mercredi 13 septembre 2023

La femme du deuxième étage

 

Résumé : 
C’est l’histoire de Bruna, qui tombe amoureuse de Frane, un beau marin. Ils se marient et emménagent au deuxième étage de la maison familiale. Au premier vit la redoutable Anka, la mère de Frane. Trois ans plus tard, Bruna est à la prison de Požega, où elle purge une longue peine pour le meurtre de sa belle-mère...

La Femme du deuxième étage est l’anatomie d’une tragédie dans laquelle des gens ordinaires deviennent acteurs de la rubrique faits divers. À la recherche des ressorts du drame, l’écrivain s’enfonce dans la peau de son héroïne et explore les circonstances qui ont conduit au meurtre. Excellent chroniqueur et critique de la réalité sociale, Pavi?i? traite des mutations d’une société en transition et de leur impact sur le microcosme d’une famille, sur fond d’images idylliques de la Méditerranée.

Mon avis : 
Je pars en Croatie la semaine prochaine alors j’ai eu envie de découvrir un auteur Croate sans trop savoir à quoi m’attendre, j’ai choisi ce livre. Et c’est une très belle découverte.

Bruna rencontre Frane, ils s’aiment, il est marin et ils finissent par se marier. Ils s’installent dans la même maison qu’Anka, la mère de Frane. Elle vit au premier tandis que le couple, est au deuxième étage. Très vite, le quotidien devient difficile avec Anka. Quelques années plus tard, Bruna est en prison. Pourquoi ? On va le découvrir aux fils des pages.

J’ai beaucoup aimé le récit, assez lent, au départ, mais passionnant. L’auteur prend le temps de nous dévoiler toutes les raisons qui a débouchés sur ce drame domestique.

J’ai bien aimé Frane, le marin qui part régulièrement en mer mais qui revient toujours amoureux. Malgré, tout je l’ai trouvé un peu lâche de ne jamais vraiment prendre parti entre sa mère et sa femme. Mais je suppose que beaucoup d’hommes sont comme cela. Bruna m’a fait de la peine, j’ai été touché par cette relation qui petit a petit s’est transformé en prison. Elle m’a fait de la peine. Je n’ai pas toujours compris ses propres choix. Pourquoi avoir subi ? Pourquoi être restée ? Pourquoi ne pas s’être confiée ? C’est un personnage très complexe pour qu’on l’aime mais on éprouve forcément énormément d’apathie.

L’intrigue est bien construite, et même si le thème du roman a déjà été exploité par d’autres, je ne me suis pas ennuyée une seconde. J’ai aimé le dépaysement, la découverte de la Croatie, de l’histoire difficile du pays. J’ai aimé le style, la mélancolie que dégage ce récit et il me tarde de lire L’eau rouge.


lundi 11 septembre 2023

The end of us

Résumé : 
It all started to go wrong the day the Wrights moved in next door

Myles and Lana Butler live on a gorgeous new development in Wimbledon, leaning on a mortgage that is just within reach. When one of Myles’ investments fails they are bound to lose everything.

Gabriel and Holly Wright have just moved in next door. The Wrights are sophisticated, ambitious and apparently very wealthy. At an after-dinner drink with their new neighbours, Myles and Lana share their worries and a solution is suggested between the couples. Life Insurance fraud. For a cut of the pay out, the Wrights would help them.

No one thought they were being serious. No one agreed they’d actually go through with it. And no one mentioned it would involve murder.

Then, one night, Lana doesn’t come home.

Mon avis : 
Myles et Lana ont tout pour être heureux : ils s’aiment, ils ont une vie professionnelle stable et une jolie maison. Mais à la suite d’un mauvais placement, Myles est sur le point tout perdre. Arrive alors dans leur lotissement : Gabe et Holly. Lors d’une soirée arrosée, Gabe mentionne au couple qu’ils devraient prétendre la mort de Lana et arnaquer leur assurance pour tout reprendre de zéro. Une idée en l’air mais quand Lana disparait soudainement, Myles doit prendre certaines décisions qui vont changer sa vie.

