lundi 27 novembre 2017

La vague

Résumé : 

Cette histoire est basée sur une expérience réelle qui a eu lieu aux États-Unis dans les années 1970.
Pour faire comprendre les mécanismes du nazisme à ses élèves, Ben Ross, professeur d'histoire, crée un mouvement, la Vague, aux slogans fort : "La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l'Action". En l'espace de quelques jours, le paisible lycée californien se transforme en microcosme totalitaire : avec une docilité effrayante, les élèves abandonnent leur livre arbitre pour répondre aux ordres de leur nouveau leader, lui-même totalement pris par son personnage.
Quel choc pourra être assez violent pour réveiller leurs consciences et mettre fin à la démonstration ?

Mon avis : 


Il y a longtemps que j'entends parler de ce roman et je me suis enfin décidée à le découvrir et comme la plupart des avis, je suis conquise par ce récit.

On fait la connaissance de Ben Ross, un professeur d'histoire qui aborde le nazisme et l'holocaust avec ses élèves. Ces derniers lui posent beaucoup de questions et ne sachant répondre, il va mener une expérience en créant un mouvement La vague.

C'est un récit poignant, effrayant mais vraiment prenant. Le livre est court et je l'ai dévoré dans la journée. C'est une histoire dont on ne sort pas indemne et qui perturbe mais qui devrait être lu par les plus jeunes. On dit que l'histoire est un éternel recommencement et c'est malheureusement une preuve de plus. " Si l'histoire est condamnée à se répéter, alors vous aussi, vous voudrez tous nier ce qui vous est arrivé dans la vague. En revanche, si notre expérience est réussie, et vous admettrez que c'est bien le cas, vous aurez appris que nous sommes tous responsables de nos propres actes et que nous devons toujours réfléchir sur ce que nous faisons plutôt que de suivre un chef aveuglément;
et pour le restant de vos jours, jamais, au grand jamais, vous ne permettrez à un groupe de vous déposséder de vos libertés individuelles.
"


dimanche 26 novembre 2017

Les disparus du pont de pierre

Résumé :

"Rentrez chez vous, la mort est partout !" Cornélia ne s'est jamais remise de la mystérieuse disparition de sa mère, quelques années plus tôt. Est-elle seulement encore en vie ? Alors qu'elle interroge des gens qui pourraient la renseigner, la jeune fille fait la connaissance de Romain, seize ans, qui vend ses croquis dans la rue. Lorsque le garçon disparaît à son tour, l'enquête de Cornélia et de Niko, son frère jumeau, prend un tour étrange qui va les mener bien plus loin qu'ils ne l'avaient imaginé : au-delà de leur époque, au plus sombre de l'histoire de Bordeaux... pendant l'épidémie de peste noire du XIVe siècle !

Mon avis : 

Tout d'abord, je tiens à remercier Livraddict pour leur partenariat ainsi que les éditions Castelmore pour l'envoi de cet ebook. Quand, j'ai lu le résumé, j'ai eu immédiatement envie de me plonger dans ce roman pour retrouver Bordeaux, ville que j'ai visité cet été et que j'ai adoré.

Dans ce roman jeunesse, nous faisons la connaissance de Cornélia et de son frère jumeau Niko, âgés de 15 ans. Tous deux sont intrigués par une série de meurtres le long du fleuve et décide d'y mettre leur grain de sel. C'est comme cela qu'il rencontre Romain, un jeune SDF qui va faire chavirer le cœur de Cornélia. Seulement ils ne sont pas au bout de leur peine et vont se retrouver mêlés à bien des dangers.
"- Tu l'as vu, ce géant ? le provoque Romain, un brin ironique.
- Non , mais des potes qui sortaient de la supérette du quai Richelieu l'ont repéré alors qu'il traversait le pont à toute allure comme s'il avait des bottes de sept lieues et le diable aux trousses.
- Et il était flanqué d'un clébard monstrueux, un engin de la taille d'un yéti avec des dents de requin, complète Félix, moqueur.
Les deux jeunes échangent un regard entendu : parmi les nombreuses légendes que colportent les déshérites, la plus extravagante est bien celle de cette créature mi-homme, mi-rapace, qui hante les abords de la ville avec un loup-garou. Certains la disent tapie dans les entrailles de la base sous-marine ; d'autres affirment l'avoir aperçue derrière la gare, errant, assoiffée de sang et de meurtre, parmi les bâtiments désaffectés de la SNCF. Tous ceux qui bavassent sur le pavé ou dans les dortoirs des haltes de nuit s'accordent à accuser cet être malfaisant des crimes inexpliqués perpétrés dans les parages.
"

