mardi 24 novembre 2020

Octobre


 Résumé : 

Début octobre. La police fait une découverte macabre dans une banlieue de Copenhague. Une jeune femme a été tuée et abandonnée sur un terrain de jeu. On l’a amputée d’une main et au-dessus de sa tête pend un petit bonhomme en marrons. On confie l’affaire à la jeune inspectrice Naia Thulin, à qui on donne comme coéquipier un inspecteur en burn out, Mark Hess. Ils ne tardent pas à découvrir que le bonhomme en marrons est porteur de mystérieuses empreintes, celle de la fille de Rosa Hartung, ministre des Affaires Sociales, enlevée un an plus tôt et présumée morte. Mais un suspect a déjà avoué avoir assassiné la fillette et le dossier semble clos. Quelques jours plus tard, on découvre une deuxième femme assassinée et au-dessus de sa tête, un autre bonhomme en marrons sur lequel se trouvent à nouveau les empreintes de Kristine Hartung. Thulin et Hess cherchent un lien entre l’affaire de la disparition de la fille de la ministre, les femmes mortes et l’assassin qui sème la terreur dans tout le pays, et s’engagent dans une course contre la montre. Car ils en sont convaincus : le meurtrier est en mission et il n’en a pas encore terminé...

 

Mon avis : 

Octobre traine depuis bien trop longtemps dans ma PAL et je suis contente de l’en avoir sorti parce qu’il s’agit d’un vrai coup de cœur.

J’ai fait mes valises pour me rendre à Copenhague avec plaisir ou j’ai rencontré le duo d’enquêteurs hors pair : Naia Thulin, jeune femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et Mark Hesse, un flic qui vient d’être renvoyer temporairement de son poste après une grosse dépression. Honnêtement, j’étais sceptique sur ces deux-là dans les premières pages et puis finalement leur collaboration fonctionne super bien puisqu’ils se complètent à merveille. Je n’aurais pas été contre une histoire de cœur entre eux.

Niveau enquête, c’est encore une réussite : le suspense est présent et dès les premières pages on se sent happer. Impossible de fermer le roman sans connaitre le fin mot de l’histoire. C’est un gros pavé mais pourtant, il n’y a aucun temps mort (sans mauvais jeu de mot). Les pièces du puzzle s’emboitent au fur et à mesure et je n’avais absolument pas vu venir cette révélation sur le meurtrier. Encore une fois, j’ai soupçonné un des personnages pendant presque toute ma lecture et il n’avait rien à voir avec les meurtres.

J’ai aimé le dépaysement, le Danemark et la Scandinavie en général me fait rêver et j’ai aimé me retrouver sous la neige, sur les iles battues par les vents, lire les noms des rues et quartiers de Copenhague aux sonorités étrangères. En cette période de confinement, ça fait tellement de bien de s’évader un peu.

Je ne connaissais pas Søren Sveistrup mais je suis vraiment conquise et j’espère qu’il écrira d’autres romans comme celui-ci. Si c’est le cas, je serai au rendez-vous.


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