vendredi 27 novembre 2020

Derrière les portes du café des chats


 Résumé : 

Pas besoin d'avoir sept ou neuf vies, il suffit d'être heureux dans celle-ci ! A l'aube de ses quarante ans, Nagore a le sentiment que sa vie est un fiasco. Elle vient de rompre avec son copain, de quitter son boulot à Londres et de retourner vivre à Barcelone, où elle doit tout reconstruire de zéro. Le seul travail qu'on lui propose est serveuse dans un bar à chats, le Neko Café, or elle déteste les chats ! N'est-ce pas le sort qui s'acharne ainsi sur Nagore ? Lorsqu'elle pousse la porte du café des chats et qu'elle entrevoit non pas un, ni deux, mais sept félins, Nagore s'attend à vivre un nouveau désastre.
Mais c'est sans compter sur la malice et le pouvoir de ces chats, au caractère bien trempé. Et si cette expérience était pour Nagore l'occasion de se confronter à ses peurs et à ses blocages ? A mesure qu'elle côtoie ses nouveaux " amis ", elle découvre sept maîtres de vie prêts à lui délivrer une part de leur sagesse, à lui enseigner comment s'accepter, relativiser, garder l'esprit ouvert et, qui sait, retrouver le chemin du bonheur !

Un joli roman feel good, frais et attachant, sur l'infinie sagesse des chats, comme une invitation très féline au bonheur.

 Mon avis :

Derrière les portes du café des chats est un livre qui fait du bien. Si vous avez envie de souffler et décompresser en ces temps difficiles c’est le livre idéal.

Nagore, la quarantaine, reprend sa vie en main après une rupture sentimentale douloureuse et dix ans passés à Londres, la voici de retour à Barcelone. Pas facile pour elle de joindre les deux bouts et elle a du mal à trouver un travail. Jusqu’au jour où elle est embauchée dans un café à chats, seulement il y a un hic, elle a peur des chats….

Ce roman est une bouffée d’oxygène, mon seul bémol serait qu’il est bien trop court. Mais c’est une lecture idéale pour un après-midi d’hiver accompagné d’une tasse de café.

On apprend beaucoup sur les félins et leur sagesse donne de bonnes leçons de vie aux humains. C’est une jolie histoire, qui se lit comme un conte de fée avec une happy end qui fait plaisir.

Je n’ai encore jamais mis les pieds dans un café à chats mais j’avoue que l’expérience me tente bien. Et puis j’ai adoré redécouvrir en toile de fond Barcelone, ville que j’ai eu la chance de visiter il y a quelques années de cela. Une évasion en période de confinement est toujours la bienvenue.

 

 

jeudi 26 novembre 2020

L'enfant étoile


 Résumé :

En plein centre-ville de Copenhague, une jeune étudiante est retrouvée dans son appartement sauvagement assassinée, le visage marqué par d’étranges entailles. L’inspecteur Jeppe Korner et son équipière Annette Werner, chargés de l’affaire, découvrent rapidement que le passé de la victime contient de lourds secrets. Quant à la propriétaire de l’immeuble et également voisine, Esther, elle est en train d’écrire un roman qui relate dans les moindres détails le déroulement du meurtre.
Simple coïncidence ou plan machiavélique ?
Commence alors pour Jeppe et Annette une plongée au cœur d’une ville dans laquelle les apparences sont mortelles. 

 Mon avis :

Ce n’est pas un secret : j’adore les thrillers scandinaves et The tenant dans sa traduction anglaise (à paraitre en français sous le titre L’enfant étoile) m’a vraiment conquise. Ce premier tome qui met en scène un duo étonnant Jeppe Korner et Anette Werner est vraiment prometteur et je serai au rendez-vous des prochains tomes. D’ailleurs, l’attente ne sera pas longue puisque la suite paraitra début janvier en anglais.

L’enquête est prenante dès les premières pages : une jeune femme est assassinée dans son immeuble, sa propriétaire, qui est en train d’écrire un roman, avait écrit la scène plusieurs semaines auparavant. Simple coïncidence ?  Je trouve cette idée de départ excellente et je n’ai pas été déçue.

