dimanche 16 septembre 2018

Le dernier message de Sandrine Madison

Résumé : 

Sam et Sandrine Madison enseignent tous deux — elle l'histoire et lui la littérature — à l'université Coburn, en Géorgie. La nuit où Sandrine succombe à un mélange de vodka et de Demerol, on peut croire à un suicide. Le comportement singulier de Sam lui vaut cependant d’être accusé du meurtre de sa femme, malgré l'absence de preuve.
Aux premières heures du procès, tout est envisageable : Sam semble sincèrement effondré et, à l'entendre, Sandrine avait de bonnes raisons de vouloir mourir. Pour autant, il n'est pas impensable qu'il l'ait tuée : plusieurs témoignages éclairent l'affaire d'un jour nouveau qui ne lui est pas favorable. Les souvenirs de l'accusé, qui se déploient en contrepoint des attaques du procureur et des arguments de l'avocat de la défense, brossent un paysage conjugal d'une extrême complexité, embrouillant le jugement du lecteur.
Des deux conjoints, lequel a manipulé l'autre?

Mon avis : 


J’ai découvert Thomas H. Cook il y a quelques mois avec Au lieu-dit Noir-Étang... qui avait été un vrai coup de cœur et j’ai eu envie de découvrir un autre de ses romans. Une nouvelle fois, je suis conquise mais pas de nouveau coup de cœur pour Le dernier message de Sandrine Madison.

Nous assistons au fil des pages au procès de Sam accusé du meurtre de son épouse Sandrine. Chaque témoin défile à la barre et a nous lecteur de nous faire une opinion sur la mort de Sandrine. Suicide ? Meurtre prémédité ? Tour à tour, l’avocat de l’accusation et celui de la défense vont nous faire douter… J’ai adoré cette construction, assister à un procès sans rien connaitre des personnages et devoir me faire une conviction. 

Ce qui m’a le plus embêté dans ma lecture c’est les personnages. Aucun ne m’a vraiment plu au point de m’y attacher. Je suis restée extérieur au livre et n’est pas réussi a vraiment rentrer dans cette lecture. Malgré ce point, le roman est à nouveau vraiment bien écrit et j’ai reconnu cette plume qui m’avait tant plu dans Au lieu-dit Noir-Étang... Ce ne sera donc pas ma dernière lecture de l’auteur.
 

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