Il y a beaucoup de livres de ce genre avec des intrigues domestiques, des voisins douteux, des maisons ou l’on cache des secrets, etc. Certains bons, d'autres moins, mais celui-ci fait partie du bon cru. C’est une histoire tortueuse et addictive pleine d’intrigues et de tromperies, qui porte définitivement « un plan astucieux » à un tout autre niveau. Au cœur de cette situation se trouve un dilemme moral qui vous fera vous demander ce que vous feriez.

Selon moi, les personnages ne sont pas sympathiques. Lana m'a semblé plutôt toxique et manipulatrice, et je n'ai jamais pu vraiment comprendre comment le couple Gabe et Holly fonctionnait. La trahison et la tromperie semblent se cacher à chaque coin de rue et on ne peut faire confiance à personne. Le roman est écrit du point de vue de Myles que nous apprenons donc à connaitre intimement et malgré ses défauts, on s’attache à lui. Alors que sa situation devient de plus en plus incontrôlable, j'étais fasciné par la façon dont je continuais à le suivre malgré des obstacles insurmontables. La dernière ligne est complètement à couper le souffle et incroyablement effrayante – elle va rester graver en moi pendant très, très longtemps !

J'ai également beaucoup apprécié les thèmes abordés dans le roman. L’auteure explore habilement l’argent, le profit, l’avidité, l’obsession, notre prédilection à préserver les apparences et l’impact de la richesse et le désespoir qui accompagne sa perte. Ces questions semblent toutes intemporelles, mais Olivia Kiernan les oriente en grande partie vers le capitalisme du 21e siècle et sur l’économie des dernières années : Tigre celtique, récession…

C’était le premier roman de l’auteur que je lisais mais sans doute pas le dernier.

 

jeudi 7 septembre 2023

Un piscine dans le désert


Résumé : 
Fausta quitte Beyrouth pour la maison de son oncle, dans un village entouré de montagnes, à la frontière de trois pays en guerre. Paradoxalement, pour Fausta, c’est le lieu doux des étés de son enfance, le seul endroit capable de l’apaiser. C’est là qu’elle a fait construire une piscine parfaite mais sur un terrain qui ne leur appartient pas. Fausta a juste envie de s’y plonger. Avant une dernière injection qui lui permettra peut-être d’avoir un enfant.
Leo Bendos perturbe son séjour. Il arrive du Canada pour régler cette affaire de piscine : vendre le terrain de sa famille et repartir. L’oncle l’accueille, Fausta l’observe. Ils se découvrent. Tous deux sont fascinés par ce village qui semble contenir le monde, le danger qui peut surgir à tout moment. Ces trois jours vont changer leur vie.

Mon avis : 
Première rencontre avec la plume de Diane Mazloum et je suis incapable de dire si j’ai aimé ou non ce roman. Cette critique est donc assez difficile à écrire car je suis extrêmement confuse en refermant ces pages. Est-ce que j’ai vraiment compris ce que je viens de lire ? Honnêtement je ne sais pas.

Il y a du positif, j’ai adoré les personnages surtout celui de l’oncle que j’ai trouvé drôle et touchant. J’ai aimé les descriptions splendides du Liban, pays que je rêve de visiter un jour. L’écriture est fluide, le récit est court et se lit rapidement.

Mais, il y a un mais, j’attendais une fin différente, un peu plus d’action qui n’est jamais arrivé. Le message que j’ai saisi est que ce retour a la terre d’origine les fait prendre conscience qu’ils ont fait des mauvais choix et qu’ils vont prendre tous un nouveau départ. Mais c’est un peu simpliste, cousu de fil blanc, et l’on reste avec énormément de questions sans réponse.

