samedi 31 janvier 2015

Le temps d'un tres grand week-end...


Je me suis inscrite a un nouveau challenge sur Livraddict, organisé par celineJ, qui se déroulera du du jeudi 5 février à 20h jusqu’au lundi 9 février à minuit.
Le but est bien sur de lire en respectant certaines consignes.

Tout d'abord, choisir son niveau : J'ai choisi Lecteur divin : 601 à 800 pages lues
puis trois consignes de lectures :
* Lire un livre dont la couverture est jaune ou rouge
* Lire un manga ou un thriller ou un livre pour enfant
* Lire un livre en format numérique

Je me suis rendue compte que les lectures que j'avais choisi avait toutes un theme commun l'Art. Je vais donc essayer de lire ce week-end les livres suivants
- Katie and the Mona Lisa de James Mayhew (album jeunesse)
- Les gardiens du Louvre de Jirô Taniguchi (manga)
- Nymphéas noir de Michel Bussi (format numérique)
- Bataille de chats : Madrid, 1936 d'Eduardo Mendozo (couverture jaune ou rouge)

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05/02/15 :
Le challenge commence ce soir 20h et nous avons déjà deux consignes :
- Lire au moins 20 pages et prendre une photo de la couverture de notre livre.
Pour ma part ce soir, j'ai prévu de lire un manga et un roman jeunesse ( j'ai eu une dure journée au travail et j'ai besoin de détente).












06 /02/15
Hier soir, j'ai donc lu mes deux livres : Les gardiens du Louvre - Jiro Taniguchi et Katie and the Mona Lisa - James Mayhew  .
J'ai également commencé Bataille de chats.
Bref je suis contente car j'ai bien avancé.

Les deux consignes d'aujourd'hui sont :
- citer un passage du livre (donner sources)
"En marchant dans la rue, il découvre avec surprise que les réflexions mélancoliques inspirées par la contemplation du tableau, loin d'augmenter son abattement, l'ont dissipé. Pour la première fois, il prend conscience d'être a Madrid, une ville qui lui rappelle d'agréable souvenirs et lui procure une excitante sensation de liberté.
Anthony Whitelands a toujours aimé Madrid. A la différence  de beaucoup d'autres villes d'Espagne et d'Europe, l'origine de Madrid n'est pas grecque, ni romaine, ni même médiévale, mais date de la Renaissance. Philippe II l'a créée a partir de rien en y établissant  la cour en 1561. Pour cette raison, Madrid n'a pas de mythes fondateurs qui remonteraient a une obscure divinité, ni de Vierge romane qui l'abriterait  sous son manteau de bois sculpté, ni d'auguste cathédrale qui projetterait son ombre sur le vieux quartier. Sur ses armoiries, pas de belliqueux tueur de dragons; son saint patron est un humble paysan dont on célèbre la mémoire par des fêtes et des courses de taureaux. Pour préserver son indépendance naturelle, Philippe II a construit l'Escurial et a éloigné ainsi de Madrid la tentation de devenir un foyer de spiritualité en plus d'être le siège du pouvoir.
"
- Extrait de Bataille de chats : Madrid, 1936 d'Eduardo Mendozo
 - grignoter ou boire quelque chose : pour ça pas besoin de challenge !!! :D

07/02/15 :
Hier soir, je suis sortie et en rentrant je n'ai lu que deux chapitres :(

Deux nouvelles consignes aujourd'hui :
- pratiquer une autre passion que la lecture : J'ai cuisiné avec mon fiancé des brownies délicieux (chocolat, chamallow, noix de pécan) et l'on a regardé "Frozen" le dernier Disney dont tout le monde parle.
- aller se balader : je suis allée me balader dans ma ville

08/02/15 :

Hier, j'ai aussi beaucoup lu mais pas aussi vite que je l'aurai voulu. Un bon point quand même c'est que j'adore le livre que je suis en train de lire.

Les consignes d'aujourd'hui : 
- regarder un bon film :j'ai regardé un épisode de série a la place
- montrez nous votre marque-page : ma lecture actuel est un ebook, ça va donc être un peu compliqué......

09/02/2015 :
Verdict et fin du challenge, je n'ai pas eu le temps de réaliser les consih=gnes du lundi et surtout je n'ai pas réussi a attendre mon but.

C’était une très belle aventure que je retenterai sans hésiter.

jeudi 29 janvier 2015

Les gardiens de la lumière, tome 1 : Maître chez soi

Résumé :


Fin du XIXe siècle. Anticosti, au milieu du golfe du Saint-Laurent, une bande de terre longue de deux cent vingt kilomètres, habitée par à peine quatre cents personnes. La vie y est rude. L'île est isolée du reste du continent six mois par année. Gardien du phare de la Pointe-Ouest, Wilfrid Cormier s'efforce, à titre de juge de paix, de voir à ce que tous les insulaires soient heureux, tout en s'occupant de sa famille, composée de Rose, son épouse, et de leurs cinq enfants.
Considéré comme le sage de l'île, Wilfrid est aussi le seul qui, grâce au télégraphe, peut communiquer avec le reste du monde. Malgré la rigueur du climat et l'isolement, les habitants de l'Anse-aux-Fraises comme ceux de Baie-des-Anglais adorent leur coin de pays, et y vivent heureux. Chacun s'adonne à son métier: les pêcheurs à la pêche; les chasseurs à la chasse; les femmes à l'éducation des enfants, aux tâches ménagères, au dépeçage et au séchage du poisson; l'institutrice à son enseignement; le curé au salut de ses paroissiens et les gardiens de phare à leur lumière. Pourtant, parce que les terres sur lesquelles ils ont bâti leur maison ne leur appartiennent pas, ces gens ne dorment pas en paix.
Et voilà que leur parvient une rumeur de vente de l'île.

