jambes en l’air la détourner de ses ambitions professionnelles.
Candidate de l’émission Keep Calm and Cook ! , un concours international de cuisine retransmis en direct à la télé, Camélia reste concentrée sur son objectif. Le premier prix pourrait lui permettre d’ouvrir son propre restaurant.
Mais voilà qu’au milieu des plus grands chefs internationaux, elle retrouve son inconnu d’une nuit… Allié ou ennemi ? Amant attentionné ou sexy bastard ?
Sous l’œil impitoyable des caméras, entre secrets et mensonges, Camélia et Alessandro se lancent dans des spicy games torrides où sexe et sentiments forment un cocktail explosif !

Mon avis : 

Cette lecture devait être un partenariat avec Livraddict  et les éditions Addictives mais n'ayant jamais reçu l'ebook, et ayant envie de découvrir le livre le plus rapidement possible, je me le suis procurée de mon coté. 

Premier constat et bémol pour moi, l'ebook fait environ  pages : mais seulement une soixantaine sont dédiées à Spicy games puisque que dans la deuxième moitié du roman on découvre un extrait d'un autre roman : Agaçant, sexy et dangereux de Rose M. Becker. Même si cette extrait de roman donne envie de découvrir la suite, j'aurai malgré tout aimé avoir davantage de Spicy games..... Mais bon je commence ici par la fin et revenons plutôt au début.

Spicy games, c'est l'histoire de Camélia qui débarque aux États-Unis pour participer a une émission de télévision consacrée a la cuisine. L'auteure surfe sur la vague des émissions comme Masterchef, top chef et j'en passe (ne regardant pas ce genre de programme, je ne peux pas juger si l'histoire est réaliste ou pas). Mais des sa première nuit, elle rencontre un jeune homme avec qui elle va passer une nuit torride avant de s'enfouir. Manque de chance, le jeune homme en question va se retrouver son concurrent direct dans l'émission de télé.

Camélia, est une jeune fille drôle, naïve et attachante. IL est assez facile de s'identifier a elle par contre, je n'ai pas toujours saisi ses réactions. Pourquoi fuir après sa partie de jambes en l'air avec Alessandro ? 

Coté écriture, le roman se lit facilement car l'écriture est clairement du "langage parlé". Je m'attendais sans doute a un peu plus de ce coté-la. Si ça m'a quelque peu dérangé au début, je m'y suis faite par la suite. La scène de sexe du départ est longue, très longue et ne m'a pas passionné par contre quand enfin commence le concours de cuisine, la j'ai été captivé. D’où mon bémol de départ ou le livre s'achève de manière trop brutale à peine la première épreuve terminée. 

Camélia est en mauvaise posture a la fin, et je me demande bien comment elle va retomber sur ces pattes. Alessandro, lui semble sur la défensive, en même temps ça peut se comprendre. Les autres personnages sont secondaires mais malgré tout bien travaillés et j'ai pris plaisir à les rencontrer.

Concernant la seconde partie de l'ebook : Agaçant, sexy et dangereux de Rose M. Becker, j'ai aussi pris plaisir a la lecture. 
On découvre une jeune fille de 23 ans, mère célibataire d'une petite fille de 3 ans qui jongle entre ses études le jour et un boulot la nuit. Son actuel problème et que le père de sa fille et en route vers la maison blanche car il est candidat au poste de président. Et il est prêt à tout pour qu'aucun scandale ne sorte avant cela. La jeune fille va aussi être approché par un journaliste qui essaie de la séduire dans le but de lui soutirer des informations. Bref, il y a du suspense et l'intrigue même si elle est peut réaliste, se laisse lire. La encore l'extrait se termine de manière abrupte et ça à été ma deuxième frustration.

J'ai, par contre, aimé découvrir une mère célibataire, avec peu de ressources, c'est rarement le genre de personnage que l'on retrouve dans les romances. C'est un personnage fort, déterminée et qui sait ce qu'elle veut.

Bref, j'ai passé un bon moment avec ces deux histoires qui ont éveillé ma curiosité. J'ai envie de découvrir la suite, et je pense me les procurer aussi vite que possible.

mardi 22 novembre 2016

Les silences du professeur

Résumé : 


L'inspecteur Morse est appelé à enquêter sur la mort d'un homme découvert empoisonné à son domicile. Malgré une vie en apparence normale, la surdité du défunt Nicholas Quinn faisait de lui un professeur différent des autres. Secondé par son fidèle Lewis, l'inspecteur Morse va une nouvelle fois se plonger dans le milieu enseignant. Collègues et voisins vont lui permettre d'esquisser un portrait de la victime, mais de nombreuses questions demeurent sans réponse. Un second cadavre vient confirmer les soupçons de Morse : comme le héros d'Hitchcock Nicholas Quinn en savait trop. Mais l'inspecteur devra cambrioler bien des vies privées et des secrets jalousement gardés pour découvrir enfin la vérité.