Abandonner un chat


Résumé :
Je suis le fils ordinaire d'un homme ordinaire. Ceci est parfaitement évident. Mais au fur et à mesure que j'ai approfondi cette réalité, j'ai été convaincu que nous sommes tous le fruit du hasard, et que ce qui a eu lieu dans ma vie, dans celle de mon père, tout a été accidentel. Et pourtant, nous les humains, ne vivons-nous pas en considérant comme la seule réalité possible ce qui n'est après tout qu'un simple fait dû au hasard ?

Quand Murakami avait cinq ou six ans, lui et son père sont partis en vélo abandonner un chat sur la plage. Pourquoi ne pas le garder, que se sont-ils dits, était-ce un moment triste, tout cela, Murakami ne s'en souvient plus. Ce dont il se souvient en revanche, c'est que quand lui et son père sont rentrés à la maison, le chat était là. Et que sur le visage de son père, il y avait de la surprise, de l'admiration et du soulagement.
C'est là un des souvenirs que Murakami partage sur ce père qu'il a si mal connu. Un homme que les différentes guerres avaient changé, qui chaque matin honorait ses morts, qui avait dû renoncer à ses ambitions mais a composé des haïkus jusqu'à la fin de sa vie ; un homme, aussi, qui n'a jamais compris les aspirations de son fils.
Et à travers son père, c'est bien lui-même que Murakami questionne...

Mon avis : 
Abandonner un chat est un très cours récit ou Murakami raconte la vie de son père et ses souvenirs. Finalement, on se rend compte, qu’il a très mal connu son père et qu’ils n’ont jamais partager les mêmes ambitions. Mais l’histoire est très bien écrite, pleine de pudeur comme seuls les auteurs japonais savent le faire.

En arrière-plan, on apprend aussi beaucoup sur l’histoire du Japon, que je ne connais pas du tout. On découvre les guerres qui ont changé les hommes, les abandons d’enfants quand il y avait trop de bouches à nourrir, et la réussite scolaire tant louée qui échappe au fils. J’imagine la vie difficile que ce père a dû avoir pourtant il n’a jamais renoncé à l’écriture de ses Haikus par exemple.

J’ai beaucoup aimé ma lecture, dommage que ce soit si court, j’aurais aimé encore plusieurs pages comme celle-ci pour comprendre ce père et ce fils et leur relation.

mercredi 30 août 2023

La cuisinière de Castamar


Résumé : 
Clara, une jeune femme tombée en disgrâce, souffre d'agoraphobie depuis qu'elle a perdu son père de manière soudaine. Sa cuisine prodigieuse lui ouvre les portes du duché de Castamar comme employée, et son arrivée chamboule le monde apathique de don Diego, le duc. Ce dernier, depuis qu'il a perdu son épouse dans un accident, vit isolé dans son grand manoir, entouré de son personnel. Clara découvrira vite que le calme qui entoure la propriété est le prélude d'un orage dévastateur dont le centre sera Castamar, son seigneur et elle-même. Fernando J. Muñez tisse pour son lecteur, avec une prose détaillée et délicate, une trame de personnages, intrigues, amours, envies, secrets et mensonges qui s'entrecroisent dans une impeccable reconstitution de l'Espagne de 1720.

Mon avis : 
La cuisinière de Castamar est un beau pavé de plus de 700 pages dans sa version poche, mais pas de panique car le livre se lit très facilement. C’est un roman parfait pour l’été qui allie romance, roman historique, intrigue et suspense. Cela aurait pu être un coup de cœur mais le roman souffre de deux points faibles : malgré les 700 pages, tout se déroule trop vite, il se passe beaucoup trop de choses en si peu de temps. Et puis, soyons honnête, tout est extrêmement prévisible.

Pourtant on passe un très bon moment car le roman est superbement bien écrit. L’auteur nous fait découvrir le contexte historique avec les guerres d’Espagne, la vie courante dans le pays (entre riches et pauvres) et tout est très bien décrits.

Les recettes de Clara mettent l’eau a la bouche et moi qui suis gourmande j’ai vraiment adoré découvrir ce que l'on servait pendant les banquets et autres fêtes.

