Résumé :
Un jeune journaliste très curieux du siècle passé et de ses histoires de
fantômes interroge le vieil Hanshichi, qui lui raconte quelques-uns de
ses exploits de détective dans le Japon du XIXe siècle. A l'âge de
dix-neuf ans, il se distingue pour la première fois dans l'affaire de la
Lanterne de pierre, où il peaufine sa méthode de déduction à la manière
de Sherlock Holmes. Beaucoup d'autres mystères suivront, tous élucidés
avec le brio et la bonhomie qui le caractérisent. Mais Hanshichi ne se
contente pas de raconter ces histoires de maison de samouraï hantée, de
voleur de kimono, d'incendie, de meurtre, d'esprit vengeur, d'amours
clandestines, de moine bouddhiste corrompu. Il y ajoute force détails
sur la vie dans le Japon traditionnel, les croyances, les saisons, les
façons de s'habiller, et sur une foule de personnages aux petits métiers
divers et variés. A la fin de ces quatorze énigmes, le lecteur connaît
une bonne partie des coutumes de l'époque et s'est pris d'affection pour
cet enquêteur tellement doué et sympathique.
Mon avis :
Un Sherlock
Holmes version japonaise, ça vous tente ? Alors foncez lire Fantômes et
Samouraïs, un recueil de nouvelle où un jeune homme nous raconte les enquêtes
menées par le grand Hanshichi sous l’ère Edo.
Et grâce à ce
recueil de nouvelles, c’est tout un pan de l’histoire du Japon qui se déroule
sous nos yeux. En effet, on découvre les us et coutumes, les diverses croyances
et fêtes, la vie des japonais au XIXe siècle. Et rien que pour ça, le livre est
juste passionnant. D’ailleurs chapeau au traducteur pour toutes les notes que l’on
retrouve au fil des pages et qui nous éclaire un peu plus.
L’écriture de Kidô
Okamoto n’a absolument pas pris une ride et les nouvelles se dévorent en un
rien de temps.
Malgré tout, si
je devais trouver un point négatif, à cette lecture, ça serait sans aucun doute
l’irrégularité des nouvelles. C’est d’ailleurs souvent le cas dans un recueil
de nouvelles, c’est qu’il y a toujours certaines intrigues qui sortent vraiment
du lot, tandis que d’autres sont justes un peu inférieures. C’est le cas ici où
certaines nouvelles m’ont passionné et j’en garderai un souvenir fort tandis
que d’autres sont sitôt lues, sitôt oubliées.
Je suis malgré
tout contente d’avoir fait cette découverte et je lirai sans aucun doute la
suite parue sous le titre Fantômes et kimonos.
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