samedi 21 février 2015

Babyji

Résumé :


Delhi, années 1990. La violence des castes déchire le pays, les étudiants s'immolent lors de manifestations contre le gouvernement.
Elles sont trois une lycéenne, une divorcée, une bonne à graviter autour de Babyji, petite lolita indienne qui, inspirée par ses cours de physique quantique, conjugue la passion du savoir avec le plaisir des sens. Au travers du jeu des possibles entre ces femmes que tout devrait séparer, c'est l'Inde moderne loin du folklore et des clichés qui est décodée. Roman d'apprentissage et témoignage social, Babyji dévoile une Inde inconnue, tiraillée entre passé et modernité.

Mon avis :


Les débuts de Babyji m'ont vraiment laissé perplexe et je me suis demandée ou l'auteur voulait en venir et si oui ou non je devais poursuivre ma lecture. Et puis je me suis accrochée et je ne regrette pas car au final, j'ai aimé ce roman.

Au premier abord, le récit donne une impression de légèreté : une adolescente lesbienne qui nous parle de ses conquêtes féminines. Mais en réalité, Abha Dawesar dépeint ici une chronique sur la société complexe indienne. On y découvre les castes qui régissent la population, le pays qui oscille entre modernité et tradition et la place de chacun (la place de la femme et de l'homme).

Les personnages deviennent au fur a et mesure très attachant et je les ai quitté avec regret. L'écriture de l'auteur est fluide et j'ai beaucoup aimé les nombreuses références a la littérature :
"- Qu'aimes-tu lire, Anamika ? s'informa Linde, en se tournant  vers moi.
- Je m'efforce d'éviter les best-sellers.

Je me trouvai snob, a l'instant même ou je m'entendis prononcer ces mots.
- Pourquoi ? demanda-t-elle aimablement.
- Disons qu'en littérature j'ai encore besoin d'assurer mes arrières. L'été dernier, j'ai lu presque tout Dostoievski.
Elle haussa un sourcil et remarqua :
- C'est du sérieux.
- Apparemment, elle aime les choses sérieuses, intervint ma mère.
Quand j'étais en seconde, ma mère contrôlait mes lectures et approvisionnait mon étagère en Jane Austen et George Elliot."


En bref ce n'est pas un coup de cœur mais un roman que j'ai pris plaisir a lire. J'ai aimé découvrir une autres cultures tellement différente de la notre.

jeudi 19 février 2015

Swap Nouvel an chinois


Je vous parle souvent des swaps auxquels je m'inscris, cette fois c'est un swap que j'ai organisé, le swap Nouvel an chinois. Ce thème m'a été inspiré par mon voyage au Japon en Novembre dernier. Ma binomette était Aveline et vous allez vite découvrir qu'elle m'a bien gâté.

Les colis devaient contenir :
- 3 livres de la wish list de votre binôme OU des livres que vous souhaitez lui faire découvrir (attention a ses gouts quand même) et pensez a varier les genres (littérature, manga, livre de cuisine, livre sur l'Histoire, livre de voyage....)
- 1 marque page ou plusieurs (a vous de voir)
- 2 gourmandises ou 1 gourmandise et 1 boisson
- 2 surprises
- 1 carte





Le colis que voici :


Coté lecture :
- Quatre filles et un jean, le tome 1, que j'ai hâte de découvrir
- Une vie entre deux océans, qui est dans ma wish list depuis un bon bout de temps.
- Et un recueil de contes zen, pour moi qui suis pas mal stressée en ce moment, c'est l'idéal.
- Et de très beaux marque pages qui vont vite rejoindre ma collection


Coté surprise :
- Une peluche toute mignonne,
- Une tasse magnifique
- Une bougie qui sent délicieusement bon
- du thé et des petites choses a grignoter
- Et enfin une carte qui m'a beaucoup fait voyager


Un grand merci a ma binomette Aveline, ton colis est parfait, tu as visé juste !

dimanche 15 février 2015

Vif comme le désir

Résumé :


«Ce qui m’émeut le plus dans les paroles, c’est leur capacité à transmettre de l’amour. Tout comme l’eau, les paroles se prêtent extraordinairement bien à la conduction du courant électrique. L’énergie amoureuse possède un énorme pouvoir transformateur, et mon père en avait à revendre.»

En plongeant dans le passé de sa famille, Lluvia ressuscite une étonnante histoire d’amour. Celle qui unit Lucha, d’origine bourgeoise, au télégraphiste Jubilo, capable de percevoir les pensées de ceux qui l’entourent. Pourquoi se sont-ils séparés? Lluvia saura-t-elle les réconcilier?