Mon avis :


Je découvre la littérature québécoise avec ce roman et je dois dire que je suis conquise. Maître chez soi est le premier tome du saga qui semble très prometteuse. L'auteur nous entraîne sur l'île d'Anticosti, et l'on suit le quotidien d'une famille. Wilfried est gardien d'un phare et vit avec sa femme et leur enfants. Il y a d'abord Lorraine qui est sur le point de se marier au début du roman, mais elle déchante très vite quand elle se retrouve avec un mari violent et alcoolique. Il y a ensuite Laurent qui s'apprête a prendre la relève au phare et tombe amoureux de l'institutrice. Il y a Ernest, l'enfant qui ne se sent bien qu'au milieu de la nature et puis enfin les deux filles cadettes qui tiennent un rôle moins important dans l'histoire (ou tout du moins dans ce premier tome).

On se sent transporté a la fin du XIXe siècle, sur cette île ou le climat est difficile ou l'on vit de choses simples : de la pêche et de la chasse, des légumes qui poussent dans le jardin et ou l'on attends la visite du conteur pour égailler les soirées.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture et je vais vite m'empresser de lire la suite.

Lu dans le cadre des challenges :
- Le tour du monde en huit ans : Canada
- Variété 2015 : Une trilogie (1er tome)
- Mille bornes livresque : 294 pages soit 75km

dimanche 25 janvier 2015

Mangue amère

Résumé :


Voici un savoureux festin d'histoires où la nourriture et celles qui la préparent jouent le premier rôle. Des femmes y marient arômes et épices pour nous livrer tour à tour des recettes de vie où s'épanche la brûlante violence des currys, s'attarde le parfum entêtant d'une rivale ou se distillent les ingrédients doux-amers de la vengeance. Autant de secrets, de souvenirs qui nous plongent au cœur de la famille indienne, d'un monde opulent et magique où les vivants parlementent avec les morts qui viennent habiter leurs rêves, en des anecdotes tour à tour poignantes, drôles, macabres, inoubliables.

Mon avis :


Des femmes se retrouvent pour préparer un grand repas en l'honneur d'une personne décédée, c'est donc l'occasion de de se raconter des histoires et pour le lecteur de plonger au cœur de l'Inde, de sa culture et de sa gastronomie.
On passe du rire aux larmes car si certaines nouvelles sont drôles, d'autres sont tristes ou émouvantes : "Petit a petit , elles déversèrent leur mal du pays avec les tasses d'eau chaude, jetèrent leur solitude avec le riz basmati, saupoudrèrent leurs rêves oublies et leur déceptions avec le sel. Quelques larmes mouillèrent les petits pois, les carottes et les haricots, mais les pommes de terre furent teintées d'éclat de rire. Puis elle hachèrent  leur tristesse en petits bouts fins, presque invisibles, et la mélangèrent a la cannelle, la cardamone et la poudre de clous de girofle."

Toutes ne sont pas égales et j'ai beaucoup aimé 3 nouvelles en particulier : Cette femme qui tuent son mari en lui faisant manger des plats gras et riche m'a fait rire, l'histoire des trois veuves qui vivent en Angleterre et qui se retrouvent pour préparer un plat, ou encore l'histoire de ce couple pauvre qui vivent dans une grande maison délabrée que leur fils voudraient voir vendre.


L'écriture est très belle et donne de la fluidité au recueil.
"Certaines femmes ont la main trop lourdes avec l’assaisonnent. Elles se contentent de jeter le sel et les piments dans le plats sans cesser de bavarder, ou en pensant a autre chose. Une femme doit avoir le coeur et l'esprit calmes et apaisés au moment de saler. Vous pouvez découper les légumes aussi fins que des pétales, broyer toutes sortes d'épices jusqu'à ce qu'elles puissent traverser un tissu de mousseline, , si vous ajouter trop de sel ou pas assez, tout est complètement raté"

Un seul regret, qu'a la fin du livre, on trouve pas quelques recettes car tous les plats ont l'air très savoureux

Lu dans le cadre des challenges :
Variété 2015 : Un livre qui se déroule dans un autre pays
Mille bornes livresque : 185 pages soit 50 km
Le tour du monde en huit ans : Inde

samedi 24 janvier 2015

Les fourmis

Résumé :


Pendant les quelques secondes nécessaires pour lire cette seule phrase vont naître sur terre quarante humains mais surtout sept cents millions de fourmis. Depuis plus de cent millions d'années avant nous, elles sont là, réparties en légions, en cités, en empires sur toute la surface du globe. Iles ont créé une civilisation parallèle, bâti de véritables royaumes, inventé les armes les plus sophistiquées, conçu tout un art de la guerre et de la cité que nous sommes loin d'égaler, maîtrisé une technologie stupéfiante. Elles ont leur propre Attila, Christophe Colomb, Jules César, Machiavel ou Léonard de Vinci. Le jour des fourmis approche. Le roman pas comme les autres nous dit pourquoi et nous plonge de manière saisissante dans un univers de crimes, de monstruosités, de guerres tel que nous n'en avons jamais connu. Au-delà de toute imagination. Il nous fait entrer dans le monde des infra¬terrestres. Attention où vous mettrez les pieds. Après avoir lu ce roman fascinant, vous risquez de ne plus regarder la réalité de la même manière.

