Résumé :
Choisis ton destin, Fille de l'eau !
Le printemps est là, et pourtant, un épais brouillard a envahi l'archipel suédois. D'après la légende ancestrale, cette brume opaque annonce de terribles événements. Bientôt, elle va noyer les navigateurs et perturber les signaux des GPS, troublant l'équilibre de l'île.
Changelin parmi les humains, la jeune Tuva tente par tous les moyens de découvrir la vérité, sur elle-même et sur le danger qui menace sa terre natale. Aux côtés de son meilleur ami Rasmus, et de Maria, sa fidèle alliée mara, la jeune fille comprend qu'une créature mythique offensée par les hommes s'est réveillée sous la forme de ce brouillard. Le peuple des océans dont elle pensait être la seule survivante est loin d'avoir dit son dernier mot.
Le printemps est là, et pourtant, un épais brouillard a envahi l'archipel suédois. D'après la légende ancestrale, cette brume opaque annonce de terribles événements. Bientôt, elle va noyer les navigateurs et perturber les signaux des GPS, troublant l'équilibre de l'île.
Changelin parmi les humains, la jeune Tuva tente par tous les moyens de découvrir la vérité, sur elle-même et sur le danger qui menace sa terre natale. Aux côtés de son meilleur ami Rasmus, et de Maria, sa fidèle alliée mara, la jeune fille comprend qu'une créature mythique offensée par les hommes s'est réveillée sous la forme de ce brouillard. Le peuple des océans dont elle pensait être la seule survivante est loin d'avoir dit son dernier mot.
Mon avis :
Si le tome 1 était un peu long à démarrer et l’intrigue à se mettre en
place, ici on n’entre directement dans le vif du sujet. Ce deuxième tome est passionnant
(encore plus que le premier ! si si c’est possible) et séduira les jeunes
lecteurs comme les plus grands. Il vous procurera quelques frissons et tiendra
en haleine du début à la fin. Un seul regret c’est que le livre soit si court,
car il est dur de refermer les dernières pages. On voudrait continuer l’aventure
avec Tuva. Heureusement, il y a un troisième tome, qu’il me tarde maintenant de
lire.
Le roman est aussi beaucoup plus noir, oppressant comme cette brume qui a envahi
la Baltique. La tension est différente que dans le premier tome où Tuva avait
des cauchemars et ne savait pas vraiment ce qui lui arrivait. Ici toutes les excursions en
bateau à travers le brouillard dense, la magie, les créatures magiques et
horribles qui émergent de la mer apportent beaucoup à créer un univers sombre
et effrayant. Les vieux contes, superstitions et le folklore suédois prennent
vie sous nos yeux pour notre plus grand plaisir.
Mais l’ambiance est inquiétante aussi bien par
le coté fantastique du roman que dans la vie de Tuva. En effet, l’alcoolisme du
père prends de plus en plus d’ampleur, la mère se retrouve vite complétement
dépassé et sa honte vis-à-vis de sa fille et de ses branchies n’aide pas la
jeune fille à avoir confiance en elle, tandis qu’elle est de plus en plus
victime de moqueries et brimade en cours.
Tuva est vraiment adorable et on ne peut que s’attacher à elle. On a envie
de l’aider et de devenir son amie. Du haut de ses treize ans, elle fait preuve
d’une grande maturité. C’est une jeune fille courageuse qui n’a pas une adolescence facile. Elle
s’exprime à la première personne et l’on a vraiment le sentiment d’être sa
confidente et de la voir évoluer et grandir à nos côtés. J’ai beaucoup apprécié
de faire enfin plus ample connaissance avec Österman, personnage qui m’intriguait vraiment
dans le tome précédent. Je suis contente que le mystère se lève un peu autour
de lui et j’apprécie de plus en plus Maria qui semble la vraie seule alliée de
Tuva. Rasmus est plus en retrait dans ce tome, c’est un peu dommage, mais ça se
comprend et il y a un vrai fossé qui se creuse entre lui et Tuva. Tuva a grandi
suite aux précédents évènements, et devenu plus mature tandis que lui reste un
adolescent puéril dans toutes ses réactions.
Le livre se veut toujours dénonciateur sur la pollution de la Baltique et
de la responsabilité des hommes malgré tout, j’ai trouvé que cela aurait pu être
mis plus en avant. En effet, il est important d’éduquer le jeune public à qui
s’adresse le roman et le message écologique aurait pu être plus fort.
En tout cas, j'ai adoré me balader sur la Baltique, d'îles en îles et à défaut d'y aller en personne (un jour surement), j'ai adoré le ddépaysement que m'a, une nouvelle fois offert, le duo mère-fille Sten.
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