lundi 22 juillet 2024

La menteuse et la ville

 

Résumé : 
Nymphea porte un nom de fleur mais sa vie est loin d’être rose. À dix-sept ans, elle traîne ses complexes, ses quelques kilos en trop et son acné juvénile et peine à trouver sa place dans la société. L’été où elle devient vendeuse chez un marchand de glaces, elle espère que la vie fera enfin d’elle la protagoniste d’une aventure. Mais rien ne se passe… Jusqu’au jour où Avishaï Milner, chanteur à midinettes sur le retour, franchit le seuil de l’échoppe. Pressé et méprisant, il agresse verbalement Nymphea. La jeune fille se réfugie dans l’arrière-cour, où le play-boy déchu la poursuit. L’homme la saisit par le bras, elle hurle : toute la ville est déjà là. En quelques secondes, Nymphéa a réécrit l’histoire. Et voilà qu’Avishaï se retrouve en garde à vue pour tentative de viol sur mineure. Quant à Nymphea, elle est propulsée au rang d’icône, la Cendrillon en croisade contre les violences masculines. Pendant ce temps, à l’autre bout de la grande métropole, une vieille dame se trouve, elle aussi, entraînée dans un mensonge dont elle n’a pas mesuré les retombées : Raymonde, vieille juive issue de l’immigration marocaine en Israël, prend l’identité de Rivka, sa meilleure amie, survivante des camps… Fidèle au thème qu’elle ne cesse de sonder livre après livre – le mensonge et la façon dont il referme ses griffes sur des individus dépourvus de mauvaises intentions –, Ayelet Gundar-Goshen signe ici une fable satirique, subversive et caustique. Mais c’est surtout le regard que l’auteure porte sur ses menteurs et menteuses, tendre et cruel à la fois, qui fait de ce roman urbain foisonnant de personnages, de cet infernal mais irrésistible dédale de retournements de situation, le témoignage d’une littérature israélienne vivace, libre et engagée.

Mon avis : 
Un roman intéressant sur le mensonge : On y fait la connaissance de Nymphéa, une adolescente frustrée, sans amis ni petit-ami, qui passe son été à travailler chez un marchand de glace. Un jour, un client tout aussi frustré qu’elle l’insulte, elle se met à hurler et très vite la police débarque et pense à une tentative de viol. Nymphéa ne fait rien pour détromper les forces de l’ordre, c’est le début d’un mensonge qui va prendre d’énormes proportions.

Il y a des personnages secondaires eux aussi empêtrés dans des mensonges plus ou mieux gros. Et donc, le point intéressant du livre est de savoir à quel point on est capable de vivre avec un mensonge et comment en gérer les conséquences.

Après Une famille américaine que j’ai vraiment adorée, je suis un peu déçue par ce roman. Je reste, malgré tout, curieuse de découvrir d’autres romans de l’auteure.

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