Mon avis :


Ce livre est depuis quelques temps dans ma PAL et j’étais curieuse de le lire. Je ressors plutôt mitigée de cette lecture. L'imagination de l'auteur, ainsi que son travail de recherche sont a saluer mais malgré ça, je me suis ennuyée et je dois l'avouer j'ai lu certain passage en diagonal.

Le récit combine a la fois des chapitres sur les humains et des chapitres sur les fourmis. Ceux sur les petites bêtes sont intéressants mais moi qui aime les lectures détentes, j'avais parfois l'impression d’être dans un documentaire. Ceux sur les humains me fascinés plus, j'avais envie de savoir (enfin!) ce qu'il se passait dans cette cave, et cette révélation est très longue a venir.

En tout cas, une chose est sur : je ne regarderai plus les fourmis de la même façon.

Lu dans le cadre des challenges :
Mille bornes livresque : 313 pages soit 75 km

Variété 2015 : Le premier livre d'un auteur célèbre

mardi 20 janvier 2015

Lolo

Résumé :


Avant de subir une énième augmentation mammaire, Lolo est contrainte par le chirurgien de se rendre chez un psy pour qu'il autorise ou non cette intervention. Au cours de trente-trois séances fictives, Alma Brami se glisse dans ce personnage extrêmement complexe et mystérieux. Petite fille apeurée ? Épouse amoureuse ? Sacrifiée ? Jeune femme prête à tout pour être célèbre ? Entre désespoir, humour, lucidité, colère et rêves, Lolo avance telle une funambule aveugle, pas à pas vers la mort.
Il fallait un grand talent littéraire à la romancière pour explorer et révéler l'âme de Lolo, qui était de son vivant, réduite à un corps.

Mon avis :


Avec ce roman, on fait la découverte de Lolo, une jeune femme qui veut subir une nouvelle opération pour grossir ses seins. le lecteur fera très vite le lien avec Lolo Ferrari. Chaque chapitre est donc une rencontre avec son psy, qui doit donner son accord ou non,  elle se livre et l'on découvre une femme complexe. Tantôt elle a des réactions de petite fille très dépendante et immature, d'autre fois elle est folle amoureuse, elle peut aussi être très pathétique dans sa recherche de gloire.

C'est un roman très bien écrit et je suis curieuse de découvrir d'autres livres d'Alma Brami mais en même temps c'est un roman qui laisse un goût amer. On a envie d'aider Lolo mais on connaît par avance la fin tragique et l'on sait que l'on ne peut rien faire. Je me demande quand même comment des chirurgiens ont pu laisser faire, continuer a lui augmenter la grosseur de ses seins sans rien dire. Car aux fils des pages, on découvre ses souffrances physiques.

 Si j'étais sceptique au début, en me demandant ou l'auteur voulait en venir : Lolo Ferrari en personnage principale d'un roman, fallait y penser. Au final, c'est une héroïne parfaite, car très complexe et difficile a cerner.

Lu dans le cadre des challenges :
- Variété 2015 : Un livre dont le titre est composé d'un seul mot
- Mille bornes livresque : 166 pages soit 50 km

dimanche 18 janvier 2015

Sans prévenir

Résumé :


Dans une petite ville du nord de l'Angleterre, Francis, 15 ans, est un garçon fin et plein d'humour qui a appris à se débrouiller dans la vie. Depuis que leur père a plus ou moins quitté le foyer, il se dispute régulièrement avec sa mère, une femme rebelle et pleine de tempérament qui a tendance à boire un peu trop souvent. Quant à son grand-frère, Chris, il travaille comme designer graphiste pour une revue qui ne se vend pas, est constamment fauché, vit en coloc avec des amis tout aussi décalés et vient faire ses courses dans le frigo de sa mère. Un jour Francis apprend qu'il est atteint d'une leucémie. C'est alors qu'il rencontre Ambre dans le service de cancérologie pour adolescents de l'hôpital où il est soigné.

Mon avis :


Tout d'abord, je remercie les éditions Gallimard jeunesse - on lit plus fort pour l'envoi de ce livre. Malheureusement, ce roman ne m'a pas plu, il n'a pas réussi a m'émouvoir.  Pour la petite histoire, je l'ai commencé tout de suite après "Et soudain tout change" de Gilles Legardinier qui traite aussi d'un(e) ado(e) malade et ce roman m'avait beaucoup ému et fait rire en même temps et je pense qu' ensuite j'ai mis la barre un peu haute. Sans prévenir n'a donc pas été a la hauteur.

Francis et sa famille ne sont absolument pas attachant et beaucoup trop farfelu pour moi. L’écriture de l'auteur est agréable.

C'est un roman qui se lit vite mais que j'oublierai tout aussi vite. Il plaira sans doute aux adolescents mais je pense être trop "vieille" pour être touché. Dommage. Je vous invite quand même a découvrir ce livre et a vous faire votre propre opinion.

