mercredi 28 août 2013

Une planete dans la tete

Résumé :


Je me demande si...
Si le ballon de foot n'était pas passé par dessus le mur.
Si Hector n'était pas allé le chercher.
S'il n'avait pas gardé l'abominable secret pour lui.
Si...
Alors, je me raconterais sans doute une autre histoire.
Voyez-vous, les "si" sont comme les étoiles, innombrables.

Depuis que ses parents ont du fuir la répression d'un gouvernement brutal, Standish vit avec son grand-père dans la "zone7", celle des impurs, privés de tout, surveillés en permanence... Dyslexique, il subit a l'école brimades et humiliations jusqu'au jour ou il se lie d'amitié avec son nouveau voisin, Hector. Ensemble, ils rêvent de s'évader sur Juniper, la planète qu'ils ont inventée. Mais Hector et ses parents disparaissent sans laisser de trace... Ont-ils été supprimés?

Mon avis :


Voici le deuxième livre que je reçois en tant que chroniqueuse on lit plus fort - Gallimard Jeunesse et je remercie encore la maison d'édition pour leur confiance. Il s'agit ici en plus d’épreuves non corrigées, ce qui permet de découvrir le livre un mois avant sa parution puisque la date officielle de sortie est fixée pour le 26 septembre.

Je pense qu’après "les fiancés de l'hiver" que j'avais reçu précédemment et qui avait été un coup de cœur, j'avais mis la barre très haute et j'ai été vraiment déçue avec "une planète dans la tête". Pourtant ce roman a reçu des prix littéraires, et les premières critiques que j'ai pu lire sont bonnes mais moi il ne m'a pas conquise. Je ne dirais pas qu'il est mauvais mais il n'est pas bon non plus (ce n'est bien entendu que mon avis personnel).



L'intrigue se déroule dans les années 60, Standish est un jeune garçon de 15 ans qui vit avec son grand pere dans la "zone 7". Nous sommes dans une espèce de dictature, ou l'on surveille la population, ou les médias ne sont que propagande pour la patrie.  Standish n'a qu'un seul ami, Hector, et est la victime de ses camarades de classe car il est dyslexique et ne sait pas lire. Hector va un jour disparaitre et Standish va mettre un plan a exécution pour retrouve son ami.

Le personnage de Standish, n'est absolument pas attachant, mis a part son problème de dyslexie, je l'ai trouvé très naïf et très enfantin, j'avais plus l'impression d'avoir un enfant de 10 ans et non de 15 
sous les yeux.

La construction du roman est elle assez spéciale, nous avons ici cent chapitres pour seulement deux cent cinquante quatre pages, vous l'aurez donc compris les chapitres les plus longs ne constituent que deux ou trois pages tandis que d'autres ne font que quelques lignes. Ça a un avantage, le roman se lit très vite (il m'a fallu environ deux heures) mais c'est aussi très désagréable a la lecture. 

L'action, elle ne se met en place que dans le dernier tiers du livre mais le deux premier tiers m'ont paru confus, il n’était qu'une succession de flash-back, puis de retour vers le présent qui fait que j’étais totalement perdue.

Enfin l’écriture de Sally Gardner regroupe tout ce que je n'aime pas dans un roman pour ado. Je vais passée sans doute pour une ringarde ou pour une "vieille" mais ce roman  se destine aux adolescents de plus de 13 ans. Je pense donc qu'a cet age on peut apprécier une belle écriture et non des "merde", "salaud" et autres..... Ensuite j'ai été profondément irritée de lire "puissance mille" je ne sais combien de fois! Est-ce une nouvelle expression a la mode que je suis "trop vieille" pour connaitre? Ou peut-être est-ce connu en France mais pas pour moi qui vit en Irlande...... Mais trop, c'est trop!