Mon avis :


Ne vous fiez pas au titre qui laisse présager a un roman de plage, une romance a l'eau de rose car ce roman est tout sauf ça. Laura Esquivel m'avait déjà conquise avec chocolat amer, et ce deuxième roman est encore un gros coup de cœur.

C'est une magnifique histoire d'amour que l'on découvre au fil des pages. On s'attache énormément aux personnages, on rit, on pleure, on vit tous les événements de leur vie a leur coté.

Et puis surtout, l'auteur nous fait voyager et l'on part a la découverte d'une autre culture : les mayas, on se promène dans le Mexique du début du XXe siècle.

L’écriture de Laura Esquivel est magnifique, j'ai commencé ce livre hier en début d’après midi et je ne l'ai pas lâché avant d'avoir atteint la dernière page. C'est fluide, poétique, plein de sensualité.

Jubilo et Lucha forment un couple magnifique et l'amour que pour Lluvia a son père est très touchant. On ne sort pas indemne de ce genre de roman et je ne suis pas prête de l'oublier.


Lu dans le cadre des challenges :
- Variété : Un livre traduit d'une autre langue
- Le tour du monde en huit ans : le Mexique







Un été

Résumé :


Jean, mon frère, venait d'acheter un voilier et m'invitait à passer quelques jours en mer. Je n'étais pas certain que ce soit une bonne idée que nous partions en vacances ensemble. Quand je dis "nous", je ne pensais pas à Jean. Je pensais à Jeanne. A Jeanne et moi.

Mon avis :


C'est une critique sur le site de Babelio qui m'a donné envie de lire ce livre. Et puis, le roman s’annonçait prometteur : l’été, l'Italie, un triangle amoureux....
Si je ne ressors pas déçue, je ne suis pas complétement conquise. L'intrigue est intéressante même si quelque peu prévisible, l'auteur nous fait voyager et les personnages sont attachants. L'ambiance et le huis-clos donne quelque chose de pensant que l'auteur a très bien su exploiter.

Malgré ça, je trouve que le roman manque de profondeur, tout est en surface mais rien n'est approfondi. Je pense que les personnages auraient pu être d'avantage exploité car de nombreuses questions restent sans réponses : Quelle est la relation entre les deux frères ? Pourquoi Jeanne a quitté le narrateur ? Et puis sur la fin, je n'en dit pas trop pour ne pas révéler les dernières pages, mais Jean ne trouve-t-il pas la situation étrange ?

Bref j'aurai aimé en savoir d'avantage.... Peut-être est-ce un choix délibéré de l'auteur de nous laisser imaginer les différents scénarios mais quelques réponses m'auraient d'avantage plu.

Lu dans le cadre du  challenge :
- Variété :  Un livre avec un triangle amoureux

samedi 14 février 2015

Bataille de chats : Madrid, 1936

Résumé :


Bataille de chats (Madrid 1936) est une tragi-comédie au seuil de la guerre civile espagnole. Le roman se déroule à Madrid où Anthony Whitelands, un anglais expert en peinture espagnole du XVIIe siècle, vient estimer la collection de tableaux d'un duc espagnol. Il découvre dans la cave de la demeure ducale une toile inconnue qu'il attribue d'emblée à Diego Velasquez. Anthony Whitelands va se trouver alors bien malgré lui au centre d'un imbroglio rocambolesque et le jouet d'hommes politiques, hauts fonctionnaires de la police, services secrets espagnols, anglais et soviétiques, car tous soupçonnent le duc de vouloir se défaire de ses tableaux pour fuir à l'étranger et permettre à José Antonio Primo de Rivera, chef de la Phalange, d'acheter des armes.

Mon avis :

Waouh quel aventure ! C'est le premier mot qui me vient a l'esprit en refermant ce livre qui m'a captivé. Ce n'est pas un livre facile a lire, surtout lorsque l'on ne connaît pas forcément le contexte historique et politique de l'époque. Mais pas de panique l'auteur, nous donne des éléments pour nous aider a resituer tout ça.

Tout commence avec Anthony Whitelands, un anglais, qui part en mission en Espagne. Le but est d'estimer la collection de tableaux d'un duc espagnol. Et la tout s'enchaîne, il découvre un tableau qui croit être une œuvre de Velasquez. Seulement Anthony a l'habitude de se fourrer dans des situations impossibles, d'être la ou il ne faut pas. C'est ça qui donne  un coté comique au roman.

