Résumé :
Edward Stanton, trente-neuf ans, vit seul dans une petite ville
tranquille du Montana. Atteint du syndrome d’Asperger et de trouble
obsessionnel compulsif, il suit une routine méticuleusement établie :
tous les matins, il note l’heure à laquelle il se réveille (7 h 38),
refuse de commencer sa séance de thérapie avant l’heure exacte du
rendez-vous (10 heures) et, le soir (à 22 heures), il regarde un épisode
de Dragnet, série policière des années soixante. Lorsqu’une mère et son
fils de neuf ans emménagent en face de chez lui, le quotidien bien
réglé d’Edward est bouleversé. En l’espace de 600 heures, il s’ouvre à
ses nouveaux voisins et tente de se réconcilier avec son père.
Découvrant les joies et les peines de l’amitié, Edward devra décider :
est-il prêt à quitter sa vie solitaire pour embrasser le monde ?
Mon avis :
Il est 18h11
et nous sommes le 288eme jour de l’année. J’écris ici ma 81eme critique depuis le
1er janvier et je vous parle aujourd’hui de ma rencontre avec un être
extraordinaire – j’aime le mot extraordinaire – Edward.
Je viens de
partager 600 heures de sa vie et j’adorerai être a la place de Donna et devenir
moi aussi sa voisine. Edward à 39 ans, vit seul dans sa petite maison et nous découvrons
son quotidien répétitif. Il est atteint de TOC (comprenais troubles
obsessionnels compulsifs) et d’un syndrome d’Asperger. Il note donc tout :
son heure de réveil, fait ses courses exactement à la même heure, regarde la même
série chaque soir à 22h et tout changement dans son quotidien est pour lui très
difficile. Et pourtant pas une seule seconde, on s’ennuie. J’ai d’ailleurs
dévoré les 300 premières pages en une après-midi, puis j’ai décidé de freiner
ma lecture pour savourer la fin.
Edward est
touchant mais surtout tellement attachant. Il nous livre sa vie, ses réflexions
toujours tellement juste, sa maladie, ses moments de bonheur comme ses doutes
et ses peines. L’écriture de Craig Lancaster est juste, drôle et ce premier
roman consacré à Edward tellement magnifique.
Il me faut
maintenant moi aussi débuter une nouvelle pochette a la couverture verte et
adresser une lettre de réclamation aux éditions Milady.
« Chère
team Milady,
J’ai passé un
excellent moment avec Edward et à peine après avoir refermé la dernière page du
livre, il me manque déjà. Craig Lancaster a donné deux suites à ce magnifique
roman : Edward Adrift (paru
en 2013) et Edward Unspooled (paru en 2016). Moi qui comme Edward aime
les faits, vous ne pouvez pas me laisser sans connaitre les dates d’une éventuelle
traduction et parution en version française. Il me faut savoir comment sa
relation avec Donna va évoluer, comment va se passer son nouveau travail et sa
vie sans son père. J’ai beau essayé d’être une femme d’un pragmatique éclairée
comme cette brave Docteur Buckley, il me faut ici une réponse précise.
Merci en tout cas pour cette belle publication et au plaisir de lire d’autres
romans comme celui-ci.
Cordialement,
Anne-Sophie. »
Anne-Sophie. »
Il est 18h39, nous sommes toujours le 288eme jour de l’année et je ne
peux finir cette critique sans remercier chaleureusement Price Minister et son
opération Matchs de la Rentrée Littéraire #MRL18 #Rakuten, la librairie Gilbert
Joseph qui m’a fait parvenir ce roman très rapidement et puis les éditions
Milady qui ont publié cette petite pépite que je vous conseille vraiment.
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