Je finirai cette critique avec le ressenti tenace que j'ai eu après avoir fini cette lecture. Un sentiment dérangeant, a cause de la violence que renferme ces pages. Il y a des morts, de la violence, des populations que l'on force a travailler (comme dans des camps de concentration puisque qu'il est question de les tuer a la fin). Bref, je ne sais pas si c'est utile mais je le redis, je n'ai absolument pas aimé ce roman et je ne le conseille pas. Bien sur ce n'est que mon avis personnel et mon ressenti. 

Je m'excuse auprès de Gallimard jeunesse mais je préfère écrire une critique sincère en expliquant pourquoi je n'ai pas aimé plutôt qu'une courte critique pleine de mensonges......

mardi 27 août 2013

Le cahier de maya

Résumé :


« Je m'appelle Mayal Vidal : de sexe féminin, célibataire, j'ai dix-neuf ans, pas d'amoureux faute d'occasions et non par excès d'exigence, un passeport américain ; née à Berkeley, en Californie, je suis momentanément réfugiée dans une île au sud du monde. On m'a donné le prénom de Maya parce que ma Nini a une prédilection pour l'Inde et que mes parents n'ont pas trouvé autre chose, bien qu'ils aient eu neuf mois pour y réfléchir. En hindi, maya signifie "sortilège, illusion, rêve". Rien à voir avec mon caractère. Attila m'irait mieux, parce que là où je pose le pied, l'herbe ne pousse plus. »

Mon avis :


Pour commencer cette critique, je tiens a remercier les éditions Grasset et livraddict pour ce partenariat. J'étais curieuse de découvrir le nouveau roman d'Isabel Allende car il y a quelques années, j'avais beaucoup apprécier "Portrait Sépia" qui m'avait fait voyager en Amérique du Sud.
Avec "le cahier de Maya", le lecteur est pris entre deux pays et deux cultures : Les états-Unis et le Chili. Maya, notre héroïne a grandit aux États-Unis et embarque des les premières pages pour le Chili, pays qu'elle ne connait pas et qu'elle va découvrir en même temps que nous lecteur. Nous allons donc vivre a ses cotés sa nouvelle vie en Amérique du Sud mais aussi découvrir ce passé qu'elle cherche a fuir.

Au début du roman, on apprend a connaitre Maya et je dois dire que pour moi ça a été un peu difficile. C'est un personnage plutôt complexe, qui s'impose des les premières pages. En effet, nous avons affaire a une adolescente rebelle, qui répond et cherche la provocation. Honnêtement, je ne l’apprécier pas trop et puis petit a petit, j'ai appris a l’aimer.  Elle nous livre son histoire, sa jeunesse avec ses grand-parents, et la mort de son grand-père qui l'a fait sombrer (et qui pour le lecteur est forcement bouleversant!). Après cela, c'est une longue descente aux enfers a laquelle nous assistons : alcool, drogue, violence, sexe, viol, prostitution.... Les mots sont dures, les descriptions font froid dans le dos.
On voit aussi Maya changer, grandir, devenir adulte et même tomber amoureuse! J'ai beaucoup aimé cette évolution dans son personnage.

Ce roman aurait pu être un coup de cœur mais j'ai parfois trouvé certains passages longs, notamment les passages en Amérique du Sud. Ces passages cassés un peu le rythme du roman. Sans doute est-ce du au mode de vie très différent : aux États-Unis le temps filent, les gens courent alors qu'au Chili, on voit le temps passé, on prend le temps de vivre..... Mais ce changement de rythme m'a quelque peu embêté.

La plume de l'auteure est très juste, fluide et vraiment agréable a lire. Elle connait très bien la vie en Amérique du Sud et décrit les choses a merveille. Son écriture me donne envie de découvrir d'autres de ses romans très vite.