Mon avis : 

 Je poursuis doucement ma découverte des enquêtes de l'inspecteur Morse et ce tome 3 m'a encore une fois enchantée. 

Une nouvelle fois, on plonge dans le milieu universitaire d'Oxford avec le meurtre d'un professeur. Ses collègues sont bien sur suspectés et on découvre alors un tas de secrets : entre adultère et tricherie aux examens. Morse ainsi que son second Lewis vont mettre leur nez dans tout ça et mener une nouvelle fois, une excellente enquête. On regrette même que cette intrigue soit si courte. 

Fort  heureusement, il me reste encore plusieurs tomes à lire (10 pour être précis) car je passe toujours un excellent moment avec les deux policiers. L'écriture de Colin Dexter y est aussi pour quelque chose : son style est drôle (avec son humour so british!), ironique parfois mais tellement agréable a lire qu'on dévore littéralement ses romans. Après ces trois premiers tomes, il me tarde de connaître la suite.

Lu dans le cadre du challenge :
- ABC policier, thriller 2016


dimanche 20 novembre 2016

Châteaux Bordeaux, tome 3 : L'amateur

Résumé : 


Suite à la mort de son père, Alexandra Baudricourt est déterminée à reprendre en main le "Chêne Courbe", vaste propriété viti-vinicole que sa famille possède au cœur du Médoc. La belle héritière avait bien conscience de l'humilité dont il lui faudrait faire preuve pour apprendre le métier de vigneron, car la fabrication d'un grand cru ne s'improvise pas, mais elle n'imaginait pas que son domaine allait faire l'objet de tant de convoitises, de jeu de dupes et de manipulations...

Mon avis : 


Je poursuis la saga Châteaux Bordeaux avec le tome 3. J'avais adoré le tome 2 qui sortait un peu de l'intrigue pour nous apprendre une multitude d'information sur le vin. Ici, on se recentre un peu sur l'intrigue et Alexandra poursuit son aventure viticole. 

Après avoir perdu, tout le vin que contenait les fûts, suite a un acte de vandalisme, elle découvre qu'un homme l'espionne et lui a acheté des anciennes bouteilles avec un chèque en bois. Elle est désespérée et s'apprête à tout lâcher, mais heureusement, ses frères sont la pour la soutenir moralement et financièrement, ce qui laisse, j'espère, présager un peu de bonheur a notre héroïne qui pour le moment n'est pas gâtée. 

Cette saga me plaît de plus en plus et donne envie d'en apprendre d'avantage sur le vin, notamment sur son histoire et sa dégustation. Les dessins apportent un plus, qui me fait voyager au cœur des vignobles français.

Noces de sang suivi de La maison de Bernarda Alba

Résumé : 


Noces de sang :
Lorca s'inspire d'un fait divers relaté en juillet 1928. Mais c'est seulement en 1931 qu'il commencera à composer sa pièce. Il la termine au cours de l'été 1932. Créée le 8 mars 1933 à Madrid où elle remporte un grand succès, acclamée pendant des mois à Buenos Aires, elle a fait le tour du monde et malheureusement son triomphe a obscurci tout le reste de l'œuvre de Lorca, en associant durablement pour la majorité son image à celle d'un auteur exclusivement andalou, folklorique. Non qu'elle manque de beauté: noble architecture, scènes admirables, mais elle trahit une excessive volonté de flatter le goût du public par sa frénésie déclamatoire et son lyrisme facile.

La maison de Bernarda Alba :
Parti d'un souvenir d'enfance qui l'avait beaucoup impressionné, Lorca s'était proposé de composer un simple "documentaire photographique" sans "une goutte de poésie". Mais son génie en a décidé autrement. II a fait La maison de Bernada Alba, comme l'affirme son frère don Francisco, peut-être la plus poétique de toutes ses pièces. En déplaçant l'action du début du XXe siècle à la veille de la guerre civile dont les premiers crépitements se font entendre, il instaure un climat brûlant de revendications, de troubles sociaux qui s'étend aux domestiques exploités, à toutes les femmes dominées. La prose incandescente brûle toutes les fleurs du lyrisme. Et la poésie dès lors se nomme révolte.

Mon avis : 

J'avais découvert Federico García Lorca avec Mariana Pineda et j’étais curieuse de découvrir d'autres pièces de théâtre écrites par ses soins.
Ici, on retrouve deux pièces : Noces de sang et La maison de Bernarda Alba. Deux pièces bien différentes et pourtant, on retrouve un thème commun : les femmes et leur désirs.

