dimanche 28 février 2021

Noir dessein

 

Résumé : 

Après douze ans d'incarcération, Rachel Beckett sort de prison, bien décidée à faire éclater la vérité : elle n'a pas assassiné son mari... Pourtant, personne ne veut la croire, pas même sa fille, qui refuse de la voir. Dépitée, Rachel retourne chez elle, retrouve la trace du meurtrier, devenu un homme comblé il a repris l'entreprise familiale, habite une somptueuse villa surplombant la mer avec son épouse - qui lui a donné trois merveilleux enfants. Un soir, Rachel offre une pêche à la petite fille qui attend sa mère à la sortie de l'école... C'est ainsi que débute l'histoire d'une implacable vengeance. Miss Parsons est à la hauteur de ses sœurs du crime angoisse, tension psychologique, noirceur et violence des sentiments et des situations.

Mon avis : 

Première rencontre avec Julie Parsons et j’ai passé un agréable moment même si j’ai trouvé que ce roman avait quelques petits défauts.

On fait la connaissance de Rachel Beckett, condamnée à perpétuité pour le meurtre de son mari, qui après 12 ans enfermés, bénéficie d’une liberté conditionnelle. Elle est déterminée à faire éclater la vérité, elle qui, clame son innocence depuis toujours. Elle prépare également une vengeance contre le véritable meurtrier de son époux.

C’est un roman très noir, qui se déroule sous la grisaille irlandaise, ou le personnage de Rachel est très complexe. Elle sait manipuler, elle est extrêmement rusée, maligne et ne laisse rien au hasard. Elle a murement préparée cette sortie de prison, bien plus que l’on peut l’imaginer dans les premières pages et elle m’a impressionné. Au-delà de cela, je ne peux toujours pas dire si c’est un personnage que j’ai aimé. On éprouve forcement de la pitié pour elle, mais elle peut aussi se montrer pleine de rancœur, de méchanceté… Au niveau des personnages secondaires, j’ai craqué pour Jack, le flic divorcé, père de deux petites filles, je l’ai trouvé terriblement attachant.

L’intrigue est vraiment prenante, on suit Rachel et en parallèle, on assiste à une enquête policière. S’il est difficile de faire le lien entre les deux, les pièces du puzzle vont s’emboiter dans les dernières pages. C’est un roman bien construit, avec du suspense et une tension permanente qui monte progressivement. Les zones d’ombres des personnages laissent planer le doute sur leur honnêteté et on se pose énormément de questions tout au long de cette lecture.

Pour autant, j’ai été dérangé par deux petites choses. La narration est parfois complexe, des flashbacks, des retours dans le présent s’enchainent et on a parfois du mal à s’y retrouver. C’est peut-être la mise en page de mon ebook ou alors la manière d’écrire de l’auteure mais je me suis parfois perdue chronologiquement. Et puis, ce roman ne date que de l’an 2000 mais pourtant, j’ai trouvé qu’il avait très mal vieilli. Le texte, les nouvelles technologies…. Tout cela parait extrêmement dépassé.

Cela reste un bon roman et j’ai bien envie de découvrir un autre roman de l’auteure pour m’en faire une meilleure idée.  

 


 

Extraits : 

Martin adorait la lune. Il la lui avait montré aux jumelles, nommant pour elle les mers et les cratères.
"Ce que je trouve fascinant, entre autres, avait-il ajouté, c'est de savoir quelle est toujours présente, même pendant la journée. On ne la voit pas à cause de la lumière du soleil, mais elle est bel et bien là, attendant la tombée de la nuit pour se révéler de nouveau. Au fond, on pourrait la comparer à un bon flic chargé d'une filature, dissimulé et camouflé avec tant d'habilité que personne ne peut le repérer, sauf s'il le décide."  


Il régnait dans cette région une atmosphère très anglaise, très "thé de 5 heures et sandwichs au concombres".

samedi 27 février 2021

13 à table (2020)


 Résumé : 

13 à table ! vous fait revivre votre premier amour pour le meilleur et parfois pour le pire…

Mon avis : 

 13 à table édition 2020 est un rendez-vous annuel immanquable et surtout l’occasion de lire au profit d’une bonne action. Et puis quand, en plus, on lit ce recueil dans le cadre d’une lecture commune, le plaisir est forcément décuplé. Alors encore une fois, merci Stellade d’avoir lancé cette discussion sur Livraddict, c’était vraiment chouette de venir chaque jour discuter des nouvelles que l’on avait lu.

Comme chaque année, je dirais que toutes les nouvelles ne se valent pas : il y a du très bon, des nouvelles qui laissent un sentiment d’inachevé, des nouvelles qui déçoivent et puis d’autres qui tombent comme un cheveu sur la soupe sans vraiment savoir ce qu’elles font ici (mis à part la notoriété de l’auteur qui en jette sur la couverture).

Le thème de cette année était super prometteur : « le premier amour », romantique comme je suis, j’imaginais des nouvelles toutes rose bonbon, pleines de bons sentiments bien dégoulinants et qu’elle ne fout pas ma surprise de voir des nouvelles plutôt sombres pour certaines. Ce n’est pas ma première idée à l’évocation du thème, mais après tout avec un tel panel d’écrivains, il faut s’attendre à tout.

Passons au contenu, j’ai eu plusieurs coup de cœur pour :

Le correspondant autrichien d’Alexandra Lapierre. J’ai beaucoup aimé cette histoire et je ne m’attendais pas du tout à cette fin. La chute est vraiment bien amenée. J’ai aimé ce garçon secret, et tout comme l’héroïne, j’étais impatiente de faire sa connaissance. J’ai adoré la relation mère-fille décrite ici, leur complicité m’a rappelé ma propre relation avec ma mère (sauf la fin bien sûr). Je ne connaissais pas Alexandra Lapierre mais j’ai bien envie de découvrir ses romans.

Des lettres oubliées d’Agnès Martin-Lugand, une nouvelle pleine d’émotions et très bien écrite. J’ai beaucoup aimé la construction : cet homme secret qui nous révèle les éléments de son histoire passée par petites touches, sa compagne actuelle qui s’inquiète et qui est jalouse face au premier amour qui revient. La fin est sublime et c’est une très belle déclaration d’amour.

L’amour volé de Romain Puértolas sans doute l’une des meilleures nouvelles du recueil. Elle se deroule au Louvre ce musée qui fait rêver, le héros est son amour tellement magnifique, cette Lisa si mystérieuse même si le prénom nous laisse soupçonner quelque chose et cette fin pleine de suspense. Il y avait longtemps que je n’avais pas lu cet auteur et ça me donne envie de me plonger dans un de ses romans prochainement.

Un train d’avance de Franck Thilliez, j’ai adoré cette nouvelle qui est pour moi très réussie. J’aimerais beaucoup monter dans ce genre de train: connaître le futur, revenir dans le passé pour essayer de changer les choses.... J’ai été touché par ce jeune homme, et son histoire avec sa mère que moi aussi j’aimerais revoir de cette manière. L’histoire est belle et j’ai trouvé que c’était bien écrit, ça me donne envie de découvrir davantage Franck Thilliez.

J’ai aimé :

Hier, à la même heure de Tonino Benacquista, l’histoire d’un homme dont le premier amour est une actrice qu’il a vue sur grand ecran. J’aurais aimé en savoir un peu plus sur l’actrice elle-même, sa carrière et sa disparition soudaine du monde du cinéma. Je n’ai pas bien compris par contre, pourquoi notre narrateur faisait tant de secret à sa compagne actuelle, pourquoi ne pas partager avec elle cet amour.

