Résumé :
Un accident inexpliqué, une singulière disparition, et maintenant un
suicide... ça fait désordre dans un établissement aussi respectable que
le musée Jeongno, célèbre pour sa collection de peinture contemporaine
coréenne. En tout cas. c'est l'avis du jeune artiste Kim Jun-ki et de
son amie Nuri qui, au péril de leur vie, vont tenter de percer les
secrets du musée, en marge de l'enquête officielle de la police.
Un polar sur les dessous et les trafics du monde de l'art, où le sang qui jaillit évoque un tableau de Jackson Pollock, et dont la clé de l'énigme pourrait bien se cacher dans le mystérieux tableau de l'artiste vénitien Giorgione. La Tempête.
Un polar sur les dessous et les trafics du monde de l'art, où le sang qui jaillit évoque un tableau de Jackson Pollock, et dont la clé de l'énigme pourrait bien se cacher dans le mystérieux tableau de l'artiste vénitien Giorgione. La Tempête.
Mon avis :
Escale en Corée
du Sud avec ce court roman d’environ 200 pages. Les rats de musée est une enquête
policière dans le milieu de l’art que j’ai pris plaisir à dévorer en quelques
heures. Je suis, par contre, très surprise par les notes / avis moyens voir
négatifs sur ce roman car pour ma part, j’ai beaucoup aimé.
Commençons par le
seul point négatif du roman : les noms des personnages. Généralement quand
je vois ce commentaire dans une critique, je suis la première à rouler des yeux
en me disant intérieurement : C’est un roman coréen alors évidement les
personnages ont des noms coréens qui pour nous européens sonnent parfois
difficile à la lecture ou à la mémorisation. Mais ici j’ai vraiment eu beaucoup
de mal et je me suis rendue compte à la moitié du roman que j’avais confondue
deux personnages qui n’avait rien à voir l’un l’autre à l’exception de leur nom :
Kim Jun-ki et Kim Jeong-su. Il est aussi difficile lors de la rencontre avec un
personnage de savoir s’il s’agit d’une femme ou d’un homme, il m’a donc fallu guetter
les détails grammaticaux du texte.
Malgré ça, j’ai
adoré cette immersion dans le milieu artistique : pénétrer dans les
coulisses d’un grand musée (qui n’en n’a jamais rêvé), côtoyer des artistes, en
apprendre d’avantage sur les méthodes de peintures et surtout de détection de
faux tableaux. Tout ça est passionnant. Alors certes, si on s’attend à une
super intrigue policière, c’est un peu raté ! Ici l’enquête, je dirais est
secondaire et sert un peu de support. L’auteur met avant tout en lumière l’art,
son histoire, sa place dans la société d’aujourd’hui. C’est un roman très bien
documenté et surtout très bien écrit. Lee Eun est apparemment populaire en Corée
et je ne suis pas surprise car ce roman est vraiment prometteur.
Je ne connaissais pas, mais appréciant la littérature coréenne et étant assez inculte niveau art, cette immersion dans le milieu artistique agrémentée d'une touche d'enquête policière me tente bien :)
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