samedi 26 mai 2018

La briscola à cinq

Résumé : 

Dans un village près de Livourne, en Toscane, un jeune homme découvre dans une poubelle le cadavre d'une adolescente, Alina Costa. Il se rend dans l'établissement le plus proche pour appeler les secours et tombe sur le BarLume, tenu par Massimo. Et voilà que ce trentenaire fantasque, râleur et bon enfant, amoureux de la nourriture italienne, se retrouve enquêteur malgré lui ! Mais il pourra compter sur les quatre habitués du bar, une bande d'octogénaires originaux qui se retrouvent pour jouer aux cartes, fuir leur femme et échanger leurs avis sur l' "affaire Alina". Premier opus de la série des retraités du BarLume, qui a connu un succès critique et commercial retentissant en Italie. Marco Malvaldi est également l'auteur du Mystère de Roccapendente, roman policier historique mettant en scène le célèbre gastronome Pellegrino Artusi.

Mon avis : 

La briscola à cinq est un roman policier qui sort de l’ordinaire. Pas de flic charismatique qui enquête mais un patron de bar et ses quatre plus fidèles clients : 4 vieux papis qui tournent autour des quatre-vingt ans et qui viennent jouer aux cartes chaque après-midi. Rien que pour un scénario aussi original, le roman vaut le détour. Et je comprends l’engouement autour de cette intrigue chez nos voisins italiens qui l’on adapté à la télévision.

Mais revenons à l’intrigue, le corps d’une jeune fille est découvert dans une poubelle sur un parking par un jeune homme complètement saoul qui rentre d’une soirée. Les policiers pensent alors à un canular mais quand le patron du bar les appelle pour confirmer la présence du cadavre, l’enquête peut commencer. En étant derrière le bar, notre héros entend tout et surtout connait tout le monde alors il décide de se jouer les détectives pour notre plus grand plaisir.

C’était la première fois que je lisais Marco Malvaldi et j’ai adoré son écriture. Le roman est prenant, plein d’humour et l’on passe un excellent moment. « Heureusement que le café existe. Qui est le petit malin qui a inventé le café? Sans doute le cousin du petit génie qui a inventé le lit. Ils méritent tous deux le prix Nobel, je vous en donnerais du Dario Fo... Prix Nobel aussi à l'inventeur du nutella.
On devrait les mettre à l'église, à la place de la statue de San Gaspare. Au moins, on verrait un peu plus de dévotion sincère.
»

Un seul bémol, c’est que cette enquête est bien trop courte : seulement 165 pages. Tout va très vite et j’aurais aimé qu’elle se prolonge un peu. L’ambiance italienne, la chaleur, les glaces, le bar et nos quatre papis m’ont fait beaucoup rire et il me tarde de les retrouver dans Un tour de passe-passe. J’espère également que les autres romans de la saga du Bar Lume seront traduits.

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