En tout cas c'est un roman dont on ne sort pas indemne, un roman bouleversant qui nous pousse a nous poser des questions et qui fait forcement froid dans le dos. Je suis en tout cas ravie d'avoir pu le lire.

dimanche 25 août 2013

Mokke, tome 1

Résumé :


Mizuki et Shizuru sont deux soeurs qui possèdent respectivement le don d'attirer les yôkai et celui de les voir. Elles sont envoyées chez leur grand-père, expert en exorcisme, vivant à la campagne. Cependant, leurs talents particuliers n’ont pas que des avantages. Non seulement elles ont l'interdiction de parler à leurs camarades de leurs pouvoirs, mais elles sont aussi confrontées à de nombreux phénomènes surnaturels…

Mon avis :


J'aime beaucoup la version animé de Mokke alors je suis ravie de pouvoir enfin découvrir la version papier en Français (cette série est sortie au Japon il y a plus de 10 ans...)

J'ai donc été contente de retrouver nos deux sœurs adolescentes qui possèdent des dons plutôt hors du commun.
Shizuru l'ainée, peut voir des esprits et autres créatures (imaginaires?) tandis que sa sœur Mizuki elle est toujours possédée. Alors dit comme ça, ce manga peut paraitre inintéressant mais pourtant il vaut vraiment le coup car il permet au lecteur de voyager au cœur des croyances japonaises.

Les deux jeunes filles sont en plus très attachantes et littéralement opposées, Shizuru est calme et réfléchit tandis que Mizuki est intrépide. Cette dernière me fait d'ailleurs très souvent rire.

J'apprécie aussi les dessins qui pour moi dans un manga ou un BD sont vraiment très important. Ici, je les trouve magnifique, le Japon et sa campagne sont vraiment très bien représenté et chose importante les visages des deux sœurs sont bien dessinés, avec des formes bien rondes et non des très anguleux comme dans de nombreux mangas.

J'ai hate en tout cas de découvrir la suite de cette série.

samedi 24 août 2013

La terre des centaures, tome 1

Résumé :


Nous sommes en 1887, en Melpothalie.Le monde est en guerre depuis La Grande Rage. Vingt-cinq longues années durant lesquelles les animaux se sont rebellés contre les hommes. Et cet affrontement se poursuit sans que les autorités puissent trouver une solution à cet état de violence.Le Docteur Becki, éminent spécialiste, pourrait être la clé d?un arrêt des hostilités, mais celui-ci a disparu. Son neveu, Samuel, jeune homme peu enclin aux aventures dangereuses, partira tout de même à sa recherche.Il va explorer une île, un Nouveau Monde, et faire une découverte qui pourrait changer le cours de  la guerre.Ce premier tome de « La Terre des Centaures » nous entraine dans les couloirs palpitants des romans d'aventures dignes de Jules Verne et d'Edgar Allan Poe. Voyages extraordinaires, peuples inconnus et personnages hauts en couleur font de cette histoire une œuvre haletante, qui convient aussi bien aux lecteurs confirmés qu?aux jeunes curieux. « Le Cycle des Centaures » nous convie aussi à une réflexion juste et utile sur les problématiques environnementales de notre siècle.

Mon avis :


"La terre des Centaures" est un petit bijou que je viens tout juste de terminer et que je vous recommande a tous.

Nous sommes transporté a la fin du 19eme siècle mais le monde est bien différent de celui que l'on connait. En effet "la grande rage" a eu lieu et depuis 25 ans, la guerre est déclarée entre les animaux et les humains.  On découvre donc un monde ou règne la peur. Bien sur il y a quelques allusions a notre monde, comme l'exposition universelle ou encore l'automobile qui fait tout juste son apparition. Le début du roman est donc très axé sur le Fantasy et puis petit a petit, c'est tout naturellement que l'on dérive vers un récit d'aventure. nous partons sur un navire a la rencontre de différent peuple dans des terres hostiles. Je n'en dit pas plus de peur de trop dévoiler l'intrigue.

Les personnages sont bien travaillés, j'ai particulièrement aimé le personnage de Samuel et Lucas, cet adolescent intrépide. Pour les autres personnages, je ne sais pas trop quoi pensé car tout au long de l'histoire, j'ai souvent aimé un personnage puis je l'ai détesté et j'avoue ne pas trop savoir sur quel pied dansé! Enfin il s'agit d'un premier tome, je suppose donc que l'on en apprendra plus par la suite....

