Résumé :
À Shaker Heights, banlieue riche et tranquille de Cleveland, tout est
soigneusement planifié pour le bonheur des résidents. Rien ne dépasse,
rien ne déborde, à l’image de l’existence parfaitement réglée d’Elena
Richardson, femme au foyer exemplaire. Lorsque Mia Warren, une mère
célibataire et bohème, vient s’installer dans cette bulle idyllique avec
sa fille Pearl, les relations avec la famille Richardson sont d’abord
chaleureuses. Mais peu à peu, leur présence commence à mettre en péril
l’entente qui règne entre les voisins. Et la tension monte
dangereusement à Shaker Heights.
Mon avis :
J’avais lu d’excellentes
critiques à propos de ce roman et c’est ce qui me faisait peur : peur d’être
déçue, peur que le roman ne soit pas à la hauteur, peur de ne pas aimer. C’est
tellement plus simple de se jeter dans un roman dont on n’a pas entendu parler,
dont on a lu aucune critique et dans lequel on plonge sans a priori et complétement
à l’aventure. En tout cas, ici, je rejoins les avis unanimes : La Saison
des feux est un excellent roman.
On découvre un
quartier résidentiel américain, dans une banlieue cossue de Cleveland, avec des
familles riches comme les Richardson. Mais l’arrivée de Mia, mère célibataire
et de sa fille Pearl va bouleverser leur quotidien. Quiproquos, secrets, retournements
de situation sont au rendez-vous et surtout la tension entre tous les
protagonistes montent doucement jusqu’à l’embrassement (sans mauvais jeu de
mot).
C’est un roman
habilement construit, un peu lent au départ mais l’auteure choisit de bien
introduire ses personnages. L’intrigue est excellente et toutes les pièces du
puzzle viennent s’assembler parfaitement dans les dernières pages. La fin reste
volontairement ouverte et c’est au lecteur d’imaginer ce qu’il va advenir des
personnages. C’est un peu frustrant car nous n’avons pas toutes les réponses à
nos questions mais chacun est libre d’imaginer ce qu’il veut.
J’ai beaucoup
aimé l’ambiance décrite par Celeste Ng, la plongée dans les années 90 est
vraiment très réaliste et je m’y suis revu plusieurs fois. L’écriture est tout
aussi remarquable et je vais vite me plonger dans son autre roman Tout ce qu'on
ne s'est jamais dit et les futurs à venir (j’espère !)
J'avais entendu beaucoup de bien de "Tout ce qu'on ne s'est jamais dit", je l'ai emprunté avec enthousiasme et j'avais été déçue. Il n'était pas mauvais mais je n'avais pas compris l'engouement autour de ce livre, j'avais trouvé l'intrigue trop légère et il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Je comprends ton appréhension par-rapport aux trop bonnes critiques et je la partage sur ce deuxième roman !
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