L'impasse

Résumé :


Alors qu'Estelle est devenue une psychiatre de renom à l'hôpital Sainte-Anne, un ancien camarade de promo atterrit dans son service à la suite d'une tentative de suicide. Près de vingt ans plus tôt, Josselin lui a évité l'échec au concours de médecine en échangeant leurs copies, avant de disparaître de sa vie. Est-ce pour s'acquitter de sa dette, par conscience professionnelle, ou par amour qu'elle vole à son secours ? Aveuglée par une culpabilité dévorante, Estelle ira loin, trop loin, pour sauver ce patient si particulier.
Suspense diabolique qui mêle à la fois angoisse et émotion, L'Impasse déploie un redoutable mécanisme qui se referme comme un piège sur une femme prise en étau entre passion et loyauté.

Mon avis :


J'avais envie de suspense, j'ai donc sorti ce roman de ma PAL et je n'ai pas été déçu !! J'ai, des les premières pages, été happé par l'intrigue.

Tout commence par une supercherie, un échange de copies lors d'un examen qui donne la première place a Estelle pour son internat de médecine, tandis que l'autre étudiant Josselin, abandonne ses études du jour au lendemain. Dix-sept ans plus tard, Estelle retrouve Josselin par hasard, il vient de faire une tentative de suicide et il se retrouve dans son service a l'hôpital ou elle est psychiatre. Elle se sent redevable et veux a tout prix l'aider. Hors Josselin sous son regard charmeur, n'est pas celui que l'on croit ! Alors forcement, je me suis laissée berner, séduite par ce jeune homme, moi aussi j'ai été aussi aveugle que notre héroïne et je lui aurai donné le bon dieu sans confession, comme on dit.

L'auteure, que je découvre avec ce roman, m'a vraiment épaté car je n'ai rien vu venir. Son écriture est vraiment très agréable, fluide et l'on ne voit pas les pages défilés. Je n'ai d'ailleurs pas pu refermer  le livre avant de connaître le fin mot de l'histoire.

Lu dans le cadre des challenges :
- Variété 2015 : Un livre à suspense ou un thriller
- Mille bornes livresque : 375 pages soit 75 km




samedi 17 janvier 2015

La ligne Bleue

Résumé :


Buenos-Aires, années 1970. Julia, une jeune Argentine, a hérité de sa grand-mère un don précieux. De façon imprévisible, des scènes de l’avenir lui apparaissent à travers le regard de quelqu’un d’autre. À charge pour elle d’interpréter sa vision, et d’intervenir si elle le peut pour empêcher des événements malheureux.
L’histoire de Julia se déroule dans une période troublée de l’histoire argentine. Le retour de Perón, en 1973, s’effectue dans des conditions très mouvementées. Le vieux dirigeant s’aliène une partie de son soutien populaire en fermant les yeux sur le massacre de l’aéroport d’Ezeiza, lorsque l’armée tire sur la foule d’étudiants venue acclamer son retour. Un peu plus tard, la mort du leader va laisser le pays dans un état de grande agitation. Isabel Perón et son âme damnée Jose Lopez Rega (« El Brujo », « Le Sorcier ») veulent anéantir le péronisme de gauche ; des escadrons de la mort, les fameux AAA, éliminent les opposants. Les Montoneros s’organisent dans une résistance bientôt clandestine. Julia et son compagnon, Tim, s’impliquent dans le mouvement au contact d’un curé charismatique, le père Mugica – personnage qui a réellement existé –, précurseur de la théologie de la libération. Julia, Tim et leurs camarades vont connaître l’enfer des centres de torture, beaucoup disparaîtront. À la fin de la dictature, Julia tentera pendant des années de retrouver la trace de Tim, père de l’enfant qu’elle portait lors de son arrestation. Elle le retrouvera, mais tandis qu’elle regarde résolument l’avenir, Tim est incapable de se détacher des fantômes du passé…
Le tableau de l’Argentine des années noires est captivant, et Ìngrid Betancourt y introduit une note fantastique qui agit puissamment sur l’imagination du lecteur. Rien d’étonnant à ce que l’auteur renoue, dans ce premier roman, avec les thèmes qui traversaient le grand récit de sa captivité dans la jungle : la privation de liberté, le courage individuel et la servilité collective, l’espoir, la foi en l’avenir de l’humanité.

Mon avis :


J'avais beaucoup aimé la plume d'Ingrid Bétancourt dans "Même le silence a une fin" ou elle revenait sur sa captivité. J’étais donc curieuse de l'a découvrir en auteure de fiction. J'avais des craintes aussi, elle choisit encore l’Amérique du sud, le résumé parle d'une histoire d'amour, j'avais donc peur de tomber sur une histoire légère, une romance de plus. Et bien je me trompais sur toute la ligne !

Je pourrais comparé ce roman a ceux d'Isabel Allende, c'est la pensée que j'ai eu pendant toute ma lecture. De l'amour bien sur, mais aussi et surtout l'évocation de la dictature qui ont sévit en Amérique du Sud, ici en Argentine, avec juste une petite pointe de magie, de fantastique.

Mais revenons sur la dictature, Ingrid Betancourt choisit de ne rien épargner au lecteur. Autant vous dire que certains passages sont très durs, je pense au scène de tortures notamment. C'est un tout cas un très bon documentaire et témoignage qui m'a beaucoup appris.

