dimanche 5 novembre 2017

Une intrigue de Daphné du Maurier, tome 3 : La villa de la mort

Résumé :

Durant l’été de 1927, Daphné du Maurier, romancière en herbe, se rend en Cornouailles pour assister au mariage de sa chère amie, Ellen Hamilton, avec le millionnaire américain, Teddy Grimshaw. Après s’être rencontrés dans la tourmente de la Grande Guerre, les amoureux ont été cruellement séparés durant près d’une décennie par les circonstances et l’ingérence familiale. La cérémonie nuptiale ? qui a lieu à Thornleigh, un grand domaine appartenant depuis cinq siècles à la famille Hamilton ? laisse présager un avenir meilleur. Mais la joie tourne rapidement à la consternation lorsqu’on découvre le cadavre de Teddy tout de suite après le mariage. En raison de la fortune, la jalousie et les secrets enfouis, les suspects sont nombreux ? et tout le monde au manoir est en danger, y compris Daphné. Les graves soupçons qui pèsent sur Ellen inciteront Daphné ? dont on connaît l’indépendance d’esprit ?, soutenue par le fringant major Browning, à découvrir la vérité et à écrire un nouveau roman.

Mon avis : 

La villa de la mort est le dernier tome de la trilogie de Joanna Challis qui met en scène Daphné du Maurier en tant qu’enquêtrice.  J'ai été a nouveau séduite pour ce roman même si je l'ai trouvé un peu long à démarrer par rapport aux deux précédents. Mais une fois l'intrigue mise en place, l'enquête se révèle à nouveau passionnante.

Daphné se rend au mariage de son amie Ellen avec le très riche Teddy Grimshaw. Seulement, le soir de la noce, il meurt dans des conditions mystérieuses. Très vite, Ellen est suspectée étant donné qu'elle était la principale héritière de sa fortune. Mais Daphné n'a pas dit son dernier mot et compte bien prouver que son amie est innocente.

J'ai aimé retrouvé Daphné qui fait partie de mes auteurs préférés et puis après avoir jouer au chat et à la souris dans les deux tomes précédents, elle se fiance enfin avec le Major Browning. Je regrette malgré tout qu'il n'est pas été un peu plus présent dans ce tome.

Joanna Challis m'a une nouvelle fois captivée et elle arrive habilement à placer des références aux œuvres de Daphné du Maurier comme a d'autres classiques de la littérature : 
"- Daphné !
J'avais prévu cet interrogatoire de ma mère dès que lady Gersham serait partie.
- Oui, mère ?
- Pourquoi Jeanne a-t-elle mentionné le major ? Tu as eu d'autres nouvelles de lui ?
Je me détournai. Je ne voulais pas que ma mère décèle la vérité sur mon visage. Le visage trahit toujours quelqu'un, et les mères possèdent le don étrange de percer les secrets de leurs enfants.
- Mère, soupirai-je, sir Marcus est un ami, pas un soupirant. J'aimerais que vous cessiez de répandre des rumeurs sur nous. Il ne trouverait pas cela amusant.
En fait, sir Marcus aurait trouvé cela amusant mais ma mère n'avait pas besoin de le savoir.
- Eh bien, cette façon que vous avez de chuchoter dans les coins laisse penser autre chose.
- Nous sommes juste des amis.
- J’étais une amie de ton père avant notre mariage.
Oh non. Encore cette histoire de mariage.
- Maman, je vous l'ai dit. Je ne vais ni me marier bientôt, ni faire comme si j'allais me marier, tout particulièrement devant lady Gersham !
- Je fais juste un peu de réclame pour que l'on sache que tu es disponible, répliqua-t-elle du tac au tac. Vraiment Daphné, tu as l'intention de devenir vieille fille ? Car tu vas y arriver si tu continues de cette façon. Les gentlemans ont besoin d’encouragements, et ta langue trop acérée me désespère. Cela n'a pas aidé Elizabeth Bennet auprès de Mr Darcy, n'est-ce pas ?
- Permettez-moi de ne pas partager cette opinion. Sa langue acérée a protégé ses intérêts des le début et, plus tard, Mr Darcy l'a louangée pour son esprit, plutôt que pour ses "beaux yeux".
"

Lu dans le cadre du challenge :
- Objectif du mois 

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