Les personnages sont attachants, Clara est une jeune femme forte, au caractère bien trempée. Je suis bien sûr tombée sous le charme de Diego que j’ai trouvé extrêmement charmant et protecteur. J’aurais aimé une suite, ou une fin un peu moins abrupte et je suis déjà triste de dire au revoir aux personnages que j’ai aimé suivre. Il me reste, malgré tout, la série que je n’ai pas encore regardé pour prolonger le plaisir.

lundi 21 août 2023

Amours d'été


Résumé : 
Recueil de trois nouvelles :
- Vikenti VERESSAÏEV - Hauteur (1904) :
Un écrivain de renom et son épouse, lasse de n'être qu'un objet de désir, séjournent en Crimée, près de Yalta : de reproches en réconciliations, le couple se défait.
- Mikhaïl KOUZMINE - Le Grain de beauté de Vania (1916) :
Jeu de séduction entre un jeune homme aux sentiments confus et une femme plus expérimentée : un grain de beauté en forme de coeur comme le symbole de l'entrée dans l'âge adulte.
Zinaïda HIPPIUS - Le Cornouiller de montagne (1927) :
Triangle amoureux dans une station thermale du Caucase pendant la période estivale.

Mon avis : 
Amours d’été est un recueil parfait pour découvrir ces trois auteurs russes. J’ai vraiment beaucoup aimé ma lecture qui permet de découvrir des classiques russes sans se lancer dans des gros pavés comme Guerre et paix ou Anna Karenina.

Le Cornouiller de montagne est ma nouvelle préféré, un triangle amoureux dans une station thermale du Caucase m’a vraiment fait sourire. J’ai beaucoup aimé la plume de Zinaida Hippius.

Hauteur de Vikenti Veressaiev est aussi très réussite, on y découvre un couple qui reste ensemble par habitude. Leur séjour en Crimée va être l’occasion de se séparer, lasse des reproches et des réconciliations.

Le grain de beauté de Vania est la nouvelle que j’ai le moins aimé même si elle m’a fait sourire. Un jeune homme découvre l’amour et rentre dans l’âge adulte. Il est naïf et se fait mener par le bout du nez par ses conquêtes sous les conseils de son oncle qui n’a pas l’air d’y connaitre grand-chose en amour lui-même.

L'aurore


Résumé : 
L'Aurore de Selahattin Demirtas, c'est le cri de la part éclairée d'un pays.
Ce livre, écrit en prison, est en train de devenir un cri de ralliement et d'espoir.
Des histoires turques et kurdes dédiées « à toutes les femmes qui ont été assassinées et qui ont été victimes de la violence », mais qui n'échappent pas à l'humour. L'auteur aurait pu nous livrer un récit pesant sur les crimes d honneur, le travail des enfant, l'exil ou la guerre, dans la Turquie et la Syrie contemporaines ; bien au contraire : il lui donne un ton drôle et irrésistiblement tendre. Subversif et obsédant aussi.
Malgré les circonstances exceptionnelles liées à l'emprisonnement de l'auteur, et malgré la censure, le livre s'est vendu à 180 000 exemplaires depuis sa parution en septembre 2017. Un des plus grands bestsellers de l'histoire de l'édition turque. Il bénéficiera d'un lancement mondial quasi simultané à partir de mai 2018.

Mon avis : 
L’aurore est un recueil de nouvelles magnifiques qui nous offre un portrait saisissant de la Turquie. L’auteur Selahattin Demirtas y est emprisonné et purge aujourd’hui une peine de 183 ans de prison.

Depuis sa cellule, il continue d'écrire et signe ici des nouvelles qui cette société violente, une fenêtre sur le monde extérieur fait de corruption, de guerre, d’exil de crime d’honneur.

Il nous montre une société divisée entre modernité ou les femmes s’épanouissent et font carrière à Ankara et Istanbul (Seul comme l’histoire) tandis que d’autres sont victimes des hommes et de coutumes archaïques dans les villages (Seher).