Dans Noces de sang, on découvre un couple de jeunes gens qui s’apprêtent a se marier. Mais la jeune fille a deja été fiancé dans le passé et l'ancien fiancé rodent toujours dans les parages. Le soir de la noce, la jeune mariée s'enfuit.
"La mère: Tu sais ce que c'est le mariage, petite?
La fiancée: Je le sais.
La mère: C'est un homme, des enfants, et un mur épais de deux mètres entre toi et tout le reste.
"
C'est une pièce tragique mais magnifiquement écrite.

Vient ensuite La maison de Bernarda Alba. Le père de famille vient de décéder et Bernarda, la mère tient sa maison d'un main de fer.
"Bernarda  : Les femmes, à l'église, ne doivent regarder d'autre homme que le célébrant, et encore parce qu'il a des jupes."
Cette discipline va peu à peu avoir l'effet inverse puisque les domestiques vont commencer à se révolter. De plus, un jeune homme va approcher la maison pour courtiser l'ainée et la plus jeune des filles va succomber a ses charmes. La encore, c'est une tragédie, et je pense avoir davantage apprécier cette pièce que la précédente. On constate le conflit de génération entre la mère, toujours très ancrée dans les traditions et un vent de modernité, juste avant la guerre civile ou les filles ainsi que les domestiques veulent du changement.


Les deux pièces nous font voyager au cœur de l'Espagne, sous un soleil de plomb, au milieu de la campagne ou les traditions sont toujours très fortes. Je suis ravie d'avoir découvert ce recueil de deux pièces et il me donne envie de découvrir davantage l'auteur.


Lu dans le cadre du challenge :
- So classic

samedi 19 novembre 2016

Châteaux Bordeaux, tome 2 : L'oenologue

Résumé : 


Déterminée à reprendre en main le "Chêne Courbe", un vaste domaine vinicole situé au cœur du Médoc, Alexandra Baudricourt se retrouve rapidement au pied du mur. D'un côté elle doit affronter l'hostilité de son entourage de l'autre, elle sait que pour réussir elle va devoir tout apprendre car la production d'un grand cru ne s'improvise pas. Tandis qu'elle tente de percer les secrets de la propriété familiale, la jeune femme s'initie à la dégustation aux côtés d'un œnologue réputé afin de pouvoir se consacrer pleinement à sa nouvelle passion...

Mon avis : 

Je viens tout juste de finir ma lecture de ce second tome et je suis conquise par la tournure que prend l'intrigue.  Ce tome deux est pour moi, encore plus réussi que le premier.

Tout d'abord, l'intrigue se poursuit et Alexandra commence à réaliser tout ce qu'il lui reste a apprendre. Cet album est très documenté et l'on apprend une multitude de renseignements sur l'histoire du vin : "Jusqu'au XIXe siècle les vins de Bordeaux s'achetaient en barriques, étaient acheminés par le fleuve et se différenciaient de manière simple... Il y avaient les vins de graves, les vins de côtes, les sauternes et les barsac, les vins de palus et les vins du haut pays... Aujourd'hui, il y a une foultitude de châteaux... Des petits, des grands, des microscopiques, des géants... Le public est perdu... Personne ne sait exactement d’où sortent ces châteaux ni ce qu'ils sont vraiment..."
sur les cépages, les bonnes et les mauvaises années : "1930 n'a pas été une année particulièrement remarquable... Les exceptions de ce siècle étant 45, 61, 82 et 2000... Et en Médoc, on se souvient aussi des belles années 29, 55, 70 et 75...".

L'intrigue prend également une tournure un peu plus sombre, on en apprend un peu plus sur le décès du patriarche et  la fin est encore inattendue et annonce un troisième tome prometteur.

Enfin les dessins sont toujours aussi agréables. J'aime beaucoup les paysages et notamment les couleurs utilisées. Je suis un peu plus sceptique sur les visages que je trouve un peu figés mais ce n'est qu'un tout petit détail qui ne gène en rien la lecture. Bref, il me tarde de connaître la suite.

Arte, tome 1

Résumé : 


Florence, début du 16e siècle. Dans ce berceau de la Renaissance, qui vit l’art s’épanouir dans toute sa splendeur, une jeune aristocrate prénommée Arte rêve de devenir artiste peintre et aspire à entrer en apprentissage dans un des nombreux ateliers de la ville… Hélas ! Cette époque de foisonnement culturel était aussi celle de la misogynie, et il n’était pas concevable qu’une jeune femme ambitionne de vivre de son art et de son travail. Les nombreux obstacles qui se dresseront sur le chemin d’Arte auront-ils raison de la folle énergie de cette aristo déjantée ?

Mon avis : 

Je suis conquise par ce premier tome d'Arte, qui nous emmène au cœur de la Renaissance italienne. Arte est une jeune fille issu de l'aristocratie qui rêve de devenir peintre. Mais il est très difficile de trouver un apprentissage lorsque l'on est une femme. Heureusement elle va faire la rencontre de Leo qui va l'a prendre sous son aile.

