jeudi 4 mai 2023

Le promontoire du reptile


Résumé : 
En se réveillant dans son salon, John Brenner, ancien alcoolique, découvre à côté de lui le cadavre d'une jeune femme tuée par balle, une bouteille de vodka et le pistolet de son père. Même si tout l'accuse, il est en certain : il n'a pas tué cette inconnue.
Pire encore, le temps que John sorte de chez lui pour retrouver son calme, le corps et toute trace du crime disparaissent. Est-il victime d'une hallucination ? S'est-il remis à boire ? Et quelle est cette amnésie dont il est atteint et qui l'empêche de se souvenir des événements de la veille ? John mène son enquête, mais ses pertes de mémoire se répètent, et de plus en plus de coupables potentiels apparaissent.

Grand architecte de ce récit aux multiples facettes, Federico Axat nous fait entrer dans un univers où la frontière entre rêve et réalité se fait de plus en plus mince et inquiétante.

Mon avis : 
Première rencontre avec Federico Axat et je suis conquise par ce roman.

John se réveille avec une bouteille de vodka vide et le cadavre d’une jeune femme a ses côtés. Il ne se rappelle rien, il panique et s’enfuit mais quand il revient, la jeune femme a disparu. A-t-il rêvé ? Est-il victime d’hallucinations ?

L'histoire est captivante dès la première ligne. Tous les livres ne s'ouvrent pas sur la confession d'un meurtre. Et ce détail suffit à nous entrainer dans une spirale infernale. C’est un thriller efficace, plein de rebondissements, un peu complexe parfois car a coté de l’intrigue on revit certains passages de la jeunesse de John et plusieurs personnages secondaires font leur apparition.

La fin est complètement inattendue et peut-être un peu rapide. Je l’ai relu plusieurs fois et je ne suis toujours pas certaine de l’avoir complétement comprise. Et c’est bien là mon seul bémol concernant l’intrigue : à trop vouloir ajouter des rebondissements et retournement de situation, l’auteur prend le risque de perdre son lecteur. Malgré cela, je suis conquise et je lirai avec plaisir d’autres romans de Federico Axat.

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