lundi 10 juin 2019

La saison des feux

Résumé : 

À Shaker Heights, banlieue riche et tranquille de Cleveland, tout est soigneusement planifié pour le bonheur des résidents. Rien ne dépasse, rien ne déborde, à l’image de l’existence parfaitement réglée d’Elena Richardson, femme au foyer exemplaire. Lorsque Mia Warren, une mère célibataire et bohème, vient s’installer dans cette bulle idyllique avec sa fille Pearl, les relations avec la famille Richardson sont d’abord chaleureuses. Mais peu à peu, leur présence commence à mettre en péril l’entente qui règne entre les voisins. Et la tension monte dangereusement à Shaker Heights.

Mon avis : 

J’avais lu d’excellentes critiques à propos de ce roman et c’est ce qui me faisait peur : peur d’être déçue, peur que le roman ne soit pas à la hauteur, peur de ne pas aimer. C’est tellement plus simple de se jeter dans un roman dont on n’a pas entendu parler, dont on a lu aucune critique et dans lequel on plonge sans a priori et complétement à l’aventure. En tout cas, ici, je rejoins les avis unanimes : La Saison des feux est un excellent roman. 

On découvre un quartier résidentiel américain, dans une banlieue cossue de Cleveland, avec des familles riches comme les Richardson. Mais l’arrivée de Mia, mère célibataire et de sa fille Pearl va bouleverser leur quotidien. Quiproquos, secrets, retournements de situation sont au rendez-vous et surtout la tension entre tous les protagonistes montent doucement jusqu’à l’embrassement (sans mauvais jeu de mot). 

C’est un roman habilement construit, un peu lent au départ mais l’auteure choisit de bien introduire ses personnages. L’intrigue est excellente et toutes les pièces du puzzle viennent s’assembler parfaitement dans les dernières pages. La fin reste volontairement ouverte et c’est au lecteur d’imaginer ce qu’il va advenir des personnages. C’est un peu frustrant car nous n’avons pas toutes les réponses à nos questions mais chacun est libre d’imaginer ce qu’il veut. 

J’ai beaucoup aimé l’ambiance décrite par Celeste Ng, la plongée dans les années 90 est vraiment très réaliste et je m’y suis revu plusieurs fois. L’écriture est tout aussi remarquable et je vais vite me plonger dans son autre roman Tout ce qu'on ne s'est jamais dit et les futurs à venir (j’espère !)
 

1 commentaire:

  1. J'avais entendu beaucoup de bien de "Tout ce qu'on ne s'est jamais dit", je l'ai emprunté avec enthousiasme et j'avais été déçue. Il n'était pas mauvais mais je n'avais pas compris l'engouement autour de ce livre, j'avais trouvé l'intrigue trop légère et il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Je comprends ton appréhension par-rapport aux trop bonnes critiques et je la partage sur ce deuxième roman !

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