Les dessins sont sublimes et l'on retrouve toute la beauté de Florence au fil de ces pages. Arte est un personnage, attachante et naïve comme beaucoup de personnages féminins de manga. Malgré tout c'est une battante et il me tarde de découvrir la suite de ses aventures. Leo, aussi m'intrigue beaucoup, c'est un personnage très mystérieux et je suis curieuse de voir comment il va évoluer dans les tomes suivants. En tout cas, j'ose espérer une potentiel histoire d'amour entre eux car ils formeraient un joli couple. Arte est d'ailleurs peu insensible aux charmes du jeune homme  :
"C'est adorable... Ça doit être son premier amour... Mais... Pour les femmes comme nous, qui vivons en dehors de toute protection masculine... La passion amoureuse est la porte d’entrée de l'enfer... Sache-le Arte...". Je pense que Leo est lui aussi en train de succomber à l'amour :
"- Ma mère qui me reprochait sans cesse de ne penser qu'à la peinture... me disait que cette passion m'enlevait tout charme féminin...
- Ah oui elle t'as dit ça ? Moi, je ne suis pas d'accord...
- Hein ?
- Par rapport... à ces bonnes femmes aux yeux éteints qui ne font qu'obéir aux hommes en silence...je trouve que les femmes comme toi... ont... beaucoup plus d'attraits...
"

Ce premier tome séduira, petits et grands sans aucun doute. Je pense qu'il peut s'adresser a un jeune public notamment car le contexte historique est très bien expliqué. Il s'adresse dans un premier temps a un public japonais qui ne connaît pas forcement, l'Italie, sa culture ou encore son histoire et donc c'est un bon moyen de faire découvrir  l'histoire aux plus jeunes. Bref, je suis sous le charme et c'est avec beaucoup de plaisir que je lirai la suite.

Lu dans le cadre du challenge :
- Raconte moi l'asie

vendredi 18 novembre 2016

Une enquête de Francesca Cahill, tome 1 : Un odieux chantage

Résumé : 


En 1900, une jeune intellectuelle qui se pique de politique est considérée comme un bas-bleu. Pourtant, bien que ravissante, Francesca Cahill refuse de se marier et prône des réformes sociales qui effraient son entourage. Bientôt, un événement dramatique va susciter sa curiosité. Le fils d'un riche voisin est kidnappé. Seul indice, un message sibyllin qui commence par ces mots : F comme fourmi... Qu'est-ce que cela signifie ? Pour le comprendre, Francesca entame sa propre enquête au nez et à la barbe de Rick Bragg, le nouveau préfet de police exaspéré par ce détective en jupon qui n'a peur de rien.

Mon avis : 

Un odieux chantage, le premier tome des enquêtes de Francesca Cahill était dans ma PAL depuis bien trop longtemps et j'ai eu envie de l'en sortir. J'ai terminé la lecture cet après-midi et je regrette qu'une chose : ne pas l'avoir lu avant car c'est un coup de cœur !

Ce roman a, en effet, tout pour plaire : une intrigue amoureuse tout d'abord. Ensuite il nous plonge au tout début du XXe siècle et enfin une enquête policière qui est très bien menée du début à la fin. Sans oublier des personnages à qui ont s'attache très vite et que j'ai hâte de retrouver dans les tomes suivants.

Francesca est une jeune femme, indépendante et déterminée. Elle refuse le mariage et étudie en cachette a l'université. Elle fait la connaissance de Bragg, le nouveau préfet de police et tombe sous son charme. Elle va bien sur l'aider à résoudre l'enquête sur lequel il travaille. Francesca et Bragg forment un joli couple et j'espère que leur relation va évoluer dans ce sens.

L’enquête et l'intrigue sont intéressantes et pleines de suspense. Francesca est malicieuse et apporte une touche originale au roman.

Bref c'est un coup de cœur que je vous recommande vivement. Quand a moi je file commencer le tome 2.

Lu dans les cadres des challenges :
- Objectif du mois
- ABC policier, thriller 2016

jeudi 17 novembre 2016

La Rose et la Tour

Résumé : 


La clé de son avenir se trouve dans le passé…
En 1715, le comte de Nithsdale rejoint la rébellion jacobite écossaise. Accusé de trahison, il est emprisonné à la Tour de Londres où il attend son exécution.
Deux siècles plus tard, Jane Granger se fiance avec Will, un descendant des Nithsdale. Lorsque Will tombe dans le coma, Jane fait le serment de le sauver. Par un caprice du destin, elle se retrouve plongée au cœur du XVIIIe siècle et est convaincue que Will se réveillera si elle parvient à libérer le comte de Nithsdale. Mais elle rencontre alors un séduisant lord qui pourrait bouleverser sa vie dans le passé comme dans le futur…

