Résumé :
Authors June Hayward and Athena Liu were supposed to be twin rising stars: same year at Yale, same debut year in publishing. But Athena's a cross-genre literary darling, and June didn't even get a paperback release. Nobody wants stories about basic white girls, June thinks.
So when June witnesses Athena's death in a freak accident, she acts on impulse: she steals Athena's just-finished masterpiece, an experimental novel about the unsung contributions of Chinese laborers to the British and French war efforts during World War I.
So what if June edits Athena's novel and sends it to her agent as her own work? So what if she lets her new publisher rebrand her as Juniper Song--complete with an ambiguously ethnic author photo? Doesn't this piece of history deserve to be told, whoever the teller? That's what June claims, and the New York Times bestseller list seems to agree.
But June can't get away from Athena's shadow, and emerging evidence threatens to bring June's (stolen) success down around her. As June races to protect her secret, she discovers exactly how far she will go to keep what she thinks she deserves.
With its totally immersive first-person voice, Yellowface takes on questions of diversity, racism, and cultural appropriation not only in the publishing industry but the persistent erasure of Asian-American voices and history by Western white society. R. F. Kuang's novel is timely, razor-sharp, and eminently readable.
Mon avis :
Mon avis :
Premier livre reçu grâce à mon abonnement annuel auprès de ma librairie et j’étais vraiment ravie de découvrir un livre de Rebecca F Kuang.
C’est un livre un peu difficile à résumer : on suit June qui rêve de devenir écrivain mais qui peine à écrire un bon roman, peine à se faire un nom, peine a se faire éditer tandis que son amie de fac Athena réussie très bien. Bestseller, contrat à 6 chiffres, droits de ses romans vendus a Netflix… forcément, la jalousie s’installe et quand Athena meurt, June lui vole son dernier manuscrit.
Ce roman est décrit comme un thriller, mais finalement, il y a peu de mystère. La mort d’Athena ne fait aucun doute, c’est un accident…. Mais est-ce que June va se faire prendre ? Ça c’est la question qu’on se pose une bonne partie du roman.
Je pense que ce mystère devient secondaire à la fin du livre et que l’auteure a plus voulu mettre en lumière le monde de l’Edition, et cette course aux bestsellers, au détriment des auteurs. Cette course pour plus vendre, avec des contrats toujours plus gros au risque de voir certains auteurs qui n’écrivent plus ce qu’ils veulent mais ce qui fait vendre.
Je n’ai pas réussi à apprécier June, je n’ai pas été sensible à sa solitude, a son besoin d’exister car dès les premières pages, je l’ai trouvé détestable.
On aperçoit aussi le racisme de la société américaine, ou il faut un pourcentage d’auteurs issu de l’immigration mais pas trop malgré tout car la suprématie blanche doit toujours être présente. C’est tellement triste.
C’est en tout cas un roman très intéressant, je dois dire que mon libraire a su cerner mes gouts à merveille.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire