Résumé :
Ce roman commence par un cri et s'achève par un rêve. Le cri, interminable, est celui que lance aujourd'hui une adolescente de seize ans, prénommée Ada, en plein cours d'histoire dans un lycée londonien. Le rêve est celui d'une renaissance. Entre les deux a lieu la rencontre du Grec Kostas Kazantzakis et d'une jeune fille turque, Defne, en 1974, dans une Chypre déchirée par la guerre civile. Elif Shafak crée des personnages débordant d'humanité mais aussi de failles et de doutes, d'élans de générosité et de contradictions, pour conter l'histoire d'un amour interdit dans un climat de haine et de violence qui balaie tout sur son passage.
Sa prose puissante convoque un savant mélange de merveilleux, de rêve, d'amour, de chagrin et d'imagination pour libérer la parole des générations précédentes, souvent réduites au silence.
Mon avis :
Je suis ravie de lire un nouveau roman d’Elif Shafak, après avoir beaucoup aimé 10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange, il y a quelques années.Mon avis :
Cette fois, elle nous emmène à Chypre et le roman se déroule entre les années 1970 et aujourd’hui. On fait la connaissance de Kostas, grec et Defne, turque qui vivent un amour impossible avec en toile de fond la guerre civile qui se prépare.
J’ai trouvé ce roman extraordinaire puisqu'il mélange habilement tous les genres : une très belle histoire d’amour, un roman historique ou l’on en apprend énormément sur Chypre, une petite pointe de merveilleux avec ce figuier qui nous livre son histoire et qui m’a permis d’en apprendre énormément sur les arbres. C’est un roman sur les racines et l’héritage culturelle qui nous est transmis par notre famille.
C’est très bien écrit et j’aimerais énormément voir une série adaptée de ce roman car il contient tous les éléments pour faire une belle saga. J’ai toujours eu envie de découvrir Chypre, et j’ai appris énormément sur l’histoire tragique de l’ile. Je trouve dommage que des tas de touristes visitent l’endroit pour profiter du soleil sans connaitre tout cela. Heureusement ce genre de roman existe pour ne pas oublier.
J’ai adoré la narration du figuier que j’ai trouvé originale. Si dans les premières pages, c’est assez déroutant, ensuite je m’y suis habituée et j’ai beaucoup aimé son histoire.
Mes personnages favoris sont Kostas que j’ai trouvé énormément touchant, réfléchi, mignon avec Defne et merveilleux père pour Ada. Meriem m’a fait beaucoup rire. Je suis moins convaincu par Defne ou Ada qui m’ont semblé un peu moins attachante.
Ce roman m’a donné envie de lire d’autres romans de l’auteure très vite.
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