Résumé :
Carlota Moreau : jeune femme ayant grandi dans une propriété isolée à l’environnement luxuriant, loin des conflits qui secouent la péninsule du Yucatán. Fille unique d’un chercheur soit génial… soit fou.
Montgomery Laughton : marginal, chef d’équipe mélancolique au passé tragique, porté sur la boisson. Aide le docteur Moreau dans ses expériences financées par les Lizalde, propriétaires fortunés de splendides haciendas.
Les hybrides : fruit des travaux du docteur, destinés à obéir aveuglément à leur créateur et à rester dans l’ombre. Monstres mi-humains, mi-animaux formant un groupe hétéroclite.
Tous vivent dans un monde stable et routinier ébranlé par l’arrivée soudaine d’Eduardo Lizalde, charmant et insouciant, fils du mécène du docteur Moreau, qui déclenchera sans le vouloir une dangereuse réaction en chaîne.
Car Moreau a des secrets, Carlota des interrogations, et dans la chaleur accablante de la jungle, les passions pourraient bien s’embraser.
Mon avis :
Second livre de Silvia Moreno-Garcia que je lis et je suis moins enthousiasme par celui-ci que par Mexican gothic, le précédent.
La fille du Docteur Moreau est une réécriture de L'Île du docteur Moreau de H. G. Wells. Je ne connais pas le roman original mais cela ne m’a pas posé de problème durant ma lecture. Pourtant j’ai trouvé le livre long et sans aucune surprise : la première partie ou Carlota est enfant n’apporte rien à l’intrigue mais installe juste les lieux et les personnages. Une fois celle-ci terminait, on s’attend à un sursaut dans l’intrigue qui n’arrive pas. Le secret de Carlotta tarde arrive alors qu’on la devinait depuis le premier chapitre….
Ce qui m’a aussi dérangé, c’est le manque de narration. En effet, le roman se présente quasi uniquement sous forme de dialogues. Dialogue qui parfois m’ont fait rouler des yeux comme : “Carlota loved everything about Yaxaktun, but most of all she loved her father. He was like the sun in the sky, lighting her days.”
Je suis contente d’etre retournée au Mexique le temps d’une lecture mais ce n’est pas le meilleur roman de l’ateure.
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