Plusieurs suspects sont envisageables et le suspense est présent tout au long du roman. Pour autant on est loin des thrillers nordiques au rythme effréné, ici c’est lent, l’intrigue se met en place doucement, les indices nous arrivent au compte-goutte. Pourtant, on ne s’ennuie pas une seule seconde et l’on passe un excellent moment à enquêter.

Je le disais plus haut le duo d’enquêteurs est surprenants. Nous ne savons presque rien sur Anette et on se fait une idée de sa personnalité uniquement avec l’opinion de Jeppe. J‘avoue qu’elle m’a tapait sur les nerfs autant qu’a lui. Elle est trop direct, trop spontané et manque clairement de tact. Heureusement Jeppe est très attachant. Flic fragile après le décès de son père, son divorce et sa dépression, on éprouve forcément un peu de pitié pour lui. Moi qui adore les flics torturés, je dois dire qu’il rentre parfaitement dans cette catégorie. Cette enquête qu’il est en charge de diriger est un challenge et il n’a pas le droit à l’erreur.

Le voyage au cœur de Copenhague est aussi un petit plus qui m’a fait apprécier le roman. Moi qui rêve de visiter la ville (si un jour on est autorisé à voyager à nouveau !), j’ai adoré la découvrir sous la plume de l’auteure même si elle en dresse un portrait assez sombre.

Bref vivement la suite.


mardi 24 novembre 2020

Octobre


 Résumé : 

Début octobre. La police fait une découverte macabre dans une banlieue de Copenhague. Une jeune femme a été tuée et abandonnée sur un terrain de jeu. On l’a amputée d’une main et au-dessus de sa tête pend un petit bonhomme en marrons. On confie l’affaire à la jeune inspectrice Naia Thulin, à qui on donne comme coéquipier un inspecteur en burn out, Mark Hess. Ils ne tardent pas à découvrir que le bonhomme en marrons est porteur de mystérieuses empreintes, celle de la fille de Rosa Hartung, ministre des Affaires Sociales, enlevée un an plus tôt et présumée morte. Mais un suspect a déjà avoué avoir assassiné la fillette et le dossier semble clos. Quelques jours plus tard, on découvre une deuxième femme assassinée et au-dessus de sa tête, un autre bonhomme en marrons sur lequel se trouvent à nouveau les empreintes de Kristine Hartung. Thulin et Hess cherchent un lien entre l’affaire de la disparition de la fille de la ministre, les femmes mortes et l’assassin qui sème la terreur dans tout le pays, et s’engagent dans une course contre la montre. Car ils en sont convaincus : le meurtrier est en mission et il n’en a pas encore terminé...

 

Mon avis : 

Octobre traine depuis bien trop longtemps dans ma PAL et je suis contente de l’en avoir sorti parce qu’il s’agit d’un vrai coup de cœur.

J’ai fait mes valises pour me rendre à Copenhague avec plaisir ou j’ai rencontré le duo d’enquêteurs hors pair : Naia Thulin, jeune femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et Mark Hesse, un flic qui vient d’être renvoyer temporairement de son poste après une grosse dépression. Honnêtement, j’étais sceptique sur ces deux-là dans les premières pages et puis finalement leur collaboration fonctionne super bien puisqu’ils se complètent à merveille. Je n’aurais pas été contre une histoire de cœur entre eux.

Niveau enquête, c’est encore une réussite : le suspense est présent et dès les premières pages on se sent happer. Impossible de fermer le roman sans connaitre le fin mot de l’histoire. C’est un gros pavé mais pourtant, il n’y a aucun temps mort (sans mauvais jeu de mot). Les pièces du puzzle s’emboitent au fur et à mesure et je n’avais absolument pas vu venir cette révélation sur le meurtrier. Encore une fois, j’ai soupçonné un des personnages pendant presque toute ma lecture et il n’avait rien à voir avec les meurtres.

J’ai aimé le dépaysement, le Danemark et la Scandinavie en général me fait rêver et j’ai aimé me retrouver sous la neige, sur les iles battues par les vents, lire les noms des rues et quartiers de Copenhague aux sonorités étrangères. En cette période de confinement, ça fait tellement de bien de s’évader un peu.

Je ne connaissais pas Søren Sveistrup mais je suis vraiment conquise et j’espère qu’il écrira d’autres romans comme celui-ci. Si c’est le cas, je serai au rendez-vous.