mardi 14 mars 2023

Trois vies par semaine


Résumé : 
Habiter trois villes différentes ? Posséder trois identités reconnues ? Aimer trois femmes intensément ?
Avoir trois vies par semaine.
Pour tirer les fils de ce nouveau suspense qui mêle les thèmes de l’exil, la vengeance, la multiplicité d’une vie… l’unique Michel Bussi.

Un mort
Deux disparus
Trois femmes amoureuses

Un corps est retrouvé dans la vallée de la Meuse, au cœur des Ardennes. Accident, suicide, meurtre ?
La révélation de l’identité de la victime plonge la capitaine Katel Marelle dans la sidération.
Renaud Duval menait-il… trois vies par semaine ?
Trois femmes attendent son retour. Chacune revendique d’être son unique amour.
Ensemble, elles vont tenter de percer l’énigme d’une impossible triple vie...
Mais comme dans un théâtre d’illusions, des ombres rôdent, prêtes à se venger.
Qui sait la vérité ? Qui manipule ? Qui tire les ficelles ?

Mon avis : 
J’aimais beaucoup les romans de Michel Bussi, mais dernièrement, je suis souvent déçue. J’étais curieuse de découvrir Trois vies par semaine, petit clin d’œil a la chanson d’Indochine, et j’ai beau avoir fini ma lecture depuis plusieurs heures, je ne suis pas capable de dire si j’ai aimé ou pas.

Tout n’est pas négatif, il y a énormément de suspense, et une fois le livre commencé, on veut aller jusqu’à la fin et connaitre le dénouement. L’auteur nous entraine sur de nombreuses fausses pistes, et en tant que lecteur, on se pose énormément de questions. Renaud, Hans et Pierre sont intrigants, fascinants et leurs vies vraiment atypiques. Tant de points communs mais aussi tant de différences….

La fin est réussie, le retournement de situation est à la hauteur de nos attentes et l’on ne voit rien venir. La construction du récit est prenante avec des chapitres courts qui se succèdent d’autres personnages qui interviennent.

Cependant, il y a des choses qui m’ont fait rouler des yeux comme les personnages extrêmement caricaturaux notamment Katel qui est tellement agaçante, qui essaie de faire de l’humour mais qui ne fait rire personne ou Elea, qui m’a tapé sur les nerfs avec sa précieuse.

J’aime les connaissances de Michel Bussi a propos de la France, de ses regions et de son terroir mais parfois c’est trop, digne d’un guide de voyage ou encore la description des plats comme la Cacasse a cul nu…

Enfin certaines descriptions sont vraiment ridicules. Katel, une gendarme demande a Agnès de décrire son mari qui vient d’être retrouvé mort et voilà un exemple de réponse : « Renaud n’était pas vraiment beau, mais il possédait un charme bien à lui. Ses yeux étaient d’un gris particulier, on ne le distingue pas bien sur les photos. Gris crayon-à-papier. Très clair. Une mine entre le 4 H et le 3 H, pour être précise, souvent on en plaisantait. Des cheveux châtain clair, ou blond foncé, comme vous voulez. Et puis il avait cette façon de marcher, soit trop voûtée, soit trop raide, comme s’il ne pouvait régler sa colonne vertébrale que sur deux ou trois positions ». Sérieusement ? Ce n’est absolument pas crédible et sonne complètement faux.

Bref, par son suspense et son intrigue, Trois vies par semaine m’a conquise mais je ne conseillerais pas ce roman. J'ai failli abandonner ma lecture plusieurs fois tant c'etait laborieux mais j'ai reussi malgré tout a aller jusqu'au bout.

1 commentaire:

  1. Tout à fait le commentaire que j aurais écrit. J ai failli abandonner au début mais je voulais savoir. Il fallait s accrocher tant c était quand même tordu. J ai accéléré la fin puis ouf. Terminé mais ne me demandez pas de raconter l histoire dans quelques jours.....

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