Mon avis : 

La rose et la tour n'est pas sans rappeler la saga Outlander. En effet, Jane Granger, pour sauver son fiancé qui est dans le coma, se retrouve projetée deux siècles en arrière en Écosse. La petite différence, c'est qu'elle se retrouve dans la corps d'une jeune femme mariée à l'ancêtre de son fiancé.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, il se passe peu de choses au départ et l'intrigue est longue à se mettre en place. Par contre, une fois le voyage dans le temps effectué, je me suis laissée bercer par l'intrigue et le suspense. La fin est surprenante mais m'a beaucoup plu

C'est un roman léger, sans prise de tête et malgré ces 600 pages, il se lit facilement. On voyage en Écosse et surtout on découvre la vie du XVIIIè siècle qui est loin d'être facile. Je n'avais encore jamais lu l'auteure mais j'ai pris plaisir a découvrir ce roman.

Lu dans le cadre des challenges :
- ABC romance 2016
- Pavés 2016 - 2017
- Objectif du mois

dimanche 13 novembre 2016

Mon bel ennemi

Résumé : 


Qui est Catherine Blade ? Mi-chinoise mi-anglaise, experte en arts martiaux, elle suscite forcément la curiosité. Est-elle une fugitive ? Une espionne ? Et pourquoi cherche-t-elle une mystérieuse tablette de jade ? Si tout le monde s'interroge à Londres, Leighton Atwood a lui reconnu au premier coup d'œil Ying-ying, la sauvageonne nomade rencontrée huit ans plus tôt aux confins du Turkestan. La fille la plus dangereuse du nord de l'Himalaya et qu'il a aimée, avec passion. Aujourd'hui, elle le hait. Il y a entre eux tant de souvenirs douloureux, de serments trahis. Et pourtant il a juré qu'il n'y aurait jamais d'autre femme dans sa vie...

Mon avis : 

 Voila une romance peu ordinaire puisqu'une bonne partie de l'intrigue se passe en Chine. Pas de bal, de jolies robes, de beaux prétendants et de mariages arrangés. Ici, on a affaire a des espions, des combats, de la médecine traditionnelle chinoise et des croyances bouddhistes. C'est ce scénario original qui m'a poussé à lire ce roman.
Ce n'est pas la meilleure romance que j'ai pu lire  mais j'ai passé un bon moment à voyager :
"Autrefois, de grandes caravanes voyageaient telles des colonies de fourmis sur ces routes, transportant de précieux rouleaux de soie chinoise des vastes steppes d'Asie centrales, jusque sur les cotes de la mer Caspienne, Antioche, et Rome, afin de satisfaire le gout effréné de l'empire pour ces luxueuse étoffes.
Le règne des grands vaisseaux affrontant l’océan avait rendu cette route obsolète quelques centaines d’années auparavant. Les caravanes qui l'empruntaient encore se réduisaient à quelques chameaux qui transportaient de ville en ville un petit commerce local. La plupart des cités légendaires du passé avaient disparu, ou n’étaient plus que l'ombre d’elles-mêmes.
Néanmoins, un certain sentiment de continuité persistait. Le vin doux et frais que Marco Polo avait bu était le même que celui qui emplissait le verre de Leighton ; il provenait des grappes blanches de l'oasis. Mille ans plus tôt, des missionnaires bouddhistes étaient venus d'Inde, bravant les mêmes dangers en chemin, pour apporter l'enseignement du Tathagata dans les provinces de l'Ouest de la Chine.
Leighton était déjà venu en Chine une fois, seul, avec presque rien en poche et un espoir irrationnel dans le cœur.
A présent, il s'y retrouvait de nouveau. Mais le Turkestan chinois, sous le contrôle de la dynastie Ch'ing, était particulier avec ses déserts s’étendant à l'infini, son vaste ciel bleu, ses chaînes de montagnes aux sommets enneigés.
"

Les personnages sont attachants, Leighton et Ying-Ying forment un joli couple même si le malheur ne les a pas épargnés. L'intrigue comme je le disais est assez intéressante mais pas forcement facile a comprendre au départ. Il y a beaucoup de personnages et il n'est pas toujours évidemment de s'y retrouver.

C'était ma première rencontre avec Sherry Thomas mais certainement pas la dernière car j'ai d'autres de ses romans dans ma PAL. Son écriture m'a plu et il me tarde d'en découvrir davantage.

Lu dans le cadre du challenge :
- ABC romance 2016

mercredi 9 novembre 2016

Exhibitions

Résumé : 


Exhibitions est l’histoire d’Anaïs, une jeune femme amoureuse de peinture qui parvient, grâce aux relations de son père, à se faire embaucher comme stagiaire dans une galerie d’art contemporain. D’abord surprise et parfois amusée par le monde qu’elle découvre, elle va ensuite multiplier les déconvenues et découvrir un univers souvent cruel, jusqu’au jour où elle rencontre un artiste célèbre dont elle tombe follement amoureuse, sans voir les dangers de cette passion. Exhibitions est aussi un roman sur le monde de la culture et ses illusions.