Les personnages sont très attachants forcement et j'ai été prise du début a la fin. Ce qui m'a quand même dérangé c'est la construction du roman, on change d'époque très souvent et j'étais un peu perdue au début. Mais je vous rassure on s'y retrouve très vite et le roman se dévore. C'est en tout cas une très bonne découverte.

Lu dans le cadre des challenges :
- Variété 2015 : Un livre écrit par une femme
- Mille bornes livresque : 368 pages soit 50 km (avec le ralentissement)



Les grand-meres

Résumé :


Sur la terrasse d'un café dominant la baie de Baxter's Teeth, deux familles, qui semblent n'en former qu'une, se prélassent au soleil. Roz et Lil, les grand-mères, restées belles, entourées de Tom et Ian, leurs fils, et de leurs petites-filles, semblent filer le parfait bonheur. Depuis toujours, Roz et Lil sont aussi inséparables que des sœurs jumelles, et l'affection qu'elles se portent s'est doublée peu à peu d'un amour pour le moins trouble de chacune pour le fils de l'autre. Mais, quand Mary, la femme de Tom, surgit, pleine de colère, l'ombre débarque dans ce tableau idyllique...
Grâce à la légèreté de son écriture, Doris Lessing signe avec Les grand-mères un roman décapant sur les non-dits et la dissimulation.

Mon avis :


Les grand-mères est un roman que je voulais lire depuis un petit moment et je ne suis pas déçue. C'est l'histoire de deux femmes Roz et Lil qui sont amies depuis l'enfance et on toute deux un fils. A l'adolescence de ces derniers, chacune va avoir des relations sexuelles avec le fils de l'autre. Un peu tordu comme scénario, mais tres efficace car on se laisse vite prendre au jeu, on se demande jusqu'où vont-elle aller.

Doris Lessing écrit ce roman avec beaucoup de légèreté et au final le lecteur n'est jamais choqué, jamais outré. Tout est écrit avec pudeur et puis au final avec humour.

C'est un roman court, qui se lit en une heure. Il a fait l'objet d'une adaptation au cinéma et je suis curieuse de voir ce que ça peut donner sur grand écran.

Lu dans le cadre du challenge :
- Variété 2015 : Un livre adapté en film

Café Lovely

Résumé :


La relation difficile entre un petit garçon et son grand frère, le hasard cruel de la loterie annuelle, le dernier voyage d'une mère bientôt aveugle, la détresse d'une petite fille aux dents d'or perdue dans un camp cambodgien ou la fascination qu'exercent sur un petit garçon les étrangers... Les visages inconnus de la Thaïlande sont déclinés en sept nouvelles poétiques.

Mon avis :


Café Lovely est un recueil de nouvelles qui vous transport,vous emmène découvrir la Thailande. Le dépaysement y est garanti et total.

Toutes les nouvelles qui composent ce recueil sont toutes très bien écrites et la plume de Rattawut Lapcharoensap est très agréable. On passe du rire aux larmes très facilement.

Le recueil s'ouvre sur "les farangs". Un farang c'est un étranger, quelqu'un qui n'est pas thaïlandais ou encore une façon de désigner les touristes. Et autant vous dire que ces derniers en prennent pour leur grade. C'est une nouvelle très légère qui est agréable et plutôt drôle par rapport a ce qui attend le lecteur par la suite.

"Café lovely" donne son nom au recueil. On y fait la connaissance d'un jeune garçon qui fait tout pour être aimé par son frère aîné. C'est une nouvelle touchante qui nous fait découvre la jeunesse thaïlandaise et ses dérives.

Avec "la loterie" on découvre comment les jeunes hommes sont recrutés pour leur service militaire. il vous faut tirer une carte noir pour être reformé tandis qu'une rouge vous contraint a être recruté. Mais tout n'est pas aussi simple que ça et l'on découvre vite que le système est corrompu.

"Tour au paradis" m'a beaucoup ému et fait partie de mes favorites. C'est une nouvelle qui nous raconte le dernier voyage d'une femme qui est atteinte d'une maladie des yeux qui l'a fait devenir aveugle. Elle fait ce dernier voyage avec son fils très dévoué pour elle. C'est l'occasion de contempler une dernière fois le monde qui les entoure, de se parler mais aussi de rire.

"Priscilla la cambodgienne" est une nouvelle très triste qui ne peut que toucher le lecteur. Cette nouvelle aborde le problème de l'émigration de cambodgiens vers la Thailande. On découvre les inégalité, le racisme et la violence.

Mon coup de cœur reste pour "Je ne veux pas mourir ici" qui est juste merveilleuse. On fait la connaissance d'un papi américain un peu ronchon, qui a perdu sa femme, il y a quelques années et après une attaque qui l'a laissé paralysé, il est contraint d'aller vivre chez son fils en Thailande. On découvre ses différents problèmes : la vie dans un pays qui n'est pas le sien, la cohabitation avec sa belle fille et ses petits enfants qui ne parlent que très peu l'anglais, la chaleur et le fait de devoir apprivoiser ce corps qui l'emprisonne.

Enfin vient "combat de coqs" qui même si elle est belle m'a paru très longue. Je me suis vite lassée de l'intrigue, de cette descente aux enfers pour cette famille.

J'ai en tout cas adoré découvrir une autre culture et de voyager dans ce très beau pays.