L’écriture de l'auteur est vraiment très fluide et très agréable a lire, et je ne dis pas ça uniquement parce qu'il s'agit du mari d'une amie! Non non, je le pense vraiment! Je me suis très souvent surprise a prendre ma liseuse en me disant que j'allais lire juste quelques pages et puis finalement je n'arrivais plus a arrêter ma lecture. J'ai aimé aussi le mélange de sentiments, il y a en effet des passage qui m'ont fait sourire (Lucas et son audace notamment) mais aussi des passages qui m'ont profondément ému, avec des belles leçons de courage.

En tout cas, je serai au rendez vous pour lire la suite de cet excellent roman pour découvrir ce que va devenir tout ce petit monde.

mercredi 21 août 2013

200 bons petits plats venus d'Italie

Résumé :


Tous les grands classiques de la cuisine italienne en 200 recettes et variations : antipasti, biscotti, escalopes milanaises, poivrons marinés, panettone...

Mon avis :


J'adore la cuisine italienne et je garde de très bons souvenirs de mon séjour en Toscane il y a deux ans.
C'est donc avec beaucoup d’intérêt que je me suis plongée sur ce petit guide de cuisine que je trouve vraiment parfait.

Tout d'abord une introduction nous explique ce qu'est la cuisine en Italie, les différences entre les régions et surtout la liste des ingrédients indispensables a avoir dans ses placards. Puis nous entrons dans le vif du sujet avec les recettes. Elles sont toutes classées et il y en a pour tous les gouts (amateurs de viandes, de poissons, de desserts......) vous serez comblés!

Les recettes sont simples a réaliser, elles sont toujours accompagnées d'une belle photo et surtout en bas de chaque page une variante de la recette est proposée.

Avant d'écrire cette critique, j'ai testé trois recettes :
- "Mozzarella in carrozza" pour faire simple il s'agit de tranche de mozzarella accompagné de feuille de basilic fraiche que l'on glisse entre deux tranches de pain de mie, que l'on trempe dans un mélange d’œuf et de lait avant de poêler 5 minutes de chaque coté a la poêle. Le tout servi avec une salade c'est très bon.
- "Tagliatelles aux tomates cerises" : on fait revenir des tomates cerises a la poêle, avec de l'ail et de l'huile d'olive, puis on ajoute du vinaigre balsamique et de la roquette. On sert ce mélange sur les pâtes accompagné de copeaux de parmesan. Cette recette était divine
- et enfin hier soir "Frittata épinard-petit pois", qui est une omelette aux épinards frais et aux petits pois, j'ai encore une fois été conquise!




Bref vous l'aurez compris, je garde maintenant ce guide a portée de main et je vais continuez a découvrir les délices italiens.

mardi 20 août 2013

Clara Militch

Résumé :


Lorsque Jacques Aratov rencontre Clara Militch, une jeune et talentueuse actrice, il est troublé, ému.
Mais les mois passent et il ne pense plus guère à elle, jusqu'au jour où il apprend qu'elle s'est suicidée. Commence alors pour Aratov une quête amoureuse et désespérée sur les traces de Clara Militch pour comprendre son geste... Une incroyable et bouleversante histoire d'amour par-delà la mort.

Mon avis :


Apres avoir lu et adoré "Premier amour", je retrouve Ivan Tourguéniev avec "Clara Militch". Il s'agit a nouveau d'une nouvelle, courte et intense, car on se retrouve vite captivée et l'on a qu'une envie : connaitre le fin mot de l'intrigue.

Mais avant de vous parlez de l'histoire, il faut que je vous confesse que c'est la sublime couverture de chez folio qui m'a vraiment tenté! Ce visage féminin, les yeux fermés, entouré de fleur a quelque chose d’intrigant qui pousse a vouloir en savoir plus.

