mercredi 19 juin 2024

Les cris de l'innocente

 

Résumé : 
Amantle accomplit son service national dans un dispensaire de brousse, du côté des superbes paysages du delta de l'Okavango. Affectée à des tâches subalternes, elle découvre une boîte contenant les vêtements d'une petite fille, couverts de sang. Il s'avère que ce sont ceux de la jeune Neo, disparue cinq ans plus tôt. La police avait classé l'affaire : " attaque par un lion, aucune trace de l'accident ".
Véritable empêcheuse de danser en rond, Amantle va relancer l'enquête, au grand dam des autorités locales. Dans les hautes sphères aussi on s'inquiète de cette exigence de vérité qu'osent poser des villageois supposés dociles. On ne parle plus de lion mais d'erreur humaine, d'élimination de preuves, de crime rituel perpétré par des gens haut placés. La découverte des vêtements gêne du monde, les coupables sans doute, ceux qui ont peur des pouvoirs occultes certainement, ceux aussi qui craignent et jalousent leurs supérieurs.
Mais Amantle ne lâche pas, elle contacte une amie avocate et se fait des alliés parmi les villageois qui voient en elle la seule chance d'en savoir plus, de coincer peut-être les coupables impunis de ces meurtres rituels relativement réguliers qui frappent de petites campagnardes. Maîtrisant parfaitement les dialogues, les portraits, les cadres de vie, Unity Dow écrit là non seulement un bon thriller sur fond d'Afrique partagée entre modernité et tradition mais aussi un réquisitoire contre des pratiques excessivement barbares.

Mon avis : 
Je suis déçue par Les cris de l’innocente, tout d’abord parce que le personnage principal : Amantle n’est pas crédible. C’est une toute jeune fille de 22 ans qui tient tête à tout monde et qui n’a peur de rien.

Le roman est aussi très long à démarrer et la fin beaucoup trop rapide et entre deux, il y a peu de suspense.

Il reste malgré tout intéressant pour ses descriptions du Botswana, des paysages magnifiques mais aussi de la corruption, de l’instabilité politique et du poids des traditions et de la sorcellerie. Malgré tout, je préfère les romans feel good d’Alexander McCall Smith pour découvrir le pays.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire