Résumé :
Dix ans de mariage, quatre enfants. Elle pensait connaître son mari mieux que personne. Elle avait tort.
Malgré un travail passionnant qui l'empêche de passer du temps avec ses enfants et un prêt immobilier exorbitant, Vivian Miller est comblée par sa vie de famille : quelles que soient les difficultés, elle sait qu'elle peut toujours compter sur Matt, son mari, pour l'épauler.
En tant qu'analyste du contre-renseignement à la CIA, division Russie, Vivian a la lourde tâche de débusquer des agents dormants infiltrés sur le territoire américain. Un jour, elle tombe sur un dossier compromettant son époux. Toutes ses certitudes sont ébranlées, sa vie devient mensonge.
Elle devra faire un choix impossible : défendre son pays... ou sa famille.
Mon avis :
Toute la vérité (Need
to know) est un thriller que je voulais absolument lire car je suis une grande
fan de la série The Americans. Après avoir dévoré les 6 saisons, j’avais envie
de me replonger dans cet univers d’espionnage russe et je ne suis pas déçue. Ce
roman est presque un coup de cœur.
Coté intrigue,
rien à redire, j’ai dévoré le roman en quelques heures dans l’après-midi et une
fois commencé, je peux vous dire que vous ne pourrez plus le lâcher avant la
fin. On fait la connaissance d’une femme, Vivian, qui travaille au sein du contre-renseignement
de la CIA et qui découvre que son mari est un espion russe. En quelques
minutes, toute sa vie s’écroule car tout ce qu’elle a bâti n’est que mensonge. Le suspense est omniprésent, le roman n’a
aucun temps mort et l’on va de révélations en révélations. La fin est vraiment
réussie et inattendu (mais je n’en dirais pas plus et je vous laisse découvrir ça
par vous-même).
Les personnages
sont vraiment superbement décrits : Vivian d’abord que l’on sent plusieurs
fois perdre pied. Avec elle, on doute, on veut faire confiance et on est prête à
prendre tous les risques. Matt est quant à lui super attachant mais pendant
tout le roman, on se demande vraiment s’il est le vrai mari parfait et
attentionné ou s’il est juste un menteur et manipulateur. C’est uniquement dans
les dernières lignes que l’auteur nous apporte un élément de réponse et c’est
encore une fois ce qui fait que le roman est passionnant.
En revanche, j’ai
deux bémols à ajouter à ma critique, deux points qui ont fait que je n’ai pas
eu de coup de cœur pour ce roman. Tout d’abord, la plume de l’auteur qui manque
cruellement de style. Je ne sais pas ce que vaut la traduction française du
roman puisque je l’ai lu en VO mais l’anglais utilisé est pour le moins
basique. Enfin, j’ai trouvé peu crédible qu’une femme qui travaille pour la CIA
et le contre-renseignement ai autant de temps libre et de moment avec ses enfants.
Les Etats-Unis sont plutôt libéraux et les employés bénéficies que de deux
semaines de congés payés, alors je me demande comment on lui accorde de rentrer
chez elle plus tôt, de prendre sa journée à tout bout de champs… C’est à mon
avis, plutôt le genre de job, ou l’on ne doit pas compter ses heures.
En tout cas, ça
reste une excellente découverte et j’ai déjà vu que dans les mois à venir, un
nouveau roman de Karen Cleveland allait paraître, il me tarde déjà de le lire !
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