Il souligne aussi les inégalités et persécutions des kurdes en Syrie avec cette petite ville qui fuit et qui se noie avec sa mère, récit terriblement d’actualité (La petite sirène) ou encore les arrestations arbitraires sous la politique d’Erdogan (Nazo, femme de ménage).

Douze nouvelles glaçantes, mais terriblement bien écrite, qui ne peuvent laisser indifférentes.

mercredi 9 août 2023

La librairie Morisaki


Résumé : 
Takako a le coeur brisé lorsque Hideaki, l'homme qu'elle aime, lui annonce ses fiançailles. Dévastée, la jeune femme ne supporte plus de le croiser au travail et démissionne. Takako a bien du mal à remonter la pente... jusqu'au jour où elle reçoit un coup de téléphone de son oncle Satoru, qu'elle n'a pas revu depuis de nombreuses années. L'homme, un peu excentrique, est à la tête d'une vieille librairie d'occasion, implantée à Jinbôchô, le quartier des bouquinistes à Tokyo.
Il lui propose de venir l'aider, et même de s'installer au premier étage de la boutique. Voyant enfin l'avenir lui sourire, Takako accepte et découvre parmi tous ces livres un nouveau langage qui lui était jusque-là inconnu... Traduit dans plus de vingt langues, La Librairie Morisaki a conquis près d'un million de lecteurs à travers le monde.

Mon avis :
Takako est l'héroïne de ce livre, une jeune femme de 25 ans qui, à la suite d’une trahison amoureuse, sombre dans la dépression et quitte son travail, s'enfermant dans son appartement et dormant tout le temps. Voulant la sortir de cet état, Satoru, son oncle excentrique, lui propose d'emménager avec lui, dans une petite pièce au-dessus de sa librairie, la librairie Morisaki. C'est ainsi que commence le voyage de guérison de Takako, dans un quartier plein de librairies et de magasins d'antiquités et que nous découvrons également l'histoire de la vie de l'oncle Satoru et de sa femme, Momoko.

Le livre est dépourvu de réelle trame ou de rebondissements passionnants, c'est juste une tranche de la vie d'une jeune femme qui découvre à travers les livres comment faire le deuil d’une relation et de retomber amoureuse.

Bien qu'il y ait aussi des moments pleins de mélancolie et de nostalgie, typiques des textes d'auteurs japonais, ce livre a été pour moi un vrai bonheur ! J'ai beaucoup aimé les personnages qui étaient si divers que je pouvais facilement m’attacher a eux. J’ai aussi beaucoup aimé la description du quartier ou tout le monde se connait, prends un verre ensemble, et arpente les magasins de livres pour dénicher sa prochaine lecture. C’est tellement différent du Japon que l’on voit dans les médias, avec des villes énormes comme Tokyo qui ne dorment jamais. Au fil de ma lecture, j’avais vraiment l’impression d’être dans ce petit quartier, de sentir l’odeur qui flotte dans la librairie. Tout est vraiment bien décrit et puis j’ai noté plein de noms de livres et d’auteur que j’ai maintenant envie de découvrir.

Le livre est simple, mais traite de thèmes tels que la dépression, l'amitié, la famille et comment tomber amoureux des livres à tout âge. L'histoire n'est qu'un exemple mignon de la façon dont vous pouvez changer votre point de vue sur la vie et surmonter les difficultés si vous vous entourez des bonnes personnes. Finalement, mon seul bémol c’est l’histoire de Momoko qui je trouve n’apporte pas grand-chose au roman a part sa part de drame. Takako, aurait pu s’en sortir, grâce a son oncle et ses amis du café.

