Résumé :
Nina est fière de travailler à la bibliothèque de Birmingham, mais elle
se rend compte qu'au lieu de vivre au milieu des livres qu'elle adore,
elle passe surtout son temps dans l'arrière-salle à faire de
l'informatique. Tout ce qui faisait sa joie a disparu et lui manque
terriblement : le contact avec les gens, papoter avec les habitués,
s'assurer que chaque lecteur va trouver le livre qui lui convient...
C'est alors qu'elle répond à un projet un peu fou. Et si elle montait
une petite librairie itinérante dans les Highlands écossais ? Un
minuscule stock de livres, mais pas d'ordinateur ! Et qui sait, malgré
le froid rigoureux, peut-être trouvera-t-elle un nouveau sens à sa vie
dans cette communauté chaleureuse ?
Mon avis :
Avec La charmante librairie des jours heureux, j’avais envie d’une lecture légère
entre deux thrillers, envie d’un peu de réconfort en cette période difficile et
stressante, envie d’amour et de sentiments dégoulinants.
On fait la connaissance de Nina, passionnée de livres, qui un jour décide
de réaliser son rêve et d’ouvrir un camion librairie qui irait à la rencontre
des lecteurs. C’est une très bonne idée sur le papier mais Nina, c’est un peu
un Pierre Richard ambulant et elle va devoir faire face à bien des imprévus.
C’est léger, frais, drôle bref un très bon roman pour se vider la tête. J’ai
aimé partir en Écosse et retrouver cette terre sauvage et ses habitants au
grand cœur.
Malgré ça, le roman a quelques défauts : le style ou devrais-je dire l’absence
de style m’a dérangé. En effet, j’ai souvent eu l’impression que l’auteure écrivait
comme elle parlait, comme si elle jetait directement ses pensées sur la feuille
sans essayer de tourner ses phrases ou d’y ajouter un peu de style. J’ai lu le
roman en anglais, alors j’espère que pour les lecteurs francophones, le ou la
traductrice aura ajouté sa petite touche personnelle.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Nina qui est une battante et qui malgré
les obstacles, se bat pour son projet. Surinder aussi est drôle et m’a beaucoup
fait sourire grâce à sa répartie. Par contre, le personnage de Marek est
terriblement cliché. C’est le stéréotype même de l’européen des Balkans et j’aurai
aimé un peu plus d’originalité de la part de Jenny Colgan.
Enfin ce roman parlera à tous les amoureux de la lecture et des librairies.
J’aurai aimé plus de références à des livres existants et à la littérature mais
j’en demande peut-être un peu trop. C’est une bonne lecture mais je pense qu’elle
ne me laissera pas un grand souvenir.
Je l'ai offert à ma maman, et je compte bien lui piquer après ;)
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