Un film de Douglas Sirk de Philippe Besson, qui est un auteur que j’apprécie beaucoup. C’est très bien écrit, j’ai aimé me retrouver dans la région bordelaise et les deux personnages sont attachants. Par contre, la relation prof-élève me dérange toujours autant. C’est une relation que je ne cautionne pas. Pour moi, un prof à un rôle éducatif, un devoir moral de devoir transmettre un savoir et surtout une certaine autorité. Je trouve donc toujours malsain quand la barrière est franchie. Le clin d’œil final m’a fait sourire comme la plupart des lecteurs je suppose.

1973, 7e B de François d’Epenoux, un auteur complètement inconnu pour moi mais au final c’est une bonne surprise. On pourrait penser à une autre amourette sur les bancs de l’école mais c’est au final bien plus que ça. J’ai aimé la construction ou la fin de la nouvelle est un rappel des premières lignes. Je me suis attachée au narrateur mais j’ai eu plus de mal avec Nathalie que j’ai trouvée hautaine.

J’ai aimé mais j'ai été déçu par la fin :

Le premier sera le dernier de Giacometti & Ravenne. J’ai beaucoup aimé l’artiste, le héros de cette histoire, qui enchaîne les interviews et surtout sa rencontre avec Lucille autour d’un livre, leur histoire était belle malgré les années de différence et puis cette fin.... La manipulation, les influenceurs, je trouve que tout le côté romantique s’est évaporé d’un coup, tout ce qui m’avait plu au départ n’est que tromperie, dommage.

Une si jolie nuit d’Olivia Ruiz, là encore j’ai aimé me retrouver avec Anita qui aime Pierre comme on aime un premier amour. Comme une ado elle aime prendre des risques, vivre dangereusement et repousser ses limites. En tant que maman, j’ai frissonné  en lisant ces lignes et en imaginant mes garçons dans ce genre de soirée. Mais j’aimais beaucoup ma lecture malgré tout jusqu’à cette fin qui m’a fait froid dans le dos. L’accident, la mort, les effets néfastes des drogues ingurgitées. Ce n’est pas forcément ce que j’imagine en pensant au thème « premier amour ».

Je n’ai pas aimé :

N’a qu’un œil de Françoise Bourdin, c’est certes mignon mais j’ai trouvé cette nouvelle sans plus. Sitôt lu, sitôt oublié et surtout il m’a été difficile de cerner l’héroïne.

Heureux au jeu... de Leila Slimani. Je n’ai pas aimé cette nouvelle car elle m’a semblé complètement improbable : surtout gagné au loto. Et puis cette fille rencontré sur catalogue... bref non, je passe à la suite très vite

Enfin là où j’ai eu envie de crier « au secours » :

Big crush ou le sens de la vie de Maxime Chattam, auteur que je n’ai jamais lu et que j’étais curieuse de découvrir. Mauvaise pioche avec cette nouvelle que j’ai eue beaucoup de mal à comprendre. Je me suis perdue dans le temps, dans les souvenirs d’Adam. C’est confus, la construction est bancale et il manque des détails pour guider le lecteur.

Une belle vie avec Charlie de Jean-Paul Dubois, ça aurait pu être une chouette nouvelle mais, pour moi, elle est complétement hors-sujet. Le narrateur a 55 ans au début de l’intrigue ou il tombe amoureux d’un labrador. C’est ça son premier amour ?!!? Le pauvre….

Mon premier amour de Véronique Ovaldé, que dire là-dessus. Nouvelle ridiculeusement courte, sans intérêt ou il n’y a rien à comprendre, bref je ne sais pas ce que ce texte vient faire ici….

En conclusion, je dirais que ce recueil m’a encore une fois plus, j’aime les nouvelles, c’est un exercice difficile pour un auteur de devoir condensé une intrigue dans un texte court et surtout amené une chute qui valent l’attente. Au final, la plupart s’en sont plutôt bien sorti. J’ai découvert ou redécouvert certains écrivains et j’en suis très contente. 