Mon avis : 


Tout d'abord, je tiens a remercier livraddict pour ce partenariat et surtout Iggybook pour l'envoi de cet ebook.

J'ai terminé ma lecture, il y a quelques jours et durant ces derniers jour, j'ai beaucoup réfléchie a cette critique. Tous les avis de lecteurs que j'ai pu lire enthousiaste voir même très enthousiasme mais de mon coté, je n'ai pas aimé cette lecture et malgré le fait que le roman soit court j'ai du lutter pour arriver aux dernières pages.

Parlons d'abord de l'histoire : on suit Anais qui décroche un stage dans une galerie d'art et tombe amoureuse d'un artiste. C'est un scenario qui avait tout pour me plaire, j'aime l'art, les histoires d'amour, bref j'étais impatiente de commencer ce roman. Mais très vite j'ai déchanté !

Tout d'abord, l'écriture et le style m'ont dérangé. Je ne sais pas si c'est un problème de mis en page de l'ebook ou juste le style de l'auteur que je ne connais pas, mais on passe du coq a l’âne sans arrêt. Anais se trouve dans un lieu qu'elle nous décrit, puis ce met à penser à quelques choses qui s'est déroulé dans le passé, on revient ensuite dans cet endroit pour repartir je ne sais ou. J'ai du relire plusieurs fois certains passages pour vraiment saisir ou l'auteur voulait en venir. Il est possible que dans la version papier, il y ai davantage de chapitre ou que le texte soit plus aéré mais ici la lecture a été laborieuse.

Les personnages ne m'ont pas vraiment paru très attachants. Anais, au final, je n'ai pas l'impression de la connaître davantage a la fin de ma lecture. Quand aux autres, qu'est-ce qu'ils sont caricaturaux ! La patronne de la galerie, alcoolique et qui rêve de se faire un carnet d'adresse, la copine d'Anais qui est agaçante et enfin les parents d'Anais très cucul la praline. Pour finir, Pierre, l'artiste caractériel et volage, bof bof selon moi. Bref, je ne m'étends pas plus sur le sujet.

Enfin l'amour dans tout ça. Et bien la encore, je suis déçue. J'avais envie de romance, j'ai eu droit a une passion ou le sexe tient une très grande place. On perçoit ici, sans aucun sexisme de ma part, que l'histoire est écrite par un homme. A quoi servent les scènes de sexe assez dérangeante qui jalonnent le roman (fétichisme de domination ou la femme piétine le dos de son compagnon avec ses chaussures talons aiguilles, les scènes ou le couple tire un coup rapide dans les toilettes d'une boite de nuit ou encore dans un taxi avec le chauffeur qui les regardent) ? Qu'est-ce que tout ça apporte au roman, pas grand chose selon moi, a part ce sentiment de malaise, de voyeurisme qui est assez désagréable.

Bref, je suis déçue par ce roman. Je ne peux, par contre, que vous recommandez cette lecture. Je suis passée totalement a coté, mais ne vous privez pas et surtout faites-vous votre propre opinion.

dimanche 6 novembre 2016

Les naufragés du métropolitain, tome 1 : Les Rats de Saint-Eloi

Résumé : 


Paris, janvier 1910. Alors que les eaux de la Seine menacent de déborder, Valentin, apprenti joaillier de la Place Vendôme, se fait appâter par une bande « d'Apaches », des anarchistes détrousseurs de bourgeois. Leur chef, Le Fennec, convoite les bijoux enfermés dans le coffre de l'atelier où l'adolescent apprend son futur métier. Mais Le Fennec ignore qu'il est sous la surveillance de la fameuse Brigade du Tigre du commissaire Sébille.

Mon avis : 


 Les Rats de Saint-Eloi, le premier tome de la saga Les naufragés du métropolitain à pour toile de fond, les grandes inondations de Paris de 1910. Les dessins, qui sont très réussis, nous fond revivre cette époque a merveille. 

Concernant l'intrigue, elle gravite autour d'un atelier de joaillier, place Vendôme. Le jeune apprenti se lance entraîner par une bande de voyous, tandis qu'une employé se laisse approcher par un jeune homme qui n'est autre qu'un policier en filature. Bref, l'intrigue est palpitante et ce premier tome très accrocheur. Il me tarde de découvrir la suite, d'autant que cet album s'arrête de façon abrupte. 