L'écriture d'Eduardo Mendoza est très agréable et m'a donné envie de découvrir ces autres romans. Il a suit me faire voyager a Madrid, me faire visiter la ville, de raconter son histoire et bien sur m'a donner envie d'en apprendre plus sur Velasquez. C'est un roman très documenté qui m'a conquise.

Lu dans le cadre des challenges :
-Variété 2015 : Un livre qui se déroule à un endroit où vous avez toujours voulu aller
- Le tour du monde en huit ans : Espagne



vendredi 13 février 2015

Cristal noir

Résumé :


Enivrée par le Paris des années folles, Pearl prépare pour le compte d’un éditeur new-yorkais un ouvrage illustré consacré à la gastronomie française. Des Halles au somptueux cadre Art déco du Paquebot, le restaurant le plus en vue du moment, rien n’échappe à son regard de photographe. Pas même l’invisible mystère qui entoure le chef Charles-Henri Chelan, acclamé par ses clients, vénéré par sa brigade, et cependant insaisissable.
Piano de cuisson, accords, harmonies, tonalités : Charles-Henri cuisine comme on compose. Mais d’où vient cet étrange rapport à la beauté qui le contraint à dépasser ses propres exigences ?
Ensorcelée par cet homme, Pearl ne répond pas aux télégrammes de son père qui la pressent de rentrer aux Etats-Unis. C’est la fin de l’été 1929. Si la ville-lumière n’a jamais mieux porté son nom, l’obscurité n’est pas loin. Mais la passion créatrice, le souffle de Charles-Henri ne sont-ils pas, comme le pressent Pearl, des ferments de résistance face au désastre qui se dessine ?

Mon avis :


Je remercie tout d'abord Babelio ainsi que les éditions Fayard pour l'envoi de ce roman.
Par contre au moment d'écrire cette critique, je suis bien embettée car je n'ai pas aimé ce livre. Alors attention, je ne dis pas qu'il est mauvais, bien au contraire, il a de tres bonnes critiques, je dis simplement que je n'ai pas reussi a l'apprécier a sa juste valeur.

L'écriture de Michelle Tourneur est pourtant très belle et fluide mais je n'ai pas réussi a rentrer dans l'histoire a cause des personnages. Ils sont pour moi froid et sans saveurs. Du coup, je me suis ennuyée.

J'ai d'abord arrêté ma lecture une première fois, puis je l'ai repris et me suis péniblement forcée a aller jusqu’à la page 100 pour finalement renoncer. Ce n'est pas dans mon habitude d'abandonner une lecture mais ici rien a faire. C'est un roman qui n'est pas fait pour moi, je pense mais qui plaira sans aucun doute a un grand nombre de lecteur. Pour ma part, je suis passée a coté, dommage.

jeudi 12 février 2015

Comme tous les apres-midi

Résumé :


Alieh, Rowshanak ou Raeheleh sont souvent à leur fenêtre. Entre le riz pilaf aux lentilles et les pétunias, le voile et une paire de bas, le mari, les enfants, les aïeuls ou les voisines, elles guettent ce qui va venir conforter ou bousculer leurs habitudes. Au fil des saisons et des générations de femmes flotte sur Comme tous les après-midi un parfum de mystère étrange et pénétrant. En touches légères, prégnantes, se dessine en filigrane, parfois à la lisière du fantastique, un portrait discret mais audacieux de la femme iranienne.
Par la simplicité et la sobriété de son style, Zoyâ Pirzâd épingle comme un papillon rare la fuite du temps et déjoue d'un regard incisif les pièges de la vie qui passe.

Mon avis :


Je remercie tout d'abord Babelio pour ses opérations masse critique et les éditions Zulma pour l'envoi de ce recueil. J'ai retrouvé avec plaisir la plume de Zoya Pirzad et je ressors plutôt contente de cette lecture. Ce n'est pas un coup de cœur mais plutôt une lecture agréable.

Je m'attendais a quelque chose de différent, je pensais découvrir le quotidien des femmes or ici il y a peu d'action et la plupart des nouvelles dresse un portrait d'un moment donné, d'un instant présent dans la vie d'une femme. Les nouvelles sont très courtes et j'ai eu un peu de mal a rentrer dedans car je n'arrivais a m'attacher aux personnages. A peine commencé, que la nouvelle se termine déjà et que l'on en découvre une autre.