Lu dans le cadre des challenges :
- Variété 2015 : Un recueil de nouvelles
- Mille bornes livresque : 245 pages soit 50 km (avec le ralentissement)
- Le tour du monde en huit ans : La Thailande









Noces de sel

Résumé :


Le nouveau roman de l'auteur de Neige possède la beauté rouge et or des tragédies antiques. À Aigues-Mortes, où l'on vit du sel, de la vigne ou des arènes, le ténébreux Valentin Sol, face au taureau, est le meilleur des "raseteurs". Depuis toujours, il aime la fille du boulanger, la blonde Isoline, dont le père s'oppose mystérieusement à leur mariage. À trois heures de l'après-midi, sous le soleil implacable de la Camargue, le destin des amants va se jouer. Inexorable.

Mon avis :


Maxence Fermine est l'un de mes auteurs favoris et cette critique va être écrite sans aucune objectivité. Voila, maintenant que vous êtes prévenu, je peux vous dire que j'ai adoré ce livre. Il est très court mais très intense, plein de mélancolie.

C'est aussi un véritable voyage en Camargue que nous offre l'auteur, et l'on part bien volontiers avec lui pour découvrir cette région que je ne connais pas. On vit au rythme de la chaleur, de pâtisseries parfumé au agrumes, on se retrouve au milieu des chevaux et des taureaux, et l'on sent le sel des marais salants. Toutes les descriptions sont toujours magnifiques et Noces de sel ne fait pas l'exception.

L'intrigue est très belle, Valentin et Isoline s'aiment mais le père de cette dernière refusent leur union. Isoline en épouse donc un autre mais Valentin est inconsolable.

C'est avec un gros pincement au cœur que je referme ce livre bien trop court, j'aurai aimé qu'il ne se termine pas si vite tant le livre m'a plu. C'est une histoire magnifique que je vous conseille vraiment.

Lu dans le cadre des challenges : 

- Variété 2015 : Un livre que vous n'avez pas encore lu écrit par un auteur que vous adorez
- Mille-bornes livresque : 160 pages soit 25 km (avec le ralentissement)



samedi 10 janvier 2015

Et soudain tout change

Résumé  :


Camille et ses amis se connaissent depuis la maternelle. Leur dernière année de lycée les a enfin tous réunis dans la même classe. A quelques mois du bac, en compagnie de sa meilleure amie, Léa, d'Axel, Léo, et toute sa petite bande, la jeune fille découvre joyeusement la vie. Tous se demandent encore quels chemins ils vont prendre. Ils ignorent encore que d'ici l'été, le destin va leur en faire vivre plus que dans toute une vie. Du meilleur au pire, avec l'énergie de leur âge et leurs espoirs, entre convictions et doutes, entre illusions et réalité, ils vont expérimenter, échanger et affronter. Leur histoire est la notre.

Mon avis :


J'ai découvert Gilles Legardier il y a quelques mois avec Ça peut pas rater et j'avais hâte de découvrir un autre titre. J'avais un peu peur d’être déçu vu que j'avais vraiment aimer ma précédente lecture mais c'est tout le contraire. Je suis conquise mais aussi bouleversé par ce roman si émouvant.

On découvre Camille et sa bande d'amis. Ils sont en terminale, ils sont insouciants, ils s'amusent, ils sont solidaires. Bref on replonge très rapidement dans nos années lycée. Et puis comme le titre l'indique, soudain tout change. La meilleure amie de Léa tombe malade. On lui découvre un maladie cardiaque qui nécessite une greffe, elle n'en a plus pour très longtemps. Jusqu'au bout du roman, on espère....

Tous ces jeunes sont très attachants, et sans dévoiler la fin, je suis contente de voir qu'il y a malgré tout une "happy end". C'est en tout cas, un roman qui forcement vous touche et l'on ne ressort pas indemne d'une telle lecture.

Et comme toujours, ce petit chat sur la couverture. Forcement c'est mignon et l'on craque mais en même temps, je trouve qu'il ne montre pas l'intensité du roman.

Lu dans le cadre :
- Du challenge variété : Un livre qui se déroule au lycée
- Mille bornes livresque : 375 pages = 50 km (du au ralentissement)





lundi 5 janvier 2015

Djamilia

Résumé :


Djamilia était vraiment belle. Élancée, bien faite, avec des cheveux raides tombant droit, de lourdes nattes drues, elle tortillait habillement son foulard blanc, le faisant descendre sur le front un rien de biais, et cela lui allait fort bien et mettait joliment en valeur la peau bronzée de son visage lisse. Quand Djamilia riait, ses yeux d'un noir tirant sur le bleu, en forme d'amande, s'allumaient... Et j'étais jaloux d'elle, comme les jeunes frères sont jaloux de leurs sœurs..

Mon avis :



La curiosité m'a poussé a lire cette nouvelle, écrite par un auteur du Kirghizstan. Et pour le dépaysement, je dois dire que je n'ai pas été déçu. On découvre ici, une autre culture, d'autres coutumes, d'autres mœurs. Le personnage principal se remémore sa jeunesse,  pas vraiment facile, tous ces frères sont a la guerre et il doit travailler pour aider sa famille. Heureusement Djamilia, sa belle-sœur (femme de son frère) et la pour égailler ses journées.

Jusque la, tout va bien, au niveau de l'intrigue, je n'ai rien a redire mais c'est l'écriture, le style ou la traduction ? ou bien peut-être les trois..... La vraiment, j'ai eu beaucoup de mal. Le style est vraiment très littéraire, les dialogues pas toujours bien signalés , bref j'ai du très souvent relire les phrases plusieurs fois pour bien comprendre qui parlait, pour savoir ou l'auteur voulait en venir.