Les personnages sont tous, très attachants, j'ai aimé le personnage de Louise qui est une jeune fille naïve et travailleuse. Concernant Valentin, qui se laisse entraîner trop facilement, je suis partagée et j'attends la suite pour me faire une idée.
 

samedi 5 novembre 2016

Ohan

Résumé : 


Uno Chiyo mena dans le Tôkyô des années vingt la vie d'une môga - ces "modern girls" éprises de liberté et de plaisirs -, fréquentant artistes et écrivains de renom qui allaient bientôt saluer sa personnalité et son style littéraire inimitables.

Ohan, qu'elle a mis plus de dix ans à écrire, est considéré comme son chef-d'œuvre. C'est la confession d'un bon à rien, d'un homme qui a le diable au corps, prisonnier de ses attachements, hors d'état de choisir entre son amour pour sa femme et sa passion pour une geisha. Un homme au cœur indéchiffrable, qui s'abandonne à ses désirs comme si sa vie n'avait pas plus de consistance qu'un rêve. Et un récit dénué de toute morale, rythmé par les saisons et les signes prémonitoires de la tragédie à venir, où le temps parfois s'arrête pour capturer la beauté d'une femme émergeant de la bruine, la tête et les épaules inondées de pétales de fleurs de cerisier -des femmes douces et volontaires qui, l'espace d'un instant, adoptent la grâce éblouie d'une estampe du monde flottant.

Mon avis : 

Ma dernière escale littéraire m'a emmené au Japon avec Ohan de Chiyo Uno, une auteure que je voulais découvrir depuis longtemps.  J'avais lu d'excellentes critiques sur ces romans et j'étais curieuse de lire un de ses écrits. Et je dois dire que je comprends l'engouement de certains lecteurs(rices).

Premièrement l'écriture et le style sont magnifiques. Plein de pudeur et simplicité, sillonnent les pages de ce court roman. On pourrait nommer un grand nombre d'extraits, de citations car chaque page cache un trésor.

Ensuite l'intrigue du triangle amoureux, qui n'a rien d'extraordinaire et à déjà fait couler beaucoup d'encre. Pourtant ici, la formule marche et l'on découvre un homme qui ne sait pas choisir entre l'amour pour sa femme et l'amour pour une geisha.

C'est un court roman très joli, bien écrit avec lequel on passe un très bon moment.

Lu dans le cadre des challenges :
- Raconte-moi l'Asie
- ABC 2016

jeudi 3 novembre 2016

Le pavillon des hommes, tome 1

Résumé : 


Quand les femmes prennent le pouvoir ! Japon, XVIIe siècle. Une mystérieuse épidémie ayant décimé la population masculine, les rôles ont été inversés : les femmes ont pris en charge le pouvoir et le shogun est désormais une femme, avec, à sa disposition, un pavillon des hommes abritant les huit cents plus beaux hommes du pays ! Secrets d'alcôve, tensions et rebondissements nous font revisiter l'époque Edo sous un angle très original !

Mon avis :

Nous voici transporter au Japon, sous l’ère Edo.  La population masculine a été décimé par une maladie et les femmes ont pris le contrôle. La souveraine dispose d'un pavillon qui abrite 800 hommes, une espèce d'harem ou les rôles sont inversés. Le scénario est on ne plus original et l'on voyage dans le passé, en découvrant des coutumes d'époque.

Je reste cependant partagé car les personnages ne m'ont pas touché et j'ai eu du mal a rentrer dans l’histoire. Il s'agit la, d'un premier tome qui sert de tome d’installation et je pense que je pourrais vraiment me faire ma propre opinion en lisant la suite. 

Les dessins, par contre, sont très réussis et apporte a ce manga un petit plus. Je suis maintenant curieuse de voir ce qui va se passer dans les 11 tomes suivants.

Lu dans le cadre du challenge :
- Racontes-moi l'Asie

Arlequin, serviteur de deux maîtres

Résumé : 


Clarice, la fille unique d'un riche marchand vénitien va épouser celui qu'elle aime, Silvio, le fils du docteur Lombardi. Mais voilà que survient Fédérigo Rasponi, son ancien fiancé, que tous croyaient mort dans une embuscade ! Clarice va-t-elle devoir sacrifier son amour ? Qui est ce mystérieux revenant ?

Mon avis : 


C'est toujours un plaisir de lire Goldoni et je me suis régalée avec cette pièce lu d'une traite.

Clarice s'apprête a épouser Silvio et les deux tourtereaux sont très amoureux. Le père de Clarice avait promit la main de sa fille Fédérigo Rasponi qui a été tué et peu donc épouser Silvio. Mais voila que Fédérigo Rasponi réapparaît et souhaite épouser Clarice.... 
"SMERALDINE. [...] Servir une femme amoureuse, ce n'est vraiment pas de tout repos. Elle fait mille extravagances, ma maîtresse; et ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est qu'elle est amoureuse de monsieur Silvio au point de s’étriper par amour pour lui, et pourtant elle envoie des billets à un autre. A moins qu'elle n'en veuille un pour l’été et l'autre pour l'hiver..."