Un tome deux est disponible dans certaines langues, j’espère qu’il sera traduit en anglais ou français car j’ai très envie de retrouver Takako.

mardi 8 août 2023

A travers la pluie

Résumé : 
Apollo est le benjamin de la fratrie Hidalgo. Garçon au grand cœur et plein de bonnes intentions, il est tout l’opposé de ses frères, Artemis et Ares. En entrant au lycée, Apollo espère naïvement marcher dans leurs pas et rencontrer du succès auprès des filles… mais déchante rapidement lorsqu'il se rend compte qu’elles lui préfèrent les bad boys ténébreux ! Et s’il ne parvenait jamais à trouver l’amour avec un grand A, malgré sa gentillesse sans pareille ? Les garçons aussi peuvent avoir le cœur brisé, et ça, Apollo le sait mieux que quiconque…

Mon avis : 
Ça y est, j’ai fini la trilogie et je dois dire au revoir aux frères Hidalgo. Après Ares et Artemis, ce tome se concentre sur Apollo, le plus jeune et sans doute le plus effacé des trois. J’étais donc curieuse de le découvrir tout juste arriver sur le campus universitaire.

C’est un tome très différent puisqu’Apollo n’est absolument pas comme ses frères, ici pas d’homme froid ou mystérieux, Apollo semble presque fleur bleue et peine a trouver sa place ou identité. Les relations entre les personnages sont un peu confuses durant le roman mais j’ai aimé la fin et surtout la création d’un personnage homosexuel dans cette famille.

Le tome un restera mon préféré car j’adore le couple Ares- Raquel. Je trouve toujours Artemis extrêmement arrogant et puis Apollo est mignon mais n’arrive pas a détrôné le couple initial que j’étais contente de retrouver brièvement ici.

mercredi 2 août 2023

L'homme du grand hôtel


Résumé
Et si vous vous réveilliez un beau matin en ne sachant rien de votre propre vie ?

Cape Cod, Massachusetts. Écrivain mondialement célèbre, Randall Hamilton se réveille dans la chambre d’un hôtel luxueux avec vue sur l’océan. Le problème, c’est qu’il ignore totalement pourquoi il s’y trouve et comment même il est arrivé là. Pire, il semble avoir tout oublié de sa propre existence, y compris le fait qu’il est l’auteur de plus de quarante romans.

Boston, Massachusetts. Vivant de petits boulots, le jeune Andy Marzano passe tout son temps libre à écrire des romans dans son studio. La tête pleine de rêves de gloire et de reconnaissance, il collectionne surtout les lettres de refus des agents littéraires. Conscient de son cruel manque d’inspiration, Andy s’ingénie à piller la vie de son entourage. Mais un jour il franchit la ligne rouge en séduisant une jeune comédienne, Abigaël, dans le seul but de se nourrir de leur relation et de servir son ambition. En voulant diriger les autres comme de simples personnages, il s’apprête à provoquer des drames irréparables…

Un auteur couronné de succès, un apprenti écrivain miné par les échecs : les deux hommes ignorent tout l’un de l’autre. Pourtant, leurs destins sont inexorablement liés et leurs routes ne tarderont pas à se croiser. Pour le meilleur, et surtout pour le pire.

Mon avis : 
J’ai L’homme du grand hôtel dans ma PAL depuis sa sortie et je suis contente d’avoir enfin pris le temps de le lire. Ce n’est pas mon livre préféré de l’auteur mais j’ai passé un très bon moment.

Ce qui m’a dérangé c’est la construction du roman, les trois premiers quarts sont plutôt lents tandis que dans le dernier quart tout s’accélère et arrive trop vite à mon goût. Malgré tout le roman est un véritable page turner et une fois commencé, il est impossible de le lâcher. LA fin est complètement inattendue et on se rend compte que l’auteur nous manipule depuis le début. Sans parler du retournement de situation finale que j’ai trouvé excellent.

J’ai beaucoup aimé le cadre américain qui est vraiment très bien décrit. On voyage avec Boston et le grand hôtel sur la cote. Cet hôtel d’ailleurs m’a fait beaucoup rêver.

Le personnage de Randall est fascinant et j’ai aimé partir à la recherche de ses souvenirs.

Je suis à nouveau conquise par l’auteur et il me tarde de lire son dernier roman Dans mon obscurité.