Résumé :
Dans sa grande maison aux abords de Stockholm, Maria aime sa famille recomposée avec son nouveau mari Samir, son petit Vincent, si fragile et attachant, et sa splendide belle-fille Yasmin, qui couvre ce dernier d'amour. Par une terrible nuit d'hiver, Yasmin disparaît près de la falaise, mais aucun corps n'est jamais retrouvé. Bientôt, tout accuse Samir. Après tout, n'avait-il pas une relation conflictuelle avec sa fille ? Maria ne peut y croire, mais petit à petit, le doute l'envahit...
Les inspecteurs Gunnar Wijk et Ann-Britt Svensson sont chargés de l'enquête. Jamais faux-semblants et mensonges n'auront autant régné. L'Horizon d'une nuit est un nouveau tour de force psychologique, aussi captivant que bouleversant, car chaque membre de la famille dévoile tour à tour sa version du drame, nous menant tout droit vers un rebondissement final qui laisse sans voix.
Mon avis :
Un nouveau livre traduit de Camilla Grebe que j’attendais avec impatience et je ne suis pas déçue car une nouvelle fois l’auteure a su me captiver. Pourtant ce n’était pas gagné car j’ai trouvé les deux cents premières pages très longues. Peu d’action, une intrigue dont on devine très vite le dénouement et pourtant je ne suis généralement pas une bonne détective….
Mais j’ai aimé cette alternance de personnages, que toute cette histoire soit vue sous différents points de vue. L'accent est mis sur les relations personnelles plutôt que sur l’intrigue et pour ceux qui aiment les romans policiers psychologiques, je le recommande vivement.
Enfin je trouve que le choix du titre français est mal trouvé et que le titre suédois était mieux trouvé - Alla ljuger : Tout le monde ment.
Extraits :
N’est-il pas étrange qu’un événement, une seconde, puisse, avec une précision chirurgicale, couper une vie en deux, la mutiler, séparer à jamais le présent du passé ?Le samedi 16 décembre 2000, ma vie changea pour toujours. Ce jour-là, ma famille fut projetée dans un maelström d’événements incontrôlables, insoutenables.
Voilà comment tout a commencé.
Les livres de Li.
je ne les ai jamais lus, mais j'aime les avoir là. Li disait toujours qu'on est jamais seul quand on a une bibliothèque remplie.
Elle avait raison, comme d'habitude.
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