Résumé :
Une petite fille aux étranges pouvoirs vient au monde. Autour d'elle,
c'est l'Espagne du Moyen Âge, barbare autant que raffinée, à la fois
religieuse et brutale, où la reine Isabelle la Catholique s'apprête à
chasser tous les Juifs du royaume.
La petite Alma, celle qui parle avec Dieu, deviendra-t-elle le guide dont son peuple a besoin, ou bien sera-t-elle comme tant d'autres balayée par le vent mauvais de l'Histoire ?
L'épouvante se mêle au comique, les destins s'enchevêtrent, aussi grandioses que pitoyables, dans un récit haletant, à la force d'une légende.
La petite Alma, celle qui parle avec Dieu, deviendra-t-elle le guide dont son peuple a besoin, ou bien sera-t-elle comme tant d'autres balayée par le vent mauvais de l'Histoire ?
L'épouvante se mêle au comique, les destins s'enchevêtrent, aussi grandioses que pitoyables, dans un récit haletant, à la force d'une légende.
Mon avis :
Tout d’abord,
je tiens à remercier une nouvelle fois Joël et les éditions Taurnada pour leur
confiance et l’envoi de ce service presse.
A la lecture
du résumé, j’ai été intrigué par la période historique, ce roman se déroulant
au Moyen-Age au cœur de l’Espagne. Et je n’ai pas été déçu car tout cela est
vraiment très bien décrit : la vie et mœurs de l’époque, le quartier juif,
l’inquisition et sans oublier les exécutions et autres tortures publiques :
« L'esprit humain recèle d'insoupçonnables ressources quand il s'agit de
faire du mal à son prochain.
Au sein de la docte confrérie des bourreaux de l'Histoire, ceux de l'inquisition espagnole en cette fin de XVe siècle figurent parmi les plus imaginatifs. On leur doit, par exemple, l'usage de l'inventive garrucha, une méthode de suspension des gens agrémentée de lourds poids de bronze qui, judicieusement pendus aux jointures des membres et à divers appendices, se révélaient propices à un lent arrachage de muscles.
Ou bien le délicieux potro, triangle de bois sur lequel la personne était à la fois empalée et écartelée. Deux effets en un, n'était-ce pas ingénieux.
Nous passerons sur des outils plus classiques et bien connus, tels que les poires d'angoisse, les brodequins, différentes lames à écorcher, trancher, découper en lanières, en cubes, ou à séparer les chairs muscle par muscle, et autres fers à brûler. »
Au sein de la docte confrérie des bourreaux de l'Histoire, ceux de l'inquisition espagnole en cette fin de XVe siècle figurent parmi les plus imaginatifs. On leur doit, par exemple, l'usage de l'inventive garrucha, une méthode de suspension des gens agrémentée de lourds poids de bronze qui, judicieusement pendus aux jointures des membres et à divers appendices, se révélaient propices à un lent arrachage de muscles.
Ou bien le délicieux potro, triangle de bois sur lequel la personne était à la fois empalée et écartelée. Deux effets en un, n'était-ce pas ingénieux.
Nous passerons sur des outils plus classiques et bien connus, tels que les poires d'angoisse, les brodequins, différentes lames à écorcher, trancher, découper en lanières, en cubes, ou à séparer les chairs muscle par muscle, et autres fers à brûler. »
Au cœur de
tout cela, on suit le court et tragique destin d’Alma, une enfant qui prétend
que Dieu lui parle. Vous pouvez vous imaginer qu’en cette période, il ne fait
pas bon de tenir de tels propos.
Les
personnages m’ont beaucoup plu et sont attachants malgré le fait que ce roman
soit très court. L’intrigue est prenante et le roman se lit d’un trait. Ce qui
m’a le plu rendu perplexe au départ, c’est la narration. Tel un conteur de rue
de l’époque, l’auteur s’arrête, interpelle le lecteur, commente son récit. Pour
moi ça a été un peu dérangeant dans les premières pages et puis ensuite, je me
suis laissé prendre au jeu et j’ai aimé lire quelque chose de différent. « Mais
allons, du courage !
Vous le savez bien, vous qui tenez cet ouvrage : l'épaisseur des pages s'est amoindrie à votre dextre. Les lecteurs avisés que vous êtes savent à ce signe que nous voilà en lice pour la dernière cavalcade.
Et je vous rappelle : la dernière des dernières, en ce qui me concerne, cette garce à la faux qui me guette, se livrant sur son laid visage osseux, à de plus en plus de grimaces impatientes.
Cavalcadons donc, les amis. Cheminons d'un pas vif vers cette fin qui nous attend. »
Vous le savez bien, vous qui tenez cet ouvrage : l'épaisseur des pages s'est amoindrie à votre dextre. Les lecteurs avisés que vous êtes savent à ce signe que nous voilà en lice pour la dernière cavalcade.
Et je vous rappelle : la dernière des dernières, en ce qui me concerne, cette garce à la faux qui me guette, se livrant sur son laid visage osseux, à de plus en plus de grimaces impatientes.
Cavalcadons donc, les amis. Cheminons d'un pas vif vers cette fin qui nous attend. »
Bref, pas de
coup de cœur pour ce roman mais une découverte intéressante d’un auteur que je
ne connaissais pas et puis un beau voyage dans le temps.
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