samedi 7 novembre 2020

Suzuran

 Résumé : 

Dans une petite ville près de la mer du Japon, dominée par le sommer enneigé du mont Daisen, vit Anzu, une jeune femme qui élève seule son garçon. Divorcée, indépendante, d'une douceur inébranlable, elle semble imperméable aux vicissitudes de l'existence. Son arme secrète, c'est son art, son amour pour la poterie.
Evoluant entre ses parents vieillissant, son ex-mari, son futur beau-frère, charmant, et sa soeur qui a tout pour être heureuse, sauf le bonheur d'être habitée par une passion, Anzu fait son chemin discrètement, habilement, résolument.
Suzuran - du nom de cette fleur délicate au parfum entêtant qu'est le muguet - évoque ces boules à neige abritant de minuscules paysages : il suffit de les secouer pour que se lèvre la tempête...

Mon avis :

J’ai lu de nombreux romans d’ Aki Shimazaki et chaque fois j’ai été séduite et bouleversée par ses mots mais pourtant ici, j’ai ressenti une légère déception. On est loin du niveau de ses autres romans et celui-ci laisse un sentiment d’inachevé. C’est l’histoire de deux sœurs : l’une va découvrir que son amour de jeunesse l’a laissé tomber pour sa sœur et est donc tenté de se venger en séduisant son fiancé. Un triangle amoureux fonctionne toujours très bien en littérature mais ici l’effet retombe comme un soufflet.

Le dépaysement reste complet, le voyage au Japon toujours le bienvenue. On y découvre à nouveau les coutumes et traditions bien différentes des nôtres.

Le livre se dévore en une soirée et l’écriture de l’auteure est toujours aussi jolie :  poétique, pleine de pudeur dans le style japonais. C’est vraiment dommage que ses romans ne soient pas plus connus malheureusement. En tout cas, il me tarde d’en lire un autre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire