jeudi 22 septembre 2022

La fabrique de poupées


Résumé : 

La liberté est une chose précieuse… Londres, 1850. L’Exposition universelle va bientôt ouvrir ses portes dans le tout nouveau Crystal Palace, et les badauds se pressent déjà dans Hyde Park pour venir admirer cette merveille. Parmi eux, Iris, une modeste employée dans un magasin de poupées, à la beauté mâtinée de difformité, qui rêve de devenir artiste peintre. Et puis il y a Silas, un taxidermiste amateur de macabre et de curiosités, qui voudrait exposer ses œuvres dans ce gigantesque musée. Ces deux-là se croisent, et leurs destins en seront à jamais bouleversés. Iris accepte en effet bientôt de poser pour Louis Frost, un jeune peintre de l’école préraphaélite, exigeant en retour qu’il lui enseigne sa technique. Peu à peu, le champ des possibles s’élargit pour le modèle avide de liberté, qui découvre l’art et l’amour. Mais c’est compter sans Silas, qui rôde non loin de là, tapi dans l’ombre, et n’aura de cesse qu'il n'ait fait sienne celle qui occupe désormais ses pensées, jusqu’à l’obsession…

Mon avis : 

La couverture de ce roman promet un mélange de « La Jeune fille à la perle » et d’« Oliver Twist », deux excellents romans alors j’ai toujours un peu peur d’être déçue. Mais j’ai passé un très bon moment avec ce roman.

On fait la rencontre d’Iris qui voudrait devenir peintre, une rencontre avec Louis Frost et elle va enfin pouvoir réaliser son rêve. Mais Silas, un taxidermiste de métier, tombe amoureux d’elle et très vite son obsession pour elle devient effrayant.

Il s'agit d'un livre très sombre et gothique, qui m’a un peu dérangé au départ. En effet, la première partie m’a rappelé « Le parfum » de Patrick Süskind : beaucoup de descriptions d’odeurs, de la pauvreté, des animaux morts de la boutique de Silas… L’ambiance était très pesante. Mais tout ca s’allège un peu en deuxième partie, avec l’arrivée de Louis.

Iris et Louis sont attachants, j’ai aimé les petits défauts de Louis, son passé que l’on apprend par brides, le fait qu’il ne soit pas parfait.

J’ai apprécié la fin, j’aurais adoré une scène de retrouvailles entre Iris et Louis mais finalement cet extrait de critique de tableau est bien plus réussi.

C'est une lecture troublante et dérangeante, avec ses éléments d'horreur, idéale pour ceux qui aiment la fiction historique se déroulant à l'époque victorienne.

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