Difficile de résumer l'histoire dans son entier car il se passe tellement de choses aux fils des pages. L'histoire mêle enquête policière, une pointe de fantastique, un voyage dans le temps qui nous fait découvrir Bordeaux au Moyen-Âge, bref, le lecteur n'aura pas le temps de s'ennuyer. Le seul point que je pourrais reprocher c'est que ce livre est vendu comme un roman unique. Or pendant toute ma lecture j'avais l'impression que je n'avais pas toutes les clefs en main pour comprendre toute l'histoire, qu'il me manquait certains éléments. Après une rapide recherche sur le net, j'ai découvert que Les disparus du pont de pierre est en fait, un tome 2, et qu'une précédente aventure de Cornélia et de Niko a déjà été publiée sous le titre : Le vampire de Bacalan. 

Malgré ça, on passe un très bon moment de lecture. Nos deux héros sont très attachants, déterminés et vraiment très matures pour leur âge. J'ai aussi beaucoup aimé leur complicité. L'intrigue est pleine de suspense et une fois commencé il est difficile de lâcher de le roman. Et puis, on découvre un pan de l'histoire de la ville qui est fort intéressant. C'était ma première lecture de Jeanne Faivre d'Arcier, et je dois dire que j'ai apprécié sa plume. Je me demande par contre, si elle est elle-même originaire de la ville et d'où elle tient son certain mot / expression de son vocabulaire qui m'était totalement inconnu et qui je pense provienne de la région Bordelaise. Pour moi, qui suis originaire du nord de la France, j'ai souris plusieurs fois lors de ma lecture. Bref, c'est une belle découverte.

samedi 25 novembre 2017

Ma vie de Bacha Posh

Résumé : 

La famille d’Obayda aurait bien besoin d’un peu de chance : depuis l’accident de leur père, la vie dans la campagne afghane n’est pas facile pour la fillette de dix ans et ses sœurs. La tante d’Obayda a une idée pour leur porter bonheur : transformer la fillette en bacha posh, c’est-à-dire la faire passer pour un garçon. D’abord désemparée, Obayda – désormais appelée Obayd – devient amie avec Rahim, une autre bacha posh. En sa compagnie, elle va découvrir la liberté…

Mon avis : 

Tout d'abord, je souhaite commencer cette critique en remerciant Livraddict pour leur partenariat ainsi que les éditions Castelmore pour l'envoi de cette ebook, que j'avais repéré à sa sortie. En effet, j'avais depuis longtemps envie de découvrir un roman de Nadia Hashimi, c'est maintenant chose faite !

Contrairement aux autres romans de l'auteur, Ma vie de Bacha Posh est un roman jeunesse qui nous offre un voyage en Afghanistan. On y fait la connaissance d'Obayda et de sa famille. Son père s'est retrouvé amputé d'une jambe suite a un attentat et la famille sans ressource à du fuir Kaboul pour se réfugier dans un petit village. C'est déjà une chamboulement dans la vie de cette petite filles et de ses sœurs aînées. Mais Obayda n'est pas au bout de ses surprises quand sa fille décide la transformer en petit garçon et d'en faire une bacha posh.

Bacha posh, voila un terme que je ne connaissais pas avant d'avoir lu ce roman. C'est une pratique toujours d'actualité au Pakistan et en Afghanistan, qui consiste à élever une de ses filles en garçon pour combler la honte de ne pas avoir engendré de fils. De plus, de manière superstitieuse, cela augmenterait les chances d'avoir un garçon lors d'une future grossesse. 
De manière générale, le livre ne juge jamais cette pratique, difficile a comprendre pour nous occidentaux mais nous montre les différences entre homme et femme. Un garçon a toujours bien plus de libertés : pouvoir sortir sans être accompagné, être exclu de taches ménagères, avoir de meilleurs rations alimentaires.... Il nous montre aussi la difficulté des enfants a trouver leur identité. Pour un roman jeunesse, je l'ai trouvé vraiment intéressant car il soulève beaucoup de question. Il est donc adapté a un large public : les petits comme les grands seront comblés avec ce roman.

