vendredi 21 juin 2024

Hey, Zoey


Résumé : 
A provocative, tender and darkly funny novel that explores the painful truths of modern-day connection, and all the complicated and unexpected forms that love can take in a lifetime.

Imagine discovering an animatronic sex doll hidden in the garage. What would you do?

Dolores initially does nothing. She assumes the doll belongs to her husband, David, and their relationship is already strained. They're not young, they're not old; they have no children, they keep up with the markers of being middle class and Dolores is well versed in keeping men's secrets.

But then, Dolores and Zoey start to talk ...What surfaces runs deeper than Dolores could have ever expected, with consequences for all of the relationships in her life, especially her relationship to herself.

Hey, Zoey is a propulsive story of love, family, and trauma in our tech-buffered age of alienation, as strange as it is familiar.

Mon avis :
Dolores a une vie bien rangée, professeure dans un lycée, mariée depuis des années avec David, anesthésiste. Tous leurs proches pensent qu’ils forment un beau couple, jusqu’au jour ou Dolores trouve une poupée sexuelle dans leur garage.

Le résumé était intriguant, c’est pour ça que je me suis précipitée sur ce roman et je ne suis pas déçue.

L’intrigue d’abord est originale, on parle de plus en plus d’intelligence artificielle, et j’ai adoré les interactions entre Dolores et Zoey qui sont parfois à mourir de rire. Mais Zoey n’est finalement qu’un personnage secondaire. L’histoire repose uniquement sur Dolores. On se rend très vite compte de l’extrême solitude de cette femme et des nombreux traumatismes jamais guéris qui l’ont transformé. C’est uniquement dans les dernières pages qu’on comprend le pourquoi de l’échec de son mariage.

J’ai aimé la relation entre Zoey et Dolores. Finalement, c’est l’intelligence artificielle qui parvient à aider Dolores à surmonter sa séparation et à faire sortir tous les traumatismes trop longtemps garder à l’intérieur. Les robots font peur mais ici j’ai trouvé cela vraiment positif.

Le style d’écriture est parfois déroutant car le roman se compose uniquement de phrases courtes, d’aller-retours constants dans le passé et le présent de Dolores. Cette dernière a parfois des réactions extrêmement étranges que l’on ne comprend pas forcément immédiatement. Et ce n’est qu’aux fils des pages et des souvenirs que l’on arrive à mieux la cerner. C’est assez étrange car en tant que lecteurs on ne sait absolument pas ou Sarah Crossan va nous emmener et dans les derniers chapitres toutes les pièces du puzzle finissent par s’emboiter.





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