124 pages de dépaysement, mais 124 pages qui demande de la patience.

Lu dans le cadre du challenge :
- Mille-bornes livresque : 124 pages soit 50 km
- Le tour du monde en huit ans : Kirghizstan





La maison atlantique


Résumé : 


Jusqu'à l'été de ses dix-huit ans, tout le séparait de son père, un séducteur impénitent, sûr de lui, et qui s'était surtout illustré par son absence. Alors quand père et fils se trouvent enfin réunis dans la maison familiale, face à l'océan, l'occasion semble propice à la réconciliation. Mais en huis clos, les rancœurs enfouies peuvent resurgir, le souvenir d'une disparue remonter à la surface. Et certaines retrouvailles, prendre des allures de vengeance en marche...

Mon avis : 


Philippe Besson est un auteur que j'aime et j'ai beaucoup aimé ce nouveau roman.

Il y a énormément de tensions et de suspense et l'on tourne les pages en se demandant jusqu’où le tragique va monter. Je m'attendais donc a une fin tragique mais ce n'est pas celle que j'imaginais et l'auteur a su me surprendre.

[Attention il est possible que je dévoile un peu de l'intrigue]
J'ai aimé donc l'ambiance, ce huis clos, cette maison en bord de mer m'a transporté. Le personnage principal, cette adolescent m'a plu (ce qui est rare car souvent les ados en pleine crise ont tendance a m’énerver) mais lui a quelque chose de touchant. Le père, est lui un personnage que j'ai trouvé cruel et arrogant, et je pense qu'en tant que lecteur, on aime a le détester. Et enfin les deux voisins, ce jeune couple m'a fait pitié. Elle prise sous l'emprise du père et ce pauvre jeune homme trompé, qui n'a rien vu venir.

En bref, c'est un très bon roman, beaucoup plus tragique et sombre que les autres des romans de l'auteur mais vraiment très réussi.

Et puis je ne peux finir cette critique, sans vous parlez de cette couverture que je trouve sublime. Rien qu'avec cela, on voyage et l'on pourrait presque qu'entendre le bruit des vagues.


Lu dans le cadre du challenge :
- Mille-bornes livresque : 192 pages soit 50 km
- Challenge variété : Un livre choisi pour sa couverture







dimanche 4 janvier 2015

Coup de gigot et autres histoires a faire peur

Résumé :


Qui pourrait croire que derrière cette paisible ménagère, si tendre et si attentionnée avec son mari, se cache une terrible meurtrière ? Et cette logeuse débordante d'amabilité et de gentillesse, comment ne pas lui faire confiance ? Mais attention ! Les apparences sont parfois trompeuses... Voici quatre histoires à l'humour plutôt macabre dont la lecture vous fera frémir ! Rires et grincements de dents... Roald Dahl est un maître incontesté dans l'art du suspense et du frisson. Émotions assurées !

Mon avis :


C'est toujours un plaisir de retrouver Roald Dahl meme si les nouvelles de ce recueil ne mettais pas inconnu. Je les ai relu avec plaisir.

On commence avec Coup de gigot, une nouvelle courte mais vraiment efficace. Autant vous dire que vous ne regarderez plus les gigots de la même façon. Cette jeune femme est plutot rusée et les policiers plutôt nigauds.

Ensuite Tous les chemins mènent au ciel, une nouvelle que j'ai découverte ici et qui m'a fait froid dans le dos car la fin est inattendu.

La logeuse est une de mes nouvelles préfères de l'auteur, je l'ai étudié au lycée (en anglais) et c'est toujours un grand plaisir de la relire car je ne m'en lasse pas.

Enfin William et Mary, que j'avais déjà eu l'occasion de lire précédemment et que je trouve moins réussie que les trois autres nouvelles.

En tout cas, petits et grands devraient se régaler (sans aucun mauvais jeu de mot avec le gigot) a la lecture de ce recueil.


Lu dans le cadre du challenge :
- Le tour du monde en huit ans : le pays de galles
- Le mille-bornes livresque : 123 pages soit 50 km
- Le challenge variété : Un livre de votre enfance




Comment cuisiner son mari a l'africaine

Résumé :


Un petit roman pas comme les autres. Mademoiselle Aïssatou, parisienne pure black entre Bastille et Belleville, a des ennuis dans la vie. Tous les hommes sont des cochons, les femmes blanches des planches à pain, mais Monsieur Samedi, son tout proche voisin, est pourtant un hommes qu'elle aimerait bien séduire. En dépit de Mademoiselle Bijou dont il s'occupe vraiment trop et de sa vieille maman, omniprésente dans sa vie. Qu'à cela ne tienne ! Mademoiselle Aïssatou, pour le conquérir, va l'avoir par le ventre, grâce à ses incomparables recettes de cuisine héritées des conseils avisés de sa mère, qui en sait long sur la manière de garder les hommes. Et la voilà, entre deux confidences à Monsieur Eric, son meilleur ami blanc, ou deux visites au Marabout du coin, qui va faire son marché et s'atteler à ses fourneaux pour mitonner au bel indifférent des petits plats. Au début ils sont simplissimes, mais ils vont aller crescendo dans la saveur et le raffinement. Au point que Monsieur Samedi, le jour où sa mère aura trépassée, ne pourra plus résister.

