Résumé :
Situé dans les Smoky Mountains de Caroline du Nord, Serena allie, selon l’auteur, « drame élisabéthain, problèmes environnementaux et richesse de la langue ». L’héroïne, sorte de Lady Macbeth des années 1930, est l’épouse de George Pemberton, riche et puissant exploitant forestier. Ces deux-là sont des prédateurs, prêts à tout pour faire fructifier leur entreprise dont l’objectif est de couper tous les arbres à portée de leur main. Une ambition que vient menacer le projet d’aménagement d’un parc national, pour lequel l’État convoite leurs terres. Pemberton met sa fortune à contribution pour soudoyer tous les banquiers et politiciens qu’il faut, et Serena n’hésite pas à manier fusil et couteau pour éliminer les obstacles humains.
Belle, ambitieuse et intrépide, Serena fascine son mari et ses employés, pour lesquels elle n’éprouve aucune compassion. Et pourtant chaque jour apporte son lot de blessés, voire de morts, tant le métier de bûcheron est dangereux en soi et la nature alentour hostile, quoique magnifique. Le roman prend des allures de thriller lorsqu’elle poursuit de sa haine implacable le fils naturel que Pemberton a engendré avant son mariage et qu’il semble vouloir protéger. Sa fureur vengeresse ira très loin…
Mon avis :
Premier roman de
Ron Rash que je lis et je suis vraiment déçue car Serena n’a pas su me
convaincre. Il m’a fallu presque deux mois pour venir à bout des 500 pages,
tant je me suis ennuyée.
Je ne remets pas
en cause que l’écriture et la plume de l’auteur n’est pas belle bien au
contraire. LE livre m’a vraiment transporté dans les années 1930 au cœur des
Etats-Unis. Mais je n’ai pas aimé l’intrigue et les personnages. Serena est une
femme froide, sans scrupule, son mari Pemberton est juste méprisable quant aux
personnages secondaires, aucun n’a réussi un tant soit peu a touché mon cœur.
Le roman est
noir, violent, dérangeant parfois et l’auteur ne nous épargne rien. Il y a de
bons dialogues mais malgré ça je ne suis vraiment pas conquise. J’ai d’autres
romans de l’auteur dans ma PAL, peut-être que j’aurais plus de chances avec ceux-là
mais pour Serena, je suis passée à côté.
J'avais bien aimé "Un monde à l'endroit"...
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