Résumé :
Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n'a plus que deux mois à vivre.
Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l'écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu. Si ce roman est presque entièrement dialogué, c'est qu'aucune forme ne s'apparente autant à la torture.
Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l'interrogatoire, à un duel sans merci où se dessine alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres. Premier roman d'une extraordinaire intensité, où Amélie Nothomb, 25 ans, manie la cruauté, le cynisme et l'ambiguïté avec un talent accompli.
Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l'écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu. Si ce roman est presque entièrement dialogué, c'est qu'aucune forme ne s'apparente autant à la torture.
Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l'interrogatoire, à un duel sans merci où se dessine alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres. Premier roman d'une extraordinaire intensité, où Amélie Nothomb, 25 ans, manie la cruauté, le cynisme et l'ambiguïté avec un talent accompli.
Mon avis :
Un bon roman d’Amélie Nothomb, sans doute pas le meilleur ou en tout cas
pas mon préféré, mais ça se laisse lire et très vite le lecteur se laisse
prendre au jeu.
Prétextat (et oui encore un nom à coucher dehors. Je m’excuse d’avance pour
tous les Prétextat qui liront cette critique), est un vieil écrivain à succès,
prix Nobel de littérature souffrant d’un cancer. Il ne lui reste que deux mois à
vivre et il décide donc de donner cinq dernières interviews. Mais ce n’est pas
quelqu’un de facile et il va très vite faire fuir les quatre premiers
journalistes venus l’interroger. Avec la dernière, il aura plus de fil à
retordre.
C’est comme tous les romans de l’auteure, une histoire très courte (180
pages en version poche) autant vous dire que ça se lit vite. Pourtant, il y a
des longueurs dans ce roman. En effet, le roman a peu d’intérêt au départ avec
les quatre premiers journalistes qui sont ternes. L’intrigue commence vraiment à
la page 83 et c’est les cent dernières pages qui méritent vraiment qu’on s’y penche.
Autre particularité, le roman se compose uniquement de dialogue à une ou
deux exceptions près. Ce n’est pas pour faciliter la lecture j’en conviens,
mais je dois dire que les répliques fusent et prêtent souvent à rire tant elles
sont loufoques.
Niveau personnage, Nina m’a beaucoup plu, c’est une journaliste zélée qui
fait son travail avec brio et qui a une excellente repartie. Prétextat, lui
reste un mystère. Amélie a du abuser du champagne lors de l’écriture de ce
roman car il est complètement perché et dans son monde.
La fin est par contre, comme toujours une réussite. Un retournement de
situation qui est juste parfait, une chute à laquelle on ne s’attend pas et
forcement on referme ce roman avec une grande satisfaction.
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