Résumé :
Seonkyeong, criminologue, est sollicitée par un serial-killer qui attend
son jugement en prison. Cet homme qui a assassiné une douzaine de
femmes veut lui parler, à elle et à personne d'autre. Intelligent,
manipulateur, ses motivations restent floues mais tous s'accordent à
dire que Seonkyeong devra faire preuve de la plus grande prudence face à
ce criminel hors normes.
Dans le même temps, son mari se voit contraint de faire venir chez eux la fille qu'il a eu d'un précédent mariage. Une petite de onze ans qui serre contre elle son ours en peluche, une petite bouleversée par les décès de sa mère et de ses grands-parents maternels. Des décès pour le moins suspects d'ailleurs...
Bonne nuit maman est le premier opus d'une trilogie consacrée à Ha-young, jeune criminelle qui incarne les bouleversements vécus par la société coréenne.
Dans le même temps, son mari se voit contraint de faire venir chez eux la fille qu'il a eu d'un précédent mariage. Une petite de onze ans qui serre contre elle son ours en peluche, une petite bouleversée par les décès de sa mère et de ses grands-parents maternels. Des décès pour le moins suspects d'ailleurs...
Bonne nuit maman est le premier opus d'une trilogie consacrée à Ha-young, jeune criminelle qui incarne les bouleversements vécus par la société coréenne.
Mon avis :
The only child (ou Bonne nuit maman en français) fait partie des sorties littéraires
de février que j’attendais avec impatience. Je viens tout juste de refermer la dernière
page de ce livre et il m’est difficile de dire si j’ai aimé ou pas. Il y a du
pour et du contre qui me laisse perplexe.
On suit Seonkyeong,
criminologue qui est appelé par un serial killer qui est sous les verrous. Il
souhaite lui parler uniquement à elle. En parallèle, on découvre la vie de notre
criminologue qui se voit charger de s’occuper de la fille de son époux après un
grave incendie.
Tout d’abord, c’est un roman très noir comme on peut s’en douter a la
lecture du résumé. Là-dessus pas de tromperie sur la marchandise. Là où réside
le problème, c’est qu’il n’y a aucun sentiment. Les asiatiques sont pudiques et
ne montrent rien, mais ici impossible de s’attacher aux personnages, d’éprouver
quelque chose pour eux. On reste un spectateur de marbre tout comme les
protagonistes de l’histoire : Seonkyeong par exemple et sa relation avec
son mari qui donnent l’impression de voir deux colocataires plutôt qu’un vrai
couple.
Il y a aussi un problème de style dans la version originale ou dans la
traduction anglaise qui donne des répétitions constantes ou le texte aurait pu être
allégé. Il faut parfois quatre phrases ou il pourrait y en avoir qu’une seule. Tout
ça alourdit le texte et ralentit énormément le rythme du roman.
Au final, le roman est très accès sur les personnages et moins sur l’intrigue et je m’attendais à autre chose. En savoir plus sur ce fameux serial killer qui ne sert que de prétexte et n’apporte rien à l’histoire si ce n’est détourner l’attention du lecteur du véritable danger qui se trame.
En tout cas, le suspense est omniprésent et on sent la tension monter petit
à petit. La fin est complétement renversante et j’adore ce genre de twist que l’on
n’a pas vu venir. C’est apparemment le premier tome d’une trilogie et je suis
curieuse de voir la suite même si je reste partagée sur ce premier roman.
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