Résumé :
1933. Italie. Elena, jeune photographe anglaise, tombe amoureuse d'un
journaliste, qui meurt assassiné peu après. Juste avant de mourir, il
confie à Elena appartenir au MI6 et la charge de terminer sa mission :
avertir son contact berlinois qu'un attentat doit avoir lieu contre
Scharnhorst, un proche d'Hitler, et qu'il va être imputé aux
Britanniques.
À Berlin, la partition se joue comme prévu : Scharnhorst est assassiné. Bientôt, c'est sur Elena que se resserrent les griffes du complot : une arme est retrouvée parmi ses affaires. Traquée par la police, elle doit s'enfuir et peu à peu, elle découvre l'ampleur du fanatisme nazi, autodafé, persécution des juifs. Elle décide alors de photographier les preuves pour les expédie à son grand-père, resté en Angleterre. Secrets de famille, vengeance personnelle et résonance avec la grande Histoire : en ces temps troublés, Elena devra affronter la vérité de chacun pour comprendre la sienne.
À Berlin, la partition se joue comme prévu : Scharnhorst est assassiné. Bientôt, c'est sur Elena que se resserrent les griffes du complot : une arme est retrouvée parmi ses affaires. Traquée par la police, elle doit s'enfuir et peu à peu, elle découvre l'ampleur du fanatisme nazi, autodafé, persécution des juifs. Elle décide alors de photographier les preuves pour les expédie à son grand-père, resté en Angleterre. Secrets de famille, vengeance personnelle et résonance avec la grande Histoire : en ces temps troublés, Elena devra affronter la vérité de chacun pour comprendre la sienne.
Mon avis :
Une nouvelle
série signée Anne Perry, forcément je réponds présente ! Death in focus
(ou Dans l’œil du cyclone à paraître en français) est une véritable voyage au
cœur de l’Europe des années 1930. On débute l’intrigue sous le soleil d’Amalfi
et son insouciance puis dans l’Angleterre tourmenté qui peine à se remettre de
la Première Guerre Mondiale et craint une nouvelle guerre ou encore en
Allemagne sous Hitler qui vient d’accéder au pouvoir.
On suit donc
Elena, une jeune femme de vingt-huit ans, qui est photographe et lors d’un
séjour en Italie, elle rencontre Ian. Ils font connaissance dans le train de
retour vers Paris quand ce dernier est assassiné. Il a le temps dans un dernier
soupir de lui avouer qu’un attentat se prépare en Allemagne et qu’elle doit
tout faire pour l’en empêcher.
Comme
toujours, les descriptions d’Anne Perry sont justes et richement documentées.
Berlin prend une tout autre dimension sous la plume de l’auteure, dans une période
cruciale de l’histoire. Tout prend vie sous nos yeux et l’on a froid dans le
dos car on connait très bien la suite… La persécution des juifs, communistes,
homosexuels, tsiganes et j’en passe, a déjà commencé. On brule les livres dans
les rues et l’on assiste à tout cela dans l’impuissance la plus totale.
Elena est
forte et déterminée, intelligente et astucieuse sous ses airs ingénue comme la
plupart des personnages féminins sous la plume de l’auteure. Elle a peut-être
un peu trop confiance en elle mais les tomes suivants nous le diront. Elle a
malgré tout quelques défauts : elle répète les mêmes erreurs encore et
encore et sa naïveté la rende parfois agaçante. Pourtant, elle est attachante
et on prend plaisir à être à ses côtés au fil des pages. Mais elle n’est pas la
seule personne intéressante car la famille
Standish est pleine de secrets et de personnages complexes. Elena a une place
importante mais Lucas son grand-père est tout aussi fascinant. Joséphine est
effacée car elle sait rester à sa place mais elle est futée et en sait bien
plus qu’il n’y paraît. Charles est buté et arrogant et il m’a vraiment énervé.
Je crois qu’on ne peut que prendre du plaisir à le détester. Quant à Margot, j’espère
faire plus ample connaissance avec elle dans les futurs tomes car c’est un
personnage qui pourrait se montrer intéressant dans une intrigue.
Vous l’aurez
compris suspense, secrets, trahison, espionnage sont au rendez-vous et le
roman se veut captivant et pleins de mystères du début à la fin. Une petite pointe
de romance vient s’ajouter à tout ça, du lyrisme dans les descriptions des
paysages et de la nature et un caractère plus dramatique avec la montée en
force d’Hitler en Allemagne, de Mussolini en Italie, l’instabilité en Espagne
et les premiers signes d’une seconde guerre mondiale alors que les plaies de la
première ne sont pas encore pansées. Une lecture pertinente
et prometteuse. Quelques maladresses et répétions dans la narration sont à souligner mais j’ai vraiment hâte
de lire la suite.
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