Malgré ce point négatif, on retrouve la poésie dans l'écriture de l'auteur, la douceur et la pudeur qui l'a caractérise. C'est une belle découverte, un livre qui se lit rapidement et qui est accessible. A recommander a toutes les personnes qui veulent découvrir l'auteur.

samedi 7 février 2015

Katie and the Mona Lisa

Résumé :


Five famous Italian Renaissance paintings come alive for Katie when she steps into the picture frames. What makes the Mona Lisa smile? Katie wants to find out so she climbs into the Leonardo Da Vinci painting. But the Mona Lisa is not really feeling very happy, so Katie tries to cheer her up ...with disastrous results! Includes five masterpieces from five Italian Renaissance artists: Mona Lisa by Leonardo Da Vinci, An Angel in Red with a Lute by an associate of Leonardo, St George and the Dragon by Raphael, Primavera by Sandro Botticelli, The Lion of St Mark by Vittore Carpaccio


Mon avis :


Je continue ma découverte des livres de James Mayhew et de sa série Katie. Après avoir beaucoup aimé Katie et les impressionnistes, je me suis plongée dans Katie et Mona Lisa qui nous emmène a la découverte des tableaux de la Renaissance Italienne.

Katie visite une galerie d'art avec sa grand mère et se demande bien pourquoi Mona Lisa sourit. Quand cette dernière lui propose de venir dans le tableau, elle découvre en fait une Mona Lisa, bien triste alors pour ne pas lui faire perdre son beau sourire, elle l’emmène vivre des aventures dans d'autres tableaux.

Encore une fois, c'est une histoire vraiment mignonne et cela permet de faire découvrir l'art aux plus petits. Je suis encore une fois conquise et j'ai hate de découvrir les autres tomes.

Les gardiens du Louvre

Résumé :


Au terme d’un voyage collectif en Europe, un dessinateur japonais fait étape en solitaire à Paris, dans l’idée de visiter les musées de la capitale. Mais, cloué au lit de sa chambre d’hôtel par une fièvre insidieuse, il se trouve confronté avant tout à une forme de solitude absolue, celle des souffrants en terre étrangère, privés de tout recours immédiat au cœur de l’inconnu. Alors que le mal lui laisse quelque répit, il met son projet à exécution, et se perd dans les allées bondées du Louvre. Très vite, il va découvrir bien des facettes insoupçonnées de ce musée-monde, à la rencontre d’œuvres et d’artistes de diverses époques, au cours d’un périple oscillant entre rêve et réalité, qui le mènera pour finir à la croisée des chemins entre tragédie collective et histoire personnelle. Avec cet album en forme de voyage intérieur, Jirô Taniguchi nous invite à une traversée temporelle et artistique à la découverte d’un esprit des lieux, sous la houlette de quelques figures tutélaires, familières ou méconnues... Car le Louvre a ses gardiens.

Mon avis :


Je tiens a remercier Babelio pour leur opération Masse critique et les éditions Futuropolis pour l'envoi de ce petit bijou. Et surtout, je vous préviens de suite, ma critique ne sera pas un poil objective car j'adore Jiro Taniguchi.



Le Louvre est un endroit que j'aime beaucoup, j'y ai passé une journée il y a quelques années et bien sur j'adorerai y retourner pour découvrir tout ce que je n'ai pas pu voir. Avec ce manga, j'ai pu errer avec le personnage dans les dédales du célèbre musée.

Notre héros est un dessinateur japonais qui après un voyage en Europe décide de passer quelques jours a Paris pour découvrir les musées, seulement il tombe malade et souffre de fortes fièvres. Au musée, il va donc faire des rencontres pour le moins surprenante : Camille Corot, Vincent van Gogh, le temps d'une escale a Auvers sur Oise, Pierre Schommer, le conservateur du Louvre pendant la guerre ou Asai Chû, un peintre japonais. Le scénario est vraiment original et permet de découvrir le musée sous des angles différents : différentes époques, mais aussi découvrir son histoire, ses réserves.

Coté dessins, comme toujours, je suis conquise. Les traits sont assez ronds et j'aime ça ! Pas de visages aux angles droits, de nez pointus....
Les couleurs sont bien choisis et surtout la reproduction de certaines peintures sont vraiment réussies.

Petit plus j'ai adoré, l'édition en elle même, le format est grand pour plaire a un plus large public, le papier est bien épais et de bonne qualité et puis surtout j'ai aimé a la fin retrouver une biographie des peintres évoqués durant la lecture.

Bref vous l'aurez compris, j'ai adoré et je vous conseille vraiment cette lecture.

Lu dans le cadre des challenges :
-  Le temps d'un très grand week-end
- Variété 2015 : Un roman graphique (ou bande dessinée ou manga)

mercredi 4 février 2015

Le nez sur la vitre


Résumé : 


Il a connu en Algérie, dans son enfance, la misère et la guerre. Il est courageux, digne, discret comme doivent être les hommes. Ouvrier dans une fabrique de papier, à Avignon, il a travaillé dur pour élever ses enfants. Ils ont tous réussi, sauf un fils. Pourquoi ?

