Résumé :
In this taut and explosive debut novel, one lapse in judgement lands a young mother in a government reform program where custody of her child hangs in the balance.
Frida Liu is struggling. She doesn’t have a career worthy of her Chinese immigrant parents’ sacrifices. What’s worse is she can’t persuade her husband, Gust, to give up his wellness-obsessed younger mistress. Only with their angelic daughter Harriet does Frida finally feel she’s attained the perfection expected of her. Harriet may be all she has, but she’s just enough.
Until Frida has a horrible day.
The state has its eyes on mothers like Frida — one’s who check their phones while their kids are on the playground; who let their children walk home alone; in other words, mothers who only have one lapse of judgement. Now, a host of government officials will determine if Frida is a candidate for a Big Brother-like institution that measures the success or failure of a mother’s devotion. Faced with the possibility of losing Harriet, Frida must prove that she can live up to the standards set for mothers — that she can learn to be good.
This propulsive, witty page-turner explores the perils of “perfect” upper-middle-class parenting, the violence enacted upon women by the state and each other, and the boundless love a mother has for her daughter.
Mon avis :
J’ai eu envie de découvrir ce qui se cachait derrière ce titre énigmatique : The school for good mothers.
Nous plongeons dans une dystopie très réussie qui n’est pas sans rappeler La servante écarlate ou la société est devenue folle et extrême. Ici c’est la relation maternelle qui est au centre du roman. Le moindre fait et geste des mères est scrutée, les dénonciations vont bon train et les mères se retrouvent accusées des pires crimes. On retire les enfants et la société veut rééduquer ces mères imparfaites.
Les personnages sont très attachants et notamment Frida. Ce n’est pas une mère parfaite, elle commet des erreurs, elle est humaine et se sent très souvent dépassée par son rôle de mère célibataire, par sa fille, par le manque de sommeil ou par son divorce. Il est facile de s’identifier à elle et dès les premières pages, on ressent énormément de compassion pour elle.
Cette école est effrayante. Elle fonctionne à coup d’humiliations, de chantage affectif et c’est forcément touchant, violent. En tant que lectrice et maman, il m’a fallu parfois faire des pauses dans ma lecture pour pouvoir digérer la violence de ce roman. C’est un roman très réussi, provoquant dont on ne ressort pas indemne.
La fin est complètement inattendue, Frida prend une décision folle mais qu’a telle de plus à perdre ?
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