jeudi 11 novembre 2021

Le murder club du jeudi


 Résumé : 

Elizabeth, Joyce, Ibrahim et Ron frisent peut-être les quatre-vingts ans, mais ils en ont encore sous le capot. Leur passe-temps favori : s’atteler, tous les jeudis, à de vieilles affaires de meurtre, pour en découvrir le fin mot là où la police a échoué. Jusqu’à ce que la nouvelle leur parvienne : Tony Curran, l’associé du directeur de leur village de retraite, vient d’être retrouvé assassiné dans sa cuisine. Ni une ni deux, Elizabeth convoque ses trois acolytes et lance le Murder Club sur la piste du tueur, toutes cannes dehors. Quand il s’agit de tromper l’ennui et de doubler la police, il ne faut jamais sous-estimer les personnes âgées.
Succès absolu au Royaume-Uni, Le Murder Club du jeudi nous entraîne, entre rires et larmes, sur le chemin tortueux des émotions humaines. Car, derrière le meurtre, ce sont les liens tissés au crépuscule d’une vie que Richard Osman dépeint avec brio.

 Mon avis : 

Un nouveau cosy murder venu d’Angleterre et qui a beaucoup de succès. Le tome 2 vient d’ailleurs de paraître en anglais et le tome 3 est prévu pour septembre 2022.

Ce roman est le premier roman de l’auteur et même si j’ai passé un bon moment, il y a malgré tout quelques petits défauts.

Commençons par le positif :

- l’originalité du scénario : 4 petits vieux qui mènent l’enquête depuis un village de retraités. Ils ont créés leur « murder club » pour résoudre des enquêtes classées sans suite. C’est étrange et un peu morbide mais pourquoi pas, ça met un peu de piment dans leur vie, sans doute plus que les sudokus ou le tricot.

- J’ai aimé la relation entre Donna et Chris et leur petit jeu de séduction. C’est un couple de flic que j’ai aimé même s’ils manquent tout deux d’un peu de flair.

Je suis malgré tout dubitative concernant les points suivants :

- Le rythme est très lent. Malgré une construction intéressante avec des chapitres courts qui alternent les points de vue, le roman manque de dynamisme.

- Les personnages qui sont bien trop caricaturaux : l’ancien syndicaliste barbant, le vieux psy qui analyse la situation, le polonais qui travaille dans le bâtiment... Ce n’est pas vraiment recherché et ça empêche de vraiment s’attacher à un personnage en particulier. Je suis également un peu déçue de ne pas en avoir appris un peu plus sur le passé d’Elizabeth.

- La fin m’a également déçue. Je l’ai trouvé trop complexe et brouillonne.

Je suis maintenant curieuse de découvrir la suite et de donner une seconde chance à l’auteur.


1 commentaire:

  1. J'attendrais ton avis sur le deuxième tome avant de m'intéresser de plus près à cette série...

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