Pourquoi ce silence entre eux comme si un vide les séparait ? Il part le rejoindre en car, plein d'appréhension et de questions auxquelles il ne sait pas répondre. Un incompréhension entre un père et son fils, qu'a-t-elle de spécifique lorsqu'il s'agit d'immigrés de la première et de la deuxième génération ?

Mon avis : 


Le nez sur la vitre est un très court roman mais tellement intense ! On y fait la connaissance d'un homme qui part, pour retrouver son fils qui ne répond plus a ses lettres. Le trajet en car est l'occasion pour lui de faire le point sur sa vie, de remonter le fil de ses souvenirs, de comprendre pourquoi sa relation avec son fils s'est détérioré.

On tourne les pages très rapidement car on veut savoir. Et puis l'écriture de l'auteur est très agréable. C'est ma première rencontre avec lui mais j'ai maintenant très envie de découvrir ses autres romans.

Et puis surtout cette fin, qui m'a tant touché, bouleversé, a laquelle je ne m'attendais pas. Je n'en dirais pas plus pour ne pas gâcher le suspense mais on referme forcement le livre avec beaucoup de tristesse.

Lu dans le cadre des challenges :
- Le tour du monde en huit ans : Algérie
- Variété 2015 : Un livre qui vous a fait pleurer
- Mille-borne livresque : 79 pages soit 200 km (avec inversion des paliers)

lundi 2 février 2015

Rapt a Bamako

Résumé :


Malik "le Parisien" rejoint ses cousines Sara et Rokia au Mali pour quelque temps.Il y rencontre une Française, Dominique, qui devient leur amie. Mais un beau soir, elle disparaît...D'intrigues en mystères puis en découvertes, les cousins mènent l'enquête.Où cela va-t-il les mener ?

Mon avis :


Rapt a Bamako est un très bon roman jeunesse qui se déroule au Mali. Tout y est réunie pour que ce roman soit une réussite : suspense a cause de l'intrigue et de l’enquête que ces ados mènent avec succès, des personnages attachants, drôles et haut en  couleur et surtout du dépaysement.

J'ai adoré découvrir le Mali, ses habitants, ses coutumes et ses paysages même si tout cela est décrit brièvement puisque le roman s'adresse d'abord a un jeune public.

C'est une belle découverte et que je recommanderai aux petits comme au plus grands.

Lu dans le cadre du challenge :
Le tour du monde en huit ans : Mali


dimanche 1 février 2015

La cucina seconda

Résumé :


Dans le petit village sicilien où la famille de Rosa Fiore a toujours vécu, l'Inglese est de retour après quatre années d'absence. Entre deux enterrements, un accouchement et les nombreuses célébrations des retrouvailles de sa famille, Rosa essaie en vain de faire participer son amant à la vie de la ferme : cueillette des cerises, des courges, du jasmin, des asperges sauvages. Mais les scorpions guettent, les abeilles s'en mêlent et les habitants se méfient de cet intrus, surtout Mauro, qui a ses raisons.
Sexe et gastronomie, passion et désillusion, un soupçon de mafia sicilienne : on retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de La Cucina, un chant d'amour sensuel et envoûtant pour la Sicile.

Mon avis :


Comme les avis précédents, je suis déçue par cette suite. La Cucina avait été un vrai coup de cœur, j;avais aimé les descriptions gourmandes, la sensualité et tout le charme de l'Italie. Cette suite, je l'attendais donc avec impatience, sans doute que j'avais mis la barre très haute et malheureusement la Cucina seconda n'a pas été a la hauteur.

Alors oui on  retrouve les belles descriptions de plats qui font saliver comme : " J'ai sorti du garde-manger une assiette de caponata, nos délicieuses aubergines bien dodues, mijotées dans une sauce tomate avec des olives, des câpres, une pincée de sucre et, mon petit secret a moi, quelques figues de Barbarie dont j'avais fait des conserves, a l'automne dernier."
Ou encore "Une nuit ou la lune était bien pleine et brillante, je réalisai que le moment était venu de récolter le jasmin pour en faire le sirop dont on aromatise les confitures de courge et les merveilleux entremets a la pastèques qui font l'orgueil et la réputation de notre région."
On retrouve l’héroïne, son inglese et sa famille un peu folle mais, j'ai trouvé que le style était cette fois très brouillon. On assiste a une succession de faits, plus ou moins dans le désordre et au niveau chronologique il est difficile de s'y retrouver. Dommage !