L'intrigue est prenante et les personnages tellement attachant, notamment Obayda et Rahim(a). J'ai été impressionné par le niveau de maturité. Je suppose que la vie ne leur a pas fait de cadeaux et que forcement en Afghanistan, on est amené a grandir plus vite.
J'ai également été touché par son destin, par le choix de sa famille qui est malheureusement encore aujourd'hui d'actualité :
- [...] Peut-être que ce n’était pas pour aujourd'hui.
- Comment ça?
- Tu sais, le destin et tout ça.
- Tu crois au destin ?
Rahim ralentit et me laisse le rattraper. On marche côte à côte, coude contre coude. Il fait noir mais ça ne m’embête pas. C'est comme un bras autour de mes épaules. Rahim réfléchit à ma question avant de répondre.
- Parfois, j'y crois, et parfois non. Disons que si quelque chose de bien m'arrive, je préfère croire que le destin n'a rien à voir là-dedans. J'aime mieux penser que j'y suis pour quelque chose.
- Et si c'est quelque chose de désagréable ? Tu vas croire au destin ?
La voix de Rahim devient froide et dure.
- Dans ce cas, j'aimerais que le destin soit une personne pour pouvoir lui donner un bon coup de pied dans la figure.  

Bref, j'ai eu un vrai coup de cœur pour ce court roman qui nous offre un dépaysement total, un regard sur d'autres coutumes et qui est remarquablement bien écrit. La fin pour Obayda se veut optimiste et il ne reste plus qu'a espérer que pour les générations futures, le sort des femmes évoluera. 

mercredi 22 novembre 2017

Agatha Raisin enquête, tome 07 : A la claire fontaine

Résumé : 

La population d'Ancombe, village voisin de Carsely, est divisée suite à l'arrivée d'une société d'eau minérale qui veut exploiter la source d'eau douce. Agatha Raisin, qui travaille pour les relations publiques de cette société, enquête sur le meurtre du président du conseil du village qui aurait été assassiné avant de pouvoir donner son accord pour l'exploitation de la source.

Mon avis : 

Après un séjour par Chypre dans le tome précédent, on retrouve Agatha dans les  Cotswolds. Le petit village d'Ancombe se dispute une source d'eau douce : faut-il préserver le lieu ou l'exploiter. La population est tellement divisée qu'un meurtre est commis. Heureusement Agatha et James vont se lancer dans l'enquête. 

Même si j'ai passé un excellent moment, je pense que c'est le tome que j'ai le moins aimé des 7. L'enquête est moins prenante et les personnages un peu moins attachants. Heureusement Agatha est la et l'écriture de M.C. Beaton toujours aussi drôle. Malgré tout je reste très contente d'avoir découvert cette série et je file de ce pas commencer le tome 8.

mardi 21 novembre 2017

Agatha Raisin enquête, tome 06 : Vacances tous risques / Agatha Raisin, book 06: And the Terrible Tourist

[Lu en anglais]

Summary :


In this sixth delightful outing Agatha travels to the north of Cyprus, only to contend with her estranged fiance, an egregious group of truly terrible tourists, and a string of murders as scorching as the Greek sun.

My review :

Je continue ma découverte des aventures d'Agatha Raisin et cette fois, ce n'est pas au cœur des Cotswolds que j'ai atterri mais à Chypre. En effet, notre héroïne quitte son petit cottage sur un coup de tête pour rejoindre James après le fiasco de leur mariage. Mais le reconquérir va être plus difficile que prévu.

I continue to discover Agatha Raisin's adventure ans this time, the book didn't bring me to the middle of Cotswolds but to Cyprus. Agatha left her little cottage to meet James after their desastrous wedding ceremonie and re-kindle their relationship... not so simple.""And what about you, Agatha ?" asked Olivia. "Rose told us she remembered reading about you. Your husband was murdered just as you were about to marry James here. It's a wonder he's forgiven you."
"He hasn't and he won't ever." said Agatha, her eyes suddenly filling with tears. "Excuse me." She rose to her feet and went to the toilet and leaned against the wash-hand basin. What is up with me ? she thought. Is this the menopause? Should I go on hormone-replacement therapy? Or maybe I need a good psychiatrist to tell me that my infatuation for James is because I'm sick in the head."


Chypre étant une des destinations favorite des britanniques, Agatha et James vont faire la connaissance d'un groupe d'anglais en vacances. Un d'eux va être assassiné et vous connaissez la suite : notre duo d'enquêteur va partir a la recherche du meurtrier.

As Cyprus is one of the most favourite destination for british people, Agatha and James will meet a group of english there for the holiday. One of them will died and you know the rest : our pair of investigators will start to track the murderer.

C'est une bonne enquête qui m'a offert du dépaysement. L'auteur ponctue d'ailleurs son récit de quelques informations sur l'île que je ne connais pas et que j'ai donc apprécié. J'ai également été heureuse de retrouver Charles que l'on avait rencontré dans une précédente enquête. Bref, encore une fois, j'ai passé un excellent moment.

It is really a good story with a bit of tourism. The writer added to the fiction some information about the island that is interesting for me or other reader who don' know the place. I really appreciated  meeting Charles again in this sixth adevnture. ""You actually look good in that black dress"
"Thank you. You musr be the only man in this hot climate to wear a tie." Charles was wearing a striped silk tie with an impeccable white shirt and a white linen suit. "Don't you ever sweat?"
"Only when I'm making love to you, Aggie"
Agatha sighed."
I really enjoyed reading this and I'm looking forward to the seventh.

Lu dans le cadre des challenges : 
- Read in english 2017-2018
- Objectif du mois

mercredi 15 novembre 2017

Death in August

[Lu en anglais]

Summary :

Florence, summer 1963. Inspector Bordelli is one of the few policemen left in the deserted city. He spends his days on routine work, and his nights tormented by the heat and mosquitoes.

Suddenly one night, a telephone call gives him a new sense of purpose: the suspected death of a wealthy Signora. Bordelli rushes to her hilltop villa, and picks the locks. The old woman is lying on her bed - apparently killed by an asthma attack, though her medicine has been left untouched.

With the help of his young protégé, the victim's eccentric brother, and a semi-retired petty thief, the inspector begins a murder investigation. Each suspect has a solid alibi, but there is something that doesn't quite add up . . .


My review : 

Prêt pour un voyage en Toscane sous la chaleur étouffante du mois d'Aout 1963? Prêt pour une rencontre avec un policier hors-norme et des personnages charismatiques? Prêt pour mener l’enquête?

Ready for a trip in Toscany under the stuffy heat of August 1963? Ready to meet an unuasual inspector and some charismatic characters ? Ready to investigate ?

Marco Vichi signe ici le premier tome d'une saga qui s'annonce prometteuse. Le récit est fluide et le roman se lit très vite. L’enquête est lente, pas de sang ou de descriptions macabres mais une enquête qui se veut pourtant prenante. Une fois commençait, il est impossible de lâcher le livre. Il me tarde maintenant de lire la suite.

Marco Vichi is the writer of the promising inspector Bordelli saga. Even if the instigation is slow, without any blood or macabre descriptions like many of thrillers or crime books today, the story takes you and it is difficult to put down. I can't wait to read the second book "Death and the olive grove" and to return to Italy with inspector Bordelli.

Lu dans le cadre du challenge :
- Read in English 2017-2018

vendredi 10 novembre 2017

Captain Alatriste

[LU EN ANGLAIS]

Summary :

Captain Alatriste is a swordsman for hire in Spain in the 1620s - a time when Court intrigue is high and the decadent young king has dragged the country into a series of disastrous wars. As a hired 'blade', Alatriste becomes involved in many political plots and must live by his wits. He comes face to face with hired assassins, court players, political moles, smugglers, pirates and of course, the infamous Spanish Inquisition...
All the stories are told by Inigo Balboa, Alatriste's young page. The cast of characters also includes Quevedo, an irrepressible subversive poet who likes to start fights in the local tavern, the kind-hearted innkeeper and ex-prostitute who shares Alatriste's bed, the elegant Count of Guadalmedina, the beautiful but deadly Angelica de Alquezar, and a whole host of underworld figures.
Perez-Reverte wrote the Captain Alatriste series as a homage to the adventure books that had been his own initiation into the world of reading as a boy - books such as Dumas's The Three Musketeers.

