Résumé :
« À l'attention du service des manuscrits. » C'est accompagnés de cette
phrase que des centaines de romans écrits par des inconnus circulent
chaque jour vers les éditeurs. Violaine Lepage est, à 44 ans, l'une des
plus célèbres éditrices de Paris. Elle sort à peine du coma après un
accident d'avion, et la publication d'un roman arrivé au service des
manuscrits, Les Fleurs de sucre, dont l'auteur demeure introuvable,
donne un autre tour à son destin. Particulièrement lorsqu'il termine en
sélection finale du prix Goncourt et que des meurtres similaires à ceux
du livre se produisent dans la réalité. Qui a écrit ce roman et pourquoi
? La solution se trouve dans le passé. Dans un secret que même la
police ne parvient pas à identifier.
Mon avis :
Tout d’abord, un grand merci à Babelio pour leur opération masse critique
ainsi qu’aux éditions Flammarion, et tout particulièrement Marie Nardot, pour l’envoi
de ce fabuleux roman et le gentil mot qui l’accompagnait.
J’ai découvert Antoine Laurain bien tardivement avec Millésime 54, il y a
quelques semaines de ça. Ce roman avait d’ailleurs été mon premier coup de cœur
de l’année 2020. Alors quand j’ai vu un autre roman de l’auteur, j’ai eu
immédiatement envie de le découvrir. Et encore une fois, l’auteur a conquise
mon cœur de lectrice.
On fait la connaissance de Violaine Lepage qui est une célèbre éditrice
parisienne et qui se remet d’un accident d’avion (eh oui rien que ça !).
Mais elle est bien embêtée, quand un manuscrit excellent arrive et qu’elle décide
de le publier mais n’a aucune idée de l’identité de l’écrivain.
Rien que l’intrigue est passionnante, puisque c’est une véritable plongée
dans le monde de l’édition, un milieu qui fascine tous les lecteurs et écrivains
en herbe. Tout est vraiment minutieusement raconté et l’on savoure la moindre
anecdote. Il est intéressant de découvrir le quotidien d’une maison d’édition,
de voir si les idées reçues qu’on en a s’avèrent juste ou non et je tire mon
chapeau à l’auteur pour cette belle description.
Le roman est habillement construit pour plusieurs raisons :
- Les chapitres sont courts et alternent entre passé et présent, pour nous
faire découvrir une Violaine terriblement attachante. On est d’ailleurs triste
de lui dire au revoir après seulement 215 pages.
- La mise en abime est merveilleusement réussite. On suit en effet, la vie
d’un roman dans notre roman de la lecture de son manuscrit a sa publication,
puis sa nomination au prestigieux prix Goncourt.
- Enfin il y a l’enquête policière en parallèle de la vie de Violaine et de
sa maison d’édition. A la lecture, on a l’impression de deux histoires bien
distinctes, on se demande même ou l’auteur veut en venir et puis la fin est
magnifiquement amenée et toutes les pièces du puzzle s’assemblent.
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