Mon avis :

Vous avez envie de rire, envie de dépaysement, suivez Calixthe Beyala dans Comment cuisiner son mari a l'africaine, dans le titre tout est déjà dit !

L'intrigue est plutôt simple, Mademoiselle Aïssatou tombe amoureuse de son voisin du dessous. Mais voila, ce monsieur est un coureur de jupons et ne fréquente que de très jolies filles. La jeune femme va donc ressortir les bonnes recettes de cuisine traditionnelles de sa maman pour le séduire. Et la le dépaysement est total, au menu : du crocodile, du boa, de l'antilope, du ngombo (ne me demandez pas ce que c'est je n'en ai aucune idée !), le tout servi avec des bananes planteur et du jus de gingembre.

Les chapitres sont courts et se terminent toujours avec la recette. J'en testerai peut-être quelques unes par curiosité mais sans aucun doute les plus simple et les moins extravagantes.

L'histoire est drôle, le personnage principale, nous fait beaucoup rire dans ses tentatives de séduction.

Lu dans le cadre du challenge :
- Le tour du monde en huit ans : Cameroun
- La chalenge variété : Un livre que vous pouvez terminer en une journée
- Le mille-bornes livresque : 156 pages soit 50 km



samedi 3 janvier 2015

Equador

Résumé :


Luis Berbardo Valença, un brillant mondain lisbonnais, est convoqué par le roi Don Carlos. Ce dernier, sous la pression des Britanniques, le charge de mettre fin au travail forcé dans les plantations de cacao de Sao Tomé et Principe. Lourde tâche pour un dandy accoutumé à boire du champagne dans les escarpins des dames! Dans l' archipel du golfe de Guinée, les colons l' attendent de pied ferme...

Mon avis :


Première lecture de 2015 et déjà un premier coup de cœur pour ce magnifique roman portugais. J'ai tellement aimé ce livre que je sens que cette critique va être difficile a rédiger car les mots me manquent vraiment. Ce roman est juste parfait, je ne vois vraiment aucune remarque négative et mérite amplement un 20/20.

Tout d'abord, l'écriture de Miguel Sousa Tavares est sublime. Très fluide, les 557 pages se dévorent. Le style est agréable, recherché sans jamais être pompeux. Il sait être efficace et aller a l'essentiel mais en nous donnant assez de détails pour planter son décor et son intrigue.
Je salue également son travail de recherche car le contexte historique et politique est vraiment très bien décrit. J'ai beaucoup appris sur le Portugal, sur son histoire et son passé mais aussi sur Sao Tomé-et-Principe, ou l'action du roman se déroule.

Parlons maintenant de l'intrigue qui mêle habilement différents genres : roman historique, romance, drame, le tout donne un roman passionnant. Le personnage principal, Luis Berbardo Valença, est chargé par le roi portugais de partir pour Sao-Tomé-et-Principe, alors colonie portugaise pour faire stopper le travail forcé des noirs et surtout convaincre les anglais que l'esclavage est définitivement abolie sur les deux îles. Une tache pas facile donc mais il est loin de mesurer l'ampleur de sa tache et quand il arrive sur l'île, c'est la descente aux enfers qui commence... Il doit faire face aux critiques, aux points de vues des planteurs qui ne veulent pas de changements, a la misère et a la peur de ses personnages africaines qui ne parlent pas un mot de portugais, aux révoltes, mais aussi la solitude qui le rongent et aux problèmes de coeur qui viendront s'ajouter ensuite. Je ne vous en dit pas plus, mais si je peux vous donner un conseil, courez vite dans votre librairie la plus proche et lisez ce magnifique roman qui devrait être bien plus connue.


Lu dans le cadre du challenge : - Le tour du monde en huit ans : Portugal
- le mille-bornes livresque : 557 pages soit 100 km
- Le challenge variété pour le : livre de plus de 500 pages







Swap portugais

 Aujourd'hui, je vous fait découvrir le superbe colis qu'Ellison de livraddict m'a envoyé. C’était un swap "officieux" sur notre lieu de vacances. J'avais donc réalisé un colis japonais pour elle et elle m'a fait découvrir le Portugal, pays qui me fait très envie. C'est un colis très rempli que j'ai ouvert le 24 décembre.
 J'ai donc reçu un superbe sac en coton : juste magnifique !!!
Et puis tout le reste, j'ai été extrêmement gâté comme vous pouvez le voir !!!
- Des marques pages,
- Des bonbons aux fruits, chocolats, chewing-gum a la cannelle, une préparation pour faire un flan a la vanille, des sachets pour réaliser des jus de fruit.
- Une crème pour les mains a l'huile d'olive, des échantillons "le petit marseillais", produits introuvables ici en Irlande, un savon au Jasmin qui sent divinement bon.
- Un cahier pour écrire des recettes de cuisine,
- Une carte faite main avec une photo prise directement la-bas !
- Et puis bien sur deux livres : Equador (que j'ai déjà lu et adoré, la critique arrive de suite) et un recueil de contes et nouvelles dans une édition bilingue.

Bref un grand merci a ma copinaute Ellison qui m'a beaucoup gâté! Maintenant, je n'ai plus qu'une envie c'est de vite prendre des vacances et de partir a la découverte de ce beau pays.