dimanche 8 décembre 2019

L'Ile des chasseurs d'oiseaux

Résumé : 

Marqué par la perte récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d’élucider un assassinat commis à Edimbourg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n’est pas retourné depuis dix-huit ans.
Un cadavre exécuté selon le même modus operandi que celui d’Edimbourg vient d’y être découvert. Sur cette île tempétueuse du nord de l’Ecosse, couverte de landes, où l’on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin est confronté à son enfance. La victime n’est autre qu’Ange, ennemi tyrannique de sa jeunesse. Marsaili, son premier amour, vit aujourd’hui avec Artair.
Alors que Fin poursuit son enquête, on prépare sur le port l’expédition rituelle qui, chaque année depuis des siècles, conduit une douzaine d’hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs. Lors de son dernier été sur l’île, Fin a participé à ce voyage initiatique, qui s’est dramatiquement terminé. Que s’est-il passé alors entre ces hommes ? quel est le secret qui pèse sur eux et resurgit aujourd’hui ? Sur fond de traditions ancestrales d’une cruauté absolue, Peter May nous plonge au cœur de l’histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod.
Fausses pistes, dialogues à double sens, scènes glaçantes : l’auteur tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.
 

Mon avis :


Fin Macleod est de retour sur l’île de Lewis où il a grandi. Il est chargé d’enquêter sur un meurtre qui vient de s’y produire et qui ressemble étrangement à une autre affaire commise un peu plus tôt, à Edimbourg. Par la même occasion, il fuit son mariage qui bat de l’aile et la mort de son fils de huit, il y a tout juste un mois. Les fantômes du passé ne sont pas loin et sont prêt à resurgir à tout moment.

Première fois que je lis un roman de Peter May, grâce à Stellade qui a organisé cette superbe lecture commune et je dois dire que j’ai adoré ce premier tome de la trilogie qui s’annonce très prometteuse.

Peter May sublime l’Écosse par ses très belles descriptions des lieux, des coutumes, des traditions. On a qu’une seule envie, c’est de prendre son billet d’avion et de se mettre au gaélique écossais.

L’enquête est habilement menée, les chapitres alternent entre présent à la troisième personne et les souvenirs de Fin à la première personne. Si cette construction est un peu déroutante au début, très vite on comprend que les fantômes du passé ont laissé énormément de traces et que les événements présents ne se sont pas déroulés au hasard.

L’auteur nous emmène de fausses pistes en fausses pistes, de révélations en révélations et le suspense est omniprésent du début à la fin. J’ai vraiment été captivé par ce récit, très bien écrit, et une fois commencé, il est difficile de reposer le livre tant on a envie de découvrir le fin mot de l’histoire.

Le personnage de Fin m’a beaucoup plu, il est très professionnel dans son enquête mais reste très humain avec ses qualités mais aussi ses défauts. Il nous avoue, d’ailleurs sans détour, ses faiblesses et ses erreurs de jeunesse et cela le rend encore plus attachant. J’ai hâte de le retrouver dans de futures aventures.

1 commentaire:

  1. Ravie de l'avoir lu avec toi, un coup de coeur, comme toi, j'ai qu'une envie y aller. j'ai été voir cette ile sur Internet, tellement les descriptions faites par Peter May me fascinaient. A très bientôt pour le tome 2? Je te souhaite de belles fêtes et allez y foncez lire "L'Ile des chasseurs d'oiseaux".

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