Résumé :
Septembre 1957.
Henry et Effie passent leur lune de miel à Cape May, dans le New Jersey. Hors saison, la petite station balnéaire n’offre guère de distractions – si ce n’est la découverte du plaisir –, et le jeune couple ne tarde pas à s’ennuyer.
Leur rencontre avec un groupe de New-Yorkais riches et délurés va leur ouvrir les portes d’un monde insoupçonné.
Cape May devient alors leur terrain de jeu : ils s’invitent dans des maisons vides, font de la voile, se saoulent au gin et marchent nus sous les étoiles... jusqu’à cette nuit où tout bascule.
Henry et Effie passent leur lune de miel à Cape May, dans le New Jersey. Hors saison, la petite station balnéaire n’offre guère de distractions – si ce n’est la découverte du plaisir –, et le jeune couple ne tarde pas à s’ennuyer.
Leur rencontre avec un groupe de New-Yorkais riches et délurés va leur ouvrir les portes d’un monde insoupçonné.
Cape May devient alors leur terrain de jeu : ils s’invitent dans des maisons vides, font de la voile, se saoulent au gin et marchent nus sous les étoiles... jusqu’à cette nuit où tout bascule.
Mon avis :
Cape May est le
premier roman de l’auteur Chip Cheek est autant vous dire qu’il va falloir
retenir ce nom car c’est définitivement un auteur à suivre dans les années à
venir. Pour ma part, ce roman est un vrai coup de cœur et je suis vraiment
conquise.
Tout d’abord, c’est
une vraie plongée dans les années 50 : on écoute des vinyles sur la
platine, en dégustant un gin tonic et l’on entendrait presque le bruit des
vagues de cette station balnéaire de Cape May.
L’intrigue est
vraiment prenante : on suit Henry et Effie en voyage de noces. Le couple
est tout jeune marié, vient de la campagne. Elle a dix-huit et lui vingt, ils
sont innocents et vierges. Ils s’apprivoisent doucement, découvrent la vie
commune et puis font la rencontre d’un couple de New-Yorkais, fêtards, libérés
et vont progressivement se lâcher à leur côté. Mais attention à ne pas aller
trop loin…
On sent le
suspense monté progressivement, on se rend vite compte des limites d’Henry et
Effie. L’alcool coule à flot et leur fait prendre des risques. La tension
sexuelle est de plus en plus présente au fil des pages. On devine quelque peu
la fin mais pourtant il est impossible de lâcher le roman avant d’en avoir lu
la dernière page. Je suis conquise par le rythme, par l’écriture de l’auteur.
Le roman a quelques scènes érotiques mais ne tombe jamais dans la vulgarité.
C’est donc un
excellent premier roman : un peu plus de 200 pages lues en 24h et je me
suis régalée. Aucun doute que si l’auteur sort un autre roman prochainement, je
me jetterai à nouveau dessus.