Passons maintenant au contenu : le narrateur est un homme de 25 ans, comme moi donc a priori j'aurai du m'y attacher mais pas du tout. Il faut dire qu'il est plutôt repoussant : il vit reclus chez lui, n'est absolument pas sociable, un peu misogyne bref il n'a pas grand chose pour lui. Un soir avec son unique ami, ils se rendent au théâtre et la il fait la rencontre d'une actrice, Claire Militch qui tombe immédiatement amoureuse de lui. Mais lui l'a repousse. Quelques semaines plus tard, il apprend par les journaux qu'elle s'est suicidée. Commence alors pour notre narrateur une quête pour comprendre son geste.

Cette nouvelle, je l'ai dévoré, j’étais incapable de la lâcher mais en refermant la dernière page et a l'heure ou j’écris cette critique deux jours après, il met difficile de dire ce que j'en pense. J'ai aimé ça c'est certain mais je me pose un tas de questions. L'auteur  nous laisse volontairement dans le flou le plus totale et c'est a nous lecteur d'y voir ce que l'on veut. Nous côtoyons et savons très peu sur l'actrice donc nous ne savons pas clairement pourquoi elle a commis son geste, certains y verront un amour malheureux, d'autres non. La fin est très mystérieuse, un peu fantastique mais la encore les lecteurs les plus terre a terre, trouveront forcement une explication rationnelle.

samedi 17 août 2013

Premier amour

Résumé :


Seize ans ! le bel âge pour Vladimir Pétrovitch. Zinaïda en a vingt et un. Elle prend plaisir à l'appeler monsieur Voldémar. Il porte encore veste courte col rabattu : un enfant amoureux de la jeune princesse pour l'avoir vue par-dessus la palissade de son domaine. Premier amour, premiers tourments. Tour à tour, il connaît la tristesse, l'exaltation subite, l'allégresse trouble, l'espoir et la crainte selon l'humeur de Zinaïda. D'abord insouciante, coquette, la jeune fille devient froide, mystérieuse. Vladimir songe à un rival secret. Il s'étonne de la voir caracoler à cheval avec son père et d'étranges soupçons l'envahissent. Mais comment s'y arrêter.. L'amour est aveugle et Vladimir inconscient du drame qui se joue à ses côtés.

Mon avis :


J'aime découvrir les classiques étrangers et je trouve d'ailleurs qu'a l’école en France, on n'en découvre pas assez. Alors je ne renie pas que la France a une très belle littérature mais je trouve intéressant de voir ce qui s'est écrit hors de nos frontières.

Je connais peu la litterature russe et j'ai souvent peur de m'y lancer, surtout quand je vois l’épaisseur de livre comme "Anna Karénine" ou de "Guerre et paix" (qui pourtant me font très envie).

Premier amour est une nouvelle de 90 pages environ, que l'on lit donc très vite. Un homme raconte son premier amour. Le roman se situe en 1833, et le narrateur a alors 16 ans. Je me suis vraiment attachée a ce personnage que l'on sent grandir et murir au fil des pages : "[…] je n'étais plus simplement un jeune garçon, j'étais amoureux." 

L'auteur décrit a merveille les sentiments qu'éprouve le jeune homme, d'abord la rencontre et puis le désir de la voir tout le temps, l'envie que la jeune fille vous remarque et surtout la jalousie que vous éprouvez de la voir entouré d'autres hommes...

Cette jeune fille est un personnage difficile a comprendre, énigmatique jusqu'aux dernières pages et elle ne m'a pas attiré de sympathie.

Et petit a petit, le narrateur va se poser des questions, va avoir des doutes surtout en voyant son père fréquenter d'un peu trop près la jeune fille. On sent que cet amour qui au début et source de bonheur devient de plus en plus douloureux pour le jeune garçon. "Mon fils, méfie-toi de l’amour d’une femme, méfie-toi de ce bonheur, de ce poison" 

C'est en tout cas une très belle découverte et un vrai dépaysement. Ivan Tourgueniev a une très belle plume et je pense que je ne tarderai pas a lire d'autres de ses écrits.