dimanche 17 mars 2019

Les rats de musée

Résumé : 

Un accident inexpliqué, une singulière disparition, et maintenant un suicide... ça fait désordre dans un établissement aussi respectable que le musée Jeongno, célèbre pour sa collection de peinture contemporaine coréenne. En tout cas. c'est l'avis du jeune artiste Kim Jun-ki et de son amie Nuri qui, au péril de leur vie, vont tenter de percer les secrets du musée, en marge de l'enquête officielle de la police.
Un polar sur les dessous et les trafics du monde de l'art, où le sang qui jaillit évoque un tableau de Jackson Pollock, et dont la clé de l'énigme pourrait bien se cacher dans le mystérieux tableau de l'artiste vénitien Giorgione. La Tempête.

Mon avis : 

Escale en Corée du Sud avec ce court roman d’environ 200 pages. Les rats de musée est une enquête policière dans le milieu de l’art que j’ai pris plaisir à dévorer en quelques heures. Je suis, par contre, très surprise par les notes / avis moyens voir négatifs sur ce roman car pour ma part, j’ai beaucoup aimé. 

Commençons par le seul point négatif du roman : les noms des personnages. Généralement quand je vois ce commentaire dans une critique, je suis la première à rouler des yeux en me disant intérieurement : C’est un roman coréen alors évidement les personnages ont des noms coréens qui pour nous européens sonnent parfois difficile à la lecture ou à la mémorisation. Mais ici j’ai vraiment eu beaucoup de mal et je me suis rendue compte à la moitié du roman que j’avais confondue deux personnages qui n’avait rien à voir l’un l’autre à l’exception de leur nom : Kim Jun-ki et Kim Jeong-su. Il est aussi difficile lors de la rencontre avec un personnage de savoir s’il s’agit d’une femme ou d’un homme, il m’a donc fallu guetter les détails grammaticaux du texte. 

Malgré ça, j’ai adoré cette immersion dans le milieu artistique : pénétrer dans les coulisses d’un grand musée (qui n’en n’a jamais rêvé), côtoyer des artistes, en apprendre d’avantage sur les méthodes de peintures et surtout de détection de faux tableaux. Tout ça est passionnant. Alors certes, si on s’attend à une super intrigue policière, c’est un peu raté ! Ici l’enquête, je dirais est secondaire et sert un peu de support. L’auteur met avant tout en lumière l’art, son histoire, sa place dans la société d’aujourd’hui. C’est un roman très bien documenté et surtout très bien écrit. Lee Eun est apparemment populaire en Corée et je ne suis pas surprise car ce roman est vraiment prometteur.
 

1 commentaire:

  1. Je ne connaissais pas, mais appréciant la littérature coréenne et étant assez inculte niveau art, cette immersion dans le milieu artistique agrémentée d'une touche d'enquête policière me tente bien :)

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