mardi 28 mars 2023

La petite fille sous la neige


Résumé : 
Ne cesse jamais de chercher... New York, 1998. Pendant la parade de Thanksgiving, Kiera Templeton, trois ans, disparaît. Après avoir fouillé toute la ville, on ne retrouve que quelques mèches de cheveux à côté des vêtements que portait la petite fille. En 2003, le jour où Kiera aurait fêté ses huit ans, ses parents reçoivent un colis inattendu : une cassette VHS avec un enregistrement d'une minute où l'on voit leur fille jouer dans une pièce inconnue.
Attirée par l'affaire, Miren, une jeune étudiante en journalisme à l'université de Columbia, entreprend des recherches et trouve bientôt de nouveaux indices. Sa détermination à retrouver coûte que coûte l'enfant n'est pas un hasard car Miren porte aussi de lourds secrets...

Mon avis : 
J’avais adoré la série sur Netflix avec l’incroyable Milena Smit dans le rôle de Miren et j’étais vraiment curieuse de découvrir le roman. Les deux sont vraiment époustouflants et j’espère vraiment que d’autres romans de Javier Castillo seront très vite traduits. D’ailleurs, le tome deux est paru en Espagne et je serai au rendez-vous des sa parution en France.

A New-York, en 1998, Kiera, une petite fille de trois ans disparait. La police et ses parents la cherchent pendant des années sans succès. A la même époque, Miren, étudiante en journalisme, traumatisé par un viol lors d’une soirée étudiante, se jette corps et âme pour retrouver Kiera. Mais l'état de New York, la démesure de la ville et de ses environs donne l'impression de « chercher une aiguille dans une botte de foin » et malgré le fait que la ville ne se repose jamais, personne n'a rien vu.

Sur la couverture, Joel Dicker écrit « Le nouveau phénomène littéraire » et il n’a pas tort. D’ailleurs pendant toute ma lecture, j’ai trouvé des similitudes entre Joel Dicker et Javier Castillo. Leurs romans se deroulent aux Etats-Unis et arrivent à nous faire voyager, les chapitres sont courts avec de sauts de temps constants, avec une alternance des personnages… Tout cela constitue un puzzle fantastique. L’écriture de l’espagnol est peut-être un peu plus sombre, avec une ambiance un peu plus polar mais les deux écrivains arrivent à me séduire.

L'une des pires craintes d’un parent c’est que son enfant disparaisse. La douleur des parents dépeinte ici est si bien décrite qu'elle nous déchire de l'intérieur. En fait, toutes les émotions du roman sont si bien rendues qu'elles sont presque palpables. Le désespoir, la tristesse, la colère, la jalousie, l’impuissance dans l’enquete et la frustration du manque de moyens et de ressources des policiers.

C'est une histoire de douleur, de perte, de peur et d'égoïsme. Mais surtout, c'est un livre sur l'amour et l'espoir, qui nous insiste à ne faut jamais renoncer. L'histoire de Miren m'a beaucoup ému et m'a serré le cœur. Je suis impressionnée par le fait que l’auteur, un homme, arrive a si bien décrire une femme, son traumatisme, et que tant de lectrices puissent être capable de s’identifier à Miren. C’est un personnage incroyablement attachant. J’ai beaucoup aimé sa relation avec le « professeur » que j’ai trouvé très touchante.

Enfin j’ai aimé revivre les années 1990 et 2000, voir l’évolution des nouvelles technologies, l’impacte d’internet puis des réseaux sociaux sur les étudiants et le monde de la presse. Tout ça est encore une fois merveilleusement bien décrit.

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