 

jeudi 25 février 2021

La peine capitale

 

Résumé :

La dernière fois que Joaquín était venu le voir, le vendredi, Chacaltana l'avait trouvé un peu pâle. " Prends soin de toi. Tout ira bien ", lui avait-il dit. Apparemment, il avait tort. Félix Chacaltana Saldívar est assistant archiviste au Palais de Justice de Lima. Fonctionnaire tâtillon, il vit sous la coupe de sa mère, une veuve austère, bigote et mal embouchée. Il aime l'ordre, le code pénal, le bouillon de poulet et sa fiancée Cécilia, qu'il essaye en vain d'embrasser. Jusqu'au jour où il tombe sur un procès-verbal rédigé à la hâte et qu'il ne sait pas où classer. Profondément incommodé par cette mystérieuse " irrégularité administrative migratoire mineure ", il découvre dans la foulée que son seul ami, le professeur Joaquín, a disparu. Au coeur de la coupe du monde de 1978, au rythme des matchs qui paralysent la ville (et dont Chacaltana semble se moquer éperdument), notre parfait Candide se lance bien malgré lui dans une enquête sordide sur fond d'opération Condor, mettant à jour les basses oeuvres des services secrets latino-américains cornaqués par la CIA. Jamais à court de naïveté, il promène sa bonne foi sans faille dans un Pérou en plein renouveau démocratique, et croise tour à tour des activistes méfiants, un amiral de l'Intelligence navale, une belle blonde mystérieuse et un vétéran de la guerre d'Espagne, tous plus rompus que lui aux secrets du monde. Roncagliolo raconte les années de formation de l'anti-héros d'Avril rouge avec un incroyable talent. On passe sans crier gare de la parodie au pur roman noir, sans jamais perdre l'humour ni le plaisir. Finalement, la naïveté est peut-être aussi une forme de courage...

 

Mon avis  :

Une virée au Pérou, une grande première pour moi et je suis vraiment conquise tant par la plume de Santiago Roncagliolo que par son personnage Félix.

La peine capitale se déroule dans un Pérou instable, en 1978, à la vieille d’élections et en plein milieu de la coupe du monde de foot. On rencontre Félix qui travaille aux archives, et qui va découvrir le corps de son meilleur ami, assassiné d’une balle dans la tête. Il se rend vite compte qu’il ne le connaissait pas si bien et qu’il va devoir mener l’enquête lui-même pour trouver l’identité du meurtrier.

J’ai beaucoup aimé Félix, tantôt naïf, tantôt extrêmement courageux, zélé dans son travail et amoureux de Cécilia. Fils vraiment dévoué à sa mère tyrannique, c’est un personnage très attachant.

Le roman est habilement construit, nous entrainant très souvent sur de fausses pistes. De ce fait, les rebondissements et les surprises s’enchainent et il n’y a pas un seul temps mort.

J’ai adoré le dépaysement, on frisonne face à l’instabilité politique, que tout le monde semble oublier lors des matches de foot. On déguste des plats exotiques, on prie dans cette société extrêmement pieuse et traditionnelle tandis que les années 70 amènent de la modernité avec ses mini-jupes et les films de John Travolta.

Je suis conquise par l’auteur que je découvre et  je lirai sans hésiter un autre de ses romans. 

 


Extraits :


Elle avait placé sur la veste de son tailleur rose une broche représentant le visage de la Vierge Marie, ce qui devait être, à ses yeux, un signe de sensualité. 

 

Les femmes ne se conduisaient plus comme des femmes. Les années 70 étaient désastreuses. Chacaltana aurait aimé vivre dans les années 30, ou 50, quand l'ordre régnait encore dans le monde.  


Si le Pérou gagnait, tout le quartier allait sortir pour fêter la victoire. Et s'il perdait, tout le quartier sortirait pour se lamenter dans les bars. Dans les deux cas, le climat reviendrait à son rythme habituel.

samedi 20 février 2021

Mrs Fletcher


 Résumé : 

Ce bref et mystérieux sms surgissant de nulle part va bouleverser la vie d’Eve Fletcher.
À 46 ans, divorcée, mère banlieusarde d’un fils sur le point de quitter le nid parental, elle se demande si le meilleur de sa vie n’est pas déjà derrière elle, et voilà qu’elle est la MILF d’un inconnu. Elle, une MILF !
Sans doute une erreur de destinataire car qui peut bien lui déclarer aussi délicatement sa flamme? L’incompréhension n’empêche pas de se renseigner, et Eve commence à surfer sur les sites qui recensent les exploits sexuels des femmes de son âge, lesquelles ne s’interdisent plus rien.
Ce sms aura un effet libérateur sur Eve qui, loin de rester spectatrice, va bientôt se retrouver empêtrée dans des situations inédites et moralement tendues qu’elle assume, pour le pire et qui sait… le meilleur !

 Mon avis : 

Très heureuse de retrouver Tom Perrotta avec ce roman que j’ai beaucoup aimé. Et grosse surprise : si le résumé semble un peu léger, ce livre se révèle bien plus profond qu’il n’y parait. Il explore le désir, l’approche a la sexualité, le porno  sous le regard de différent personnage.

On fait la connaissance d’Eve, une mère de famille divorcée dont le fils part à l’université. Elle se retrouve donc seule et décide de reprendre sa vie en main. Elle s’inscrit à des cours du soir, souhaite faire des rencontres, sortir avec des amis. Et puis ce SMS « tu es ma MILF » arrive et tout cela bouleverse son quotidien.

L’humour est omniprésent et je dois dire que j’ai beaucoup rigolé au fil des pages. Eve est attachante et autour d’elle gravitent une série de personnages secondaires qui m’ont beaucoup plu également. Seul son fils m’a moins plu, il est trop immature et ses aventures à l’université m’ont laissé de marbre.

L’écriture est plaisante, la psychologie des personnages vraiment bien développée et l’auteur arrive à décrypter les pensées féminines et à se mettre dans leur peau à merveille.

La fin est totalement inattendue et je l’ai vraiment adoré. L’histoire du SMS refait surface et je ne m’attendais pas du tout à cette révélation.

Je ne connais pas la série qui en découle mais je suis curieuse de la découvrir et de voir comment un tel roman peut rendre sur le petit écran. 


 


Extraits : 

Jadis, avant l'apparition des réseaux sociaux, il était beaucoup plus facile d’être un loser. Quand le monde n'avait pas pris l'habitude de remuer le couteau dans la plaie, en vous montrant en temps réel les bonnes choses à côté desquelles vous passiez. 

 

La réponse, Eve le savait, était aussi simple qu'embarrassante: elle avait regardé trop de porno, cela avait infecté son imagination en développant une hyper sensibilité aux possibilités sexuelles contenues dans les situations les plus innocentes.  


La soirée à la maison se déroula de manière plutôt agréable, selon une routine bien établie. Première étape, le dîner (salade grecque, houmous, pita), puis un tour beaucoup trop long sur Facebook (un problème qu’elle allait devoir régler), deux verres de vin et trois épisodes de Friends sur Netflix (un autre problème, qui se résoudrait sans doute de lui-même, pensait-elle, quand elle aurait regardé l’intégralité des dix saisons). Elle avait l’intention de commencer The Wire ou Breaking Bad, mais on aurait dit que ce n’était jamais le bon moment pour se lancer dans quelque chose d’aussi sombre et sérieux. Idem avec les livres : il lui semblait toujours plus facile de choisir un roman léger et entraînant que d’ouvrir Middlemarch, qui traînait sur sa table de chevet depuis neuf mois. Un cadeau de Noël de sa cousine Donna, prof d’anglais, qui affirmait que c’était un roman faussement lisible. Comprenne qui pourra. 

 

Tinder, c’était comme la tequila – rire aujourd’hui, tristesse demain -, mais parfois, on n’avait pas le choix.