mardi 19 février 2019

Metropol, tome 1 : Corps-à-corps

Résumé : 


Même s'il ne monte plus sur le ring, l'ex-champion de boxe Harry Kvist se sert toujours de ses poings.

Pour gagner sa vie, d'abord, grâce à sa petite officine de recouvrement de créances.
Et pour survivre, tout simplement. Survivre dans le Stockholm des années 1930, où la Grande Dépression est aussi rigoureuse que l'hiver. Tout juste trouve-t-il quelque réconfort dans le sexe, avec des femmes ou des hommes de passage.

Lorsqu'il est accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, Kvist va devoir naviguer entre les bas-fonds et les beaux quartiers, les bars clandestins et les bordels, pour retrouver la seule personne qui puisse l'aider à prouver son innocence.

Mon avis : 

Corps-à-corps est le premier tome d’une saga qui en compte aujourd’hui trois tomes et j’avais envie de découvrir ce roman pour son immersion dans le Stockholm des années 30. Je ne suis pas déçue car le dépaysement est pour moi total. Je suis plutôt habituée aux romans de Camilla Lackberg ou de Viveca Sten or ici, il s’agit d’un roman très noir, ou les descriptions sont parfois extrêmes éprouvantes pour le lecteur (les scènes violentes ou de sexe ne nous sont pas épargnées), et où l’on côtoie dans les bas-fonds et la misère a chaque page. 

Pendant tout le roman, je me suis demandé si j’aimais ou non ma lecture et je n’ai toujours pas la réponse mais j’ai malgré tout très envie de lire le tome 2 ce qui est plutôt bon signe. Le point négatif ici c’est les descriptions, il y a eu des passages entiers ou je m’ennuyais vraiment. D’autant que la plupart du temps ces passages prennent le dessus sur l’enquête en elle-même ce qui est plutôt dommage. 

Malgré tout, je me suis attachée au personnage principal. Attention, on est loin du héros de roman classique, ici Harry boit, frappe, est grossier et j’en passe, pourtant, il m’a fait pitié et j’ai eu envie de l’aider à se sortir de toute cette misère. 

J’espère que l’enquête dans le tome 2 sera d’avantage mise en avant maintenant que l’on connait mieux Harry et que l’auteur a bien installé son décor. En tout cas chapeau pour ce qui est de planter le décor car on s’y croirait vraiment.

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