My review :


Une fois n’est pas coutume, j’ai découvert le Capitaine Alatriste, il y a quelques années, via la série TV espagnole « Las aventuras del Capitán Alatriste » avec dans le rôle principal Aitor Luna et j’étais curieuse de lire les livres.
Once again, I discovered Captain Alatriste in a Spanish TV series « Las aventuras del Capitán Alatriste » starring Aitor Luna and that make me want to read the books.
He was not the most honest or pious of men, but he was courageous. His name was Diego Alatriste y Tenorio, and he had fought in the ranks during the Flemish wars. When I met him he was barely making ends meet in Madrid, hiring himself out for four maravedis in employ of little glory, often as a swordsman for those who had neither the skill nor the daring to settle their own quarrels. You know the sort I mean : a cuckolded husband here, outstanding gambling debts there, a petty lawsuit or questionable onheritance, and more troubles of that kind. It is easy to criticize now, but in those days the capital of all the Spains was a place where a man had to fight for his life on a street corner lighted by the gleam to two blades.
In all this Diego Alatriste played his part with panache.

Tout d’abord, que l’on ait aimé ou pas, le travail de l’auteur est remarquable. Il nous fait voyager  et décrit à merveille le siècle d’or espagnol.
First of all, whether we like it or not, the work of the writer is remarkable. He takes us to new places and wonderfully describes the Spanish golden age.
“Perhaps because a man's true homeland is his childhood, despite all the time that has gone by, I always remember the Tavern of the Turk with nostalgia. The place, Captain Alatriste, and those hazardous years of my boyhood are all gone now, but in the days of our Philip the Fourth, the tavern was one of four hundred in which the seventy thousand residents of Madrid could quench their thirst. That comes to about one tavern for every one hundred and seventy- five citizens. And that is not counting brothels, gaming houses, and other public establishments of, shall we say, relaxed or dubious moral ambience, which in a paradoxical, unique, and never-again-to-be the same Spain were visited as frequently as the churches - and often by the same people.”

Ensuite nous rencontrons des personnages attachants : Alatriste lui-même mais aussi notre narrateur : un adolescent que le capitaine a pris sous son aile. Tous deux vivent des aventures pleines de suspense. Malgré tout ça, on ne peut pas dire qu’il y ait beaucoup d’action dans ces pages. Peut-être dû au fait qu’il s’agit d’un premier tome et que l’auteur souhaite installer son intrigue ? Seule la lecture de la suite le dira.
Then we meet endearing characters: Alatriste himself but also our narrator, a teenager that captain took under his wing. Both live adventures full of suspense. In spite of that, there is not a whole lot of action in these pages. I suspect this is due to the fact that it’s the first book of the saga and the author wants to set his plot in place? Only reading the sequel will tell us for sure.

Pourtant le lecteur ne s’ennuie pas une seconde, l’écriture d’Arturo Perez-Reverte est pleine d’humour et de descriptions passionnantes. C’est une plaisir à lire et il me tarde de lire la suite.
Even so, the reader is not bored for a second, the writing of Arturo Perez-Reverte is full of humor and exciting descriptions. It's a pleasure to read and I cannot wait to read more.
"What news of your petition?" Vicuna asked with interest.
The poet swiped his mouth with the back of his hand. A few drops of wine had fallen on the cross of Santiago embroidered on the breast of his black sleeved doublet.
"I believe," he said "that Philip the Great is wipping his ass with it."
"That itself is an honor," Licenciado Calzas argued.
Don Francisco appropriated another jug.
"In that case" - there was a pause as he drunk - "the honor is to his royal ass. The paper was good, a half-ducat a ream. And I wrote it in my best hand."

Lu dans le cadre du challenge : 
-Read in English