Résumé :
1937. La mort de son mari l’ayant laissée sans revenus, Simone Sauvelle accepte de quitter Paris pour occuper un emploi de secrétaire particulière en Normandie. Lazare Jann, son employeur, est un génial inventeur de jouets. Il vit dans une immense propriété en compagnie de sa femme, très malade, qui n’a pas quitté son lit depuis vingt ans. Passionnément amoureux d’elle, il la soigne personnellement.
Simone Sauvelle, sa fille Irène, quinze ans, et Dorian, son jeune fils, sont immédiatement séduits par la grande gentillesse de Lazarus. Ils tombent aussi sous le charme de Cravenmoore, son extraordinaire demeure. Composée d’innombrables pièces et corridors qui se perdent dans l’obscurité, elle est peuplée de marionnettes qui semblent mener une existence indépendante. Hannah, la jeune domestique de Lazarus, devient vite l’amie d’Irène, à laquelle elle présente Ismaël, son beau cousin.
Et très naturellement les deux adolescents tombent amoureux l’un de l’autre, tandis qu’une douce amitié rapproche Lazarus et Simone. C’est alors qu’une force criminelle prend possession de Cravenmoore, comme si l’amour et l’affection lui étaient insupportables. Ombre plus noire que les recoins les plus obscurs, elle tue Hannah, cherche à assassiner Irène et Ismaël, attaque Simone, Dorian et Lazarus.
Pourquoi manifeste-t-elle tant de jalousie et de haine ? Et quelles sont ses motivations ? En trouvant dans un phare abandonné le journal intime d’une jeune femme disparue des années auparavant, Irène et Ismaël percent peu à peu le mystère de cette force désespérée. Et c’est dans une chambre isolée, au bout d’un long couloir gardé par des marionnettes possédées par une folie homicide, près d’une femme oubliée du monde depuis vingt ans, que les deux adolescents doivent aller traquer la vérité.
Mon avis :
C'est toujours avec plaisir que je retrouve Carlos Ruiz Zafon. Ce tome est le troisième et dernier de la trilogie de la brume qui comprend "le prince de la brume" que j'ai lu il y a très longtemps et "le palais de minuit" que je n'ai pas lu et vers qui je me tournerai peut-être un jour...Les lumières de Septembre m'attirait en tout cas vraiment plus. Cette couverture mystérieuse (je parle de l'édition Robert Laffont) avec ce grand manoir, et puis ce résumé très intriguant.
Je me suis immédiatement plongée dans cette lecture pour mon plus grand plaisir car l'action démarre tout de suite et le suspense qui va avec aussi. Le lecteur est tenu en haleine du début a la fin.
J'aime l'écriture de l'auteur qui mélange toujours très bien les différent genre littéraire : ici il s'agit d'un livre jeunesse (mais qui pourra sans aucun doute plaire à tout âge), avec une jolie histoire d'amour, un meurtre pour le coté policier avec une enquête et toujours cette petite pointe de magie, de fantastique.
J'ai de suite aimé les personnages que j'ai trouvé très attachants, et plutôt courageux pour des adolescents. L'histoire entre Irène et Ismaël est vraiment très belle, très romantique. Dorian et sa mère sont tout aussi plaisant, quand à Lazarus, j'avais du mal à le cerner car pendant longtemps j'ai cru que c'était lui "le méchant".
J'ai également beaucoup apprécié le décor, ce manoir quasi labyrinthe, l'action qui se passe souvent la nuit et cette ombre terrifiante donne une ambiance angoissante au roman. Frissons garantis!
Quand à l'intrigue, elle m'a beaucoup plu. On apprend petits bouts par petits bouts des éléments, comme des pièces de puzzle que l'on a du mal a assembler et puis à la tout s'assemble et tout devient clair.
Cette trilogie est la première écrite par l'auteur, elle est sans aucun doute moins aboutie que la trilogie de l'ombre du vent mais je recommande quand même sa lecture ainsi que Marina car lire Carlos Ruiz Zafon est toujours synonyme d'un bon moment!
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