S'ajoute une intrigue autour d'un serviteur qui sert deux maîtres, Goldoni nous livre a nouveau une pièce drôlissime. Bourré de quiproquo, de retournements de situation, on rit énormément.
"TRUFFALDIN. [...] J'ai servi à table deux maîtres, et aucun des deux ne s'est douté qu'il y en avait un autre. Mais puisque j'ai servi pour deux, maintenant, je veux manger pour quatre."

Après avoir adoré La Locandiera, Le café ou encore Les amoureux, j'ai passé un excellent moment avec Arlequin, serviteur de deux maîtres.

Lu dans le cadre du challenge : 
- Challenge So Classic - 2ème édition

L'Appel du Coucou

Résumé : 


Une nuit d'hiver, dans un quartier chic de Londres, le célèbre mannequin Lula Landry est trouvée morte, défenestrée. Suicide. Affaire classée. Jusqu'au jour où l'avocat John Bristow, frère de la victime, frappe à la porte du détective privé Cormoran Strike.
Strike est au bout du rouleau : ex-lieutenant dans l'armée, il a perdu une jambe en Afghanistan, sa carrière de détective est au point mort et sa vie privée un naufrage. Aidé par une jeune recrue intérimaire virtuose de l'Internet, Strike est chargé d'enquêter sur la mort de Lula.
De boîtes de nuit branchées en hôtels pour rock-stars assaillies par les paparazzi, en passant par un centre de désintoxication et le manoir où se meurt la mère adoptive de Lula, Strike va passer de l'autre côté du miroir glamour de la mode, dont les reflets chatoyants dissimulent un gouffre de secrets, de trahisons, de manœuvres inspirées par la vengeance.

Mon avis : 

Après avoir beaucoup aimé la saga  Harry Potter, après avoir adoré Une place à prendre, je me plonge dans les enquêtes de Cormoran Strike. L'appel du coucou est le premier tome et encore une fois, je suis conquise.

Cormoran Strike est un détective privé qui traverse une mauvaise passe : il connaît une rupture sentimentale, n'a plus de domicile et dort dans son bureau et il croule sous les dettes. Bref tout ça est peu réjouissant.... Mais il lui arrive deux choses qui vont changer le cours de sa vie : Robyn va arriver et il va l'embaucher comme secrétaire (j'ai d'ailleurs très envie qu'ils finissent ensemble c'est deux la !) et surtout on va lui confier une enquête.

Il rouvre le dossier de la mort de Lula Landry, une célèbre mannequin qui s'est défenestrée. Son frère est persuadé qu'on l'a poussé. S'il y a peu de pistes au départ, Cormoran et Robyn vont vite trouver de nouveaux éléments.

C'est une très bonne première enquête, avec des personnages très attachants et une bonne intrigue. On retrouve de plus, l'écriture de JK Rowling et son style que j'apprécie beaucoup. Bref, je vous laisse ici et file commencer le second tome.

Lu dans le cadre des challenges :
- ABC policier, thriller
- Pavés 2016-2017

Passé parfait

Résumé : 


Ce matin là, Mario Conde, gueule de bois et moral en berne, n'aurait pas dû répondre au téléphone. A présent, il est chargé d'enquêter sur la disparition de Rafael Morin, directeur d'entreprise et homme exemplaire aux yeux de tous. Aux yeux de Conde, il reste avant tout l'étudiant qui lui a ravi la belle Tamara. Veut-il vraiment retrouver son ancien rival ?

Mon avis : 

Lors de cette lecture, j'ai posé mes valises à Cuba et fait la connaissance de l'inspection Mario Condé. Il est policier depuis une dizaine d'année et Leonardo Padura nous présente son héros au fils des pages de cette première enquête qui s'intitule Passé parfait.

Condé est en charge d'une enquête sur la disparition de Rafael Morin, un chef d'entreprise et surtout un ancien camarade de classe du policier. Rafael s'est marié avec Tamara, dont Condé était fou amoureux et ils sont devenus rivaux. On assiste au fil des pages à l’enquête, bien sur, mais aussi a des flashback ou le policier se rappelle certains évènements. C'est assez déstabilisant au début mais très vite on s'habitue a la narration.

J'aurai aimé un peu plus de description de Cuba, qui est un endroit que j'aimerai, comme beaucoup, visiter. Au final, il y a quelques descriptions de nourriture ou de coutumes mais j'ai eu du mal a imaginer Cuba car selon moi, cette enquête aurait pu se passer n'importe ou.

C'est donc un avis partagé, un premier tome intéressant et je pense que je lirai la suite pour me faire un avis plus concret sur Condé.

Lu dans le cadre :
- Lecture commune sur livraddict
- challenge le tour du monde en 8 ans